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Equipe type 2024


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#1 el landeno

el landeno

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Posté 31 décembre 2024 - 07:07

L'Équipe type de l'année 2024 : la diagonale Toulouse-UBB omniprésente Finalistes 2024, Toulousains et Bordelais ont dominé le Top 14. Seuls deux joueurs issus d'autres clubs trouvent leur place dans notre quinze de l'année passée. L'ancien demi d'ouverture tricolore Yann Delaigue le commente.

Bis repetita placent : comme en 2021, les Toulousains comptent neuf joueurs dans l'équipe type de l'année écoulée. C'est du moins ainsi que les journalistes de la rubrique rugby de L'Équipe voient les choses. Leurs votes ont élu majoritairement les champions de France en titre, à savoir Ramos, Ahki, Dupont, Roumat, Willis, Cros, Meafou, Flament et Mauvaka, soit six avants, preuve du rôle déterminant tenu par son pack dans le jeu toulousain...
 
 

Si le vingt-troisième Bouclier de Brennus a été obtenu haut la main fin juin par les Rouge et Noir face à Bordeaux Bègles au terme d'une finale à sens unique (59-3), on retrouve néanmoins quatre Girondins dans notre sélection, essentiellement derrière (Jalibert, Bielle-Biarrey, Depoortere, Penaud).

Il reste peu de places, mais elles sont occupées par des poids lourds de la première-ligne, le Rochelais Uini Atonio et le Toulonnais Jean-Baptiste Gros. À noter que depuis 2022, Atonio, Dupont, Penaud et Ramos n'ont cessé de s'inviter dans ce gotha du Top 14, ce qui en dit long sur la place qu'ils occupent dans le paysage rugbystique français.

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(F. Lancelot/L'Équipe)
Jean-Baptiste Gros (Toulon, 25 ans, 1,87 m, 112 kg, 31 sélections).
Également cité : Reda Wardi (La Rochelle), Sergo Abramishvili (Stade Français).
« Je le trouve plutôt solide en mêlée, qui est le premier endroit où l'on regarde la performance d'un pilier. Son plus, c'est d'apporter de plus en plus de dynamisme dans le jeu. À l'image de son équipe. C'est l'enfant du pays. Inscrit dans les valeurs fondamentales de ce club, il se bonifie avec l'âge, en témoigne une belle montée en puissance depuis le début de l'année 2024. Il s'est, et c'est dommage pour lui, beaucoup blessé. C'est le seul bémol. »
bcf43.jpg
 
