644 replies to this topic

[pims]

On dit que les recettes liées aux droits TV sont bien plus importantes en FR qu'en ANG, mais est-ce qu'on est pas assis sur une bulle ? Un match de prime-time (ou deprime-time) en Top14 doit faire autant d'audimat qu'un Strasbourg-brest en L1

[Bad Zé]

En France, il ne peut rien nous arriver d'affreux maintenant

[diomedea]

 

L'ASM Romagnat s'est positionné sur Liz Truss.

 

faut avoir envie.....   

[pims]

la répartition de la dette en Premiership selon RugbyPass

1 - Wasps 112.3m£

2 - Bristol 51.2m£

3 - Saracens 40.8m£

4 - Bath 37.8m£

5 - London Irish 37.3m£

6 - Harlequins 33.8m£

7 - Newcastle 32m£

8 - Sale 30.9m£

9 - Leicester 30.1m£

10 - Gloucester 27.1m£

11 - Northampton 26.5m£

12 - Exeter 13m£

 

Worcester tournait autour de 30m£

https://www.rugbypas...-actually-owes/

[Stoop]

Je maintiens que les déboires financiers des clubs de premiership n'a rien à voir avec le Brexit ou même la crise financière actuelle.
Les clubs anglais ont toujours plus ou moins été endettés, Manchester United accumule presque 1 milliard de livres de dettes.
Le modèle économique est juste insensé, ou très contradictoire au modèle francais.
La relégation des Wasps et Worcester est le contre coup du Covid et de very mauvaise gestion / investissements foireux.
Je trouve que les médias français en font beaucoup sur les déboires financiers et politique du Royaume Uni, mais oublient de parler de ce qu'il se passe sous leur nez.
Une technique vieille comme le monde pour détourner l'attention sur les autres et rassurer le peuple.

[thurfin]

Tu flingues définitivement les italiens, avec ça! Tu me diras, le plus dur est déjà fait!

trevise en top14 (avec totem d'immunité 2 3 saisons) et les zebres en d2

[Binche63]

On dit que les recettes liées aux droits TV sont bien plus importantes en FR qu'en ANG, mais est-ce qu'on est pas assis sur une bulle ? Un match de prime-time (ou deprime-time) en Top14 doit faire autant d'audimat qu'un Strasbourg-brest en L1

Pas nécessairement, car l augmentation des droits c est faite de manière régulière et toujours via le même opérateur qui est forcément le mieux placé pour mesurer le produit dans son business model.

On est très loin du scénario média pro.
D ailleurs la ligue a renforcé son partenariat avec Canal pendant le Covid.
Si le top 14 était vraiment une bulle Canal n aurait pas autant aidé les clubs pendant le covid

la répartition de la dette en Premiership selon RugbyPass
1 - Wasps 112.3m£
2 - Bristol 51.2m£
3 - Saracens 40.8m£
4 - Bath 37.8m£
5 - London Irish 37.3m£
6 - Harlequins 33.8m£
7 - Newcastle 32m£
8 - Sale 30.9m£
9 - Leicester 30.1m£
10 - Gloucester 27.1m£
11 - Northampton 26.5m£
12 - Exeter 13m£
 
Worcester tournait autour de 30m£
https://www.rugbypas...-actually-owes/

Quand ont voix ça ont peux ce dire que la DNACG a quand même une utilité.

La vente des droit à CVC n est qu une goutte d eau qui vas diminuer les capacités des clubs a générer du revenu.

[el landeno]

Les Wasps ou la chute prévisible d'une institution du rugby anglais Mauvaise gestion, stade onéreux, emprunt excessif, salaires importants et pandémie : ce cocktail a eu raison des Wasps, un des clubs historiques du Championnat anglais.

Lundi, il pleuvait beaucoup, il faisait froid et les rues de Coventry étaient désertes. Pour tenter de rencontrer des fans des Wasps, on a donc poussé la porte de quelques pubs. Tous bondés, mais pas à cause du temps, car l'Angleterre effectuait ses débuts en Coupe du monde contre l'Iran (6-2). Et visiblement ce n'était pas le bon jour pour disserter sur la situation des Wasps, ce club mythique du rugby anglais qui a gagné six Championnats et deux Coupes d'Europe (2004, 2007), placé en liquidation judiciaire et exclu du Premiership il y a un mois, tout comme Worcester.

