Je dirai Juranal Park, La prise de la pastille, Le gland des Siciliens et Gorilles dans la brune.
Liste non exhaustive...
Les Siciliens cherchent des bonnes gâchettes pour leurs clans !
Posted 07 November 2025 - 16:19 PM
Je dirai Juranal Park, La prise de la pastille, Le gland des Siciliens et Gorilles dans la brune.
Liste non exhaustive...
Les Siciliens cherchent des bonnes gâchettes pour leurs clans !
Posted 07 November 2025 - 16:40 PM
vos pornos ?
Bah c'est pas simple, par principe c'est la France, mais j'y placerais pas le PEL .
Les sudaf c'est des buffles violents devant et des 3/4 qui font pas rigoler. Mngomezulu, c'est un putain de 10 redoutable et puis derrière ça galope.
Bon, pas super rassuré quoi ...
Posted 07 November 2025 - 16:42 PM
ERASMUSSE ON VA NIQUER TA MEEEEERE SUR LA CANE-CANE-CANE-CANEBIEEEEERE ! ![]()
Posted 07 November 2025 - 17:52 PM
Et à la fin, on lui dira.ERASMUSSE ON VA NIQUER TA MEEEEERE SUR LA CANE-CANE-CANE-CANEBIEEEEERE !

Posted 07 November 2025 - 18:41 PM
Posted 07 November 2025 - 21:40 PM
« Quels sont vos meilleurs souvenirs contre les Springboks ?
Étonnamment, j'en ai beaucoup. Avec les Barbarians français, on les bat (25-20) pour le dernier match de Serge Blanco (en 1992 à Lille). J'ai un autre souvenir incroyable avec les Barbarians britanniques, avec là aussi une victoire (23-15, en 1994). C'est la seule fois où les supporters étaient derrière moi à Dublin. (Il se marre) Je me souviens bien sûr de la série de tests victorieux avec l'équipe de France en Afrique du Sud en 1993. Sur le premier, on fait match nul (20-20). J'inscris un essai et James Small me met un "shoot" dans la gueule. Puis on gagne d'un point le deuxième (17-18). Un an avant, on s'impose au Parc des Princes (29-16), la première victoire contre eux depuis la fin de l'apartheid. En plus, j'étais allé jouer avec Philippe Sella un match avec les Barbarians sud-africains quand ils ont ouvert un peu les frontières.
Le souvenir le plus douloureux est-il la défaite (19-15) en demi-finales de Coupe du monde 1995 à Durban ?
Oui, un regret à vie. Ça fait trente ans et je n'ai jamais voulu la revoir. L'arbitre nous refuse trois ou quatre essais. Avant de mourir, leur troisième-ligne Ruben Kruger, lui, a reconnu qu'il n'a jamais aplati son essai. Je ne vais pas dire que c'était un vol manifeste mais cette demi-finale n'a pas été très clean. Notre génération pensait pouvoir être championne du monde et on a été marqués à vie par cette défaite. On avait gagné sur tous les terrains du monde avant cette rencontre qui n'aurait pas dû avoir lieu en raison des conditions météo. Comme le prévoyait le règlement, le match n'aurait pas été rejoué s'il avait été annulé, on l'aurait emporté sur tapis vert puisqu'ils avaient pris un carton rouge en phase de poules. Je n'avais jamais vu autant de détresse dans un vestiaire. Les souvenirs reviennent, je les avais enfouis au fond de moi. Mais on ne peut pas réécrire l'histoire. On a un groupe WhatsApp et on devait se retrouver vendredi soir à Paris mais je n'ai pas pu y aller (il est manager de Provence Rugby qui jouait à Colomiers en Pro D2).
« En 1997, c'est la seule Marseillaise où j'ai eu des larmes aux yeux. J'avais peut-être un pressentiment »
Avez-vous cauchemardé de l'arbitre gallois Derek Bevan ?
Non car je ne suis pas quelqu'un d'aigri. Ça n'a jamais hanté mes nuits, mais on sait tous ce qui s'est passé. C'est la seule fois dans ma vie où j'ai vraiment eu l'impression que la politique avait pris le dessus sur le sport. C'est ça qui est dérangeant. À la fin, il avait reçu une montre de la part du président de la Fédération sud-africaine en disant que c'était le meilleur arbitre de la Coupe du monde. À cette réception, les All Blacks et nous, les Français, on avait quitté la salle. On aurait beaucoup aimé jouer cette finale contre les Néo-Zélandais, même s'ils n'auraient pas été empoisonnés cette fois...
