Si les Toulousains ne gagnent pas cette finale, ce sera le début de la crise chez eux.
Si seulement ça pouvait enrayer la crise chez nous aussi...
Posted 15 June 2023 - 22:13 PM
Si les Toulousains ne gagnent pas cette finale, ce sera le début de la crise chez eux.
Si seulement ça pouvait enrayer la crise chez nous aussi...
Posted 15 June 2023 - 22:16 PM
Si seulement ça pouvait enrayer la crise chez nous aussi...
Posted 15 June 2023 - 22:24 PM
On a la fédé dans la poche maintenant.
Les mouches ont changé d'âne.
Faut juste qu'on recrute un ancien du stade dans l'encadrement pour nous apprendre à faire des EAT.
Garba si tu me lis.
Si on fait venir Garbajosa, on ne reverra plus jamais Brock James...
Posted 15 June 2023 - 23:46 PM
Si on fait venir Garbajosa, on ne reverra plus jamais Brock James...
Posted 16 June 2023 - 05:55 AM
Passé d'un budget de moins de 10 millions d'euros en 2010, quand le club évoluait encore en Pro D2, à quasiment 35 millions cette saison, le Stade Rochelais a lentement bâti un système économique « original », selon le mot de son directeur général, Pierre Venayre, ancien trois-quarts centre de ce club centenaire.
Loin du modèle des grosses écuries du Championnat, détenues par un propriétaire ou une entreprise mécène comme le Stade Français, Toulon, le Racing 92, Montpellier ou bien Clermont, La Rochelle s'est développée en se pliant aux règles d'une « économie réelle », à la manière du Stade Toulousain, son adversaire samedi soir en finale.
« On est tenus d'être à l'équilibre, c'est stimulant, explique Venayre, et le capital est réparti entre actionnaires et partenaires principaux. » Si Apivia, une complémentaire santé, reste le sponsor majeur - qui a financé le centre d'entraînement en 2016 -, le club fonctionne avec dix autres « gros » investisseurs et six plus modestes qui participent, pour la majorité d'entre eux, à la gouvernance. Ce groupe, dont fait partie le président Vincent Merling, patron de la marque de cafés du même nom, détient 65 % des actions.
« On peut encore faire grandir la marque Stade Rochelais, qui est loin d'avoir l'audience internationale de celle du Stade Toulousain »
Pierre Venayre, directeur général du Stade Rochelais
Mais si d'autres clubs fonctionnent aussi avec des partenaires multiples, le vrai pilier du système rochelais reste la billetterie. Sur les 16 000 places du stade Marcel-Deflandre, 13 000 sont réservées à l'année : 10 000 par les abonnés, 3 000 par les 700 entreprises partenaires, une multitude de PME ou TPE qui ont investi modestement avec, en échange, une prestation privilégiée en tribunes. « Il ne nous reste que 3 000 tickets à vendre à chaque match et des travaux ont démarré pour qu'on puisse offrir 800 places de plus la saison prochaine, dont 300 hospitalités. »
En dix ans, Marcel-Deflandre est devenu un des chaudrons du rugby français et, hors période Covid, les 80 derniers matches en Championnat des Maritimes ont été disputés à guichets fermés. Cette razzia sur les places a été déclenchée à partir de 2011, année où le club avait fait un aller-retour ProD2 -Top 14, quand les dirigeants ont compris les limites de leur fonctionnement. « On raisonnait comme un club de ville, poursuit Pierre Venayre, sans réaliser que notre attractivité pouvait s'étendre bien au-delà. C'est à partir de là qu'on a décidé d'être l'équipe d'un territoire bien plus vaste, qui allait de Nantes à Cholet, en passant par Angers ou Poitiers, un bassin qui rassemble aujourd'hui plus de 2 millions d'habitants. »
Aujourd'hui, 40 % des supporters de La Rochelle sont basés en dehors de l'agglomération, certains faisant deux heures de route pour venir aux matches dans une zone où il n'y a pas vraiment d'autre équipe de très haut niveau, tous sports confondus, et où le Stade Rochelais, double champion d'Europe en titre, est en situation de monopole.
