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JO 2024


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#241 zebdomes

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Posté 29 juillet 2024 - 21:54

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#242 ELSAZOAM

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Posté 30 juillet 2024 - 05:53

Heureusement qu'il y a des Toulousains pour ramener de l'or  ^_^

Ouais, mais en natation, c'est un Américain de Toulouse ou un Toulousain d'Amérique qui ramène l'or...   :loki:



#243 el landeno

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Posté 30 juillet 2024 - 05:58

Nicolas Gestin, le nouveau monstre marin français des eaux olympiques Le Breton de Quimperlé, champion olympique de canoë ce mardi, a déferlé comme une gigantesque vague sur Vaires-sur-Marne, ne laissant que des miettes de protocole aux autres, largués à plus de 5 secondes, grâce à une totale maîtrise de l'événement devant plus de 10 000 spectateurs en transe.

 
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Nicolas Gestin a maîtrisé le parcours de Vaires-sur-Marne, ne laissant aucune chance à ses adversaires. (V. Bouyer/L'Équipe)
Nicolas Herbelotpublié le 30 juillet 2024 à 00h57mis à jour le 30 juillet 2024 à 01h33
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Samedi, pour les qualifications, il faisait un temps que la France qualifierait de breton à Vaires-sur-Marne, de l'eau qui tombait dru sur l'eau du bassin. Lundi, pour la demie et la finale, il faisait un temps que les Bretons revendiquent souvent, plein soleil et une envie de se jeter à l'eau au milieu des bateaux. Disons qu'à Quimperlé, il est assez fréquent d'avoir les deux dans la même journée. C'est peut-être pour ça que tout va bien à Nicolas Gestin. Il a marché sur l'eau lors de ses deux jours de compétitions, ou plutôt glissé sur l'eau, non, mieux, survolé l'eau. Du rarement vu. Il n'y a pas de note esthétique en canoë, mais on en avait des embruns plein les yeux. D'une porte à l'autre, les eaux semblaient s'ouvrir sous sa coque qui se défiait des pièges d'un chenal étroit où les autres échouaient à tour de rôle, drossés par le ressac, poussés à l'excellence par ce Breton qui faisait de plus en plus figure de proue.

 
 

Car tout comme Gestin avait gagné ses deux manches de qualifications alors que la première suffisait, il a remporté la demie et la finale alors que seule la dernière comptait. « Même dans un rêve, je n'aurais jamais imaginé ça, souriait-il. Tout gagner comme ça, je n'y aurais jamais cru. » Et quand il dit « comme ça », ce n'est pas n'importe quoi. À 24 ans, Gestin a atomisé la concurrence : 3 secondes et demie sur son dauphin en demi-finales puis 5 secondes et demie en finale ! Oui, oui, 5 secondes et demie, un gouffre, un golfe même, celui du Morbihan ou un autre, à vous de voir.

« J'étais assez sûr de mes forces, assez détendu. L'ambiance était énorme. Ils m'ont fait vivre un moment qui restera gravé »

Nicolas Gestin

 
 
 

Même Tony Estanguet, le triple champion olympique de la discipline, président du COJO évidemment venu à Vaires pour ce spectacle qui lui tiendra à coeur toute sa vie, en était un peu sur le cul, position plus habituelle pour un kayakiste que pour un céiste.

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Le point commun entre les qualifs et ce lundi de légende, c'était la foule de ces supporters français, plus de 10 000, qui rugissaient à chaque porte passée avec maestria, à chaque figure, jamais la même au fil d'une eau tumultueuse, mais toujours exécutée avec la même facilité déconcertante. « J'étais assez sûr de mes forces, assez détendu, racontait le bonhomme d'un ton bonhomme. L'ambiance était énorme. Ils m'ont fait vivre un moment qui restera gravé. Pour la demie et la finale, je n'ai pas voulu jouer avec car j'avais trouvé ça assez compliqué en qualifs. On a beau s'y préparer, ça n'est jamais comme ça. »

 