(A. Mounic/L'Équipe)
Peato Mauvaka (Toulouse, 27 ans, 1,84m, 113 kg, 36 sélections).
Également cité : Maxime Lamothe (Bordeaux-Bègles).
« C'est un trois-quarts centre qui évolue au talonnage ! J'ai rarement vu un joueur aussi complet que lui dans tous les domaines du poste, capable d'une telle polyvalence une fois les phases de conquêtes terminées... Son atout supplémentaire, c'est l'explosivité. Il est difficile à arrêter. Adroit, doué d'appuis sidérants, il lui arrive de s'intégrer à la ligne de trois-quarts. À l'heure actuelle, il n'est pas loin d'être le meilleur talonneur du monde. »
Uini Atonio (La Rochelle, 34 ans, 1,96m, 146 kg, 61 sélections).
Également cités : Tevita Tatafu (Bayonne), Ben Tameifuna (Bordeaux-Bègles), Paul Alo-Emile (Stade Français).
« Ce type, c'est une poutre ! Les Rochelais diraient qu'il est un ancrage... Et il tient toujours sa place avec le sourire, quelle que soit la situation. J'apprécie son côté jovial. De plus, l'âge ne semble avoir aucune prise sur lui. Avec son club, il a beaucoup de temps de jeu et, sans donner l'impression de forcer outre mesure, il se met au niveau requis à chaque match. Mauvais temps pour la relève, car ce gentil géant n'est pas prêt de céder sa place.
Thibaud Flament (Toulouse, 27 ans, 2,03m, 117 kg, 28 sélections).
Également cités : Tom Staniforth (Castres), David Ribbans (Toulon).
« Il joue souvent quatre-vingt minutes, ce qui n'est pas courant chez un deuxième-ligne. Il a ce qu'on appelle « une caisse », c'est-à-dire une dimension athlétique hors-normes, d'où son impressionnant volume de jeu. Il peut être titularisé avec un égal bonheur à droite ou à gauche de la deuxième-ligne, voire même comme troisième-ligne aile, ce qui n'est pas si courant chez un avant. Je note aussi sa présence au plaquage. »
Emmanuel Meafou (Toulouse, 26 ans, 2,03m, 146 kg, 4 sélections).
Également cités : Posolo Tuilagi (Perpignan), Will Skelton (La Rochelle).
« Il est surpuissant, et c'est sa qualité première, mais ça ne s'arrête pas à ça : sa dextérité est remarquable. Autant il arrive à user ses adversaires sur la ligne d'avantage dans des percussions dantesques, autant il est particulièrement adroit balle en mains, ce qui fait que le jeu ne s'arrête pas à lui. Il cherche à rester debout pour faire rebondir le mouvement. Il dispose encore d'une marge de progression dans la constance et l'endurance. »
François Cros (Toulouse, 30 ans, 1,90 m, 111 kg, 33 sélections).
Également cité : Charles Ollivon (Toulon).
« Mister Perfect ! Taiseux et efficace, il travaille d'abord pour l'équipe. Quel que soit le registre, il est rarement pris à défaut. Son humilité se voit dans son jeu : il est partout, avec ou sans ballon. C'est le coéquipier idéal : il ne se plaint jamais, ne rechigne à aucune tâche, abat un gros boulot dans l'ombre, ne cherche pas à briller. À son poste, ce n'est pas le premier nom qui vient à l'esprit mais, après réflexion, on ne voit pas on aurait pu mettre à sa place. »
Jack Willis (Toulouse, 28 ans, 1,91m, 110 kg, 15 sélections).
« On retrouve son côté britannique dans l'ardeur au combat qu'il déploie. C'est un hyper-combattant. Dur au mal, c'est l'avant indispensable. Il apporte une agressivité canalisée, une dureté mentale et physique, que les autres n'ont pas. Il a su se rendre indispensable au sein d'un pack toulousain qui ne manque pas de joueurs de qualité. J'apprécie son intelligence : rarement sanctionné, il maîtrise la règle, comme par exemple au grattage, où il excelle. »
Alexandre Roumat (Toulouse, 27 ans, 1,98m, 110 kg, 6 sélections).
Également cité : Tevita Tatafu (Bordeaux-Bègles), Beka Gorgadze (Pau).
« Considérant son aisance dans le jeu, il ressemble à un Harlem Globe-Trotter... S'il ne brise pas toutes les défenses, il n'est jamais mis en difficulté au contact. C'est véritablement lui qui articule le jeu du Stade Toulousain. Il a le geste juste qui fait souvent la différence et va à merveille avec le style toulousain. Il sent le jeu, ce qui lui permet de dépasser le rôle de son poste. Davantage qu'un troisième-ligne, c'est un facilitateur. »
Antoine Dupont (Toulouse, 28 ans, 1,74m, 85 kg, 54 sélections).
Également cité : Baptiste Couilloud (Lyon).