Votre carrière internationale s'est conclue par une déroute (10-52) contre ce même adversaire pour les adieux au Parc des Princes le 22 novembre 1997...
Une semaine plus tôt, le premier match à Lyon est énorme, on le perd de peu (32-36) en donnant tout ce que l'on a. Puis arrive cette rencontre au Parc des Princes. On n'avait pas récupéré de la rencontre précédente et on joue contre des "golgoths". Je me souviens de l'histoire du contrôle antidopage. Je crois qu'ils avaient eu 18 mecs asthmatiques sur les 22... (Rire.) Avec cette génération, on avait vécu des moments exceptionnels dans ce stade mythique. Quand tu débordais sur l'aile, tu sentais l'haleine du supporter au premier rang. Finir comme ça nous a laissé un goût amer. C'est ma dernière sélection, mais aussi celles notamment de Laurent Cabannes et Thierry Lacroix. C'est la seule Marseillaise où j'ai eu des larmes aux yeux. J'avais peut-être un pressentiment... Après ce match, le rugby français a décidé de devenir professionnel.
Vous n'avez pas hésité à continuer ?
Non, je jouais en Angleterre (à Gloucester). Donc j'étais déjà professionnel. Ce jour-là, on prend une branlée. Je me déchire le quadriceps sur 18 centimètres. Jo Maso (manager d'un quinze de France alors entraîné par Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela) me rappelle pour le Tournoi suivant et l'ouverture au Stade de France, mais je lui dis : "Je ne peux plus". J'étais cassé complet. Je savais que c'était fini.
« Les Springboks, c'était un combat de boxe contre eux »
Quel est le joueur sud-africain le plus fort que vous ayez croisé ?
Quand j'étais manager de Toulon (2009-2011), j'avais fait signer Bakkies Botha. On avait fait un repas avec Mourad Boudjellal (ancien président du RCT). J'avais vu la bête en vrai. C'était un spécimen. Sur le terrain, j'ai joué en face de James Small (décédé en 2019). Lui, c'était un bulldog, il ne lâchait rien. Je l'adorais. On était potes. On savait qu'on allait s'en mettre plein la gueule durant 80 minutes puis qu'on allait se retrouver à boire une bière le soir. Il était fantasque dans la vie. Pendant le match, il fallait être un chien de la casse contre lui. Mais vu que mon jeu était un peu basé là-dessus, j'aimais bien ça. C'était un combat de boxe contre eux.
Vous les avez enfin affrontés en tant que sélectionneur des Bleus en novembre 2013. Quel souvenir gardez-vous de cette défaite (10-19) ?
Quasiment aucun ! C'est le match le plus proche mais celui dont j'ai le moins de souvenirs. C'est fou. (Rire.) Je me rappelle seulement qu'on avait eu une ou deux opportunités de faire mieux et de gagner, mais qu'on n'avait pas su le faire. Ils nous avaient asphyxiés avec leur rush défense
Une anecdote que vous n'avez jamais racontée en marge d'un match contre cette équipe ?
C'était lors de la victoire avec les Barbarians britanniques. Le demi de mêlée gallois (Robert Nicholas Jones), avec qui j'étais en chambre, m'a dit "tu ne me lâches pas de la soirée". J'ai pensé qu'il allait me présenter du monde. Mais j'ai compris pourquoi après... À un moment donné, le mec est tombé ivre mort. (Rire.) J'ai fait trois bornes avec lui sur les épaules pour le ramener à l'hôtel ! »
Posted 07 November 2025 - 21:52 PM
Çà ressort vraiment les dossiers
Posted 07 November 2025 - 22:29 PM
Posted 07 November 2025 - 22:37 PM
Posted 08 November 2025 - 06:56 AM
L’Afrique de Sud s’est toujours appuyé sur la puissance de ses joueurs pour dominer leurs adversaires. Mais les Springboks utilisent également beaucoup les ballons portés. Un secteur clé pour les Bleus, ce samedi soir (21 h 10).
