Champion du Monde
Posté 15 mars 2023 - 11:59
Ma liste :
Pilier Droit : Azariashvili, Jiff
2eme / 3eme ligne : Dyer en Joker Médical de Fischer et plus si affinité
N°5 : Adrian Motoc, Jiff, en complément d'une grosse recrue
N°8 : Jalagonia, Jiff, inter Georgien
N°9 : Couilloud en 3eme
Arrière Polyvalent : Jonas, Jiff l'an prochain
Equipe de France
Posté 15 mars 2023 - 15:16
Ma liste :
Pilier Droit : Azariashvili, Jiff
2eme / 3eme ligne : Dyer en Joker Médical de Fischer et plus si affinité
N°5 : Adrian Motoc, Jiff, en complément d'une grosse recrue
N°8 : Jalagonia, Jiff, inter Georgien
N°9 : Couilloud en 3eme
Arrière Polyvalent : Jonas, Jiff l'an prochain
Oh le charognard 
Attends au moins que le BO soit mort
Joueur de TOP 14
Posté 15 mars 2023 - 19:04
les bonnes pioches, 8 et 15 mais faut payer1 an de contrat ds les 2 casMa liste :
Pilier Droit : Azariashvili, Jiff
2eme / 3eme ligne : Dyer en Joker Médical de Fischer et plus si affinité
N°5 : Adrian Motoc, Jiff, en complément d'une grosse recrue
N°8 : Jalagonia, Jiff, inter Georgien
N°9 : Couilloud en 3eme
Arrière Polyvalent : Jonas, Jiff l'an prochain
Champion d'Europe
Posté 27 avril 2023 - 06:15
Il y a eu d'abord Lille. Puis Saint-Sébastien, en Espagne. Ensuite Nice, Grenoble ou encore Agen, cinquième de Pro D2, en début d'année. En l'espace de deux ans, les joueurs du Biarritz Olympique se sont vus déménager un paquet de fois, bringuebalés par les velléités de départ de leurs dirigeants. Ils n'ont, pour l'heure, jamais quitté les installations du stade Aguiléra, épicentre du conflit ouvert entre la municipalité et le président du BOPB, Jean-Baptiste Aldigé, qui ne cache plus, depuis plusieurs mois, son envie de changer d'air, à condition, bien sûr, qu'un repreneur se manifeste concrètement. En début de semaine, des investisseurs limougeauds ont bien transmis une offre qui n'a pas convaincu les patrons du club basque. La fin du feuilleton ? Pas si sûr...
Tout est parti du projet de rénovation d'Aguiléra. Pour l'actuelle gouvernance, la pérennité de son projet n'allait pas sans la rénovation d'un stade vétuste, condition nécessaire au développement économique de l'entité. Elle n'a jamais réussi à s'entendre avec la mairie et la guerre a finalement éclaté en 2021. Petites phrases par voie de presse, coupures d'eau et d'électricité ont accompagné toutes les performances sportives et alimenté l'étonnant vaudeville jusqu'à consommer le divorce entre les différents partis. Aldigé s'est alors mis à étudier diverses pistes de délocalisation de l'entité BO avant de chercher à reprendre une autre formation sans aboutir. Or, tant qu'ils n'auront pas vendu, Aldigé et Louis-Vincent Gave, propriétaire du club, resteront bloqués sur la côte basque.
Pourtant, l'idée de s'en aller demeure. Dernière hypothèse en date : la reprise d'Agen au début de l'année. Une ville et un club que le président de Biarritz connaît très bien. Une ambition avec un peu plus d'épaisseur que les précédentes mais abandonnée il y a trois semaines face aux lenteurs du dossier biarrot. C'est le président du SUA, Jean-François Fonteneau, qui a sifflé la fin de la récré : « La saga biarrote s'arrête là, nous disait-il le 6 avril. Ce n'est pas de la mauvaise volonté des propriétaires de Biarritz qui voulaient vraiment partir et qui veulent encore partir je pense. Mais ils n'ont reçu aucune proposition. » La situation a, en partie, changé.