« Que dire de plus sur Antoine Dupont qui n'a déjà été mentionné ? Davantage que le numéro un des numéros neufs, il est le meilleur des meilleurs. Tout le monde, dans la hiérarchie des plus grands internationaux français, est derrière lui. Par sa seule présence, il monopolise tous les défenseurs, même sans avoir le ballon en mains. À chaque match, ses gestes techniques précis font très souvent la différence. Un joueur précieux pour son équipe. »
Matthieu Jalibert (Bordeaux-Bègles, 26 ans, 1,81m, 86 kg, 34 sélections).
Également cités : Romain Ntamack (Toulouse), Thomas Ramos (Toulouse).
« Un pur talent offensif. Le régulateur, l'orchestrateur et l'animateur d'une belle ligne d'attaque bordelaise. C'est un caractère, un très fort caractère, ce qui est une qualité au poste de demi d'ouverture. Par ses inspirations et ses prises d'initiative, il est capable de débloquer une situation ou de changer le cours d'un match, on l'a vu à de nombreuses reprises. Il a montré aussi qu'il était mieux qu'un buteur de dépannage au sein de l'UBB. »
Louis Bielle-Biarrey (Bordeaux-Bègles, 21 ans, 1,84 m, 80 kg, 13 sélections).
« Il est en grande confiance depuis la Coupe du monde 2023. Il a franchi deux ou trois paliers. Impossible de ne pas évoquer sa vitesse de course, digne d'un sprinteur : il est sans doute le joueur le plus rapide du Top 14. Mais ça ne fait pas tout, en ce qui le concerne : joueur très intelligent, son sens de l'anticipation, son timing et son placement lui permettent d'être là où sera le ballon, et c'est pour cela qu'il est très dangereux pour l'adversaire. »
Pita Ahki (Toulouse, NZL, 32 ans, 1,89 m, 101 kg, 6 sélections avec les Tonga).
« Zéro déchet dans son jeu. Une valeur sûre. Beaucoup de constance dans l'engagement. Capable de placer son niveau de jeu au-dessus de celui de l'adversaire, il s'est imposé comme le premier centre de référence. Costaud et très altruiste, il brise une ligne de défense mais sait aussi transmettre le ballon dans le bon tempo pour assurer la continuité ou le décalage. Serein, il rassure son équipe : il est le François Cros des arrières toulousains. »
Nicolas Depoortere (Bordeaux-Bègles, 21 ans, 1,94m, 94 kg, 2 sélections).
Également cités : Émilien Gailleton (Pau), Leicester Fainga'anuku (Toulon), Jeremy Ward (Stade Français).
« C'est un des principaux acteurs du jeu bordelais. Puncheur, opportuniste, ce trois-quarts centre racé s'avère être également un remarquable finisseur : on l'a effectivement vu marquer beaucoup d'essais dans le sillage d'une belle attaque girondine. Déjà très athlétique, il va encore s'épaissir physiquement pour affirmer sa pleine maturité d'ici peu. Sa progression n'a échappé à personne et je le vois bien franchir un palier supplémentaire en 2025. »
Damian Penaud (Bordeaux-Bègles, 28 ans, 1,92 m, 96 kg, 53 sélections).
Également cité : Blair Kinghorn (Toulouse).
« Auteur de performances sidérantes, il est inclassable. À chacune de ses interventions offensives, le public se lève car dès qu'il touche le ballon, il se passe quelque chose. C'est un joueur d'exception qui n'aime pas rester exilé sur son aile. À l'image de ses courses en travers et de ses coups de pied à suivre, il défie la plupart des lois du rugby mais ses qualités naturelles sont telles qu'il parvient à tirer bénéfice de tout ce qu'il entreprend. »
Thomas Ramos (Toulouse, 29 ans, 1,78 m, 87 kg, 38 sélections).
Également cité : Mallia (Toulouse).
« Pour moi, c'est le joueur de l'année. Il ne perd jamais le ballon de vue, et tente beaucoup. C'est un stratège au point d'être, à mes yeux, le véritable chef de jeu du Stade Toulousain. Il inspire ses coéquipiers, communique beaucoup avec eux, indique les choix, car il voit tout avant les autres. Techniquement, au pied ou à la main, ses gestes sont toujours précis. Dans le placement, il n'est jamais pris à défaut. Sans parler de ses qualités de buteur. »
Mode d'emploi
Dix-huit journalistes de la rubrique Rugby de L'Équipe et du site L'Équipe ont désigné leur équipe type de l'année 2024 du Top 14. Les joueurs ayant récolté le plus de voix à chaque poste sont élus. Nous mentionnons également les autres joueurs ayant reçu au moins une voix.