Par Arnaud Clergue (La Montagne)
Publié le 08 novembre 2025 à 06h00
« Le défi sportif est le plus difficile du moment pour cette génération, on n’a jamais joué une équipe aussi forte. C’est l’équipe la plus forte qu’on ait jouée depuis 6 ans, 7 ans, sans problème. »
En conférence de presse ce jeudi, Fabien Galthié a beaucoup insisté sur la force de l’impressionnante armada que ses Bleus s’apprêtent à défier ce samedi soir. Effectivement, on n’est pas double champion du monde par hasard. Sous l’égide du sorcier Rassie Erasmus (présent dans le staff depuis 2018), l’Afrique du Sud n’a cessé d’innover en s’appuyant sur le point fort de cette nation de rugby : la puissance de ses joueurs.
Grâce à ses avants dévastateurs, les Springboks ont concassé leurs adversaires sur les bases du jeu. Affronter les doubles champions du monde, c’est avant tout répondre à un défi physique constant, notamment dans le jeu au près, où des vagues de quatre joueurs déferlent. C’est particulièrement le cas lorsque les Sud-Africains pénètrent dans la zone des 22 mètres, où leur faculté de pilonnage fait merveille.
Les spécialistes mondiaux des airs
Mais au fil des années, ils sont également devenus les spécialistes mondiaux des ballons hauts. Flashback sur le quart de finale de Coupe du monde 2023. Les Bleus avaient été largement dominés. Deux des quatre essais sud-africains avaient été inscrits à la suite de jeux au pied de pression, récupérés par les coéquipiers de Siya Kolisi. Lors du dernier Rugby Championship, ils ont également été nettement supérieurs aux All Blacks sur les duels aériens.
Les raisons de cette véritable force sont multiples. Avec Cobus Reinach, Sacha Feinberg-Mngomezulu ou Manie Libbok, cette équipe possède des joueurs excellant dans le jeu au pied de pression. Et contrairement à d’autres nations, les Sud-Africains ne cherchent pas systématiquement la touche, même sur leurs propres sorties de camp. Ils ne se débarrassent pas du ballon : ils cherchent à le conserver.
En positionnant très souvent deux géants dans les couloirs, les « Sudaf » parviennent à prendre le dessus sur leurs adversaires. Les Français ont donc particulièrement travaillé ce secteur durant la semaine, Antoine Dupont multipliant les jeux au pied face aux Tricolores alignés ce samedi soir. La clé résidera certainement dans la gestion des deuxièmes ballons.
Une faille qui avait coûté cher aux Bleus en 2023, se remémore Louis Bielle-Biarrey :
« Vu qu’ils mettent énormément de pression dans les couloirs, on sait qu’on ne les aura pas forcément tous. Nous en gagnerons, ils en gagneront. Il y aura aussi beaucoup de ballons remportés par personne. Ce sont ces rebonds-là que l’on aimerait gagner et ne pas leur laisser. On sait que tout ne sera pas parfait de notre côté sur nos ballons hauts, mais on se prépare à tout ce qu’il y a autour de cela.»
Posted 08 November 2025 - 07:27 AM
Tous parlent d'un rendez-vous particulier, comme d'un chemin initiatique à emprunter obligatoirement pour devenir un rugbyman plus aguerri. Défier les Boks, c'est comme se jeter à corps perdu (l'expression est ici parfaitement à sa place) dans un monde jusqu'alors méconnu, fait de gros bras, de collisions sévères et de séquences de jeu d'une féroce intensité.
Le sélectionneur Fabien Galthié a d'ailleurs lui-même planté le décor, jeudi, en conférence de presse : « Les Sud-Africains ont été quatre fois champions sur les huit Coupes du monde qu'ils ont disputées (1995, 2007, 2019, 2023). L'Équipe de France ne les a battus qu'une seule fois sur les quinze dernières années (30-26, le 12 novembre 2022). C'est donc le défi le plus difficile du moment pour la génération actuelle. »
Les Bleus tenteront pourtant de relever ce challenge avec douze joueurs sur la feuille de match qui croiseront pour la première fois de leur carrière ces redoutables Springboks. Sept seront titulaires (Baptiste Erdocio, Régis Montagne, Emmanuel Meafou, Mickaël Guillard, Paul Boudehent, Nolann Le Garrec et Pierre-Louis Barassi) et cinq finisseurs (Jean-Baptiste Gros, Guillaume Cramont, Hugo Auradou, Oscar Jegou et Nicolas Depoortère). Douze hommes pour un sacré baptême du feu.
