Ouais mais ont-ils un Challenge Yves du Manoir ?Même les Coujoux en ont une étoile

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Posté hier, 17:29
Ouais mais ont-ils un Challenge Yves du Manoir ?Même les Coujoux en ont une étoile
Posté hier, 17:30
M'en parle pas
Posté hier, 17:32
Après les Coujoux n'ont pas de Brenus non plus
Posté hier, 17:52
Posté hier, 20:29
L'UBB a eu de la chance de tomber sur Northampton cette année.
L'année prochaine avec Belleau, ils seront intouchables.
Posté hier, 20:55
L'UBB a eu de la chance de tomber sur Northampton cette année.
L'année prochaine avec Belleau, ils seront intouchables.
LOL!
ils sont combien en championnat?
Posté hier, 21:51
Jouons un peu, d'abord. Faisons comme si une immense panne, ou une grosse sieste, vous avait empêché de voir, d'entendre ou de lire quoi que ce soit de la finale de Coupe des champions. Maintenant, regardez la capture ci-dessous et évaluez les chances que dans huit secondes, Matthieu Jalibert offre un essai à son deuxième ligne Adam Coleman dans le coin droit de l'en-but. On précise : pas de jeu au pied, et Coleman qui marque sans opposition.
Vu d'ici, ça paraît improbable. Et avec le plan large de derrière l'en-but, c'est pire. Comptez : chaque cercle représentant un joueur de Northampton, il y a exactement douze défenseurs entre Jalibert (10) et Coleman (5) au moment où le premier nommé reçoit un ballon de raccroc, tombé au sol après une réception ratée de Yoram Moefana et relevé dans l'urgence par Maxime Lucu.
Et pourtant, donc, Jalibert a envoyé Coleman à l'essai. Rien de stratégique, rien de préparé, juste du génie pur, une oeuvre d'art qui évoque le rugby d'un autre temps, celui des crochets courts et des défenseurs qui n'arrivent même pas à toucher l'attaquant qui zigzague. Retour en trois points sur la manière dont le numéro 10 girondin a « construit » son action.
En revoyant l'action, on serait d'abord tenté de regarder les pieds de Matthieu Jalibert mais son corps compte tout autant. Après l'avoir effacé pour éviter le plaquage en planche d'Hutchinson, l'ouvreur international n'a cessé de l'orienter dans la direction contraire à celle qu'il allait prendre. Autrement dit, à chaque sortie de crochet, il a toujours cherché à tourner ses épaules vers l'en-but, afin d'attirer les défenseurs qui revenaient en travers pour les prendre à contre-pied (illustrations 3, 4 et 5). C'est le principe du crochet ? Oui, évidemment. Mais dans l'urgence d'une action, et avec les changements de pied qui s'enchaînent, il n'est pas simple de garder le fil.
Enchaîner les crochets avec une telle justesse nécessitait une vitesse de pied exceptionnelle, celle de Jalibert est exceptionnelle. La preuve : même après plusieurs ralentis et des pauses, on a du mal à dénombrer clairement son nombre d'appuis total sur l'action (une vingtaine) car certains mouvements de pied sont difficiles à percevoir. L'ouvreur bordelais semble parfois même rebondir sur un demi-appui, et il est capable d'enchaîner deux changements de direction sans reprendre de vitesse par la course. Après son troisième crochet, on le voit même faire un léger saut sur place (illustration 6), comme pour s'alléger avant de repartir. À la reprise d'appuis, il va de nouveau déclencher un crochet, le quatrième.
Dernière chose marquante : le regard de Jalibert est perpétuellement en avance sur son corps et sur ses pieds. Toujours en recherche des informations qui vont lui permettre de jauger de l'attitude des défenseurs. C'est très visible après le troisième crochet (illustration 7), et c'est ce qui lui permet d'enchaîner intelligemment sa série de changements de pied par une course de contournement (illustration 8) afin d'aller chercher Coleman dans le couloir, puis au dernier moment de changer d'option de passe (une lobée plutôt qu'une classique) pour éviter l'interception (illustration 9).