 


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Posté 31 décembre 2024 - 07:34

 

L'Équipe type de l'année 2024 : la diagonale Toulouse-UBB omniprésente Finalistes 2024, Toulousains et Bordelais ont dominé le Top 14. Seuls deux joueurs issus d'autres clubs trouvent leur place dans notre quinze de l'année passée. L'ancien demi d'ouverture tricolore Yann Delaigue le commente.

 

Bis repetita placent : comme en 2021, les Toulousains comptent neuf joueurs dans l'équipe type de l'année écoulée. C'est du moins ainsi que les journalistes de la rubrique rugby de L'Équipe voient les choses. Leurs votes ont élu majoritairement les champions de France en titre, à savoir Ramos, Ahki, Dupont, Roumat, Willis, Cros, Meafou, Flament et Mauvaka, soit six avants, preuve du rôle déterminant tenu par son pack dans le jeu toulousain...
 
 

Si le vingt-troisième Bouclier de Brennus a été obtenu haut la main fin juin par les Rouge et Noir face à Bordeaux Bègles au terme d'une finale à sens unique (59-3), on retrouve néanmoins quatre Girondins dans notre sélection, essentiellement derrière (Jalibert, Bielle-Biarrey, Depoortere, Penaud).

Il reste peu de places, mais elles sont occupées par des poids lourds de la première-ligne, le Rochelais Uini Atonio et le Toulonnais Jean-Baptiste Gros. À noter que depuis 2022, Atonio, Dupont, Penaud et Ramos n'ont cessé de s'inviter dans ce gotha du Top 14, ce qui en dit long sur la place qu'ils occupent dans le paysage rugbystique français.