Romain Détré était un parfait inconnu il y a encore quelques semaines. Originaire de Limoges, l'homme d'affaires de 39 ans est à la tête de nombreuses sociétés, notamment dans le domaine de la bagagerie. Il est aussi propriétaire d'une écurie de course de chevaux. Son nom avait d'abord circulé du côté de Béziers, mais c'est bien à Biarritz qu'il a souhaité se lancer dans le rugby et des contacts ont été noués par avocats interposés l'été dernier. La première rencontre avec Aldigé, mi-décembre en marge du match Béziers-Biarritz est totalement fortuite et tendue. La suivante, à Bordeaux le 17 mars, sera bien plus calme et durera plusieurs heures. Les documents administratifs et les comptes du club y sont longuement épluchés puis envoyés aux acheteurs potentiels quelques jours plus tard.
On pense alors que la vente va s'accélérer mais le lien entre les deux parties se rompt parce que la première offre tarde à venir. Le climat revient à l'orage, avec en point d'orgue, la semaine dernière, l'envoi d'huissiers mandatés par le tribunal de commerce de Bayonne à la suite d'une action de Détré et de son avocat, Arnaud Dubois. Ils débarquent à Aguiléra pour tenter d'y trouver des documents de nature à démontrer des manquements contractuels de la part d'Aldigé et le non-respect de l'accord de confidentialité établi dans les négociations. Pourtant, en coulisses, Détré, soutenu par un groupe d'acquéreurs potentiels dont l'héritier du groupe Legrand (Jean Verspieren), continue de peaufiner sa stratégie. Il a transmis ces derniers jours, via la société de holding familiale RICA, fondée en 2020, une offre de trois millions d'euros. Ou presque... Elle s'élèverait en réalité à un peu moins de 1,3 million puisque l'abandon au club du compte courant de Louis-Vincent Gave (à hauteur d'environ 1,7 million) est prévu.
C'est évidemment autour du montant de l'enveloppe que le débat s'anime. Après avoir dépensé une quinzaine de millions d'euros depuis son arrivée (2018), Louis-Vincent Gave envisage un départ mais pas à n'importe quelles conditions. Or l'offre formulée par les Limougeauds, valable jusqu'à aujourd'hui, serait jugée beaucoup trop basse par le propriétaire. Elle ne susciterait même aucun intérêt de vente en l'état, au point que ni Gave, ni Aldigé n'ont daigné répondre au courrier de Détré. « C'est le prix d'un T2 à porte de Clignancourt », rigole-t-on dans les travées d'Aguiléra.
À combien le PDG de Gavekal lâcherait son club ? Le prix est difficile à évaluer. Le chiffre d'affaires 2023-2024 du BOPB, lui, est sans doute un bon indicateur. Il serait estimé à sept millions d'euros. Contacté par L'Équipe, Jean-Baptiste Aldigé n'a pas souhaité faire de commentaires. Comme les Limougeauds, il n'en a de toute façon pas le droit en raison d'une convention signée le 31 octobre. Face à cette situation de blocage, et alors que les dirigeants continuent à préparer la saison prochaine, comme si de rien n'était mais avec un budget revu à la baisse, les accords de confidentialité pourraient voler en éclats d'ici à la semaine prochaine.
La maire de Biarritz, Maider Arosteguy (Les Républicains), s'est voulue discrète dans les médias depuis le début de l'année. Elle suit cependant avec attention l'avenir du club de la ville. Début janvier, après avoir entendu parler de lui via l'entourage du BO, Arosteguy avait ainsi proposé à Détré de le rencontrer pour mieux comprendre son projet et ses réelles intentions. « Je suis en dehors du process, nous a-t-elle répondu hier par téléphone. À une époque, j'étais en communication avec le maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour (Modem). Nous étions en phase pour que son club puisse avoir un nouvel actionnaire et que l'actionnaire du BOPB change. Mais je n'ai aucun levier sur le process. »
L'an passé, elle avait annoncé l'existence de trois repreneurs différents, dont un pool américano-irlandais qui n'est jamais arrivé. Elle a rencontré les nouveaux investisseurs potentiels. « Cela ne s'est fait que tardivement, je ne les connaissais pas », dit-elle. Dans les bureaux d'Aguiléra, on pense que c'est bien Maider Arosteguy qui est allée chercher les Limougeauds via son compagnon Georges-Philip Chartier, directeur de cabinet du président de la Communauté urbaine Limoges Métropole. « Cette idée sous-jacente de la petite bonne femme incapable de faire les choses par elle-même et qui a besoin de la main de l'homme pour travailler est insupportable », enrage l'édile. De ses échanges avec Détré, elle dit avoir été rassurée sur sa puissance financière et son envie d'investir. Et d'ajouter : « C'est un vrai chef d'entreprise qui s'est fait tout seul par son travail et je suis à sa disposition s'il le souhaite. Nous avons une relation courtoise et bienveillante. »
On ne peut pas en dire autant de sa relation avec Jean-Baptiste Aldigé. Sur France Bleu Pays basque, le 13 décembre dernier, elle avait lâché qu'il n'y avait « pas d'avenir pour le BO avec les propriétaires actuels ». Hier, sa réponse était identique. Et toujours aussi ferme. « Le BO a un avenir, mais il faut vite que ce soit avec d'autres personnes... »
Raymond Calbuth III
Posté 27 avril 2023 - 10:53
C'est Dallas sur la Côte basque.
