
[ Avant match ] Black Lion - ASM
#166
Posté 17 janvier 2024 - 10:41
https://www.lamontag...VufYsSwG8VB305c
Sinon si moi je mets pas Tix sur la feuille, c'est simplement parce qu'il enchaîne beaucoup, que je le vois titulaire la semaine prochaine donc je le mettrai à l'herbage cette semaine. Et Yato comme Raka est pour moi (et je peux me tromper) un gars qui progresse en enchaînant les matchs. Donc là je le mettrai titulaire en espérant lui faire prendre de la confiance.
- ELSAZOAM aime ceci
#167
Posté 17 janvier 2024 - 11:01
La montagne fait un article sur levant, si quelqu'un peut nous le retranscrire :
https://www.lamontag...VufYsSwG8VB305c
Sinon si moi je mets pas Tix sur la feuille, c'est simplement parce qu'il enchaîne beaucoup, que je le vois titulaire la semaine prochaine donc je le mettrai à l'herbage cette semaine. Et Yato comme Raka est pour moi (et je peux me tromper) un gars qui progresse en enchaînant les matchs. Donc là je le mettrai titulaire en espérant lui faire prendre de la confiance.
Oui, quelqu'un peut mettre en clair l'article de La Montagne... A force, je vais me faire payer !

Levan Tsabadze fut l’un des premiers Géorgiens à évoluer à haut niveau dans le championnat de France. Le premier à venir aussi à l’ASM. Rencontre avec ce véritable pionnier à Tbilissi, où les Clermontois ont rendez-vous samedi (14 heures) pour affronter le Black Lion à l'occasion de la 4e journée de Challenge Cup.
Le rendez-vous est donné rue Shardeni, l’une des artères les plus fréquentées de la vieille ville de Tbilisi. En ce début de mardi soir, les rues de la capitale géorgienne ne grouillent pas encore de monde. Mais même parmi une foule compacte, difficile de manquer la silhouette de Levan Tsabadze.
L’ancien pilier de l’ASM possède toujours le même physique imposant que celui de ses jeunes années. « Vous saluerez bien tous les gens à Clermont-Ferrand de ma part. J’en ai gardé un merveilleux souvenir ». Un souvenir vieux de 20 ans déjà…
À 51 ans, l’ancien joueur professionnel en a fini depuis longtemps avec le ballon ovale. « Depuis que j’ai terminé ma carrière à l’ASM en 2004, j’ai peu à peu décroché du rugby. J’ai fait beaucoup de choses par la suite. J’ai fait de la politique, j’ai été maire de la ville d'Aspinza. Même si j’ai fait une petite pige comme entraîneur à Moscou, je n’ai plus jamais vécu du rugby. Je prends cela comme un hobby », décrit-il dans un bon français. Des bases qu’il a gardées de son passage de huit ans en Europe.
Venir en Europe, le rêve de tous les jeunes GéorgiensEt quand on lui demande de se replonger sur sa carrière de rugbyman, les yeux de l’ancien sportif s’illuminent. Si aujourd’hui beaucoup de Géorgiens tentent chaque saison l’aventure du Top 14 ou de la Pro D2, Levan Tsabadze fait figure de pionnier.
Le robuste pilier a en effet ouvert la voie à une multitude d’autres joueurs. Nous sommes en 1996, l’équipe nationale du Caucase est en tournée en France. La Géorgie, qui ne possède pas encore la réputation qu’elle possède aujourd’hui, effectue de simples matchs amicaux contre le bataillon de Joinville, Dijon ou Châteaurenard. Loin, très loin du Parc des Princes… Et c’est lors de cette dernière rencontre que tout va basculer Pour Levan Tsabadze.