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(F. Lancelot/L'Équipe)
Jean-Baptiste Gros (Toulon, 25 ans, 1,87 m, 112 kg, 31 sélections).
Également cité : Reda Wardi (La Rochelle), Sergo Abramishvili (Stade Français).
« Je le trouve plutôt solide en mêlée, qui est le premier endroit où l'on regarde la performance d'un pilier. Son plus, c'est d'apporter de plus en plus de dynamisme dans le jeu. À l'image de son équipe. C'est l'enfant du pays. Inscrit dans les valeurs fondamentales de ce club, il se bonifie avec l'âge, en témoigne une belle montée en puissance depuis le début de l'année 2024. Il s'est, et c'est dommage pour lui, beaucoup blessé. C'est le seul bémol. »
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(A. Mounic/L'Équipe)
Peato Mauvaka (Toulouse, 27 ans, 1,84m, 113 kg, 36 sélections).
Également cité : Maxime Lamothe (Bordeaux-Bègles).
« C'est un trois-quarts centre qui évolue au talonnage ! J'ai rarement vu un joueur aussi complet que lui dans tous les domaines du poste, capable d'une telle polyvalence une fois les phases de conquêtes terminées... Son atout supplémentaire, c'est l'explosivité. Il est difficile à arrêter. Adroit, doué d'appuis sidérants, il lui arrive de s'intégrer à la ligne de trois-quarts. À l'heure actuelle, il n'est pas loin d'être le meilleur talonneur du monde. »
Uini Atonio (La Rochelle, 34 ans, 1,96m, 146 kg, 61 sélections).
Également cités : Tevita Tatafu (Bayonne), Ben Tameifuna (Bordeaux-Bègles), Paul Alo-Emile (Stade Français).
« Ce type, c'est une poutre ! Les Rochelais diraient qu'il est un ancrage... Et il tient toujours sa place avec le sourire, quelle que soit la situation. J'apprécie son côté jovial. De plus, l'âge ne semble avoir aucune prise sur lui. Avec son club, il a beaucoup de temps de jeu et, sans donner l'impression de forcer outre mesure, il se met au niveau requis à chaque match. Mauvais temps pour la relève, car ce gentil géant n'est pas prêt de céder sa place.
Thibaud Flament (Toulouse, 27 ans, 2,03m, 117 kg, 28 sélections).
Également cités : Tom Staniforth (Castres), David Ribbans (Toulon).
« Il joue souvent quatre-vingt minutes, ce qui n'est pas courant chez un deuxième-ligne. Il a ce qu'on appelle « une caisse », c'est-à-dire une dimension athlétique hors-normes, d'où son impressionnant volume de jeu. Il peut être titularisé avec un égal bonheur à droite ou à gauche de la deuxième-ligne, voire même comme troisième-ligne aile, ce qui n'est pas si courant chez un avant. Je note aussi sa présence au plaquage. »
Emmanuel Meafou (Toulouse, 26 ans, 2,03m, 146 kg, 4 sélections).
Également cités : Posolo Tuilagi (Perpignan), Will Skelton (La Rochelle).
« Il est surpuissant, et c'est sa qualité première, mais ça ne s'arrête pas à ça : sa dextérité est remarquable. Autant il arrive à user ses adversaires sur la ligne d'avantage dans des percussions dantesques, autant il est particulièrement adroit balle en mains, ce qui fait que le jeu ne s'arrête pas à lui. Il cherche à rester debout pour faire rebondir le mouvement. Il dispose encore d'une marge de progression dans la constance et l'endurance. »
François Cros (Toulouse, 30 ans, 1,90 m, 111 kg, 33 sélections).
Également cité : Charles Ollivon (Toulon).
« Mister Perfect ! Taiseux et efficace, il travaille d'abord pour l'équipe. Quel que soit le registre, il est rarement pris à défaut. Son humilité se voit dans son jeu : il est partout, avec ou sans ballon. C'est le coéquipier idéal : il ne se plaint jamais, ne rechigne à aucune tâche, abat un gros boulot dans l'ombre, ne cherche pas à briller. À son poste, ce n'est pas le premier nom qui vient à l'esprit mais, après réflexion, on ne voit pas on aurait pu mettre à sa place. »
Jack Willis (Toulouse, 28 ans, 1,91m, 110 kg, 15 sélections).
« On retrouve son côté britannique dans l'ardeur au combat qu'il déploie. C'est un hyper-combattant. Dur au mal, c'est l'avant indispensable. Il apporte une agressivité canalisée, une dureté mentale et physique, que les autres n'ont pas. Il a su se rendre indispensable au sein d'un pack toulousain qui ne manque pas de joueurs de qualité. J'apprécie son intelligence : rarement sanctionné, il maîtrise la règle, comme par exemple au grattage, où il excelle. »
Alexandre Roumat (Toulouse, 27 ans, 1,98m, 110 kg, 6 sélections).
Également cité : Tevita Tatafu (Bordeaux-Bègles), Beka Gorgadze (Pau).
« Considérant son aisance dans le jeu, il ressemble à un Harlem Globe-Trotter... S'il ne brise pas toutes les défenses, il n'est jamais mis en difficulté au contact. C'est véritablement lui qui articule le jeu du Stade Toulousain. Il a le geste juste qui fait souvent la différence et va à merveille avec le style toulousain. Il sent le jeu, ce qui lui permet de dépasser le rôle de son poste. Davantage qu'un troisième-ligne, c'est un facilitateur. »