 

 

 

lire aussiLes Wasps placés en redressement judiciaire, une relégation en vue

Les supporters du Coventry City Football Club, qui évolue en Deuxième Division anglaise, s'en réjouiraient presque. Ils vont récupérer l'exclusivité de leur stade. Depuis 2014 et l'installation des Wasps en provenance de Londres, les relations entre les deux clubs, dont les logos sont placardés sur la façade du stade, et leurs deux propriétaires ne sont pas très chaleureuses. Entre 2019 et 2021, les footballeurs ont dû disputer l'intégralité de leurs rencontres à domicile à Birmingham et l'humiliation n'a pas été digérée. La preuve avec ces réactions éructées à la pause d'Angleterre-Iran : « On s'en fout de ce qui leur arrive. » « Qu'ils retournent à Londres. » « Ils nous ont empêchés de joueur dans notre stade. »

167 salariés licenciés

Ce stade, c'est le Coventry Building Society Arena, un personnage central de l'histoire. Quand Derek Richardson, un homme d'affaires irlandais, rachète les Wasps en 2012, le club est en grande difficulté financière. Très vite, il comprend l'importance de posséder sa propre enceinte pour générer un maximum de revenus et construire un effectif compétitif. À Londres, la construction d'un stade est impossible. Le prix au mètre carré s'envole et les permis de construire impossibles à obtenir pour rénover le Wycombe's Adams Park. L'exil s'impose.

 

 

Les Wasps débarquent à Coventry et leur propriétaire achète le complexe qui comprend aussi un hôtel, un casino et un hall pour des concerts et des manifestations. L'opération se monte à plus de 40 millions d'euros. Richardson emprunte mais doit rembourser, tout en continuant à mener une politique sportive ambitieuse, à payer les salaires des joueurs et des employés, sans oublier de financer les travaux du nouveau centre d'entraînement qui a mis du temps à sortir de terre, avec une ouverture à l'été 2021, et un coût de 5 M€. Un centre aujourd'hui à l'abandon.

Avec la pandémie de coronavirus et la fermeture du stade, le manque à gagner est devenu terrible et le propriétaire incapable de résoudre l'équation, malgré les aides. Sa mauvaise gestion et la conjoncture ont précipité le club au fond d'un trou dont il sera difficile de sortir. La dette cumulée dépasserait les 100 M€. « J'ai été très triste quand j'ai appris la nouvelle, raconte Joe Worsley, ancien joueur des Wasps et champion du monde en 2003. Mais depuis deux ans, j'entendais des choses, donc ce n'est pas une surprise. Je suis même assez énervé. »

Le sujet est sensible, la plaie encore béante. Le 17 octobre, du jour au lendemain, 167 personnes ont perdu leur travail. Parmi eux, Daniel Robson, qui a porté à 162 reprises le maillot des Wasps. Joint au téléphone, le demi de mêlée, qui a rejoint Pau pour six mois, a accepté de revenir sur ce jour de triste mémoire. « C'était un lundi en fin de matinée. On a été convoqués pour une réunion. On s'attendait à une mauvaise nouvelle, évidemment. Les deux administrateurs ont pris la parole pour nous dire que le club était placé en liquidation, et que nous étions tous licenciés. Les jours qui ont suivi n'ont pas été faciles. On savait qu'il y avait des problèmes mais on était loin d'imaginer que cela irait aussi loin. Quand ils nous ont annoncé la nouvelle, il y a eu un peu de colère, mais j'étais surtout bouleversé, déçu et très triste. Maintenant, j'aimerais connaître la vérité sur ce qu'il s'est passé, même si je sais qu'on devra être patients. »

 

Le logo des Waspssur la façade du stade du club. (J.King/Iconsport)

