Mais plus que s il avait été chez vous
surtout que chez nous, il aurait recordman du vice............... champions
Posté 05 mai 2025 - 13:02
Mais plus que s il avait été chez vous
surtout que chez nous, il aurait recordman du vice............... champions
Posté 05 mai 2025 - 16:29
je ne voudrais par leur porter la poisse alors je le chuchote :
allez l'UBB !
À fond derrière NORTHAMPTON
Aymeric on t'a reconnu !
Posté 05 mai 2025 - 16:36
je ne voudrais par leur porter la poisse alors je le chuchote :
allez l'UBB !
Aymeric on t'a reconnu !
Ceci dit je préfère etre derrière le fourbe Anglois que devant, faut toujours garder un œil sur ces gonzes
Posté 05 mai 2025 - 16:40
Posté 05 mai 2025 - 18:24
Posté hier, 05:48
Le terme est revenu souvent dans leur discours. Chez Louis Bielle-Biarrey, par exemple. « Cette finale personne ne l'attendait ! Northampton a été capable d'aller gagner au Leinster (37-34), qui avait mis deux belles fessées avant, notait l'ailier. Il faut rester concentrés, confiants aussi, sûrs de nos forces. Mais il faut qu'on se dise que ça va être un match très dur ! »
Ce coup d'audace des Anglais à Dublin, les Bordelais l'avaient regardé ensemble, la veille de leur propre demi-finale. Il a confirmé le bien qu'ils pensent des Saints. « Northampton m'a bluffé (samedi), dans sa capacité à s'accrocher, à montrer beaucoup de solidarité, et aussi à avoir un jeu offensif un peu similaire au nôtre », comparait Lucu, en pensant aux « essais qu'ils ont mis en turn-over et en contre ». « Deux belles équipes vont s'affronter, continuait le capitaine. C'est 50-50 au coup d'envoi, à nous de basculer. »
« Célébrer trop fort cette demi-finale, ça pourrait nous coûter cher. »
Yannick Bru, l'entraîneur bordelais
Et c'était là l'autre élément important qui semblait déjà trotter dans la tête de l'UBB. Bien « basculer », réussir la transition entre l'émotion et la fierté d'un match décisif remporté contre l'équipe référence dans la science de la gagne, en plus sur ses terres bordelaises. « On a appris de l'année dernière, on sait très bien que ce n'est qu'une étape, et célébrer trop fort cette demi-finale, ça pourrait nous coûter cher, si vous voyez ce que je veux dire... », prévenait Bru.
Oui, on voit, cet enchaînement demi-finale de Top 14 à domicile, au même Matmut, arrachée au bout de l'effort contre le Stade Français (22-20), puis, six jours plus tard, l'effondrement total en finale au Vélodrome, contre Toulouse (3-59). « Vu la dernière finale qu'on a faite, rappelait LBB, je ne pense pas qu'on a de leçons à donner à qui que ce soit, par rapport à ces préparations ! »
Les leçons, l'UBB a cherché à les tirer, plutôt qu'à les donner. « La demi-finale de Top 14 avait déclenché une telle décompression qu'inconsciemment, on s'est automutilés avant la finale. Les joueurs auront appris de ça, voulait croire Bru. On va pouvoir se projeter sur les trois semaines qui arrivent avec beaucoup d'humilité. »
Et plus d'expérience pour les gérer. « L'année dernière, on est arrivés très émoussés à cette finale, avec beaucoup de choses qui se sont passées pendant six jours. On découvrait tout, comme d'aller sur place deux jours avant le match, donnait comme exemple Lucu. Beaucoup de choses n'avaient pas été travaillées en amont. Ça, on l'a énormément travaillé cet été, on est obligés d'anticiper ce qu'il peut se passer en fin de saison. Le staff nous a mis en garde et on a progressé dans cet aspect. »
Les entraîneurs bordelais ont aussi constaté qu'ils avaient usé leurs joueurs, à les solliciter tout au long de la saison, et l'énergie leur avait manqué au Vélodrome. Depuis septembre, ils gèrent mieux les temps de jeu et ça sera encore le cas dès dimanche à Montpellier. « Depuis notre défaite contre La Rochelle (10-21), on a bien compris qu'on avait hypothéqué beaucoup de nos chances de terminer second, posait Bru, dimanche. Donc, quel qu'aurait été le résultat (de la demi-finale), on avait décidé, avec l'ensemble du staff, d'engager une grosse rotation à Montpellier. On se rend bien compte que c'est difficile de mener de front ces deux compétitions. »
Des cadres vont donc pouvoir souffler, et LBB sera en vacances, par exemple. D'autres en profiteront sans doute pour finir de guérir les petits bobos qu'ils avaient surmontés afin d'être disponibles, comme un Ben Tameifuna, ménagé au maximum la semaine de la demie pour lui permettre de livrer une demi-heure de bataille au Matmut. Et le staff médical se penchera sur les cas les plus délicats, lui qui est passé maître dans l'art du rafistolage express, ce qui pourrait bénéficier à Damian Penaud. L'UBB fera tout pour répondre présent, cette fois. « Ça sera un gros match, avec beaucoup d'orgueil en face, prévoyait Lucu. À nous d'aller les titiller et chercher le premier trophée qui nous tend les bras. »
Posté hier, 06:26
Ceci dit je préfère etre derrière le fourbe Anglois que devant, faut toujours garder un œil sur ces gonzes
Avec les Anglais, il y a du fourbe dans l'être !