Antoine Dupont (Toulouse, 28 ans, 1,74m, 85 kg, 54 sélections).
Également cité : Baptiste Couilloud (Lyon).
« Que dire de plus sur Antoine Dupont qui n'a déjà été mentionné ? Davantage que le numéro un des numéros neufs, il est le meilleur des meilleurs. Tout le monde, dans la hiérarchie des plus grands internationaux français, est derrière lui. Par sa seule présence, il monopolise tous les défenseurs, même sans avoir le ballon en mains. À chaque match, ses gestes techniques précis font très souvent la différence. Un joueur précieux pour son équipe. »
Matthieu Jalibert (Bordeaux-Bègles, 26 ans, 1,81m, 86 kg, 34 sélections).
Également cités : Romain Ntamack (Toulouse), Thomas Ramos (Toulouse).
« Un pur talent offensif. Le régulateur, l'orchestrateur et l'animateur d'une belle ligne d'attaque bordelaise. C'est un caractère, un très fort caractère, ce qui est une qualité au poste de demi d'ouverture. Par ses inspirations et ses prises d'initiative, il est capable de débloquer une situation ou de changer le cours d'un match, on l'a vu à de nombreuses reprises. Il a montré aussi qu'il était mieux qu'un buteur de dépannage au sein de l'UBB. »
Louis Bielle-Biarrey (Bordeaux-Bègles, 21 ans, 1,84 m, 80 kg, 13 sélections).
« Il est en grande confiance depuis la Coupe du monde 2023. Il a franchi deux ou trois paliers. Impossible de ne pas évoquer sa vitesse de course, digne d'un sprinteur : il est sans doute le joueur le plus rapide du Top 14. Mais ça ne fait pas tout, en ce qui le concerne : joueur très intelligent, son sens de l'anticipation, son timing et son placement lui permettent d'être là où sera le ballon, et c'est pour cela qu'il est très dangereux pour l'adversaire. »
Pita Ahki (Toulouse, NZL, 32 ans, 1,89 m, 101 kg, 6 sélections avec les Tonga).
« Zéro déchet dans son jeu. Une valeur sûre. Beaucoup de constance dans l'engagement. Capable de placer son niveau de jeu au-dessus de celui de l'adversaire, il s'est imposé comme le premier centre de référence. Costaud et très altruiste, il brise une ligne de défense mais sait aussi transmettre le ballon dans le bon tempo pour assurer la continuité ou le décalage. Serein, il rassure son équipe : il est le François Cros des arrières toulousains. »
Nicolas Depoortere (Bordeaux-Bègles, 21 ans, 1,94m, 94 kg, 2 sélections).
Également cités : Émilien Gailleton (Pau), Leicester Fainga'anuku (Toulon), Jeremy Ward (Stade Français).
« C'est un des principaux acteurs du jeu bordelais. Puncheur, opportuniste, ce trois-quarts centre racé s'avère être également un remarquable finisseur : on l'a effectivement vu marquer beaucoup d'essais dans le sillage d'une belle attaque girondine. Déjà très athlétique, il va encore s'épaissir physiquement pour affirmer sa pleine maturité d'ici peu. Sa progression n'a échappé à personne et je le vois bien franchir un palier supplémentaire en 2025. »
Damian Penaud (Bordeaux-Bègles, 28 ans, 1,92 m, 96 kg, 53 sélections).
Également cité : Blair Kinghorn (Toulouse).
« Auteur de performances sidérantes, il est inclassable. À chacune de ses interventions offensives, le public se lève car dès qu'il touche le ballon, il se passe quelque chose. C'est un joueur d'exception qui n'aime pas rester exilé sur son aile. À l'image de ses courses en travers et de ses coups de pied à suivre, il défie la plupart des lois du rugby mais ses qualités naturelles sont telles qu'il parvient à tirer bénéfice de tout ce qu'il entreprend. »
Thomas Ramos (Toulouse, 29 ans, 1,78 m, 87 kg, 38 sélections).
Également cité : Mallia (Toulouse).
« Pour moi, c'est le joueur de l'année. Il ne perd jamais le ballon de vue, et tente beaucoup. C'est un stratège au point d'être, à mes yeux, le véritable chef de jeu du Stade Toulousain. Il inspire ses coéquipiers, communique beaucoup avec eux, indique les choix, car il voit tout avant les autres. Techniquement, au pied ou à la main, ses gestes sont toujours précis. Dans le placement, il n'est jamais pris à défaut. Sans parler de ses qualités de buteur. »
Mode d'emploi
Dix-huit journalistes de la rubrique Rugby de L'Équipe et du site L'Équipe ont désigné leur équipe type de l'année 2024 du Top 14. Les joueurs ayant récolté le plus de voix à chaque poste sont élus. Nous mentionnons également les autres joueurs ayant reçu au moins une voix.

 

 

9 Toulousains, ça laisse peu de place pour les autres...   :bush:






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