357 réponses à ce sujet

[Asm77]

Vu le 8 de devant je pense quon a prévu de faire la guerre dans les rucks et de les enfoncer sur les mauls. Parce que cest très puissant et pas très aérien. On devrait avoir Yato premier sauteur Ceyte au milieu et Kremer en fond logiquement

[ELSAZOAM]

Vu le 8 de devant je pense quon a prévu de faire la guerre dans les rucks et de les enfoncer sur les mauls. Parce que cest très puissant et pas très aérien. On devrait avoir Yato premier sauteur Ceyte au milieu et Kremer en fond logiquement

Sowakula doit pouvoir aussi en prendre deux ou trois en touche...

A part urda c'est solide
Frisach c'est la pile gauche ?

Oui et Ojovan à droite (sur le banc) !

[jm12]

Et quoi qu'il arrive demain on sera à minima 7ème à 1 point de la qualif... Comme quoi...

Hormis les trois quasi intouchables derrière c 'est "open door ", et qui pourrait faire des pronos fiables , tout est possible !

 

Qui aurait prédit en début de saison une chute pareille du RM92 , du pédalage dans la guimauve du Stade Rochelais et même de la position du LOU renaissant depuis la perfusion : Ghézal....et la fragilité d'un Stade Français performant l 'année passée !

 

Comme quoi d'une saison à l 'autre au gré des recrutements, des  changements de coachs,  de stratégies , etc ...les lignes bougent et une chose est incontournable  c 'est la dynamique de la victoire ou pire celle de la défaite!

 

Nous on a un coach qui ne plait pas à tout le mode , un jeu pas très épanoui derrière , mais on est là pas loin avec un classement je trouve assez flatteur , mais qui traduit la réalité de ce top 14 assez imprévisible pour bcp de formations très proches les unes des autres , des matchs serrés des scores souvent pas acquis jusqu'à la 70 mn...75 mn  et qui basculent souvent sur l'indiscipline majorée par un buteur frisant avec les 85% de réussite !

 

Ceci étant dit on serait bien avisé de ramener qqchose de Jean Dauger

[ELSAZOAM]

Top 14 : pourquoi l'ASM Clermont va devoir se méfier de la fin de match face à Bayonne

 

Face à une équipe de l’Aviron, qui n’est jamais aussi forte et dangereuse que lorsqu’elle sent l’écurie en fin de match, l’ASM Clermont ne peut pas se permettre un voyage à vide si elle veut continuer de viser une place dans le top 6. Les hommes d’Urios sont attendus… sur 80 minutes, ce dimanche soir (21 h 05).

 

Jean-Dauger, c’est ce stade qui transcende son équipe résidente. Un Aviron Bayonnais qui s’est fait une spécialité des matchs remportés dans le money-time. Les exemples sont nombreux et Clermont a payé pour l’apprendre. Notamment l’ASM version Christophe Urios, qui n’a pas oublié ces scénarios cruels et ces rencontres qui ont glissé entre les doigts de ses joueurs depuis qu’il dirige cette équipe.

 

En mai 2023, les Clermontois mènent 18-6 à la 68e minute. En temps normal, une avance suffisante pour remporter la mise, à condition de gérer avec maîtrise ce qui restait de cette rencontre. Deux essais bayonnais plus tard (69e, 75e), l’ASM est dans ses petits souliers. Une ultime mêlée après la sirène, une dernière sanction infligée aux avants clermontois et un certain Camille Lopez pour « tuer » les derniers espoirs de son ancien club (21-18).

 

Des leçons du passé récent à retenir

Un champ de désolation pour le vestiaire de Clermont lequel, un an plus tard (février 2024), fera tout aussi grise mine après un nouvel échec (21-13) consommé dans les dix dernières minutes et deux pénalités transformées par le même Lopez. Pourtant, à la 70e minute, l’ASM était toujours dans le coup (15-13)... En vain.

 

On saura, ce dimanche soir, si les leçons ont été retenues, si les scénarios de ces fins de matchs, jouées jusque-là à l’envers, ont été travaillés. Mais avant cela, il va s’agir d’être dans le « game » le plus longtemps possible pour jouer la gagne et résister à la furia basque.

