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Ligue Mondiale : début en 2026?


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35 réponses à ce sujet

#31 Alex chocolatines

Alex chocolatines

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Posté 05 juillet 2023 - 12:45

C'est identique dans le foutebôle, avec la tentative d'instaurer une coupe du monde tous les deux ans... Ils ne pensent qu'au pognon. :crying:

Dans le foot ? non, ça se saurait  :ermm:



#32 el landeno

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Posté 24 octobre 2023 - 05:55

Calendrier, Coupe des nations, petites nations... World Rugby sous haute tension à Paris Alors que le conseil de World Rugby doit voter ce mardi la refonte du calendrier mondial, les tensions lors des dernières réunions laissent planer le doute quant à l'adoption de la réforme devant amener à la création de la Coupe des nations.

Dimanche, les membres du conseil de World Rugby se sont réunis pendant six heures ; lundi, plus longtemps encore puisqu'ils ont été reconvoqués dans la soirée, la Fédération internationale mettant la pression pour qu'ils arrivent à ce qu'elle appelle « un accord de Paris » sur la refonte du calendrier mondial avant la conférence de presse de cet après-midi à Roland-Garros. Annoncé dès juillet, le projet de nouvelle compétition internationale (provisoirement baptisée Coupe des nations, lire ci-dessous), qui sera sous l'égide des Six Nations et de la Sanzaar (les quatre pays du Rugby Championship), n'est pas assuré d'être voté ce mardi matin tant les tensions des derniers jours ont été vives.

 
 
La Coupe des nations, c'est quoi ?
Cette compétition doit avoir lieu tous les deux ans à partir de 2026 entre les six pays du Tournoi (Angleterre, Écosse, France, Galles, Irlande et Italie), les quatre pays du Rugby Championship réunis sous l'appellation Sanzaar (Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Argentine et Australie) plus deux pays invités après « un processus de sélection transparent » (qui devraient être les Fidji et le Japon). Les rencontres, six par pays, auraient lieu sur les fenêtres de juillet (dans l'hémisphère Sud) et de novembre (dans l'hémisphère Nord) et donneraient lieu à une finale fin novembre (soit un match de plus qu'actuellement). Censée générer des droits télé supérieurs, elle diminuerait encore le nombre de matches entre les pays du Tiers1 et les autres

« Le processus veut qu'on décide d'abord de la faisabilité de certains aspects, expliquait dimanche un des membres au sortir d'une journée marathon. Par exemple, les joueurs internationaux, la relation à leur club, quand peuvent-ils être libérés et à quelles conditions ? Cela doit être intégré dans le règlement. Il y a aussi des fenêtres internationales à préciser et énormément de désaccords là-dessus. »

L'Argentine est contre, les gros jouent souvent en solo, les petits sont (très) courtisés

À tel point que même les grandes nations n'étaient pas sur la même ligne, chacune prêchant pour sa paroisse. L'Irlande ne souhaitant pas le resserrement des Six Nations (sur six semaines au lieu de sept), la France demandant l'intégration à la règle 9 (qui régit la libération des internationaux) d'une compensation financière pour les clubs et voulant gérer les plages de repos des joueurs au cas par cas, une autre voulant supprimer un test-match les années sans Coupe des nations... On saura cet après-midi si elles ont obtenu gain de cause.

 
 

De plus, pour obtenir les 39 voix nécessaires (sur 51) à l'adoption de leur réforme, les dirigeants de World Rugby ont dû entamer des négociations avec plusieurs « petites » fédérations car, sans les voix de l'Argentine, opposée au projet, les « grandes » fédérations (qui disposent de trois voix chacune) sont bloquées à 27, pas suffisant face à la fronde qui semblait gagner ces derniers jours la grande majorité des nations Tiers 2 et Tiers 3.