« Des dirigeants du club de Châteaurenard ont contacté la Fédération pour que je vienne jouer chez eux en France. J’ai dit oui tout de suite. Ce n’était même pas un rêve, c’était inimaginable. Je n’étais qu’un jeune homme issu d’un pays de l’ancienne union soviétique. Je venais en Europe, là où il y avait la démocratie et la liberté. Tous les jeunes de ma génération rêvaient de partir quelque part pour essayer d’évoluer tranquillement. »
Aujourd’hui, beaucoup de Géorgiens évoluent dans le championnat de France. Mais pour moi, qui fus l’un des premiers, c’était très difficile. À chaque match, tout le monde se questionnait sur mon niveau. Tous les week-ends, c’était un vrai défi.Levan Tsabadze, pilier de l'ASM de 2002 à 2004. Photo Arnaud Clergue
Tout n’a pas été simple au début. Loin de sa famille, Levan Tsabadze a dû apprendre à se débrouiller dans une culture très différente de ce qu’il avait jusqu’alors vécu. Tout juste père, il a dû faire sans son fils et son épouse pendant plusieurs mois. Mais comme tout bon Géorgien, il s’est accroché et son niveau a tout de suite frappé les yeux de clubs plus huppés. Narbonne, Castres puis Clermont-Ferrand.
Et lorsqu’il débarque en Auvergne en 2002, le droitier s’est donc constitué un solide CV. Mais lorsque l’on est un pionnier, les clichés ont parfois la peau dure. « À l’époque, c’était inimaginable de pouvoir évoluer dans top clubs comme Castres ou Clermont. Aujourd’hui, beaucoup de Géorgiens évoluent dans le championnat de France. Mais pour moi, qui fus l’un des premiers, c’était très difficile. À chaque match, tout le monde se questionnait sur mon niveau. Tous les week-ends, c’était un vrai défi. Ce n’est qu’en arrivant à Clermont que l’on m’a considéré enfin comme un vrai joueur pro. »
Il a conseillé à l’ASM de prendre « Dato »
Et même après l’arrêt de sa carrière après deux saisons pleines à l’ASM (2002-2004), Le Géorgien a continué à rendre de fières chandelles à son dernier club. Si Davit Zirakashvili est à jamais une légende clermontoise, son aîné n’y est pas tout à fait étranger.
« En 2004, le président (René Fontès) et le directeur sportif (Jean-Marc Lhermet) m’ont demandé ce que valait Davit Zirakashivili qui évoluait alors à Aubenas. Je le connaissais bien, puisque l’on venait du même club de Rustavi (à une vingtaine de kilomètres de Tbilissi, ndlr). Je savais que c’était un bon garçon promis à un grand avenir s’il était entre de bonnes mains. La suite de sa carrière m’a prouvé que je ne m’étais pas trompé. »
Ce samedi, Levan Tsabadze aura l’occasion de tirer un trait d’union entre son présent et son glorieux passé. L’ancien Clermontois sera dans les tribunes du stade Mikheil Meskhi pour assister à la rencontre opposant le Black Lion à l’ASM.
« Je serai peut-être le seul et le premier Géorgien à être supporter clermontois », se marre-t-il. Encore et toujours pionnier.
A Tbilissi, Arnaud Clergue (LM - 17/01/24)
Les Géorgiens passés par l'ASM :
Levan Tsabadze (pilier 2002-2004)
Davit Ashvetia (pilier 2002-2004)
Goderzi Shvelidze (pilier 2004-2008)
Davit Zirakashvili (pilier 2004-2020)
Viktor Kolelishvili (3ème ligne 2010-2013 et 2014-2019)
Beqa Kakabadze (pilier 2014-2020)
Irakli Natriashvili (talonneur 2015)
Otar Giorgadze (3ème ligne 2015-2018)
Davit Kubriashvili (pilier 2022-2023)
Giorgi Dzmanashvili (pilier 2022...)
- XV63, exilé-sud-ouest, TH69 et 9 autres aiment ceci
#168
Posté 17 janvier 2024 - 11:06
On ne dit pas "l'équipe B de castres". On dit "l'équipe de Castres dévolue aux compétitions européennes".
Dans la continuité des "techniciens de surface" ou des "plans de sauvegarde de l'emploi" et j'en passe, ça devient compliqué cette langue française.
#169
Posté 17 janvier 2024 - 12:26
ჩვენ ვაპირებთ მის აღებას
Exactement !
C'est complètement dingue quand on y pense
- Bad Zé aime ceci
#170
Posté 17 janvier 2024 - 12:59
Oui, quelqu'un peut mettre en clair l'article de La Montagne...A force, je vais me faire payer !
