4163 réponses à ce sujet

[arverne19]

Prennent ultra cher les bleu et blanc de l'aviron Bayonnais

 

en fait BO , ça veut dire Bayonne Olympique et ça se trouve en Aveyron ?

[Codorplusàvie]

Est-ce que quand tu mènes 47-0 à la 47eme, tu peux gagner 80-0 à la 80 ème ?

[Patator]

54-0 à la 54e

[Codorplusàvie]

Le 13 bayonnais à une capacité à se placer systématiquement le plus loin possible de l'action qui est assez remarquable.
Il a dû passer un accord avec la lingerie pour pas abîmer ou salir le maillot.
Il me fait penser au 3/4 aile de la réserve d'un club de 4eme série qui fait tout pour ne pas jouer en première parce qu'il y a que des prétentieux.

[Patator]

54-7, la remontada !

[Codorplusàvie]

Puis rechutada
À 6 ou 7 essais près, ça passait pour Bayonne, c'est dommage.

[lecoon]

Honteux de la part de Bayonne

[Alex chocolatines]

Impasse : principe inventé par le CO lors de sa participation aux coupes d'Europe, sublimé par l'AB depuis aujourd'hui.

En attendant les Parigots demain, ça va grainer sévère aussi.

Moi j'dis dis si c'est pour s'en branler de la sorte d'une compète, bin faut pas y aller.

[Parigot_Paris]

On ne fait pas dimpasse ! On envoie une équipe compétitive.
Et puis moi je suis en Zirlande et pas toi. Alors camembert !

[marco43]

Impasse : principe inventé par le CO lors de sa participation aux coupes d'Europe, sublimé par l'AB depuis aujourd'hui.

En attendant les Parigots demain, ça va grainer sévère aussi.

Moi j'dis dis si c'est pour s'en branler de la sorte d'une compète, bin faut pas y aller.

c'est vrai ça zont qua laisser la place aux vrais clubs, 

[Fast Kimi]

c'est vrai ça zont qua laisser la place aux vrais clubs, 

ça aurait été beau pour nous aussi ...

[Y&B]

ça aurait été beau pour nous aussi ...

De mémoire je ne nous ai jamais vu faire d’impasse en CE !

[Maury]

C'était quoi à Gloucester ?

[grospaquet33]

C'était quoi à Gloucester ?

Une impasse a l’insue de notre plein gré?

[el landeno]

Mike Prendergast (entraîneur du Munster) : « La France, c'était parfait pour mon développement personnel » En charge de l'attaque du Munster depuis l'été 2022, l'Irlandais Mike Prendergast raconte ce que sa longue expérience en France, entre 2013 et 2022, lui a apporté.

À l'autre bout du fil, Mike Prendergast s'enquiert immédiatement de la météo dans les Alpes et à Paris. « La France me manque souvent, j'aime ce pays, tous les gens qui y sont et mes enfants veulent même parfois parler français à la maison », plaisante l'Irlandais (44 ans), en charge de l'attaque du Munster depuis juillet 2022 après avoir effectué ses premiers pas d'entraîneur en France, à Grenoble (2013-2017) puis Oyonnax (2017-2018), avant de prendre encore plus d'importance au Stade Français (2018-2019) et au Racing 92 (2019-2022). Avant de venir ce samedi à Mayol (16 h 30) défier Toulon - qu'il avait failli rejoindre en 2019, dans l'encadrement de Patrice Collazo - Prendergast évoque tout ce que la France lui a appris sur le plan rugbystique pendant presque dix ans.

 

 

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La découverte du Top 14

« J'ai été frappé par cette façon de cibler les matches à domicile

 

 

 

 

« Je connaissais un peu la France pour avoir joué à Bourgoin-Jallieu (2006-2007) mais je voulais surtout découvrir le Top 14. C'était une évidence. Au début, j'ai été frappé par cette façon de cibler les matches à domicile. Une équipe n'a pas le droit de perdre devant son public. Mentalement, c'était vraiment différent à l'extérieur. J'ai aussi remarqué qu'il y avait du talent partout chez les jeunes. Notamment à Grenoble, qui formait vraiment des super joueurs. Certains partaient dans de plus grands clubs ensuite, mais les former, les faire progresser, c'était très satisfaisant pour un jeune entraîneur comme moi. C'était mon boulot, les accompagner, les aider à aller plus haut.

 

 

À Grenoble, je me suis d'abord occupé de la technique individuelle, avant d'avoir la charge des trois-quarts et enfin toute l'attaque. C'était parfait pour mon développement personnel, j'y suis allé étape par étape. J'ai commencé par faire travailler les passes, les prises de décision, le jeu sous les ballons hauts. Ensuite, on passe aux lancements et l'ensemble du cadre de jeu. »

 

Mike Prendergast a rejoint le FCG en tant qu'entraîneur chargé de la technique individuelle en 2013. (A. Martin/L'Équipe)

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Le système de jeu

« C'était important pour moi que les joueurs soient excités de venir à l'entraînement

 

 

 

 

« Partout où je suis passé, il y avait évidemment un cadre de jeu mis en place par l'entraîneur. Et dans ce cadre, il fallait proposer des choses aux joueurs, des choses adaptées à leurs qualités et à la façon dont j'aimais faire jouer l'équipe. Parfois, j'ai apporté quelques changements. C'est notamment ce que j'ai fait avec les cellules en « 2-4-2 ». L'idée était de mettre deux avants plutôt rapides dans le couloir, quatre plutôt puissants au centre du terrain et encore deux autres explosifs dans l'autre couloir. C'est un peu différent du traditionnel schéma en 1-3-3-1. En 2-4-2, on faisait appel aux skills des joueurs, à tout le travail de passes qu'on faisait à l'entraînement, à la communication. Cela donnait plus de liberté aux joueurs intelligents.