 

En milieu de semaine, Christophe Urios a planté le décor de cette affiche en partant, probablement, du constat que la place dans le top 6 de son équipe ne tenait plus qu’à un fil. « C’est un match de phases finales » a-t-il prévenu. « Quand je parle de phases finales, ce n’est pas pour le résultat de fin de saison, je pense à l’intensité qu’il va y avoir dans cette rencontre », a-t-il précisé cette fin de semaine.

 

"Quand les Bayonnais n’auront pas le ballon, on sera moins en danger"

Avec trois défaites consécutives en Top 14 (Pau, Toulouse et Bordeaux), l’ASM ne traverse pas la meilleure période de sa saison et la bascule du bon ou mauvais côté n’a jamais été aussi proche. Entre Bayonne, 4e avec 43 points, et Clermont, 6e et 39 points, l’issue de ce choc nocturne aura forcément une incidence sur le dernier tiers de cet exigeant championnat.

 

Certes, le point ramené de Bordeaux a mis un peu de baume sur la plaie, ouverte une semaine plus tôt par l’intraitable Stade Toulousain, mais la dynamique de résultat n’inspire pas l’optimisme. Pour le coach clermontois, le match face à Bayonne sera avant tout une question de possession. « Cette équipe est très performante quand elle a le ballon. C’est une équipe qui tape fort avec beaucoup de vitesse dans le champ profond. Quand ils n’auront pas le ballon, on sera moins en danger, même s’il faudra faire attention dans les rucks car ils possèdent de bons gratteurs ».

 

Avant une pause de trois semaines sans match, l’ASM a toujours son destin en mains. Samedi matin, les joueurs sont montés dans le bus en sachant qu’une victoire à Jean-Dauger leur permettrait de regarder encore vers le haut du tableau. À condition de jouer à fond 80 minutes…

 

C. Buron (LM - 02/03/25)

[jm12]

Vu le 8 de devant je pense quon a prévu de faire la guerre dans les rucks et de les enfoncer sur les mauls. Parce que cest très puissant et pas très aérien. On devrait avoir Yato premier sauteur Ceyte au milieu et Kremer en fond logiquement

+1  .....mais ce choix tactique en hypothéquant la conquête en touche alors que celle en mêlée est loin d'être certaine , est assez risqué si on leur laisse le ballon et mettre du rythme !

 

Perso je n 'aurais pas fait comme ça en conquête déjà car c 'est la base sans laquelle il sera vain d'espérer et ensuite une grosse grosse défense disciplinée...possession -  occupation - conservation ...et rester réaliste froid dans les moments "chauds ".sinon gare !

Les datas physiques ont peut-être parlé aussi.
Contre le MHR, je pense davantage à une mauvaise prépa, on les a joué en claquettes en les prenant pour des ravans.

Je ne sais si on était en claquettes ou bien un énième match des occases vendangées en oubliant que le MHR va en faire caguer plus d'un armés comme ils sont devant avec du jeu au pied et des grattages au sol d'une moyenne de 6 à 7 par match et c 'est là dessus que nous n 'avons pas été vigilants aux soutiens !

 

On ne refera pas les choses , mais cette défaite on va se la trimballer jusqu'au bout du top 14 c 'est une certitude!

[el landeno]

« Ça joue un petit peu dans tous les sens » : Joris Segonds prend son pied depuis son arrivée à Bayonne Même s'il utilise beaucoup moins son point fort, le jeu au pied, depuis son arrivée à Bayonne, Joris Segonds s'éclate dans le jeu et redécouvre un rugby qu'il adore.

 

Joris Segonds qui sera titulaire dimanche soir pour la réception de Clermont respire le bonheur. Ça se voit et ça s'entend. Parfaitement intégré, proche de Camille Lopez, l'expérimenté demi d'ouverture avec lequel il partage les matches et le temps de jeu, il ne regrette absolument pas d'avoir choisi de quitter le Stade Français avec lequel il a pourtant disputé une demi-finale de Championnat de Top 14, la saison passée...