Lenaïg Corson, l'ancienne deuxième-ligne de l'équipe de France, a également perdu son job ce 17 octobre. « Je suis arrivée début septembre chez les Wasps, et trois jours plus tard je découvrais en lisant les journaux que le club connaissait des difficultés économiques, mais on m'a dit de ne pas m'inquiéter, que ça allait s'arranger. Ç'a n'a pas été le cas. Je pensais être épargnée car au départ je croyais que je faisais partie de l'association, structure différente du club professionnel. » Le club féminin est resté à Londres, et devait rejoindre Coventry la saison prochaine. « Mais quand les licenciements ont été prononcés, poursuit-elle, j'ai compris que je faisais partie des 167, comme d'autres filles internationales de mon équipe. » Souhaitant rester dans la capitale anglaise, elle a trouvé un point de chute chez les Harlequins, où elle a réduit son salaire. « J'étais dans la peau de celle qui demande, donc je n'étais pas en position de force. Je cherche donc un job à côté, dans l'événementiel. »

D'autres clubs anglais sont menacés

La plupart des joueurs ont rebondi, notamment en France. C'est le cas de Paolo Odogwu et de Vincent Koch au Stade Français, de Biyi Alo au Racing 92, d'Ali Crossdale à Perpignan, de Tom Willis à Bordeaux. Jack, son frère, est attendu du côté de Toulouse. Les internationaux anglais qui ont dû s'exiler pour ne pas rester au chômage seront encore éligibles en sélection. La RFU (fédération anglaise) a exceptionnellement assoupli la règle. « Oui, mais ce n'est pas le cas de tout le monde, tempère Robson, qui a passé plus de sept saisons chez les Wasps. Certains cherchent encore, ou ont trouvé des piges de quelques semaines. D'autres n'ont rien. Ce n'est pas génial. Ce n'est pas la période idéale pour le marché. » À l'image de cette employée de la boutique des Wasps persuadée que « ce club a un avenir à Coventry », Daniel Robson croit pourtant que l'histoire n'est pas terminée : « Il y a beaucoup de gens à Coventry et à Londres qui travaillent pour que ce ne soit pas la fin. Juste la fin d'un chapitre. »

lire aussiLes Wasps acceptent une offre de reprise par des anciens joueurs du club

Plusieurs grands anciens joueurs dont Lawrence Dallaglio tenteraient de réunir des investisseurs. Il y a quelques jours, le nom de Mike Ashley est apparu dans quelques médias. L'ancien propriétaire de Newcastle serait intéressé par le rachat du stade. « Je ne sais pas s'il a envie de pousser le club des Wasps. C'est un peu l'inconnu, prévient Joe Worsley. Mais j'espère que ce qui arrive aujourd'hui va pousser les clubs à changer. On n'a pas les racines que les clubs français ont. » 
L'inquiétude grandit en Angleterre car d'autres clubs pourraient connaître le même sort que les Wasps ou Worcester. Les London Irish et les Newcastle Falcons ne seraient pas au mieux de leur forme. Il n'y a plus que onze clubs dans le Championnat anglais.

 

[Le Marseillais]

Finale de la Premiership samedi prochain à Twick: Sale/ Saracens.

Ceux là, ils sont revenus à la vitesse grand V !

 

D'autre part, ni descente ni promotion l'année prochaine.

Donc on repart avec avec les mêmes 11 clubs.

Tout ça pour dire que, sauf erreur de ma part, on devrait retrouver en Challenge Bristol, Gloucester et Newcastle.

[Buckaroo]

D'autre part, ni descente ni promotion l'année prochaine.

Promotion, non. Descente(s), attendons de voir. Les Wasps et Worcester ont sacrément descendu cette année.

[Le Marseillais]

Ce sont les infos qu'on m'a donné.

[Buckaroo]

Ce sont les infos qu'on m'a donné.

Je faisais référence à ça :

 

https://www.rugbyram...is-11204818.php

[Le Marseillais]

Oui oui

England rugby a même utilisé le terme "relégués au bas de la pyramide"

 

La Premiership pourrait en fait se jouer à 10, les London Irish ayant jusqu'au 30 mai pour fournir certaines garanties financières.

Et apparemment, c'est pas gagné.

[Arverne03]

Oui oui

England rugby a même utilisé le terme "relégués au bas de la pyramide"

 

La Premiership pourrait en fait se jouer à 10, les London Irish ayant jusqu'au 30 mai pour fournir certaines garanties financières.

Et apparemment, c'est pas gagné.

 

Le COVID en a tué quelques uns ! 

[zebdomes]

Pas bien le rugby british...