Or Gestin s'y était préparé. Pour ses premiers JO à 24 ans, le vice-champion du monde, à Londres l'an passé, se doutait bien que ce serait bruyant mais pas à ce point. Avec son coach Arnaud Brogniart, ils ont donc tenté l'expérience de naviguer avec un casque diffusant de la musique à fond. « Faute de pouvoir recréer le contexte à venir, l'idée était de perturber mon contexte pour être plus adaptable, raconte Gestin. On l'a fait aussi en me cachant un oeil. Les autres se sont un peu foutus de ma gueule en me voyant naviguer comme ça à l'entraînement, mais au moins, je m'éclate, c'est ludique. » La clé le concernant.

Depuis que Brogniart travaille avec lui, en 2019, il a compris deux trucs : le gaillard a un énorme potentiel et il représente un gros challenge. « Nico se lasse très vite, on ne peut pas lui proposer deux fois les mêmes exercices, il faut innover, explique le coach. Mais je n'avais pas trop d'inquiétudes par rapport aux JO car c'est une course pour les solides et il est un solide qui navigue de manière solide. Son rêve à lui serait d'être Mbappé et jouer tous les week-ends devant 80 000 spectateurs. »

Il avait aussi récupéré un ado de 19 ans et il l'a aidé à construire un corps d'homme, à force de gros blocs de muscu, jusqu'à cette année, où il a pu profiter d'une qualification précoce, en octobre, qui leur permettait de ne rien laisser au hasard, y compris l'altitude de Font-Romeu en janvier et le rappel en chambre hypoxique le mois dernier. « Mais on a aussi pris le temps de soulever le tapis, affronter ces choses qui peuvent vous plomber le jour J si vous n'y avez pas répondu avant. »

C'est là-dessus que s'est construite la démonstration du Finistérien de Vaires. Certes, Gestin s'est installé ici dès 2019 pour y poursuivre des études de géographie et d'aménagement du territoire et se rapprocher des JO. « Je ne vais pas dire que ce n'est pas un avantage de bien connaître le bassin, avoue-t-il. Surtout qu'il me correspond bien. Mais il est challengeant, changeant d'une manche à l'autre. J'ai développé une technique pour prendre l'info et agir en conséquence. » Selon Brogniart, la différence s'est faite là bien plus que sur l'effet méga bassin qui serait le sien, qu'il évalue à « pas plus de 2 ou 3 % du chrono ».

Entre sa demie survolée et sa finale stratosphérique, les conjectures se télescopaient au fil de l'eau concernant Gestin.

Fallait-il faire si bien en demie ? Quid de la pression générée ? Et de la volonté de vouloir refaire la même alors que c'est impossible ? Estanguet préférait ne pas gagner la demie pour toutes ces raisons. Denis Gargaud avait fini troisième de sa demie en 2016 avant de claquer une grosse finale pour cueillir l'or. Mais il n'y a pas de règle.

Gestin est un cas dans le monde du slalom car il n'est pas issu d'une tribu du milieu

Lors des derniers JO, le Tchèque Prskavec avait gagné sa demie de kayak avant d'être titré, tout comme Jessica Fox en canoë. « Oui, mais là on parle de monstres, disait Émilie Fer, la championne olympique de kayak 2012. On va vraiment voir quel champion est Nicolas. » On l'a vu : un monstre aussi. Quelle vilaine bête a-t-il donc bien pu trouver sous le tapis qu'il aurait apprivoisé pour ne pas douter ? « Je suis un glisseur, commence-t-il son analyse. J'ai appris comme ça, à passer au milieu des portes. Ça, je le garde, c'est ancré dans ma navigation. Mais il m'a fallu voir jusqu'où je pouvais aller dans la prise de risques et j'ai pris du plaisir à ça. Au lieu de travailler mes points forts, ce qui est barbant, on a exploré le reste avec Arnaud. Il a une formule pour ça : ''Aux JO, tu performes avec tes points forts mais tu es tiré vers le bas par tes points faibles !'' » Il les a chassés définitivement à Paris comme le reflux des vagues efface les traces de pas sur le sable des plages.