Reste l'avenir, et si la dynamique rochelaise inspire d'autres clubs, comme celui de Bayonne où on retrouve un engouement populaire comparable et une identité territoriale peut-être encore plus forte, les dirigeants maritimes, fiers de « montrer que n'importe quel club peut y arriver en travaillant bien », ne veulent pas s'arrêter là. Tous les ans, ils envoient des collaborateurs en immersion, souvent à l'étranger, dans de grands clubs ou de grandes entreprises, pour s'inspirer d'une idée, d'un détail. Venayre : « On cherche en permanence, notre philosophie est d'être curieux. »
À l'automne, ils dévoileront leur plan stratégique jusqu'à l'horizon 2030. « L'enjeu n'est plus de faire augmenter notre budget mais de le stabiliser, car nous avons suffisamment pour recruter de grands joueurs et offrir à tous les membres du club des conditions de travail de qualité, estime le DG. En revanche, on peut encore faire grandir la marque Stade Rochelais, loin d'avoir l'audience internationale de celle du Stade Toulousain. On va se concentrer sur la communication, le marketing. On a aussi une marge de progression autour de l'utilisation de notre stade. On est performants dans son utilisation les jours de match, mais on doit le devenir quand il est inutilisé, en accueillant des entreprises, des séminaires... »
Posted 16 June 2023 - 05:57 AM
Loin du modèle des grosses écuries du Championnat, détenues par un propriétaire ou une entreprise mécène comme le Stade Français, Toulon, le Racing 92, Montpellier ou bien Clermont, La Rochelle s'est développée en se pliant aux règles d'une « économie réelle », à la manière du Stade Toulousain, son adversaire samedi soir en finale.
Doux Jésus, être inclus dans le même groupe que Toulon, le Racing 92 et le MHR quelle infamie
Posted 16 June 2023 - 05:59 AM
Avec sa démarche bonhomme et légèrement empruntée, conséquence d'une hanche en souffrance dont il vient de se faire opérer, Jérôme Cazalbou (54 ans) est devenu en quelques saisons l'un des personnages incontournables du Stade Toulousain. Déjà, à son époque de joueur (1986-2001), ce demi de mêlée international (4 sélections) était entré dans l'histoire du club rouge et noir en remportant notamment 7 titres de champion de France (1989, 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2001) et une Coupe d'Europe (1996). Bon éjecteur de ballons et fin stratège, il était alors du genre à faire briller ses partenaires grâce à son sens du jeu et ses passes incisives. Au fond, le bonhomme n'a pas trop changé dans sa nouvelle vie de dirigeant. À Toulouse, il est toujours celui qui dicte le tempo et fait passer les plats.
Nommé en 2017 vice-président en charge du sportif au centre de formation par son ancien coéquipier devenu président Didier Lacroix, et aussitôt instigateur avec d'autres de ce choix payant d'intégrer de nombreux joueurs Espoirs à l'entraînement des pros pour les familiariser plus vite avec le rugby d'élite, Cazalbou a revêtu un an plus tard un costume de manager du haut niveau. Un statut nouveau, innovant, parfois imité par d'autres, notamment par le Racing 92 avec le directeur sportif Yannick Nyanga, ou par Lyon du temps du conseiller Frédéric Michalak, mais jamais égalé.
« Je suis surtout là pour faciliter le travail du sportif, explique-t-il. C'est un rôle transversal qui doit permettre aux entraîneurs du secteur pro mais aussi des Espoirs de se concentrer à 100 % sur la réflexion autour du jeu et la quête de résultats. » En gros, Cazalbou décharge Ugo Mola et son staff de toutes les tâches énergivores qui pourraient empiéter sur leur temps dévolu au sportif. Son très bon relationnel, en partie acquis grâce à ses expériences professionnelles à la Société Générale (chargé des partenariats sportifs) et dans les médias (il fut notamment consultant sur France Télévisions pendant une vingtaine d'années), l'aide à graviter dans toutes les sphères.
En interne, il fluidifie les passerelles entre le secteur pro et les autres services du club. En externe, il échange avec les instances, le staff des Bleus, les commissions de discipline, les agents, les arbitres, les partenaires, les journalistes. Il est partout, même si ce n'est pas ce qu'il recherche. « Vous me connaissez depuis longtemps, je ne demande pas forcément à être dans la lumière. Je suis aujourd'hui comme j'étais quand je jouais : un facilitateur. Et je veille à ce qu'on soit toujours motivés pour avancer, gagner et se renouveler. »
En semaine, c'est lui aussi, en lien avec Mola, qui choisit les joueurs appelés à passer en conférence de presse d'avant-match et qui accepte ou refuse les demandes d'entretiens individuels des journalistes. « Souvent, on vient me faire part de certaines demandes, et c'est à moi de dire oui ou non, précise-t-il. Dans notre fonctionnement, on souhaite que tous les joueurs soient exposés. Mis à part le capitaine qui en fait plus que les autres, tous les mecs se présentent donc en moyenne trois fois par saison devant la presse. On a un tableau qui récapitule tout ça. »
« Certains clubs m'ont appelé pour savoir ce que je faisais »
À chaque conférence, un même rituel. Cazalbou écoute les questions posées et les réponses données dans un coin de la salle mais n'intervient jamais, sauf s'il y est invité. Tout juste consent-il à décrocher un sourire navré lorsqu'un joueur finit par révéler sa présence dans le quinze de départ du match suivant alors que la compo officielle n'est pas encore tombée. Une fois la « conf » terminée, il raccompagne le dernier intervenant et revient invariablement vers les médias pour donner des nouvelles des blessés et répondre à d'éventuelles questions sur la vie du club.