« World Rugby veut aller trop vite, constate un nouvel arrivé dans le conseil, il y a beaucoup de colère et de frustration qui remontent des petites fédérations qui ne se sentent pas écoutées. On leur dit que le gâteau sera plus gros, mais sans indiquer comment il sera partagé. » Un de leurs représentants confirme : « Les dirigeants de World Rugby ne nous réunissent pas pour entendre ce qu'on a à dire, mais pour nous informer de ce qu'ils ont décidé. »

Dans le sillage de l'Argentine, seul pays du top 10 à estimer que la réforme envisagée par World Rugby n'est pas souhaitable puisqu'elle maintiendra le rugby dans son fonctionnement actuel - décrit par le sélectionneur du Chili Pablo Lemoine, il y a quelques semaines, comme « un cirque, avec les clowns d'un côté et les propriétaires de l'autre » -, beaucoup de « petits » pays avaient l'air prêts à bloquer un projet qui, pensent-ils, ne leur donnera pas les moyens de devenir plus compétitifs (un deuxième niveau de compétition pour douze équipes est bien prévu mais, jusque-là, rien n'indiquait qu'un système de promotion-relégation serait mis en place).

Selon nos informations, pour essayer de convaincre certains réticents (notamment asiatiques, africains et la Géorgie), World Rugby s'est engagé dans ce sens lundi et aurait également acté l'intégration de quatre équipes supplémentaires à partir de la prochaine Coupe du monde, qui aura lieu en Australie en 2027.

Lundi soir vers 22 heures, les tractations en coulisses se poursuivaient, certains estimant que les dirigeants de la Fédération internationale avaient réussi à contrôler la situation, d'autres se montrant plus sceptiques. Si World Rugby était obligé d'annoncer des réformes a minima ce mardi, on se retrouverait alors quatre années en arrière quand une autre version de la Coupe des nations s'était vue retoquée avant même d'arriver jusqu'au vote.

 
 

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#33 pims

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Posté 24 octobre 2023 - 10:50

Bon bah ça a été voté. Début en 2026

#34 el landeno

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Posté 25 octobre 2023 - 05:51

Coupe des nations : la révolution attendra Le calendrier mondial va être aménagé autour d'une nouvelle compétition, la Coupe des nations, qui aura lieu tous les deux ans à partir de 2026. Censée augmenter la compétitivité des petits pays, elle ne fait pourtant pas l'unanimité.

Alors que certaines performances de la Coupe du monde, notamment celles du Portugal qui a battu les Fidji (24-23) et arraché un match nul contre la Géorgie (18-18) lors de la phase de poules, ont récemment ravivé les débats sur l'organisation des compétitions actuelles qui offrent peu de possibilités aux plus petites équipes d'être compétitives, le conseil de World Rugby a voté mardi à Paris plusieurs mesures censées changer la donne. La Coupe du monde masculine sera, à partir de la prochaine édition, en 2027, disputée par 24 équipes (16 pour les femmes en 2025) et une nouvelle compétition internationale, baptisée pour l'instant Coupe des nations, verra le jour en 2026 pour se disputer tous les deux ans.

 
 

Présenté comme historique par World Rugby, ce nouveau format ne fait pas l'unanimité parmi les nations et a été accepté après des dizaines d'heures de réunion et de nombreux compromis. La difficulté d'accession au niveau supérieur pour des équipes comme le Portugal, l'Uruguay ou la Géorgie, qui ne sera possible qu'à partir de 2031 et ne sera pas automatique puisqu'il faudra disputer un match de barrages, est notamment un point de crispation. « On aimerait que cela commence plus tôt, a reconnu Alan Gilpin, le directeur général de World Rugby, mais c'est désormais un futur possible alors que jusque-là, c'était un futur qui n'arrivait jamais. Cela fait seize ans qu'on avait entamé ces discussions, en 2007, et elles n'aboutissaient jamais. Même si ce n'est pas parfait, c'est mieux que rien. »

« Nos chances de jouer contre les grandes nations deviennent proches de zéro. »

Pino Pineyrua, président de Rugby Sudamerica,

 
 
 