Gestin est un cas dans le monde du slalom car il n'est pas issu d'une tribu du milieu. Sauf qu'il raconte volontiers que sa nounou l'emmenait au club de canoë de la ville toutes les semaines alors qu'il ne pouvait pas encore quitter sa poussette et qu'il a pris sa première licence à 7 ans. Le virus était inoculé. C'est un chouette virus qui s'est répandu dans Quimperlé avec lui, le premier sélectionné olympique du coin, où des partenaires locaux ont accouru à son soutien. La manière de tempestaire dont il a dynamité la concurrence rappelle la magnitude de la victoire de Léon Marchand dans une autre eau, la veille au soir. « Je ne sais pas ce que cette médaille d'or va changer dans ma vie mais j'espère qu'elle ne va pas me changer parce que je suis bien dans mes baskets », a-t-il conclu.
Au vu de l'état ébouriffé de son copieux fan-club à Vaires, on se dit quand même que son retour dans un Quimperlé pavoisé sera à ne pas rater. Qu'en matière de bruit, il n'en a pas fini ici. Que Gestin a un destin de héros malgré lui.

Gestin : « J'étais sûr de mes forces »

 

 
 

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#244 el landeno

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Posté 30 juillet 2024 - 06:13

Manon Apithy-Brunet, l'apothéose d'une quête de huit ans Tireuse aussi forte que sensible, Manon Apithy-Brunet a réussi à dompter ses émotions pour devenir, à 28 ans, la première sabreuse française championne olympique. Un sacre qui récompense une quête débutée par un traumatisme à Rio en 2016 et bâtie sur le bronze de Tokyo en 2021.

 
 
 

Il faudrait être mentaliste, microscopique, ou les deux en même temps, pour réussir à se faufiler sous le masque de Manon Apithy-Brunet. Savoir ce qu'il s'y passe, et surtout qui on y croise. Parce qu'il y a assurément beaucoup de monde à l'intérieur. Le voyage vaut encore plus le coup depuis que lundi soir une nouvelle invitée y a fait une entrée fracassante.

 
 

Sous cette grille d'acier qui abrite désormais la première sabreuse française championne olympique de l'histoire, se cache à coup sûr une tireuse au talent fou, détectée très tôt, qui imprime une domination inouïe sur la piste, capable d'effrayer les plus grandes tireuses du monde avec une force de dissuasion terrible.

Mais il y a aussi, juste à côté, ou plutôt bien entremêlée, cette Lyonnaise de 28 ans, très sensible, guidée par ses émotions incontrôlables et redoutables. C'est ce mélange explosif qui a permis à la 5e mondiale, 23 podiums internationaux au compteur, de monter lundi soir sur le toit du Grand Palais et surtout tout en haut de l'Olympe.

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Manon Apithy-Brunet est devenue championne olympique à l'issue d'une finale franco-française, lundi soir. (P.Lahalle/L'Equipe)
 
 

Une ascension vertigineuse, qui valait bien mille larmes, à genoux, à court d'oxygène en si haute altitude, une fois la quinzième et dernière touche enfin lancée face à sa compatriote et plus redoutable adversaire, Sara Balzer (15-12).

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Cette ruée vers le sommet, Apithy-Brunet s'y était déjà attaquée lors de deux premières ascensions, et la troisième fut enfin la bonne. En 2016, la fougue de ses 20 ans l'avait emmenée jusqu'en demi-finale, perdue dans le chaos avec le sentiment d'avoir été lésée par l'arbitrage, finissant l'aventure brésilienne au pied du podium. Cinq ans après cet épisode qui mit bien du temps à cicatriser, le bronze ramené du Japon avait permis de panser les plaies mais avait encore un goût d'inachevé. Il lui en fallait plus, toujours plus et cette journée du 29 juillet 2024 était cochée depuis des années, pour ne pas dire toute une vie.