 

Cette année, le club francilien galère et occupe la onzième place du classement. L'Aviron Bayonnais est plus haut. « On est quatrième. On avait pour objectif de faire le top 8. Ça se passe bien, sourit le demi d'ouverture de 27 ans. Après, comme on a dit dans la semaine, il faut aussi faire attention. Parce que si on perd ce week-end, les cartes seront vite rebattues. Donc, à nous de faire un gros match, dimanche. »

lire aussiDécryptage : Camille Lopez, l'art de la débrouille

Mais ce n'est pas le classement qui fait son bonheur, c'est plutôt ce qu'il vit au quotidien, ce qu'il partage avec les autres, avec le staff et les joueurs. Sans oublier ce qu'il ressent sur le terrain, ce qu'on lui permet de faire avec le ballon, sur le style de rugby que prône le club basque.

Vendredi après-midi, lors d'un échange d'une dizaine de minutes, il a d'ailleurs beaucoup parlé du jeu, du plaisir qu'il prenait aux entraînements et sur le terrain lors des matches, avec une approche différente de celle imposée au Stade Français.

« Là, de rejouer au ballon, de faire vivre ce ballon, c'est quand même quelque chose qui me fait énormément plaisir. Et je pense qu'à Paris, j'avais un petit peu perdu cette vision-là. De jouer, d'attaquer, raconte le Decazevillois d'origine. À Paris, après, on ne va pas se mentir, ce n'était pas le jeu le plus beau à voir la saison passée. On ne touchait quasiment jamais les ballons. C'était la dernière attaque du Top 14. Alors que là, maintenant, si on me demande de faire un match sans taper au pied, je signe tout de suite. »

 

« Les 10 qui me font rêver, ce sont des 10 qui jouent au rugby, qui attaquent, qui aiment tenter, qui ont ce petit grain de folie. »

Joris Segonds

 

 

 

Le pied de Segonds, son arme, son point fort... D'ailleurs, et il le sait, il a longtemps eu la réputation de n'être que ça, un joueur avec un pied exceptionnel. « J'ai eu cette image un peu pendant deux ou trois ans, je pense, du joueur qui ne faisait que taper, qui n'aimait pas attaquer. Alors que c'est totalement faux, rétorque-t-il. Quand on est numéro 10, on ne peut pas aimer que taper dans un ballon. Après, certes, je n'ai pas les qualités de (Matthieu) Jalibert ou de (Finn) Russell, mais franchement, j'adore jouer au rugby. Les 10 qui me font rêver, ce sont des 10 qui jouent au rugby, qui attaquent, qui aiment tenter, qui ont ce petit grain de folie. Si on me dit de relancer dans mes 22 mètres, je le fais tout de suite. Mais c'est vrai que cette image était un peu pesante. Quand les gens me demandaient : "tu n'en as pas marre de taper au pied ?" Je ne voulais pas sortir du plan de jeu. Mais c'est sûr que des fois, ça me pesait un petit peu de me dire, avant le match, que dans mes 40 mètres, j'allais pas toucher ou jouer un ballon. Après, comme je dis, quand on gagne, qu'on se qualifie pour une phase finale, on ne va pas râler. »

lire aussiTevita Tatafu de retour dans le groupe de Bayonne pour affronter Clermont

Quand il a commencé à discuter avec Bayonne, le demi d'ouverture, qui a signé un contrat de cinq ans, a passé du temps devant son écran, à regarder les matches, à se pencher sur la manière dont l'équipe attaquait. « Je me souviens bien d'un paquet de matches, je les regardais à la télé. Je me disais, putain, c'est le rugby, assure-t-il. Ça joue un petit peu dans tous les sens. Les mecs prennent des initiatives, ce sont des joueurs. Maintenant, de vivre avec eux, tu vois les qualités de certains. Heureusement que ça joue au rugby. Sinon, ça serait du gâchis pour certains joueurs. »

Lesquels ? Maqala ? Tuilagi ? « Oui, exactement. Je pense que ces mecs-là, si tu leur dis que tu vas passer l'après-midi à taper au pied et à mettre que des gros plaquages, ils vont déchirer leur licence... » Sireli Maqala et Manu Tuilagi seront aussi titulaires dimanche soir, juste derrière Joris Segonds, et attendront ses passes, et son petit grain de folie.