Champion du Monde
Posté 27 avril 2023 - 10:55
C'est Dallas sur la Côte basque.
Ca a toujours été le bordel, les basques veulent être a part du reste de la France mais il se détestent aussi entre eux 
Champion du Monde
Posté 27 avril 2023 - 15:45
Quand même, des investisseurs de Limoges, Détré et Legrand, qui veulent reprendre le BO.
Le Limousin, n'est plus ce qu'il était.
Gillham qui traine ses bottes depuis 16 ans au CAB, n'a pas un palmarès très éloquent.
Champion du Monde
Posté 27 avril 2023 - 18:14
Ca a toujours été le bordel, les basques veulent être a part du reste de la France mais il se détestent aussi entre eux
Me font rigoler les Basques avec leur discours identitaire, les racines, le local..... Je suis allé faire un tour à Espelette, j'ai fais un tour dans une boutique par curiosité me doutant qu'on était dans un piège à touristes. Bin j'ai pas été déçu ! Des Opinels, des Laguioles (oui mais avec une croix Basque dessus 
), une vendeuse était plantée là, pas l'air aimable du tout, je lui ai dit : "Eh béh, pour du local et du Basque, c'est réussi avec ces couteaux ! " Elle m'a regardé bêtement, sans un mot, je crois bien qu'elle n'en avait rien à foutre de l'avis des visiteurs
Je vous passe le linge de maison (soit disant spécialité Basque) avec des étiquettes "made in PRC" . Oui on n'écrit plus China, ça fait moins qualitatif 
Champion du Monde
Posté 28 avril 2023 - 10:16
Me font rigoler les Basques avec leur discours identitaire, les racines, le local..... Je suis allé faire un tour à Espelette, j'ai fais un tour dans une boutique par curiosité me doutant qu'on était dans un piège à touristes. Bin j'ai pas été déçu ! Des Opinels, des Laguioles (oui mais avec une croix Basque dessus
Je vous passe le linge de maison (soit disant spécialité Basque) avec des étiquettes "made in PRC" . Oui on n'écrit plus China, ça fait moins qualitatif
Produit Régional Certifié.
T'aurais du prendre la jolie nappe rouge, avec les BO losanges aux couleurs.
Champion du Monde
Posté 28 avril 2023 - 12:37
Produit Régional Certifié.
T'aurais du prendre la jolie nappe rouge, avec les BO losanges aux couleurs.
C'est imparable, ça vient bien d'une région du monde, mais laquelle ?
Champion d'Europe
Posté 03 mai 2023 - 20:25
Son nom a filtré dans la presse ces derniers mois. Romain Détré est pourtant un illustre inconnu dans le monde du rugby. Originaire de Limoges, cet homme d'affaires de 39 ans est à la tête de nombreuses sociétés, notamment dans le domaine de la bagagerie, mais aussi d'une écurie de course de chevaux, sa grande passion. Mais c'est bien dans le cadre d'un éventuel rachat du Biarritz Olympique, actuel dixième de Pro D2, qu'il s'est récemment fait connaître dans le monde du rugby.
Sa première offre de trois millions d'euros est restée sans réponse du côté d'Aguiléra et les discussions sont aujourd'hui au point mort avec les propriétaires du club basque et de son directoire. Romain Détré n'abandonne pas. Au contraire. Muet dans les médias, il a accepté pour L'Équipe de s'exprimer longuement mercredi, cinq jours après avoir assisté à la défaite contre Grenoble (26-35), pour faire le point sur ce dossier et son projet. Contacté par nos soins dans la foulée, le président biarrot Jean-Baptiste Aldigé n'a pas souhaité réagir pour le moment.