 

« Je me fais submerger par mes émotions mais ça fait partie de mon caractère »

Manon Apithy-Brunet

 
 
 

Aussi forte sabre en main que fragile une fois que le masque tombe, l'Apithy-Brunet d'hier était incomparable avec celle qui n'était que l'ombre d'elle-même il y a un mois à peine aux Championnats d'Europe de Bâle (Suisse). Tourmentée par ses pensées négatives, inconsolable après une défaite en huitièmes de finale, elle en venait à remettre son existence en question.

« Je suis une fille sensible, qui pleure beaucoup, je vis les montagnes russes, confiait la nouvelle reine du sabre la semaine dernière, dans la dernière ligne droite de sa préparation. Je me fais submerger par mes émotions mais ça fait partie de mon caractère. C'est moi, je suis pleine d'émotions. À Bâle, le stress des JO faisait que j'avais peur d'être touchée. J'étais entrée dans un cercle vicieux : j'ai peur donc je perds et je perds donc je continue d'avoir peur. En ayant touché le fond à Bâle, j'ai fini par casser une barrière dans ma tête, j'ai beaucoup travaillé et je me suis dit "ah oui c'est vrai, c'est cette sensation-là quand j'y vais à fond sans avoir peur". J'ai réalisé qu'en vieillissant, je voulais être plus calme et réfléchie, mais ce n'est pas moi, ça. Il fallait que je retrouve ma spontanéité et l'enfant qui est en moi. Quand je gagne, je suis fofolle, je pleure de joie, c'est moi, je vis le truc. »

Intenable lundi, à en perdre la voix et la tête, son mari Boladé Apithy, battu en huitièmes de finale samedi, sait mieux que personne à quel point suivre l'ancienne numéro 1 mondiale n'est pas de tout repos.

« Manon a besoin d'extérioriser ses émotions, de pleurer, de dire quand elle ne va pas bien. Mais parfois, même moi je suis perdu, quand elle dit "je n'arrive à rien, je suis nulle" alors que je la regarde tirer et qu'elle est hyperforte, je me dis "mais qu'est-ce qu'elle me raconte ?" Mais je sais qu'après ça, direct après, elle devient une machine. Elle est comme ça ! »

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Manon Apithy-Brunet a dominé en finale sa compatriote Sara Balzer (15-12). (P.Lahalle/L'Equipe)

Après une olympiade compliquée, marquée notamment par une blessure à l'épaule droite, qu'elle avait décidé de passer à Orléans dans l'académie de Christian Bauer, Apithy-Brunet n'a jamais cessé d'alterner le bon et le moins bon. Tout le temps, sauf lundi. Libérée, sûre d'elle, c'est souriante, guidée par ses émotions, qu'elle arrivait, tour après tour, avec une immense banane à chacune de ses entrées. Pour finir par la plus belle des sorties.

 
 

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#245 pims

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Posté 30 juillet 2024 - 10:06

Seine pas propre ces 3 derniers jours + alerte orange aux orages ce soir  :mellow:



#246 Rugby ?

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Posté 30 juillet 2024 - 11:17

Mais où est la flamme ?

Parce que le ballon, c'est de la flotte.



#247 Very Good Eshvili

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Posté 30 juillet 2024 - 11:51

Mais où est la flamme ?

Parce que le ballon, c'est de la flotte.

Flamme sans énergie fossile. C’est le symbole et le plan



#248 Rugby ?

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Posté 30 juillet 2024 - 12:34

Flamme sans énergie fossile. C’est le symbole et le plan

Certes, mais c'est pas une vraie flamme, du feu.



#249 Boulard

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Posté 30 juillet 2024 - 12:49

Certes, mais c'est pas une vraie flamme, du feu.


T'as raison, la prochaine fois, on fera ça dans la foret de Fontainebleau. On allumera une allumette et ça brûlera 15j sans souci.
Ce sera du vrai feu.
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#250 thurfin

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Posté 30 juillet 2024 - 13:12

Mais où est la flamme ?