Avant Black Lion - ASM, en Challenge Cup, rencontre avec Levan Tsabadze, le premier Géorgien à être venu à Clermont
Levan Tsabadze fut joueur de l'ASM de 2002 à 2004. © Service PHOTOGRAPHES
Levan Tsabadze fut lun des premiers Géorgiens à évoluer à haut niveau dans le championnat de France. Le premier à venir aussi à lASM. Rencontre avec ce véritable pionnier à Tbilissi, où les Clermontois ont rendez-vous samedi (14 heures) pour affronter le Black Lion à l'occasion de la 4e journée de Challenge Cup.
Le rendez-vous est donné rue Shardeni, lune des artères les plus fréquentées de la vieille ville de Tbilisi. En ce début de mardi soir, les rues de la capitale géorgienne ne grouillent pas encore de monde. Mais même parmi une foule compacte, difficile de manquer la silhouette de Levan Tsabadze.
Lancien pilier de lASM possède toujours le même physique imposant que celui de ses jeunes années. « Vous saluerez bien tous les gens à Clermont-Ferrand de ma part. Jen ai gardé un merveilleux souvenir ». Un souvenir vieux de 20 ans déjà
À 51 ans, lancien joueur professionnel en a fini depuis longtemps avec le ballon ovale. « Depuis que jai terminé ma carrière à lASM en 2004, jai peu à peu décroché du rugby. Jai fait beaucoup de choses par la suite. Jai fait de la politique, jai été maire de la ville d'Aspinza. Même si jai fait une petite pige comme entraîneur à Moscou, je nai plus jamais vécu du rugby. Je prends cela comme un hobby », décrit-il dans un bon français. Des bases quil a gardées de son passage de huit ans en Europe.Venir en Europe, le rêve de tous les jeunes Géorgiens
Et quand on lui demande de se replonger sur sa carrière de rugbyman, les yeux de lancien sportif silluminent. Si aujourdhui beaucoup de Géorgiens tentent chaque saison laventure du Top 14 ou de la Pro D2, Levan Tsabadze fait figure de pionnier.
Le robuste pilier a en effet ouvert la voie à une multitude dautres joueurs. Nous sommes en 1996, léquipe nationale du Caucase est en tournée en France. La Géorgie, qui ne possède pas encore la réputation quelle possède aujourdhui, effectue de simples matchs amicaux contre le bataillon de Joinville, Dijon ou Châteaurenard. Loin, très loin du Parc des Princes Et cest lors de cette dernière rencontre que tout va basculer Pour Levan Tsabadze.
« Des dirigeants du club de Châteaurenard ont contacté la Fédération pour que je vienne jouer chez eux en France. Jai dit oui tout de suite. Ce nétait même pas un rêve, cétait inimaginable. Je nétais quun jeune homme issu dun pays de lancienne union soviétique. Je venais en Europe, là où il y avait la démocratie et la liberté. Tous les jeunes de ma génération rêvaient de partir quelque part pour essayer dévoluer tranquillement. »
Aujourdhui, beaucoup de Géorgiens évoluent dans le championnat de France. Mais pour moi, qui fus lun des premiers, cétait très difficile. À chaque match, tout le monde se questionnait sur mon niveau. Tous les week-ends, cétait un vrai défi.Levan Tsabadze, pilier de l'ASM de 2002 à 2004. Photo Arnaud Clergue
Tout na pas été simple au début. Loin de sa famille, Levan Tsabadze a dû apprendre à se débrouiller dans une culture très différente de ce quil avait jusqualors vécu. Tout juste père, il a dû faire sans son fils et son épouse pendant plusieurs mois. Mais comme tout bon Géorgien, il sest accroché et son niveau a tout de suite frappé les yeux de clubs plus huppés. Narbonne, Castres puis Clermont-Ferrand.
Et lorsquil débarque en Auvergne en 2002, le droitier sest donc constitué un solide CV. Mais lorsque lon est un pionnier, les clichés ont parfois la peau dure. « À lépoque, cétait inimaginable de pouvoir évoluer dans top clubs comme Castres ou Clermont. Aujourdhui, beaucoup de Géorgiens évoluent dans le championnat de France. Mais pour moi, qui fus lun des premiers, cétait très difficile. À chaque match, tout le monde se questionnait sur mon niveau. Tous les week-ends, cétait un vrai défi. Ce nest quen arrivant à Clermont que lon ma considéré enfin comme un vrai joueur pro. »
Il a conseillé à lASM de prendre « Dato »
Et même après larrêt de sa carrière après deux saisons pleines à lASM (2002-2004), Le Géorgien a continué à rendre de fières chandelles à son dernier club. Si Davit Zirakashvili est à jamais une légende clermontoise, son aîné ny est pas tout à fait étranger.