 

 

[jm12]

Top 14 : pourquoi l'ASM Clermont va devoir se méfier de la fin de match face à Bayonne

 

Face à une équipe de l’Aviron, qui n’est jamais aussi forte et dangereuse que lorsqu’elle sent l’écurie en fin de match, l’ASM Clermont ne peut pas se permettre un voyage à vide si elle veut continuer de viser une place dans le top 6. Les hommes d’Urios sont attendus… sur 80 minutes, ce dimanche soir (21 h 05).

 

Jean-Dauger, c’est ce stade qui transcende son équipe résidente. Un Aviron Bayonnais qui s’est fait une spécialité des matchs remportés dans le money-time. Les exemples sont nombreux et Clermont a payé pour l’apprendre. Notamment l’ASM version Christophe Urios, qui n’a pas oublié ces scénarios cruels et ces rencontres qui ont glissé entre les doigts de ses joueurs depuis qu’il dirige cette équipe.

 

En mai 2023, les Clermontois mènent 18-6 à la 68e minute. En temps normal, une avance suffisante pour remporter la mise, à condition de gérer avec maîtrise ce qui restait de cette rencontre. Deux essais bayonnais plus tard (69e, 75e), l’ASM est dans ses petits souliers. Une ultime mêlée après la sirène, une dernière sanction infligée aux avants clermontois et un certain Camille Lopez pour « tuer » les derniers espoirs de son ancien club (21-18).

 

Des leçons du passé récent à retenir

Un champ de désolation pour le vestiaire de Clermont lequel, un an plus tard (février 2024), fera tout aussi grise mine après un nouvel échec (21-13) consommé dans les dix dernières minutes et deux pénalités transformées par le même Lopez. Pourtant, à la 70e minute, l’ASM était toujours dans le coup (15-13)... En vain.

 

On saura, ce dimanche soir, si les leçons ont été retenues, si les scénarios de ces fins de matchs, jouées jusque-là à l’envers, ont été travaillés. Mais avant cela, il va s’agir d’être dans le « game » le plus longtemps possible pour jouer la gagne et résister à la furia basque.

 

En milieu de semaine, Christophe Urios a planté le décor de cette affiche en partant, probablement, du constat que la place dans le top 6 de son équipe ne tenait plus qu’à un fil. « C’est un match de phases finales » a-t-il prévenu. « Quand je parle de phases finales, ce n’est pas pour le résultat de fin de saison, je pense à l’intensité qu’il va y avoir dans cette rencontre », a-t-il précisé cette fin de semaine.

 

"Quand les Bayonnais n’auront pas le ballon, on sera moins en danger"

Avec trois défaites consécutives en Top 14 (Pau, Toulouse et Bordeaux), l’ASM ne traverse pas la meilleure période de sa saison et la bascule du bon ou mauvais côté n’a jamais été aussi proche. Entre Bayonne, 4e avec 43 points, et Clermont, 6e et 39 points, l’issue de ce choc nocturne aura forcément une incidence sur le dernier tiers de cet exigeant championnat.

 

Certes, le point ramené de Bordeaux a mis un peu de baume sur la plaie, ouverte une semaine plus tôt par l’intraitable Stade Toulousain, mais la dynamique de résultat n’inspire pas l’optimisme. Pour le coach clermontois, le match face à Bayonne sera avant tout une question de possession. « Cette équipe est très performante quand elle a le ballon. C’est une équipe qui tape fort avec beaucoup de vitesse dans le champ profond. Quand ils n’auront pas le ballon, on sera moins en danger, même s’il faudra faire attention dans les rucks car ils possèdent de bons gratteurs ».

 

Avant une pause de trois semaines sans match, l’ASM a toujours son destin en mains. Samedi matin, les joueurs sont montés dans le bus en sachant qu’une victoire à Jean-Dauger leur permettrait de regarder encore vers le haut du tableau. À condition de jouer à fond 80 minutes…

 

C. Buron (LM - 02/03/25)

Sur le diagnostic du match je suis d'accord avec la possession , sauf qu'en touche sans Lanen ou Simons on se fragilise et on oublie qu'en mêlée on risque d'avoir qqs pbs j 'espère pas décisifs entre domination-carton jaune- / pénalités de score ou d'occupation /possession....peut-être une des clés de ce match.....donc tout ça pour dire qu'en terme de possession rien n 'est moins sûr !