Bien sûr, Cazalbou entretient aussi une relation privilégiée avec les joueurs, mais pas trop quand même. « Les gars savent pertinemment que s'ils ont des besoins, je suis là, dit-il. Mais comme je fais aussi partie du staff, j'ai un devoir de réserve qui m'oblige à garder une certaine distance avec eux. Disons que mon rôle évolue en fonction de la maturité du joueur. Par exemple, j'étais beaucoup plus proche de nos internationaux actuels lorsqu'ils étaient jeunes. Aujourd'hui, comme ce sont de grands garçons, voire de grands hommes, cette proximité n'est plus parce qu'ils ont moins besoin de moi. »
En revanche, la proximité avec Lacroix et Mola, les deux autres personnages centraux du club, n'a jamais semblé aussi forte. Les trois hommes se sont d'ailleurs fixé une règle depuis le début de leur collaboration : ne jamais prendre une décision si elle n'est pas unanime. « Comme on est trois, on se retrouve parfois à deux contre un et on ne valide donc pas la décision, observe Cazalbou. L'avantage, c'est qu'on se connaît depuis très longtemps, on sait donc se dire les choses. Parfois on arrive à se convaincre, parfois non. »
Au regard des résultats du club depuis cinq ans, il faut croire que cette gouvernance sportive tricéphale a du bon. D'ailleurs, d'autres clubs commencent à s'intéresser de près au profil du manager du haut niveau. « Certains m'ont appelé pour savoir ce que je faisais, reconnaît Cazalbou. Ils semblaient réfléchir à intégrer un profil supplémentaire comme le mien dans leur staff. » Récemment, le Toulousain est même intervenu dans le cadre d'une formation de DES (diplôme d'État du sport) pour expliquer quel était son rôle. C'est dire si son travail interpelle.
Posted 16 June 2023 - 06:01 AM
Doux Jésus, être inclus dans le même groupe que Toulon, le Racing 92 et le MHR quelle infamie
C’est surtout le fait de passer pour un club se développant « hors économie réelle » qui situe la pertinence du propos lol
Je vois la Rochelle ressembler plus à l’ASM qu’au ST mais bon
Posted 16 June 2023 - 06:48 AM
plus l'échéance approche et plus je m'en fout, bizarre ce sentiment de se déconnecter de son sport favori
Posted 16 June 2023 - 07:03 AM
plus l'échéance approche et plus je m'en fout, bizarre ce sentiment de se déconnecter de son sport favori
"L'indifférence, elle te tue à petit coup
L'indifférence, tu es l'agneau elle est le loup
L'indifférence, un peu de haine un peu d'amour
Mais quelque chose"
Posted 16 June 2023 - 07:40 AM
Doux Jésus, être inclus dans le même groupe que Toulon, le Racing 92 et le MHR quelle infamie
Posted 16 June 2023 - 07:53 AM
Si on fait venir Garbajosa, on ne reverra plus jamais Brock James...
Le soucis c'est pas Brock mais Libby....
Posted 16 June 2023 - 10:27 AM
plus l'échéance approche et plus je m'en fout, bizarre ce sentiment de se déconnecter de son sport favori
Non ?.....moi , pas vraiment...on aura deux belles équipes , les meilleures du moment et que le spectacle et l indécision soient...
Posted 16 June 2023 - 11:39 AM
on perd la seconde mt 10/3 (essai de pénalité) en jouant en marchant
oui monsieur
Oui en marchant car manque de rythme je pense... Les joueurs s'en sont d'ailleurs plaint. Du stade la sensation que j'ai eue, c'est que si l'ubb avait marqué un essai à la 65 ème je ne vous sentais pas si serein. Mais tu sais mon avis n'aura aucun impact sur la finale.
En 2008 je nous voyais nous faire démonter par l'ASM et finalement il s'est produit complètement l'inverse. En 2021 pareil, avec la finale de CCUP que vous aviez réalisée j'étais très inquiet et finalement se fût peut-être une de nos finales les moins stressantes.
Alors tu vois, là je suis plus confiant que vendredi dernier mais c'est peut-être absolument pas bon signe.
J-1 ALLEZ TOULOUSE !
Posted 16 June 2023 - 12:41 PM
Maintenant qu on sait qu on a failli mourir on en a plus rien a foutre de cette final entre boulards intersidéral
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