« Pourquoi acceptez-vous de prendre la parole ?
Parce que c'est le moment de définir mon projet de gestion à venir pour le club. Il est temps que le public et le Pays Basque soient au courant de mes intentions suite à cette médiatisation du projet malgré moi depuis quelques semaines. J'étais un illustre inconnu et je souhaitais le rester le temps des négociations, mais ça n'a pas pu être le cas.
« J'ai compris très vite que la valorisation du BO allait être liée à l'acquisition du club d'Agen »
Comment vous êtes-vous retrouvé dans une potentielle reprise du Biarritz Olympique ces derniers mois ?
Mon vieux copain Arnaud Dubois, qui est avocat dans le milieu sportif, m'a contacté fin août dernier pour me dire qu'il venait d'être contacté par Olivier Couleau, avocat de la SASP BO. Il lui a dit que le club était à vendre, et a souhaité que je sois mis en relation. C'est comme ça que j'ai été approché. Quand une telle opportunité se présente, ça mérite une grande attention. Et c'est pour ça qu'on a répondu au cahier des charges lourd et fastidieux du directoire du Biarritz Olympique afin d'étudier cette opportunité. En octobre dernier, j'ai également signé un protocole de confidentialité et d'exclusivité des négociations avec le club et ses propriétaires. D'où mon absence de communication ces derniers temps afin de respecter cette confidentialité.
Vous aviez croisé Jean-Baptiste Aldigé en décembre dernier de manière fortuite en marge de Béziers-Biarritz...
Cette rencontre a été déstabilisante parce que j'ai compris que malgré les efforts déployés précédemment, monsieur Aldigé ne me considérait pas comme un acheteur potentiel ni même crédible.
Malgré tout, des discussions ont eu lieu concrètement le 17 mars dernier, et une rencontre à Bordeaux...
La relation a effectivement été relancée par la direction du club quand ses propriétaires se sont montrés intéressés par l'acquisition du club d'Agen, en février 2023. Ce sont les dirigeants actuels qui étaient demandeurs et qui nous ont resollicité. Mais j'ai compris très vite, que la valorisation du BO allait être liée à l'acquisition du club d'Agen. En homme d'affaires averti, je vous assure que c'est la première fois qu'un vendeur fixe un prix de vente calculé en fonction de sa nouvelle acquisition et du développement de ce nouveau club. Nous avons bien évidemment fait analyser la situation financière du BO. L'offre d'achat ferme, formulée par mes soins, était nettement supérieure aux études de valorisation que j'avais fait effectuer par des experts reconnus et mandatés. Mon offre était généreuse et bienveillante pour un club, je vous le rappelle, qui a été acheté un euro il y a cinq ans.
« Je n'ai eu aucune réponse directe, ni écrite de la part du directoire, si ce n'est par voie de presse »
Les dirigeants du BOPB estimeraient que votre offre de trois millions d'euros est trop basse (elle s'élèverait en réalité à un peu moins de 1,3 million puisque l'abandon au club du compte courant de Louis-Vincent Gave - à hauteur d'environ 1,7 million - est prévu). Que leur répondez-vous ?
Répondre à qui ? Je ne sais pas pourquoi vous parlez du compte courant, mais les explications que j'ai lues dans la presse me paressent ubuesques. Je ne commenterai pas cette question qui est hors sujet de la réalité. Pour reprendre la valorisation du BO, celle-ci ne doit pas répondre à leurs besoins financiers pour acquérir le club d'Agen... Encore une fois, mon offre est très généreuse. Plus exactement, elle était très généreuse. J'ambitionnais d'investir au sein du Biarritz Olympique et non au SU Agen...
Mais votre offre n'a pas été acceptée...
Les médias ont fait état qu'elle n'était pas acceptée ou plutôt que la direction du club n'avait pas répondu à l'offre. Je n'ai aucune réponse directe ni écrite de la part du directoire, si ce n'est par voie de presse.
Les négociations entre les deux parties sont au point mort. Pensez-vous cependant encore pouvoir reprendre le club ?