 

Le contre au sol semble visé par Urios pour les ralentir et les empêcher d'envoyer la cavalerie mais c 'est pas gagné cette affaire sans tomber dans l 'indiscipline.

 

Après peut-être que Urios a son idée en tête et a identifié des points sur lesquels appuyer mais j 'avoue être pas des masses serin !

[ELSAZOAM]

Sur le diagnostic du match je suis d'accord avec la possession , sauf qu'en touche sans Lanen ou Simons on se fragilise et on oublie qu'en mêlée on risque d'avoir qqs pbs j 'espère pas décisifs entre domination-carton jaune- / pénalités de score ou d'occupation /possession....peut-être une des clés de ce match.....donc tout ça pour dire qu'en terme de possession rien n 'est moins sûr !

 

Le contre au sol semble visé par Urios pour les ralentir et les empêcher d'envoyer la cavalerie mais c 'est pas gagné cette affaire sans tomber dans l 'indiscipline.

 

Après peut-être que Urios a son idée en tête et a identifié des points sur lesquels appuyer mais j 'avoue être pas des masses serin !

Notre mêlée est quand même solide et composée de joueurs assez expérimentés (hormis Montagne) ; un joueur a dit qu'ils avaient bouffé beaucoup de mêlées dans le semaine, c'est donc que le staff a mis l'accent sur ce secteur.

Maintenant, reste à savoir comment on sera arbitrés et comment les Bayonnais le seront eux aussi...  

[jm12]

Notre mêlée est quand même solide et composée de joueurs assez expérimentés (hormis Montagne) ; un joueur a dit qu'ils avaient bouffé beaucoup de mêlées dans le semaine, c'est donc que le staff a mis l'accent sur ce secteur.

Maintenant, reste à savoir comment on sera arbitrés et comment les Bayonnais le seront eux aussi...  

Et pour causes...je suppose que Bayonne fort des infos à la pile gauche a aussi travaillé les mêlées...Falgoux va porter gros sur ses épaules ce soir !

 

Quand au jeune Frisach que je connais que de nom , j 'espère qu'il ne va pas se fader Tatafu....pas trop serein quand même là

[el landeno]

Top 14 : Clermont vient à Bayonne à la recherche du temps et des points perdus

  Lecture 2 min

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Un mauvais résultat à Jean-Dauger, où l’équipe de Christophe Urios reste sur trois défaites, mettrait en péril la qualification pour les phases finales. © Crédit photo : Laurent Theillet

Par Didier Cros

Publié le 28/02/2025 à 17h00.

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L’ASM, actuellement dans une mauvaise passe, essaiera de stopper l’hémorragie, ce dimanche soir à Jean-Dauger face une équipe de l’Aviron chez qui elle ne sait plus gagner

« Cela va être un match de phase finale. Avec, comme chaque fois, une passion incroyable ». Christophe Urios force un peu le trait. Si l’ASM ne joue pas sa qualification pour les phases finales, ce dimanche à 21 h 05 à Jean-Dauger face à l’Aviron (4e), le résultat de la rencontre conditionnera de manière considérable sa fin de saison. Avec cinq défaites lors des six dernières journées et six points pris sur trente-six, l’ASM n’avance plus depuis deux mois. Et malgré cette cadence de relégable, les Clermontois, troisièmes au classement avant cette série, sont parvenus à rester dans le top 6.

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Mais l’équipe de Christophe Urios n’a plus vraiment le choix. Un mauvais résultat à Jean-Dauger, où l’ASM reste sur trois défaites, mettrait en péril la qualification pour les phases finales. Les Clermontois viennent d’enchaîner les mauvais matchs comme à Pau (20-14) ou face au Stade Toulousain (18-35). Mais aussi les déceptions et les frustrations, comme dimanche dernier à Bordeaux (22-18) où le point de bonus défensif ramené de Chaban-Delmas n’a pas effacé le sentiment qu’il y avait (beaucoup) mieux à faire.