Confronté aux arguments de l'Argentine, seule grande nation à avoir voté contre, et à ceux des Fédérations du Tiers 2, qui estiment, comme nous l'expliquait cette semaine Pino Pineyrua, président de Rugby Sudamerica, que « le nouveau calendrier global va rendre extrêmement difficile les matches entre les petites et les grandes nations. En plus du Tournoi des Six Nations et du Rugby Championship, elles vont disputer la Coupe des nations en juillet et novembre, nos chances de jouer contre elles deviennent proches de zéro », les dirigeants de World Rugby soulignent qu'avec cette nouvelle compétition, où douze équipes du Tiers 2 s'affronteront dans une Deuxième Division appelée Challenger Series, « ces nations pourront travailler plus sereinement sur leur futur car l'assurance de jouer un minimum de six matches internationaux leur permettra de prévoir leurs revenus, leurs entraînements, leurs déplacements, ce qui leur manquait cruellement jusque-là. »

 
 
Rendre les tournées plus attractives

Alan Gilpin a également expliqué que les matches « cross over » (entre Tiers 1 et Tiers 2) allaient augmenter de 50 % par rapport à ce qui avait été décidé en 2017 lors des accords de San Francisco. Ces rencontres seraient disputées lors des années impaires (sans Coupe des nations) et ont été chiffrées à 28 au lieu de 17 mais la comparaison avec 2017 est compliquée puisque les accords parlaient alors de 110 matches sur une période quatorze ans (jusqu'en 2032). « C'est un accord de principe, a précisé Gilpin, il reste du travail à accomplir dans les six prochains mois avec les Fédérations pour finaliser tout cela. »

Un discours qui crispe certains petits pays qui mettent en avant le fait que 27 matches par cycle de quatre ans, cela reste très peu, environ deux matches pour chacune des douze équipes de la Deuxième Division. Et si ce nouveau calendrier a surtout été bâti pour rendre les tournées d'été et de novembre plus attractives, apportant de l'enjeu à des matches qui n'en avaient pas jusque-là, les droits télé qu'il devrait générer ne sont pas encore connus.

« Cette compétition, il va d'abord falloir la vendre avant de parler de recettes, a indiqué le directeur général, mais nous avons la conviction que ce sera une valeur ajoutée et un format plus pertinent pour les fans et les médias. C'est pour cela que nous n'avons pas instauré la promotion-relégation dès le début car il faut d'abord renforcer la Deuxième Division pour proposer des matches attractifs. On va voir comment maximiser les revenus pour les redistribuer mais on n'a pas l'intention que les riches deviennent plus riches. »

Reste qu'avec les deux plus grandes fédérations, l'Angleterre et la France, en déficit (estimé à 20 millions d'euros pour chacune), les participants aux réunions du conseil de World Rugby ces derniers jours ont pris conscience du contexte économique très tendu depuis quelques années. « Même si les stades sont pleins, lâche l'un d'entre eux, le modèle du rugby est très fragile. »

 
 


#35 el landeno

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Posté 26 octobre 2023 - 06:04

World Rugby et les rencontres entre Tier1 et Tier2 : les comptes ne sont pas bons Alan Gilpin, le directeur général de World Rugby, a insisté mardi sur le fait que le nouveau calendrier permettrait aux pays du Tier2, entre deux Coupes du monde, de disputer plus de rencontres contre les pays du Tier1 qu'actuellement. Une erreur ?

« L'accord finalisé aujourd'hui ­proposera davantage de matches entre les équipes Tier1 et Tier2 qu'il y en a actuellement, sur un cycle de quatre ans », a déclaré le directeur général de World Rugby, Alan Gilpin, mardi, avançant même le chiffre de « 50 % de plus » que lors du précédent accord sur le calendrier mondial, conclu en 2017 à San Francisco. Cet accord, qui s'étalait sur la période 2020-2032, prévoyait « un minimum de 110 matches entre T1 et T2 sur la période », soit environ 9 par an et donc 36 sur quatre ans, entre deux Coupes du monde.

 
 

Ce total a été largement respecté sur la tranche 2020-2023 puisque les dix nations du Tier1 - Angleterre, Écosse, France, Galles, Irlande, Italie, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Argentine et Australie - ont disputé 46 matches contre 12 nations du Tier2 (voir encadré ci-dessous).