Nous sommes aujourd'hui dans le process d'acquisition d'une société commerciale et on travaille dessus avec mes équipes. Je ne vais rien lâcher.
Le dialogue est-il totalement rompu ?
A-t-il vraiment commencé ?
« Nous sommes en contact avec quelques joueurs de haut niveau qui sont intéressés pour nous suivre et nous faire confiance sur ce projet »
Mais pour une vente, vous devez passer forcément par des négociations...
Il faut des communications directes ou indirectes.
Une convention vous lie-t-elle toujours vraiment avec les dirigeants du BO dans ce processus de vente avec une clause d'exclusivité ?
Je ne ferai pas de commentaires sur ce point.
Que serait concrètement votre projet pour ce club ?
Je me positionne pour continuer le travail entrepris sur la restructuration du sportif. Je veux apporter ma contribution, et celle de mes partenaires sur le développement du club, sur le plan organisationnel et économique, avec un souci de continuité en prenant en compte le travail effectué avec les jeunes en particulier qui commencent à prendre toute leur place au sein du groupe professionnel depuis ces derniers mois. Aujourd'hui, j'ai d'ores et déjà trouvé des sponsors nationaux, permettant de boucler un budget compétitif pour la saison prochaine et les saisons à venir. Nous sommes également en contact avec quelques joueurs de haut niveau qui sont intéressés pour nous suivre et nous faire confiance sur ce projet.
« La deadline approche, sinon on est reparti sur une nouvelle saison sportive qui devrait mettre fin aux négociations »
Avez-vous une assise financière suffisante pour acheter un club de rugby et le développer ?
On l'a déjà prouvé dans le cahier des charges, avec une mise sous séquestre de cinq millions d'euros. Bien sûr que nous avons l'assise financière et que j'ai des partenaires financiers. Je veux faire en sorte d'avoir un budget très compétitif, avec une augmentation de 40 % par rapport à celui annoncé par Jean-Baptiste Aldigé. Je me veux rassembleur et apaisant tout en restant évidement compétitif. C'est à tout le monde de trouver une solution intelligente et responsable, en bon père de famille.
Comment imaginez-vous la suite ?
Elle m'effraie un peu. Tout le temps perdu est du temps qu'il faudra rattraper. Le marché est très concurrentiel et il sera moins attractif que cet hiver. Si j'arrive au bout des négociations ce sera un très gros travail. La deadline approche, sinon on est reparti sur une nouvelle saison sportive qui devrait mettre fin aux négociations. »
Champion d'Europe
Posté 01 juillet 2023 - 06:53
Le feuilleton traine en longueur depuis des mois. Et vendredi, on a sans doute assisté au dernier épisode même si au Pays basque, on a appris à devenir prudent... Alors qu'elle était bien avancée au début du mois, la vente du Biarritz Olympique a sérieusement pris du plomb dans l'aile.
Un accord de principe avait pourtant été trouvé voilà deux semaines entre les dirigeants du BOPB et les potentiels repreneurs venus de Limoges, emmenés par l'homme d'affaires Romain Détré. Tout devait se boucler avant le 1er juillet. Et finalement, tout a capoté. À qui la faute ? Sur ce point, les versions divergent, comme souvent dans ce genre de situation.
Alors qu'ils étaient prêts à lâcher le club pour rejoindre Agen, le président Jean-Baptiste Aldigé et le propriétaire Louis-Vincent Gave sont toujours là. Et bien là même puisque depuis ce vendredi matin, ils se sont activés pour boucler leur recrutement avec plusieurs gros poissons avant la fin de la période des mutations fixée à ce vendredi soir minuit.
Comme indiqué plus tôt dans la journée, le centre international anglais Jonathan Joseph a ainsi signé deux ans alors que le demi de mêlée international gallois Rhys Webb est également attendu. Et plus étonnant encore, le pilier Mohamed Haouas, condamné ce vendredi à neuf mois de prison ferme pour des « violences aggravées » en 2014, s'est engagé pour deux saisons comme indiqué par Sud-Ouest et confirmé par L'Équipe.
Du côté d'Aguilera, le téléphone chauffe mais plus avec les Limougeauds. Entre les deux parties, le fil est rompu. Aldigé attendait depuis une semaine que les potentiels repreneurs envoient enfin les actes de vente signés. Ils ne sont jamais arrivés. La démission du président biarrot, prévue dans l'accord et programmée lors du conseil de surveillance et directoire lundi dernier, a donc été annulée. Et plus les jours avançaient, plus le doute sur la vente du club s'est intensifié.