« C'est sûr que ce n'est pas le match le plus facile pour débuter, observait récemment le Toulousain Cramont, qui honorera sa première sélection contre les doubles champions du monde en titre. Mais en face, ça reste des êtres humains. » Des êtres humains, certes, mais que l'on dit souvent plus balèzes que la moyenne, plus durs dans le combat.
« À chaque fois qu'on faisait une mêlée, je me demandais comment ce type pouvait avoir des pieds aussi grands... »
Olivier Magne, ancien troisième-ligne des Bleus
« Ce n'est pas un match que tu abordes avec la même dimension psychologique qu'un autre, témoigne l'ancien deuxième-ligne Fabien Pelous. Parce que tu sais que tu vas affronter un adversaire qui base son jeu sur le défi physique, qui est là pour te faire mal. Tu sais que si tu n'es pas capable de résister, tu te fais balayer. » Le recordman de sélections en équipe de France (118 sélections entre 1995 et 2007) a croisé les Boks une première fois au Parc Lescure de Bordeaux, le 30 novembre 1996 (défaite 12-22).
« Pendant la semaine de préparation, on n'avait parlé que de leur force physique, se rappelle-t-il. De leurs deuxième-ligne très massifs, de leurs piliers hors normes. On nous les présentait comme des "bouchers ". Et c'est vrai que pendant le match, on avait été surpris par les impacts et leur densité physique. »
« Ce n'était pas des tendres, confirme l'ancien flanker Olivier Magne, qui avait connu une première fois victorieuse contre eux le 16 juin 2001 à Johannesburg (23-32). Les vingt premières minutes étaient toujours compliquées, surtout pour moi, car je ne pouvais pas vraiment rivaliser sur le plan physique. Il fallait que j'attende qu'ils s'épuisent un peu pour ensuite trouver des solutions. Les mecs étaient durs, électriques au contact, avec des gabarits qu'on n'avait pas l'habitude de croiser dans notre Championnat. Je me souviens d'un garçon comme le pilier gauche Os du Randt, par exemple. À chaque fois qu'on faisait une mêlée, je me demandais comment ce type pouvait avoir des pieds aussi grands... »
« J'ai ressenti ça à chaque fois que j'ai affronté les Boks. On était dans une préparation au combat, alors que pour les autres matches, on était davantage dans l'analyse, la stratégie »
Vincent Clerc, ancien ailier des Bleus
Comme Cramont, l'ancien ailier toulousain Vincent Clerc a lui aussi démarré sa carrière internationale face aux Boks. C'était le 9 novembre 2002, à Marseille (victoire 30-10). « On se disait que ça allait taper fort, se souvient-il. Mais en même temps c'était rassurant de savoir que si on remportait le défi physique, si on était courageux, on serait meilleurs qu'eux dans l'utilisation du ballon. J'ai ressenti ça à chaque fois que j'ai affronté les Boks. On était dans une préparation au combat, alors que pour les autres matches, on était davantage dans l'analyse, la stratégie. »
« C'est vrai que quand un Sud-Africain arrivait avec 10 mètres d'élan, tu savais qu'il n'allait pas te faire un crochet ou une passe avant contact, ajoute Magne. C'était relativement simple de défendre. Aujourd'hui, ça l'est beaucoup moins. Certains de leurs joueurs arrivent à proposer un rugby totalement imprévisible. »
Il y a pourtant pire qu'affronter les Boks au Stade de France : les défier chez eux, en Afrique du Sud. « Jouer là-bas, c'est comme affronter le Brésil au Maracana en foot, compare l'ancien ailier biarrot Philippe Bernat-Salles, qui défia pour la première fois les Springboks sur leurs terres en 1993 (20-20, à Durban). On sent le poids que ça représente. »
D'autres, comme Fabien Galthié ou l'ex-arrière toulousain Émile Ntamack, père de Romain et Théo, ont carrément défié pour la première fois les Boks en demi-finales de la Coupe du monde. Et pas n'importe laquelle. Celle de 1995, organisée pour la première fois en Afrique du Sud, trois ans après la fin de l'Apartheid.
