1690 réponses à ce sujet

[Polochon]

Quelle discipline?

100m haies

[Jesus Hans Hubert Vorme]

vous oubliez le tahitien, qui se fait champion olympique chez lui, sur sa vague, devant ses parents et voisins! c'était bien organisé, il était quasi le seul à avoir eu des vagues correctes sur ce spot pourtant terrible du pacifique. 

[Underscore]

Et Ducos sur 400m il a des chances ?

[l'exil]

Et Ducos sur 400m il a des chances ?

 

oui, s'il se décacasse.

[zebdomes]

Content pour Kauli Vaast mais il faut quand même reconnaître que c'est la loterie totale cette compétition. 30 mn dans l'eau, deux vagues surfables et bim la golden breloque ! Plus aléatoire que ça, difficile à faire quand même.

[Bart Simpson]

Quel début de match
Réussite au tir, rebond

13/5

[Underscore]

Bravo aux basketteurs.
Les feuilles d'érable s'y sont un peu cru non ?

[Very Good Eshvili]

Le 50/22 d’Erwan Fournier

[Silhouette]

Bravo aux basketteurs.
Les feuilles d'érable s'y sont un peu cru non ?

Faut reconnaitre qu'on leur avait pas laisse beaucoup d'indice a travailler a la video, a la fois sur nos matchs de prepa et nos matchs de groupe 

[zebdomes]

Alors là, un match de chez match on appelle ça ! Je n'aurai pas parié grand chose sur nos basketteurs, ils m'ont bluffé !!! Maintenant, il faut le refaire mais quel pied !

[steph]

Magnifique le 1500m, l'exploit de l'américain !!!

[Alex chocolatines]

Alors là, un match de chez match on appelle ça ! Je n'aurai pas parié grand chose sur nos basketteurs, ils m'ont bluffé !!! Maintenant, il faut le refaire mais quel pied !

Ouais bon, vous emballez pas quand meme, moi j'y ai rien vu  "d' amazing", je suis déjà content de cette victoire quasi inespérée. Les Canadiens se loupent complet, on met plus d'intensité en défense, on les presse mieux, mais niveau attaque, j'ai pas sauté sur le canapé, on dira la maitrise, mais pas le kiff.

[Very Good Eshvili]

Chapeau Finot

 

il y a de superbes 4èmes, belle course et super chrono

Record’d’Europe même 

[l'exil]

Oui belle course. Elle était medaillable et a vraiment + qu'assuré.

[el landeno]

Dans les coulisses de la métamorphose de Bercy, passée de salle de gym en aréna de basket en une nuit Alors qu'il faut d'ordinaire deux jours pour configurer une salle de basket, la métamorphose de la Bercy Arena après la fin des épreuves de gymnastique s'est déroulée en 16 heures entre lundi et mardi. Une opération ardue, mais minutieusement anticipée.

 

 

Il n'y a pas qu'en cyclisme que les JO de Paris 2024 proposent des contre-la-montre. Les phases de transition, permettant d'accueillir un sport après un autre dans la même enceinte au cours de ces Jeux riches de 47 disciplines, sont aussi des challenges horaires qui ne laissent guère de place aux couacs et délais.

 

 

« On a 16 transitions sur les sites de Paris 2024, rappelait lundi Tony Estanguet. C'est un gros défi de capitaliser sur des sites iconiques. On a essayé de faire au plus serré pour avoir la meilleure optimisation possible et réduire le nombre de sites. Le choix des sports sur chacun a été fait (en partie) en fonction du temps nécessaire pour faire la transition entre les deux sports. » Et le président du Comité d'organisation des JO de Paris (COJOP) d'ajouter : « Certaines transitions sont assez audacieuses et c'est le site de Bercy qui est, de loin, le plus tendu. »

Livraison quelques heures avant les premiers matches

Le but était de faire passer la Bercy Arena, bâtie en 1984 et rénovée en 2015, de temple de la gymnastique en aréna de basket. D'ordinaire, les équipes techniques disposent de plusieurs jours, deux en général, pour mettre une salle au format balle orange. Là, tout devait se passer entre la fin des épreuves de gym, lundi à 15h30, et l'heure de livraison prévue, mardi à 7h. Pas plus tard, pour que la FIBA et la Commission de sécurité aient le temps de procéder aux vérifications avant que les joueurs n'arrivent sur le parquet à 9h30, avec un premier match, le quart de finale Allemagne-Grèce, à 11h.