Mêlée tourmentée

Une fois de plus, Clermont a pêché dans la finition, le réalisme et la précision près des lignes, avec notamment trois ballons égarés sur des pénaltouches. Un manque d’efficacité récurrent, sans oublier des difficultés en mêlée fermées où Clermont a été pénalisé à six reprises, notamment son pilier gauche Giorgi Akahaladze (absent dimanche, lire ci-dessous), pris quatre fois. « On n’a pas une mêlée assez régulière, on le sait, reconnaît Christophe Urios, même s’il n’a pas été d’accord avec toutes les décisions de M. Bralley. C’est un axe de travail depuis un moment. On sait aussi que nos adversaires appuient dessus, truquent parfois et nous font sortir de notre façon de penser la mêlée ».

« Les Bayonnais sont 4es et veulent s’accrocher à cette place… Ça va être un match important. La discipline et l’arbitrage seront importants »

Le coach clermontois et son staff ont visiblement mis l’accent sur cet aspect pour préparer le déplacement à Jean-Dauger. « On doit améliorer nos attitudes, ce sera important en vue du match à Bayonne avec Luc Ramos à l’arbitrage. On a besoin d’être exemplaire car il faudra lui montrer une autre image ».

Focus sur les fins de match

L’efficacité, la mêlée fermée, la discipline, aussi : les Clermontois devront élever très sensiblement le curseur dans beaucoup de secteurs clés, ce dimanche, pour ne pas revenir avec une nouvelle désillusion. D’autant que le coach s’attend à une réaction d’orgueil des Basques, corrigés au match aller (26-10) et qui reste sur une lourde défaite à Toulouse (41-6).

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« Les Bayonnais viennent d’en prendre 40 à Toulouse, ce n’est jamais marrant. Ils sont quatrièmes et veulent s’accrocher à cette place d’après ce que j’ai lu dans la presse… Ça va être un match important avec beaucoup d’engagement et de la passion. C’est pour cela que la discipline et l’arbitrage seront importants », ajoute Christophe Urios qui a aussi fait un focus sur la fin de match. En effet, lors de ses deux déplacements à Bayonne avec l’ASM, Clermont était encore en tête au score à un quart de la fin, avant de s’écrouler dans le final. Il espère que l’histoire ne se répétera pas.

Compo et infirmerie L’équipe probable. Hamdaoui - Newsome, Simone, Fouyssac, Delguy - (o) Urdapilleta, (m) Bézy © - Tixeront, Sowakula, Lee - Ceyte, Simmons - Falgoux, Fainga’a, Montagne.
L’infirmerie. Pour ce déplacement, Clermont peut compter sur trois retours : le deuxième ligne australien Rob Simmons qui souffrait d’une tendinite au tendon d’Achille et était absent lors de deux dernières rencontres ; l’ouvreur Anthony Belleau (béquille au mollet) et le centre George Moala, victime d’un coup à un genou contre Toulouse, seront également présents. En revanche, Alivereti Raka (commotion contre Toulouse) ne sera pas du déplacement. Clermont doit aussi se passer de plusieurs blessés de longue date : le pilier gauche Sacha Lotrian (ménisque), le centre Léon Darricarrère (cuisse), l’ailier Joris Jurand (tendon d’Achille), le troisième ligne Lucas Dessaigne (genou, reprise), le centre-ailier Lucas Tauzin (épaule), le talonneur Étienne Fourcade (plateau tibial) et le demi de mêlée Enzo Sanga (cheville). Le staff clermontois est aussi privé du pilier gauche Giorgi Akhaladze, retenu avec la sélection de Géorgie qui affronte l’Espagne dans le cadre de la troisième journée du championnat d’Europe. Clermont se déplacera donc avec le seul Étienne Falgoux comme spécialiste sur le poste, comme à Pau le 25 janvier où ce dernier avait joué 80 minutes.

 

 

 

[steph]

On attend une victoire significative, au bout de deux ans, qui pourrait nous faire dire qu'il y a un effet Urios. Le faire à Bayonne, concurrent direct serait un vrai marqueur. Passer à côté, aussi.