41% de matches en moins
À partir de 2026, les pays Tier2 (Challenger Series) disputeront beaucoup moins de matches, hors Coupe du monde, contre les pays Tier1 (Coupe des nations).
Période 2020-2023 (46 matches, accord de San Francisco) : Japon (10), Fidji (10), Géorgie (10), Tonga (3), Roumanie (3), États-Unis (2), Canada (2), Samoa (2), Uruguay (1), Chili (1), Portugal (1), Espagne (1).
Période 2026-2030 (27 matches, accords de Paris) : 2026 (0), 2027 (8), 2028 (0), 2029 (17), 2030 (2).

Pourtant, lors de la conférence de presse, les dirigeants de World Rugby ont avancé un chiffre très différent : seulement 18 rencontres T1/T2 auraient été disputées selon eux entre les Coupes du monde 2019 et 2023.

 
 
La répartition des votes
ILS ONT VOTÉ CONTRE : Argentine (3 voix), Roumanie (1 voix), Uruguay (1 voix), Europe (2 voix) , Amérique du Sud (2 voix), Asie (1 seule des deux voix)
ILS ONT VOTÉ POUR : Angleterre (3 voix), Écosse (3 voix), France (3 voix), Galles (3 voix), Irlande (3 voix), Italie (3 voix), Afrique du Sud (3 voix), Nouvelle-Zélande (3 voix), Australie (3 voix), Japon (3 voix), Asie (1 seule des deux voix), Afrique (2 voix), Amérique du Nord (2 voix), Océanie (2 voix), Canada (1 voix), États-Unis (1 voix), Géorgie (1 voix), Samoa (1 voix).
*Les Fidji, qui possèdent trois voix, sont actuellement suspendus et n'ont pas voté

On ignore s'il s'agit d'une erreur ou d'une omission mais c'est en s'appuyant sur ce nombre de 18 qu'ils ont calculé leur 50 % d'augmentation puisque, dans les documents fournis aux membres du Conseil de World Rugby avant le vote de mardi, et que nous avons pu nous procurer, il est stipulé à l'article 3.1 qu'un « minimum de 27 matches croisés (entre T1 et T2) seront disputés entre 2026 et 2030 (compris) », leur nombre variant en fonction des années :

- 8 matches en année de Coupe du monde (2027) disputés par huit des équipes de la Coupe des nations contre les huit meilleures des Challenger Series (*) ;

- aucun match en 2026 et 2028 ;

- 17 matches en année de tournée des Lions (2029) : 4 pour les deux premiers de chaque poule des Challenger Series, 2 pour les deux deuxièmes de poule, 1 pour les deux troisièmes de poule et 3 autres attribués par wild-card ;

- 2 matches en 2030 qui seront les deux matches de barrage décisif pour l'accession à la Coupe des nations.

(*) Une Deuxième Division qui regroupera 12 équipes du Tier2, les pays classés de la 13e à la 24e place au classement mondial, soit actuellement le Portugal, la Géorgie, les Samoa, les Tonga, l'Uruguay, les États-Unis, l'Espagne, la Roumanie, la Namibie, le Chili, le Canada et Hongkong.

« En plus du Tournoi des Six Nations et du Rugby Championship, les grandes nations vont disputer
la Coupe des nations en juillet et novembre, nos chances de jouer contre elles deviennent proches de zéro »

Pino Pineyrua, président de la Fédération d'Amérique du Sud

 
 
 

Contacté mercredi, le service communication de World Rugby a répété que ses chiffres étaient exacts, sans toutefois expliquer cet écart. WR avance le chiffre de 38 matches entre 2024 et 2026 sous les accords de San Francisco contre 43 avec les nouveaux accords. Ce qui ne fait toutefois toujours pas les 50% et ne couvre pas la période évoquée dans les documents. L'instance a également indiqué que les Fidji et le Japon n'étaient plus considérés, en interne, comme des équipes Tier2 depuis plusieurs années. Mais les chiffres de World Rugby restent erronés dans les deux cas car, si on enlève les 20 rencontres disputées par les deux pays (qui intégreront en 2026 la Coupe des nations au côté des dix équipes du Tournoi et du Rugby Championship) contre les nations du Tier1, il faut rajouter les 12 qu'ils ont jouées contre celles du Tier2. Ce qui laisse quand même un total de 38 rencontres entre les deux niveaux entre 2020 et 2023, bien plus que les 18 avancées par la Fédération internationale.