« En 2004, le président (René Fontès) et le directeur sportif (Jean-Marc Lhermet) mont demandé ce que valait Davit Zirakashivili qui évoluait alors à Aubenas. Je le connaissais bien, puisque lon venait du même club de Rustavi (à une vingtaine de kilomètres de Tbilissi, ndlr). Je savais que cétait un bon garçon promis à un grand avenir sil était entre de bonnes mains. La suite de sa carrière ma prouvé que je ne métais pas trompé. »
Ce samedi, Levan Tsabadze aura loccasion de tirer un trait dunion entre son présent et son glorieux passé. Lancien Clermontois sera dans les tribunes du stade Mikheil Meskhi pour assister à la rencontre opposant le Black Lion à lASM.
« Je serai peut-être le seul et le premier Géorgien à être supporter clermontois », se marre-t-il. Encore et toujours pionnier.
A Tbilissi, Arnaud Clergue (LM - 17/01/24)
Les Géorgiens passés par l'ASM :
Levan Tsabadze (pilier 2002-2004)
Davit Ashvetia (pilier 2002-2004)
Goderzi Shvelidze (pilier 2004-2008)
Davit Zirakashvili (pilier 2004-2020)
Viktor Kolelishvili (3ème ligne 2010-2013 et 2014-2019)
Beqa Kakabadze (pilier 2014-2020)
Irakli Natriashvili (talonneur 2015)
Otar Giorgadze (3ème ligne 2015-2018)
Davit Kubriashvili (pilier 2022-2023)
Giorgi Dzmanashvili (pilier 2022...)
Merci beaucoup, personne n'a pensé à créer un partenariat avec rustani comme avec nadroga?
J'aurai vraiment cru qu'il avait joué plus que deux ans, certainement parce qu'il m'a marqué.
- ELSAZOAM aime ceci
#171
Posté 17 janvier 2024 - 13:17
- Lavande50 aime ceci
#172
Posté 17 janvier 2024 - 13:17
- XV63 et Toorop aiment ceci
#174
Posté 17 janvier 2024 - 13:37
Je n'aime pas dire du mal des gens, mais effectivement il est géorgien.
C’est cela oui ...
- Yosky aime ceci
#175
Posté 17 janvier 2024 - 13:39
Urios qui veut voir si on équipe a du caractère ... là au moins c'est un bon test.
Oui, faudra pas se louper....Pour les géorgiens la venue de l'ASM est un événement...Stade plein, donc sacré test effectivement ....
#176
Posté 17 janvier 2024 - 13:54
Cette dernière affiche de la phase de poule va en effet se disputer à guichets fermés. Le Black Lion va évoluer dans l'enceinte du stade Mikheil-Meskhi avec le soutien de 20.000 supporters géorgiens survoltés. Une ferveur incroyable autour de la franchise puisque 1.000 Géorgiens avaient fait le déplacement jusqu'à Castres le week-end dernier (victoire du CO, 28-6).
- Toorop aime ceci
#177
Posté 17 janvier 2024 - 14:04
Je me rappelle des mollets énormes de Tsabadze.
- ELSAZOAM aime ceci
#178
Posté 17 janvier 2024 - 14:11
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Cette dernière affiche de la phase de poule va en effet se disputer à guichets fermés. Le Black Lion va évoluer dans l'enceinte du stade Mikheil-Meskhi avec le soutien de 20.000 supporters géorgiens survoltés. Une ferveur incroyable autour de la franchise puisque 1.000 Géorgiens avaient fait le déplacement jusqu'à Castres le week-end dernier (victoire du CO, 28-6).
Tout est en place pour une (énième) désillusion?
#179
Posté 17 janvier 2024 - 14:15
#180
Posté 17 janvier 2024 - 14:17
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