Les Limougeauds avaient-ils vraiment l'envie et surtout l'argent pour venir ? C'est la question que l'on se pose dans les bureaux d'Aguilera depuis un bon moment après des mois de discussions mais aussi de présentations des comptes et différents audits. En face, les repreneurs potentiels, eux aussi, sont restés discrets dans les médias, si ce n'est une interview dans les colonnes de L'Équipe le 3 mai dernier. « Je ne lâcherai pas », affirmait Romain Détré.
Moins de deux mois plus tard, la donne a radicalement changé chez le onzième de la dernière saison de Pro D2 alors que la constitution d'un nouveau staff (les noms de Nicolas Godignon, Arnaud Héguy et Benoit Baby étaient fortement évoqués) avait bien avancé la semaine dernière. Avant d'être mise à l'arrêt.
« Le jeudi 22 juin à 18h45, nous avons enfin reçu la documentation nécessaire pour entamer un audit de gestion, affirme Détré dans un communiqué transmis à L'Équipe vendredi. Depuis cette soirée, nous étudions toutes les pièces afin de conforter le dossier qui nous avait été présenté par les vendeurs. Nous les avons relevés au conseil de surveillance du BOPB, leur réponse a été de couper les négociations. »
« Les discussions sont terminées »
Jean-François Fonteneau, le président d'Agen, à propos de la cession du SUA aux actuels dirigeants de Biarritz
« Nos auditeurs, experts-comptables et commissaires aux comptes spécialisés dans le sport continuent de travailler sur l'audit complet de la comptabilité, malgré l'impossibilité d'échanger avec leurs homologues, en dépit des accords, assure Détré. Les éléments communiqués ne correspondent pas aux hypothèses présentées par le vendeur qui ont abouti à l'accord de principe. Dans ces conditions, il est difficilement concevable de prendre une décision quant à l'acquisition du club. »
Plus tard alors ? Le train est passé, sans doute, pour de bon cette fois. Et côté biarrot, on s'interroge encore. Pourquoi les Limougeauds ont-ils pu changer d'avis alors que la situation n'a pas évolué depuis quinze jours ? La Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG) a donné son feu vert, voilà quelques semaines, sur la saison écoulée et elle a encore régulièrement échangé avec le président biarrot ce vendredi. « Plein de bruits distillés au compte-gouttes circulent et ça étonne tout le monde mais nous n'avons aujourd'hui aucune info sur d'éventuelles infractions du Biarritz Olympique, nous dit-on au sein du gendarme financier. Je ne sais pas du tout de quoi on parle. »
Du côté d'Agen, qui devait être cédé en majorité aux actuels dirigeants du Biarritz Olympique, on a suivi et subi cette situation « totalement rocambolesque » à Biarritz. « Les discussions sont terminées, nous a indiqué le président Jean-François Fonteneau vendredi soir. Jean-Baptiste Aldigé n'était pas maître du temps. Quelque chose devait se faire, c'était conditionné à la vente de Biarritz qui s'est enlisée et a été stoppée. Ma saison est engagée. Je reste toujours ouvert à l'arrivée de nouveaux investisseurs et je travaille sur d'autres pistes. Je voulais prendre du recul et malheureusement je ne vais pas pouvoir en prendre. Je vais devoir mettre le bleu de chauffe. » À Agen comme à Biarritz, où la reprise est prévue lundi, les prochains jours s'annoncent encore chauds.
Champion d'Europe
Posté 01 juillet 2023 - 07:02
Aldigé bon, on connait, je pense qu'on aura plus jamais du débile de ce niveau là, d'ailleurs je crois qu'on pourrait créer un Echelle d'Aldigé pour mesurer le niveau de connerie... mais l'aut'con à tout à fait le profil du petit crétin champion des magouilles qui vient là pour faire du business.
Deux profils qui collent parfaitement avec le club du BO.
Champion du Monde
Posté 01 juillet 2023 - 07:20
Il me semble que BIARRITZ file sur la pente descendante ! Le recrutement de HAOUAS en est le dernier exemple. Mais que fait Jean-Baptiste Aldigé ? 
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