 

Simone Biles à la Bercy Arena en version gymnique. (A.Réau/L'Équipe)

 

 

Le parquet, justement, s'il n'était qu'un élément de la modification, était le nerf de la guerre. Ce n'est pas le même que celui utilisé à Villeneuve-d'Ascq, où ont eu lieu les phases de poules. Le transfert aurait été trop compliqué à organiser. « Il ne fallait pas ajouter du risque au risque », glisse un connaisseur du dossier. Ce n'est pas non plus le même que lors des rencontres de basket disputées d'ordinaire à Bercy, tel le All-Star Game de la LNB. En hêtre, le parquet a été construit spécialement pour les JO et reposait dans une remise de l'ex Palais omnisports de Paris-Bercy.

 

Une simulation effectuée dès septembre

« Les équipes dirigées par Édouard Donnelly (le directeur exécutif des opérations) ont testé l'ensemble de ces transitions à blanc, sans athlètes, sans compétition, précise Tony Estanguet. Il y a eu un Championnat de France de gymnastique en septembre dernier et on s'était entraînés à transformer Bercy juste après en terrain de basket, pour pouvoir timer chacune des opérations, le démontage des agrès, le remontage du parquet, les tables en positions commentateurs, etc. » Une fois le nouveau parquet fourni, il a aussi été effectué une simulation de montage, afin de vérifier s'il n'y avait pas de défaut de fabrication et de scruter la qualité (essentielle) de chaque rebond.

Cette fois, pas de risque qu'il faille retravailler le site au dernier moment, comme cela a été le cas pour le judo. À Bercy, la dalle a été refaite, là aussi pour les JO, après s'être aperçu qu'elle avait vieilli, salle multifonctions oblige. Reste que la simulation n'avait pas concerné la partie électronique. Or, « on ne sait jamais si le câble que tu vas tirer va plugger immédiatement », rappelle notre connaisseur du dossier. Il fallait donc laisser une marge en cas de défectuosité, mais minime. « On a trente minutes de retard, mais on va le rattraper », notait Estanguet lundi à 20h.

 

Bercy en pleine transition, lundi à 21 heures. Le faux plancher est démonté, mais le parquet est encore loin d'être monté. ((D.R.))

Pour schématiser, la transition est d'ordinaire une suite d'opérations qui ne peuvent souvent être effectuées que dans un certain ordre, rarement en parallèle. Lundi à 21h (voir photo ci-dessus), le parquet était encore invisible et les conducteurs de Fenwick s'activaient pour déplacer le faux plancher permettant de surélever la scène de la gymnastique qui venait d'être démonté, pendant que d'autres techniciens s'affairaient sur les premiers rangs.

« Dans une opération comme ça, tout le monde travaille en même temps, donc ça demande une grande coordination logistique (...). C'est une vraie danse, un vrai ballet »

Tony Estanguet, président du COJOP

 

 

 

« Ce qu'on aime bien, dans les travaux en général et dans l'événementiel en particulier, c'est que chacun intervienne les uns à la suite des autres pour éviter qu'on se marche dessus, explique le patron du COJOP. Là, dans une opération comme ça, tout le monde travaille en même temps, donc ça demande une grande coordination logistique parce que tout le monde amène son matériel. Il ne faut pas se marcher dessus. C'est une vraie danse, un vrai ballet. »

Pour minimiser les risques, le nombre de personnes qui sont intervenues a été élevé, se comptant en centaines de personnes. La transition a mutualisé des services qui opèrent d'ordinaire à Bercy et d'autres spécifiques à Paris 2024. La cellule « opérations basket » a pioché ses forces vives dans le vivier du basket français. Jérôme Rosenstiehl, son manager, a pris ses fonctions il y a 3 ans, après deux décennies passées à la SIG, le club de Strasbourg, dont il fut aussi bien directeur sportif que « DAF », directeur administratif et financier. Pratique. Les responsables techniques, Daniel Fourey et Eric Magnetto, ont longtemps oeuvré l'un à la LNB, l'autre au Mans.

« Il y a un vrai savoir-faire des entreprises qui travaillent jour et nuit, pendant 24, 36, 40 heures des fois, salue Tony Estanguet. C'est un vrai relais entre toutes les équipes qui ont livré des compétitions, puis cette transition, avant que des équipes continuent à livrer d'autres compétitions. » Des équipes prêtes à faire vibrer le parquet tout juste posé.