Posté hier, 20:57
Matthieu Jalibert était très attendu sur cette demi-finale de Champions Cup face à Toulouse. L’international français a enfilé le costume de patron et a guidé l’UBB vers la qualification (35-18)
Chacune de ses prestations est scrutée à la loupe. Il était très attendu sur cette demi-finale de Champions Cup face au Stade Toulousain et il a mis tout le monde d’accord. Désigné « homme du match », Matthieu Jalibert (26 ans) a pesé dans la victoire de l’Union Bordeaux-Bègles, dimanche après-midi, sur la pelouse du Matmut Atlantique. L’international français (35 sélections) a livré un match complet et a certainement dû savourer la qualification un peu plus que les autres, après les moments difficiles vécus sur le plan personnel pendant le Tournoi des Six-Nations, durant lequel il est passé numéro 4 dans la hiérarchie des ouvreurs du XV de France. Un peu moins d’un an après avoir joué la finale de Top 14 sur une jambe (blessure à la cuisse) face aux Rouge et Noir à Marseille (59-3), le Bordelais a enfin enfilé le costume de patron sur un rendez-vous qui compte.
« Il a entamé un travail sur lui-même qui est très important, en termes de leadership et d’autorité qu’il a sur le groupe »
« J’ai voulu être fort sur les basiques, sur le plan qu’on avait établi, expliquait-il après la rencontre. Je pense que j’ai eu très peu de déchets aujourd’hui (dimanche). Les gros ont fait un travail magnifique. C’est plus facile comme ça de jouer à la charnière. Peu importe le niveau du numéro 10, ça a toujours été comme ça, si les avants sont dominants, c’est plus facile ».
En quête de rachat après le faux pas à domicile face à La Rochelle (10-21) en championnat, le pack girondin a été au rendez-vous. Mais Matthieu Jalibert n’a pas non plus tremblé face à ses responsabilités. « C’est dur de sortir quelqu’un. Mais je suis content pour Matthieu car il a entamé un travail sur lui-même qui est très important, en termes de leadership et d’autorité qu’il a sur le groupe, sa capacité à être un vrai bon guide pour l’équipe, expliquait Yannick Bru, le manager girondin. Je le sentais nerveux avant le match. Il savait qu’il allait être évalué dans ce rendez-vous particulier pour lui. Il a montré comment il était dans la conduite du match, il avance, il progresse et c’est bien, bravo à lui ».
Le demi d’ouverture n’a pas tardé à s’illustrer sur cette demi-finale européenne. Il a été à l’origine du premier essai signé Pete Samu (4e) sur une belle prise d’intervalle suivie d’une accélération et une passe après contact pour le troisième ligne australien. Dès la reprise de la seconde période, c’est lui qui a allumé la mèche en écartant un défenseur d’une feinte dans ses 22 mètres, pour lancer une contre-attaque monumentale menée et conclue par Louis Bielle-Biarrey (41e). Le tournant de la rencontre. « Avec un match comme ça, quand il fait beau, je lui ai dit : carte blanche, ne te prends pas la tête, fais du Jalibert », racontait le demi de mêlée Maxime Lucu. Le Basque a été entendu.
« On s’était dit que si on devait mourir, on allait mourir avec nos armes et avec nos idées de rugby »
Le numéro 10 a fait ce qu’il sait faire et la réussite a été au rendez-vous. « On s’était dit que si on devait mourir, on allait mourir avec nos armes et avec nos idées de rugby, confiait-il. On voulait se faire plaisir, jouer libéré. Pas forcément être trop pris sous la pression, à faire un jeu de dépossession qui n’est pas forcément ce qu’on aime. On voulait tenir le ballon, tenter des choses. Je pense que face à ce genre de défense, avec l’expérience qu’ils ont, c’est important aussi d’avoir un peu d’imprévisibilité pour essayer de les faire douter, de les mettre sur le reculoir ».
Face à Toulouse, l’ouvreur bordelais ne s’est pas uniquement illustré par ses coups d’éclat. Il a été un vrai chef d’orchestre dans la conduite du jeu de son équipe, alternant quand il le fallait. Il s’est montré efficace dans l’occupation au pied et a soulagé les siens dans les moments compliqués. « Il y a beaucoup de moments où on aurait pu jouer à la main, comme on sait et comme on aime le faire, mais on a décidé de mettre du jeu au pied de pression, de renverser un peu, de ne pas amener Toulouse dans un jeu complètement débridé, résume Maxime Lucu. Là, il a été bon, il a rendu une copie conforme à ce qu’on avait dit ».
Dimanche, Matthieu Jalibert a montré toute l’étendue de sa palette et a pesé sur les débats. Il ne s’est pas non plus échappé en défense, secteur considéré comme son point faible, mais sur lequel il met l’accent depuis plusieurs semaines. Si souvent opposé à Romain Ntamack, le Bordelais a apporté la meilleure des réponses. « Ils sont loin d’être au-dessus de nous mais ils ont été plus réalistes », jugeait après coup le numéro 10 toulousain. Sur ce rendez-vous, ce dernier a pourtant été bien discret, tandis que Jalibert a guidé l’UBB vers sa première finale de Champions Cup.
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