« On les avait battus deux ans auparavant (17-18 à Johannesburg, le 3 juillet 1993), se souvient Émile Ntamack. Ils mettaient beaucoup de pression, mais ce n'était pas des génies. On avait confiance en nos forces. Mais ce jour-là (défaite 19-15 à Durban, le 17 juin 1995), il aurait fallu marquer cinq ou six essais pour gagner. On ne s'est rendu compte qu'après que ce match était particulier, qu'on ne jouait pas seulement contre quinze Sud-Africains. Il y avait un contexte politique contre lequel on ne pouvait rien faire. »
Le contexte sera bien différent, samedi soir, à Saint-Denis. Mais deux ans après le quart de finale perdu par les Bleus lors de la Coupe du monde 2023 (28-29), il flottera quand même dans l'air comme un parfum entêtant de revanche.
Posted 08 November 2025 - 09:59 AM
Posted 08 November 2025 - 10:16 AM
Il n'avait plus débuté un match avec le quinze de France depuis le quart de finale de Coupe du monde 2023 perdu d'un petit point contre l'Afrique du Sud (28-29). Anthony Jelonch, avec le numéro 6 dans le dos, retrouvera une place de titulaire ce samedi soir (21h10) pour les retrouvailles face aux Springboks.
Après une seconde lourde blessure à un genou en janvier 2024, le troisième-ligne toulousain (29 ans, 32 sélections) s'est reconstruit. Rappelé lors du dernier Tournoi, il est aujourd'hui revenu à son meilleur niveau. Et il est impatient d'en découdre.
« Comment abordez-vous ce choc ?
C'est un défi énorme. Il faut qu'on prenne du plaisir à recevoir ces Boks devant notre public. C'est la meilleure équipe du monde. Ils ont remporté le Rugby Championship. Et de quelle manière ! Nous, on a gagné le dernier Tournoi des Six Nations. Ce sera un duel entre le vainqueur de l'hémisphère sud contre celui de l'hémisphère nord. On est pressés d'y être et on est prêts. Ça va être un moment génial.
Cette semaine, il a beaucoup été question du revers contre cette même équipe lors du Mondial 2023. Quels souvenirs en gardez-vous ?
(Il grimace.) Beaucoup de frustration. On prend quatre essais totalement évitables à zéro passe sur des jeux au pied, des courses longues. Mais ils ont gagné. On a tous envie de vraiment faire un gros match sur cette même pelouse du Stade de France. Ça rajoute de l'excitation. Ce ne sera pas une revanche, mais une de nos plus grosses rencontres à jouer ces dernières années.
Combien de fois avez-vous revu cette défaite ?
Deux fois. Je ne me suis pas acharné dessus non plus. D'abord dans la nuit juste après le match. Je n'arrivais pas à dormir et je l'avais regardé vers 6 heures du matin. Puis un an après, j'ai eu envie de le revoir une nouvelle fois. Ça fout les boules car il y avait la place. Ils n'étaient pas meilleurs que nous, mais ils ont été beaucoup plus réalistes sur des choses qui ne demandaient pas de talent. Ça fait vraiment chier, mais on ne peut pas ressasser cette défaite toute notre vie. Il a fallu passer à autre chose. Que ce soit en club et en sélection. On l'a bien fait lors du dernier Tournoi qu'on a gagné. Et je pense qu'on a appris de cette défaite notamment sur les luttes aériennes et les ballons hauts.
Avez-vous encore en tête des images précises de cette soirée ?
Quelques-unes oui. Notamment le ballon dévié par (Eben) Etzebeth. Une séquence aussi sur les 40 mètres où on perd le ballon, ils font deux passes, jeu au pied et ils marquent. Alors qu'on aurait pu mener 14-0, le score passe à 12-7 pour eux. À ce moment-là, je me dis : ''Putain, on domine et ils marquent sur rien.'' Il y a aussi la transformation en coin de Thomas (Ramos) contrée dans les règles (par Cheslin Kolbe). Finir comme ça, c'était brutal. On ne pensait pas s'arrêter là. On avait fait une dernière soirée un peu fade entre nous avant de repartir en club et en vacances. On avait senti un vide.