Parce que le ballon, c'est de la flotte.

à priori il y'a une lanterne avec la vraie flamme exposée aux côtés du ballon.

 

edit : confirmation

 

https://www.rts.ch/p...:video:15063427



#251 Very Good Eshvili

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Posté 30 juillet 2024 - 16:59

Il y a des médailles de bronze « décevantes » qui font sacrément vibrer



#252 el landeno

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Posté 30 juillet 2024 - 17:23

Aux JO, les athlètes argentins doivent composer avec les sifflets du public français Depuis les propos nauséabonds des footballeurs argentins sur les Bleus, les athlètes albiceleste sont accueillis par un concert de sifflets sur nombre de sites olympiques.

 
 
 

Ce n'est pas le son de la playlist olympique le plus doux aux oreilles. Depuis six jours, chaque passage sur scène d'athlètes de la délégation argentine déclenche huées et sifflets, plus ou moins appuyés. Sur l'eau fluviale du défilé d'ouverture, sur le sable du beach-volley, sur la terre de Roland-Garros, sur l'herbe du Stade de France ou de Geoffroy-Guichard, comme dans les hangars lugubres du hand, du tennis de table et du volley porte de Versailles, les échos renvoient des notes stridentes à l'appel au tableau du moindre maillot albiceleste.

 
 

Une forme de « bashing » motivé, selon les premiers éléments d'enquête, par les comportements et les mots nauséabonds des footballeurs champions du monde et d'Amérique du Sud.

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Tout a commencé au rugby à 7, première discipline en lice, le 24 juillet, au Stade de France. Lors de leur entrée face au... ­Kenya, les Pumas ont pris un carton rouge direct brandi par les tribunes du grand stade.

Et pas parce qu'ils s'avançaient parmi les rivaux principaux d'Antoine Dupont et de ses coéquipiers. « On s'est fait siffler dès le début du tournoi sans trop savoir pourquoi, si c'est à cause de ce qui s'est passé en foot ou d'autre chose », confirmait Santiago Mare, le centre des Pumas.

 
 

« Je ne pense pas que cela soit si grave. Dans le sport, parfois on vous aime, parfois on ne vous aime pas »

Luciano Palonsky, volleyeur argentin

 
 
 

Vendredi soir, l'esquif que partageait la délégation argentine a, de manière très aléatoire, été fraîchement accueilli par les quais de Seine lors de la cérémonie d'ouverture. Et pas seulement parce que le déluge s'abattait sur le défilé nautique.

« On n'était pas sur le bateau car on devait être prêts à jouer le lendemain, même si cela ne nous a pas vraiment réussi (défaite 3-0 contre les États-Unis) mais on a entendu et vu à la télé qu'il y avait eu des sifflets. Il y en a eu aussi au rugby et au handball », relatait le volleyeur Luciano Palonsky samedi.

À leur entrée sur le Taraflex de l'Arena 6 du Parc des expositions, le porte-drapeau Luciano De Cecco et ses coéquipiers ont pu en avoir une démonstration grandeur nature. Des huées assez prononcées ont accompagné leur présentation, cinquante minutes avant le coup d'envoi du match face aux Etats-Unis. Venues de tribunes alors très loin d'être remplies. Ce bruit de fond a poussé le speaker à réagir via une annonce pacificatrice : « On sait que vous êtes déçus par le résultat de certains matches et nous vous demandons d'encourager les équipes, merci. »

La demande a eu l'effet recherché. Les sifflets se sont faits de plus en plus timides au fur et à mesure de la soirée. « Je ne pense pas que ce soit si grave. Dans le sport, parfois on vous aime, parfois on ne vous aime pas », souriait Palonsky, ancien réceptionneur de Tours, pas plus perturbé que ça par ces manifestations d'hostilité.

Sur tous les terrains fréquentés par les Argentins, les broncas plus ou moins fortes des premiers moments se sont le plus souvent calmées, sauf au foot. Déjà conspués mercredi contre le Maroc à Saint-Étienne lors d'un match au dénouement confus et perdu 2-1, les Argentins ont encore été hués samedi à Lyon contre l'Irak (3-1), avant, pendant et après l'échauffement, et durant toute la rencontre.