 

Mike Prendergast, lorsqu'il était au Stade Français avec notamment Paul O'Connell (à gauche) et Heyneke Meyer. (A. Mounic/L'Équipe)

Un entraîneur doit aussi savoir modifier son approche si ça ne marche pas tout le temps. Au Stade Français, par exemple, on a vu à certains moments que ça ne fonctionnait pas forcément. On est repassés avec d'autres cellules pour que les joueurs soient plus à l'aise, ils avaient plus l'habitude du 1-3-3-1. Paul O'Connell (entraîneur des avants) avait mis en place le système de Joe Schmidt (ancien entraîneur du Leinster et de l'Irlande) autour des rucks. J'ai vu que ça avait un impact sur tout ce qu'il se passait ensuite sur le terrain. Maintenant, quand je travaille sur l'attaque, je sais qu'il faut commencer par travailler les rucks et le placement des joueurs. Car tout part de là. Il y a plus d'opportunités sur les extérieurs si on fait travailler le premier rideau près des rucks, si tu es efficace à cet endroit. C'était très sympa d'entendre que les équipes où j'étais jouaient bien au rugby. C'était important pour moi que les joueurs soient excités de venir à l'entraînement et en match parce qu'ils allaient produire un rugby intéressant. »

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Les lancements

« Quand je voyais quelque chose d'intéressant, je me mettais à réfléchir, je notais tout dans un carnet. Je crois que j'ai toujours été un peu créatif

 

 

 

 

« Ce n'est pas un secret, mais quand on veut travailler sur de nouveaux lancements, il faut regarder du rugby, beaucoup de rugby. Quand j'ai commencé à entraîner en France, je regardais tous les matches de Top 14, je regardais la Pro D2, je regardais ce qu'il se passait en Angleterre, en Premiership, partout. Quand je voyais quelque chose d'intéressant, je me mettais à réfléchir, je notais tout dans un carnet. Il fallait ensuite voir si ça correspondait à notre équipe et à nos joueurs. Et ça si correspondait, on le mettait en place à l'entraînement.

 

Mike Prendergast et Philippe Doussy au Racing 92. Les deux entraîneurs s'étaient aussi connus dans le staff du FC Grenoble. (P. Lahalle/L'Équipe)

Je sentais que les joueurs aimaient découvrir de nouvelles choses, je n'hésitais pas à leur poser des questions, leur proposer une combinaison. Des joueurs comme Kurtley Beale, Finn Russell ou Gaël Fickou au Racing 92 adoraient ça, c'était très intéressant d'échanger avec eux. Je crois que j'ai toujours été un peu créatif. Je dessinais sur un cahier. Je regardais les habitudes de l'adversaire, son système défensif, et on choisissait nos options. Même face à une équipe qui contrôle en défense, il y a des solutions à trouver encore sur les extérieurs en allant très vite sur les passes et les courses offensives. Il y a toujours des zones faibles à exploiter. C'est ce qui me plaît le plus dans mon boulot. »

Le management

« Le management, c'est aussi savoir s'adapter, j'ai beaucoup appris sur ce point en France

 

 

 

 

« On me demande souvent s'il est plus difficile de gérer un effectif avec beaucoup d'internationaux, avec des joueurs de classe mondiale. Tout le monde pense que c'est dur, mais, en fait, c'est plus facile ! Les joueurs ont une vraie humilité. J'ai vraiment vu cela au Racing 92. Si tu es ouvert de la même façon avec un jeune ou un international, qu'il soit Français ou d'une autre nationalité, c'est plus simple de créer une bonne relation. Ils t'écoutent, ils aiment apprendre.

Quand j'ai commencé à vraiment bien parler le français, j'ai plus facilement tissé un lien, je faisais passer les choses plus simplement dans le vestiaire. J'ai toujours essayé d'être honnête avec chacun. Il faut aussi être ouvert à modifier certaines choses, ne pas être têtu. Le management, c'est aussi savoir s'adapter, j'ai beaucoup appris sur ce point en France. »

Devenir numéro 1, bientôt une option

« Jusque-là, j'ai toujours été adjoint. Entraîneur en chef, c'est plus dur, c'est toi qui gères ceux qui jouent, ceux qui ne jouent pas, les contrats, ceux qui doivent partir, les différentes humeurs. Adjoint, tu t'occupes du rugby techniquement, tactiquement. Je suis adjoint depuis 2013, peut-être que d'ici deux ou trois ans j'aurais envie d'être numéro 1 quelque part oui. Si je sens que je suis prêt, j'irai. »