À quoi servirait une victoire ce week-end ?
Elle nous apporterait de la confiance en plus. Savoir qu'on peut le faire. Ça nous ferait du bien pour les échéances suivantes et la Coupe du monde 2027.
À titre individuel, on imagine facilement votre motivation pour ce qui sera votre première titularisation en bleu depuis ce quart de finale...
Oui, j'ai encore plus faim. Surtout pour ces gros matches. Ce sont ceux que j'aime le plus. Il me tarde. Mais j'ai surtout envie d'apporter à l'équipe et de gagner ce match bien sûr. Même si je ne fais qu'un travail de l'ombre pendant 80 minutes, ça me va. Je ne vais pas tout faire pour ''péter l'écran'' et que l'on me voit individuellement.
« On peut me marcher dessus une fois mais pas tout le match »
Après être revenu d'une rupture des ligaments croisés pour disputer la Coupe du monde, vous n'avez pas connu une carrière linéaire en sélection en raison d'une seconde blessure au genou droit cette fois, en janvier 2024 (contre Bath). Comment l'avez-vous vécu ?
J'ai connu des hauts et des bas. Pour la tournée de novembre l'an dernier, j'étais dans les quarante-deux, mais je faisais des allers-retours. Et c'était logique car j'ai eu un coup de mou. J'étais fatigué, je n'avais pas coupé. Je n'arrivais pas à enchaîner les matches, à supporter les charges d'entraînement ni à récupérer semaine après semaine. Fin décembre, j'ai remonté la pente et j'ai commencé à être vraiment mieux. Souvent, on dit qu'il faut un an pour récupérer des croisés. Et c'est ce qu'il s'est passé la deuxième fois. Lors du dernier Tournoi, j'ai été rappelé pour les trois derniers matches (comme remplaçant). Ça m'avait fait beaucoup de bien à la tête de me dire que j'étais encore capable d'évoluer à ce niveau. Aujourd'hui, je me sens super bien et j'ai hâte de lancer cette tournée.
Surtout face à un tel adversaire...
Oui, j'aime les affronter. Les équipes frontales et rugueuses ont envie de te dominer physiquement. Et moi, je n'aime pas l'être. On peut me marcher dessus une fois mais pas tout le match. Ce que fait l'Afrique du Sud est très clinique avec un jeu d'avants très bien fait que ce soit sur les mêlées fermées, les mauls et des touches très propres. Ils savent aussi se faire des passes et jouer au rugby avec des bombes derrière qui vont très vite. Mais d'abord, ils te passent dessus en début de match avec du jeu simple.
Vous aimez quand le combat est intense ?
(Grand sourire.) Oui, beaucoup. Tu sais quand tu peux arrêter net un gars. Tu sens que ça pique. J'aime quand l'adversaire cherche le regard de celui qui l'a mis à terre.
Auriez-vous pu être Sud-Africain et évoluer dans une telle formation ?
C'est sûr que ça me plairait de jouer avec des mecs comme ça. J'aime cette équipe. Les Boks ne changent jamais de style de jeu avec toujours la volonté de gagner la ligne d'avantage.
Quel joueur appréciez-vous chez eux ?
Leur troisième-ligne Pieter-Steph du Toit. Il est grand, gaillard, il va vite, il plaque fort, il saute haut en touche. Lui a toutes les qualités d'un bon joueur de rugby. Mais ils ont deux bras et deux jambes, comme nous. Si on met la même agressivité, on n'a rien à leur envier. Si on rivalise devant et physiquement, on a nos chances. Nous aussi, on a des mecs qui vont vite et un jeu bien huilé. »
Posted 08 November 2025 - 11:07 AM
un énorme défi pour les bleus face à ce qui parait inaccessible ..
Posted 08 November 2025 - 11:13 AM
Le match de ce soir est retransmis sur TF1 et commenté par Stefan Etcheverry, Thomas Lombard et Christian Califano.
Qu'est-ce que ça vaut ce trio-là ?... ![]()
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