Le sélectionneur Javier Mascherano a refusé de se projeter sur un possible choc avec la France en quarts de finale. « On doit jouer face à l'Ukraine d'abord (ce mardi), ce sera une finale pour nous. On ne pense pas au prochain tour », a-t-il évacué, avant de balayer une question sur le contexte hostile.

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Javier Mascherano (au centre, en bas) avec le staff et les remplaçants argentins de l'équipe olympique de foot, le 27 juillet. (R.Biard/Icon Sport)

Sur le parvis du stade à Décines, quelques spectateurs français assumaient de siffler les Argentins, devenus ennemis du foot français, et de soutenir l'Irak pour l'occasion. Mais a priori, aucun heurt entre supporters n'a été rapporté.

« C'est plus un truc de foot. Pour nous, c'est normal, des chants de supporters qui chambrent l'équipe adverse. On est habitués à ça »

Florencia Labat, ex-tenniswoman argentine

 
 
 

Les relations franco-argentines ont viré à l'orage cet été. Les mauvaises manières des footballeurs argentins vis-à-vis de la bande à Kylian Mbappé lors des célébrations ayant suivi leur victoire en finale de la Coupe du monde 2022 ont même pris une tournure ouvertement raciste après la victoire dans la Copa America.

Il y a deux semaines, le milieu de terrain Enzo Fernandez a mis en ligne un chant moquant les origines africaines de joueurs français, provoquant un tollé dans l'Hexagone et les protestations officielles de la Fédération française pour « propos racistes inacceptables et discriminatoires. » La FFF a d'ailleurs saisi la FIFA, alors que Chelsea a annoncé une procédure disciplinaire contre son milieu de terrain.

« C'est plus un truc du foot, remarque l'ancienne tenniswoman pro Florencia Labat, qui accompagne la délégation argentine à Paris. Pour nous, c'est normal, des chants de supporters qui chambrent l'équipe adverse. On est habitués à ça. Pour moi, ce n'est pas un fait de racisme. Ils le font même avec les joueurs de leur propre équipe, ils donnent des surnoms, tout ça. Ce n'est pas si grave que ça », tempère-t-elle. Pas sûr que cela convainque les joueurs visés par le chant et le public français.

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Un Arehtine-France en rugby à 7, conclu par une victoire 26-14 des Bleus. (A.Mounic/L'Equipe)

Les athlètes argentins ne semblent pas affectés par ces tribunes hostiles, qui n'avaient pas été intégrées dans leur memo de préparation. Le comité olympique argentin n'a pas répondu aux demandes de réactions. Et il reste à voir si les tensions existantes resteront à la limite du tolérable dans le cas de confrontations décisives pour les médailles entre Français et Argentins. « En tennis, entre nous, il n'y a aucun problème. On n'a eu aucun souci depuis qu'on est arrivé ici, en tout cas, et on passe du très bon temps », ajoute Labat.

Certains ont même reçu beaucoup d'amour au village olympique. Le handballeur Pablo Simonet a profité de la photo officielle de la délégation pour demander en mariage sa compagne Maria Pilar Campoy, milieu de terrain des Leonas du hockey sur gazon. Et évidemment, l'assistance a applaudi.



#253 Baba Yaga

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Posté 30 juillet 2024 - 18:35

https://rmcsport.bfm...2407290661.html

 

Ca a dû le changer d'Aimé Giral.


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#254 zebdomes

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Posté 30 juillet 2024 - 18:37

Il y a des médailles de bronze « décevantes » qui font sacrément vibrer


Pas faux mais elle doit avoir de ces glandes parce que vraiment, elle était largement supérieure à toutes les autres.

#255 l'exil

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Posté 30 juillet 2024 - 20:36

2nde défaite à la mort subite en finale d'épée pour une escrimeuse française....




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