[clum63_]

Top 14 : pourquoi l'ASM Clermont va devoir se méfier de la fin de match face à Bayonne

 

Face à une équipe de l’Aviron, qui n’est jamais aussi forte et dangereuse que lorsqu’elle sent l’écurie en fin de match, l’ASM Clermont ne peut pas se permettre un voyage à vide si elle veut continuer de viser une place dans le top 6. Les hommes d’Urios sont attendus… sur 80 minutes, ce dimanche soir (21 h 05).

 

Jean-Dauger, c’est ce stade qui transcende son équipe résidente. Un Aviron Bayonnais qui s’est fait une spécialité des matchs remportés dans le money-time. Les exemples sont nombreux et Clermont a payé pour l’apprendre. Notamment l’ASM version Christophe Urios, qui n’a pas oublié ces scénarios cruels et ces rencontres qui ont glissé entre les doigts de ses joueurs depuis qu’il dirige cette équipe.

 

En mai 2023, les Clermontois mènent 18-6 à la 68e minute. En temps normal, une avance suffisante pour remporter la mise, à condition de gérer avec maîtrise ce qui restait de cette rencontre. Deux essais bayonnais plus tard (69e, 75e), l’ASM est dans ses petits souliers. Une ultime mêlée après la sirène, une dernière sanction infligée aux avants clermontois et un certain Camille Lopez pour « tuer » les derniers espoirs de son ancien club (21-18).

 

Des leçons du passé récent à retenir

Un champ de désolation pour le vestiaire de Clermont lequel, un an plus tard (février 2024), fera tout aussi grise mine après un nouvel échec (21-13) consommé dans les dix dernières minutes et deux pénalités transformées par le même Lopez. Pourtant, à la 70e minute, l’ASM était toujours dans le coup (15-13)... En vain.

 

On saura, ce dimanche soir, si les leçons ont été retenues, si les scénarios de ces fins de matchs, jouées jusque-là à l’envers, ont été travaillés. Mais avant cela, il va s’agir d’être dans le « game » le plus longtemps possible pour jouer la gagne et résister à la furia basque.

 

En milieu de semaine, Christophe Urios a planté le décor de cette affiche en partant, probablement, du constat que la place dans le top 6 de son équipe ne tenait plus qu’à un fil. « C’est un match de phases finales » a-t-il prévenu. « Quand je parle de phases finales, ce n’est pas pour le résultat de fin de saison, je pense à l’intensité qu’il va y avoir dans cette rencontre », a-t-il précisé cette fin de semaine.

 

"Quand les Bayonnais n’auront pas le ballon, on sera moins en danger"

Avec trois défaites consécutives en Top 14 (Pau, Toulouse et Bordeaux), l’ASM ne traverse pas la meilleure période de sa saison et la bascule du bon ou mauvais côté n’a jamais été aussi proche. Entre Bayonne, 4e avec 43 points, et Clermont, 6e et 39 points, l’issue de ce choc nocturne aura forcément une incidence sur le dernier tiers de cet exigeant championnat.

 

Certes, le point ramené de Bordeaux a mis un peu de baume sur la plaie, ouverte une semaine plus tôt par l’intraitable Stade Toulousain, mais la dynamique de résultat n’inspire pas l’optimisme. Pour le coach clermontois, le match face à Bayonne sera avant tout une question de possession. « Cette équipe est très performante quand elle a le ballon. C’est une équipe qui tape fort avec beaucoup de vitesse dans le champ profond. Quand ils n’auront pas le ballon, on sera moins en danger, même s’il faudra faire attention dans les rucks car ils possèdent de bons gratteurs ».

 

Avant une pause de trois semaines sans match, l’ASM a toujours son destin en mains. Samedi matin, les joueurs sont montés dans le bus en sachant qu’une victoire à Jean-Dauger leur permettrait de regarder encore vers le haut du tableau. À condition de jouer à fond 80 minutes…

 

C. Buron (LM - 02/03/25)

 

On ferait bien aussi de se méfier du début de match et du milieu 

[Tonyasm!]

Un point serait déjà très bien, parce que la fin de saison nous est favorable... Une victoire serait magnifique mais j'ai du mal à y croire à Jean Dauger

[F@b]

Victoire et on regarde devant
Défaite, va falloir commencer à regarder derrière

[Ptolémée]

 

On ferait bien aussi de se méfier du début de match et du milieu 

 

+1 ils ont oublié de le dire