Cette action géniale, et importante pour le score, restera dans l'histoire de l'UBB et des finales de Coupe d'Europe. Les statisticiens ont donné quatre défenseurs battus à Matthieu Jalibert. En termes de duel engagé, le chiffre est juste. Mais sur l'ensemble, par ses crochets, sa course de contournement et sa passe, c'est bien douze défenseurs que le Bordelais a pris à revers.
Posté hier, 21:54
L'UBB a eu de la chance de tomber sur Northampton cette année.
L'année prochaine avec Belleau, ils seront intouchables.
Mais d’entraîneurs plus ouverts aux idées et le beau jeu
Posté hier, 22:06
Jalibert, huit secondes de génie lors de la finale de Coupe des champions gagnée par l'UBB contre Northampton D'un ballon reçu arrêté, Matthieu Jalibert a fait une merveille, enchaînant crochets, course et passe lobée pour prendre à contre-pied douze joueurs de Northampton et envoyer Adam Coleman à l'essai lors du succès de l'UBB (28-20) en finale de la Coupe des champions.
Jouons un peu, d'abord. Faisons comme si une immense panne, ou une grosse sieste, vous avait empêché de voir, d'entendre ou de lire quoi que ce soit de la finale de Coupe des champions. Maintenant, regardez la capture ci-dessous et évaluez les chances que dans huit secondes, Matthieu Jalibert offre un essai à son deuxième ligne Adam Coleman dans le coin droit de l'en-but. On précise : pas de jeu au pied, et Coleman qui marque sans opposition.
Illustration 1 (beIN)Vu d'ici, ça paraît improbable. Et avec le plan large de derrière l'en-but, c'est pire. Comptez : chaque cercle représentant un joueur de Northampton, il y a exactement douze défenseurs entre Jalibert (10) et Coleman (5) au moment où le premier nommé reçoit un ballon de raccroc, tombé au sol après une réception ratée de Yoram Moefana et relevé dans l'urgence par Maxime Lucu.
Illustration 2 (beIN)Et pourtant, donc, Jalibert a envoyé Coleman à l'essai. Rien de stratégique, rien de préparé, juste du génie pur, une oeuvre d'art qui évoque le rugby d'un autre temps, celui des crochets courts et des défenseurs qui n'arrivent même pas à toucher l'attaquant qui zigzague. Retour en trois points sur la manière dont le numéro 10 girondin a « construit » son action.
Un corps qui fait leurreEn revoyant l'action, on serait d'abord tenté de regarder les pieds de Matthieu Jalibert mais son corps compte tout autant. Après l'avoir effacé pour éviter le plaquage en planche d'Hutchinson, l'ouvreur international n'a cessé de l'orienter dans la direction contraire à celle qu'il allait prendre. Autrement dit, à chaque sortie de crochet, il a toujours cherché à tourner ses épaules vers l'en-but, afin d'attirer les défenseurs qui revenaient en travers pour les prendre à contre-pied (illustrations 3, 4 et 5). C'est le principe du crochet ? Oui, évidemment. Mais dans l'urgence d'une action, et avec les changements de pied qui s'enchaînent, il n'est pas simple de garder le fil.
Illustration 3 (beIN)Après le premier crochet sur Hutchinson.
Illustration 4 (beIN)Après le deuxième crochet, sur Smith.
Illustration 5 (beIN)Après le troisième crochet, sur Davison.Des pieds qui dansent à toute vitesseEnchaîner les crochets avec une telle justesse nécessitait une vitesse de pied exceptionnelle, celle de Jalibert est exceptionnelle. La preuve : même après plusieurs ralentis et des pauses, on a du mal à dénombrer clairement son nombre d'appuis total sur l'action (une vingtaine) car certains mouvements de pied sont difficiles à percevoir. L'ouvreur bordelais semble parfois même rebondir sur un demi-appui, et il est capable d'enchaîner deux changements de direction sans reprendre de vitesse par la course. Après son troisième crochet, on le voit même faire un léger saut sur place (illustration 6), comme pour s'alléger avant de repartir. À la reprise d'appuis, il va de nouveau déclencher un crochet, le quatrième.