À la lumière de cette « erreur », les propos du président de la Fédération d'Amérique du Sud, l'Uruguayen Pino Pineyrua, opposant à la réforme du calendrier, ont des accents de vérité : « En plus du Tournoi des Six Nations et du Rugby Championship, les grandes nations vont disputer la Coupe des nations en juillet et novembre, nos chances de jouer contre elles deviennent proches de zéro. Cela va être très difficile pour nous. »

 
 


#36 el landeno

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Posté 26 octobre 2023 - 06:17

La France a pesé de tout son poids La Fédération française de rugby et la Ligue nationale de rugby ont parlé d'une seule voix cette semaine pour imposer leurs revendications à World Rugby.

Les négociations ont été très serrées. Tard lundi soir, les représentants de la ­Fédération française de rugby et de la ­Ligue nationale de rugby ont, ensemble, mis la pression sur World Rugby« Vers 23 heures, on a envoyé un avis pour dire qu'on ne voterait pas en l'état en faveur du nouveau calendrier », avoue un participant. Le lendemain matin, les discussions, toujours aussi vives, ont repris dès 8 heures, peu avant l'assemblée générale de la Fédération internationale organisée à Montparnasse (XIVe arrondissement de Paris).

 
 

« Bill Beaumont et Alan Gilpin (président et directeur général de World Rugby) avaient besoin de la France pour que leur projet passe et ça nous a permis de rappeler les points sur lesquels on ne voulait pas transiger », explique une autre source proche du dossier. Au coeur des revendications françaises figurait le resserrement du Tournoi des Six Nations de sept à six ­semaines dès 2026 pour contrebalancer la date supplémentaire de la Coupe des ­nations en novembre.

« C'était une condition sine qua non pas forcément partagée par tous (l'Irlande, par exemple), rappelle Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR en charge du haut niveau. Nous, on voulait que notre modèle équilibré soit le moins perturbé possible. Ç'aurait été compliqué d'expliquer à la Ligue qu'on allait ajouter un doublon. »

Plus de flexibilité pour les semaines de repos des internationaux

Organisée tous les deux ans, la nouvelle compétition ne chamboulera pas le calendrier du Top 14 ni les accords adoptés dans le cadre du « Player Welfare », destinés à protéger la santé des joueurs. Ce qui a déjà entériné sur le sol français, via la FFR, la LNR et Provale, le syndicat des joueurs, restera en vigueur.

 
 

« On a fait valoir que ce type de sujet s'appréhende de manière beaucoup plus pragmatique et précise au plan national, selon Emmanuel Eschalier, directeur général de la LNR. Il fallait que les accords nationaux continuent à prévaloir, et si ça n'avait pas été le cas, ça aurait eu des impacts très importants sur l'organisation des saisons. »

La France a, par exemple, négocié plus de flexibilité pour les semaines de repos des internationaux après les échéances internationales. Elles ne seront pas obligatoires dès le retour en club pour mieux coller au temps de jeu des joueurs, mais aussi aux besoins de leur employeur. Avec l'instauration d'un match supplémentaire, des ajustements financiers sont par ailleurs à prévoir concernant la mise à disposition des internationaux. La question des indemnités journalières va forcément se poser. Provale suit d'ailleurs le dossier de très près pour ne pas que les joueurs se retrouvent lésés.

En coulisses, on préfère pour le moment savourer cet accord historique qui tombe à point nommé alors que le rugby français entend davantage peser à l'international. Florian Grill, le président de la FFR, jubile : « Tout le monde a compris que la France voulait maintenant être assise sur un fauteuil et non plus un strapontin. »

 





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