Illustration 6 (beIN)Le regard au loinDernière chose marquante : le regard de Jalibert est perpétuellement en avance sur son corps et sur ses pieds. Toujours en recherche des informations qui vont lui permettre de jauger de l'attitude des défenseurs. C'est très visible après le troisième crochet (illustration 7), et c'est ce qui lui permet d'enchaîner intelligemment sa série de changements de pied par une course de contournement (illustration 8) afin d'aller chercher Coleman dans le couloir, puis au dernier moment de changer d'option de passe (une lobée plutôt qu'une classique) pour éviter l'interception (illustration 9).
Illustration 7 (A. Mounic/L'Équipe)
Illustration 8 (A. Mounic/L'Équipe)
Illustration 9 (A. Mounic/L'Équipe)Cette action géniale, et importante pour le score, restera dans l'histoire de l'UBB et des finales de Coupe d'Europe. Les statisticiens ont donné quatre défenseurs battus à Matthieu Jalibert. En termes de duel engagé, le chiffre est juste. Mais sur l'ensemble, par ses crochets, sa course de contournement et sa passe, c'est bien douze défenseurs que le Bordelais a pris à revers.
Analyse superbe.
Je te remercie.
Le fils de Phil Bennett vive
Posté hier, 22:27
Posté hier, 22:51
Premier titre de l'histoire de l'UBB!
Ouvrir son palmarès avec une Champion's Cup, c'est un peu comme perdre sa virginité avec Britney Spears!
Bravo
Tes sentiments sont excellents.
MAIS
Il faut choisir quelqu’un d’autre dépendant la millésime. Chacun à son gout. Quand tu as choisi Britney, je me suis souvenu du marge des ages des forummeurs/ses. Moi, je pensais de Brittany Ferries mais pas au meme temps de ma virginité.
Malheureusement, pour les Bordelais, commencer d’un façon particulier comme aujourd’hui est impossible d’améliorer. La descente ou la concretisation nous attend. S’ils jouent comme ASM des années 2010 mais en maillot d’autres couleurs plus foncées, l’esprit auvergnat vit.
Mieux d’appeler Tom Cruise?
À toi de décider.
Il n’y’a aucun alternatif
Posté aujourd'hui, 00:40
Posté aujourd'hui, 07:39
Bravo aux Bordelais, même si les Anglois étaient un peu affaiblis (entre Augustus et les 2 blessés du début de match)...
Ce titre ils sont allés le chercher à la 1ere tentative, ce qu'on a jamais arrivé à faire.
Çà fait plaisir de revoir un match avec du jeu.
Lucu et Jalibert enfin récompensés pour leur niveau, n'en déplaise aux Toulousains et à merdolrama.
Penaud a bien fait de partir dans ce club...
Posté aujourd'hui, 08:02
Putain, et nous dans tout ça?....
Aucune coupe d'Europe alors qu'on l'aurait mérité pourtant. Je suis content pour les bordelais mais je suis aussi énormément frustré.
Doucement, on n'a que 3 finales perdues au compteur.
A Clermont on sait qu'il faut attendre la 11ème finale pour la gagner !
Posté aujourd'hui, 08:20
Doucement, on n'a que 3 finales perdues au compteur.
A Clermont on sait qu'il faut attendre la 11ème finale pour la gagner !
la rochelle, 3 finales 2 victoires, l'UBB 1 finale 1 victoire, toulon 3 finales 3 victoires
brive 2 finales 1 victoire
toulouse 8 finales 6 victoires
heureusement qu'il y a le racing, 3 finales 3 défaites, quels losers comme le SF 2 finales 2 défaites et perpignan, le BO et colomiers 1 finale 1 défaite
je pense que pour le BO et colomiers c'est définitivement râpé, perpignan pas loin et brive qui n'a jamais été champion de france bien compromis pour un deuxième sacre
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