1226 réponses à ce sujet

[jm12]

Sans compter que Laidlaw nous a sorti une belle épine du pied en sortant une prestation de champion contre LR entre deux matchs avec l'Écosse l'année où l'on a 72 blessés.

C 'est comme tout , on oublie vite...mais ce jour là, on aurait du habiller la statue de Vercingétorix avec son kilt à Jaude...

 

On pourrait pas arrêter avec ces histoires de boss au poste de  n 9......la passation de pouvoir va se faire en douceur tranquillou!

 

Quelle richesse de posséder deux 9 de cette qualité qui seront titularisés au gré des stratégies et adversaires dans l 'ordre qu'il faudra!

[casquette]

Naturellement classé ds les « top » recrutement ds le Midol .,,

[el landeno]

La très bonne adaptation de l'ancien Toulousain Sébastien Bézy à Clermont Arrivé cet été en Auvergne après quatorze ans à Toulouse, le demi de mêlée Sébastien Bézy y a trouvé un nouvel équilibre, se fondant naturellement dans le collectif clermontois et la vie locale.

« J'habite sur les hauteurs de Clermont, je suis bien installé, bien intégré, tout va bien. » Au bout du fil, la voix de Sébastien Bézy (29 ans ; 8 sél.) dégage des ondes de sérénité, d'épanouissement. En raison de la crise sanitaire, impossible de rencontrer le demi de mêlée de l'ASM dans son nouvel environnement.

 

 

Mais on devine sa pleine satisfaction quelques mois après son arrivée en Auvergne. Attention, « Sébastien Bézy était heureux à Toulouse », précise sa femme Sandra, club où il évoluait depuis quatorze ans (2006 au centre de formation), soit presque la moitié de sa vie. « Il doit beaucoup au Stade Toulousain poursuit son épouse, mais il était sans doute arrivé au bout de son aventure, il avait le besoin de voir quelque chose de nouveau. » « C'est le moment de me faire confiance », déclarait le demi de mêlée au moment d'expliquer son choix pour Clermont en octobre 2019.

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Un défi gagnant qui lui a même permis de retrouver l'équipe de France cet automne, puisqu'il a disputé les prolongations de la finale de la Coupe d'automne des nations (défaite 22-19 en Angleterre). « C'est un objectif avoue-t-il, même si je sais qu'à mon poste il y a du monde, des joueurs installés , ce qui est tout à fait logique au regard des résultats positifs. Mais j'ai toujours cette ambition. » Il n'a pas été convoqué pour préparer le début du Tournoi en Italie (6 février), mais le staff des Bleus, qui avait convoqué Antoine Dupont, Baptiste Serin et Baptiste Couilloud, garde un oeil attentif sur ses prestations.

Difficile de quitter la famille et les amis

Sébastien, Sandra et leur petite fille Maëlle se sont installés dans la petite commune de Royat, au sud-ouest de Clermont, à une petite quinzaine de minutes du stade Marcel-Michelin. « On ne connaissait pas du tout Clermont expose Bézy. À la fin du premier confinement, en mai, nous sommes venus visiter quelques maisons. On n'a pas été trop exigeants sur la distance par rapport au centre d'entraînement. Ici, il n'y a quasiment pas de bouchons. On a privilégié le lieu. C'est idéal pour la vie de famille. »

L'unique manque ? Le reste de la famille et les amis. « À Toulouse, nous avions mes parents et mes beaux-parents à proximité, c'était plus facile, reconnaît le demi de mêlée. Mais on s'y était préparés. C'est forcément plus dur pour mon épouse qui se retrouve seule la journée. La petite ne s'en est pas vraiment rendu compte et moi, je suis avec mes coéquipiers. » Sandra, qui a quitté son poste dans les ressources humaines pour lancer sa marque de vêtements, détaille : « C'est dur de quitter son cercle familial et amical. Mais Clermont, c'est un choix sportif et un choix de vie. On fait beaucoup plus de choses en famille. » « Puis Toulouse n'est qu'à trois heures et demie, souffle Sébastien, ça reste à distance raisonnable. »

« Mentalement, je suis mieux. Je me prends moins la tête, j'essaie de prendre un maximum de plaisir »

Sébastien Bézy

 

 

 

Cet été, la famille Bézy, qui attend la naissance d'une deuxième fille (le terme est le 28 mai, veille de Toulouse-Clermont), a profité de chaque mini-break pour rentrer dans la Ville Rose. « Depuis le début de saison, on bouge beaucoup moins, précise le néo-Clermontois. Et suite au deuxième confinement, notre rythme de vie n'a pas beaucoup changé. On est plutôt casaniers, sourit-il. À Toulouse, on savait où aller. Ici, beaucoup moins. On profite du côté nature pour faire des sorties en famille. Mais au regard du contexte, c'est plus compliqué pour rencontrer des gens hors rugby. Idem au stade, avec les huis clos, je n'ai pas beaucoup croisé les supporters. De face, on ne me reconnaît pas beaucoup. Et de dos, je ressemble à M .Tout-le-monde. »

Prendre ses marques

Avec ses coéquipiers, en revanche, Bézy s'est vite distingué. « Étant d'une nature plutôt réservée, j'avais un peu peur du changement, reconnaît l'ex-Toulousain. C'était une première et je me posais des questions. J'appréhendais. Finalement, j'ai pris mes marques très naturellement. » « Je ne l'ai pas senti plus stressé que ça, glisse sa femme. Le fait de commencer dès le mois de juin et de vivre une vraie présaison l'a sans doute aidé. »

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Joueurs et staff l'ont également mis à l'aise. Il a découvert un groupe très ouvert, attentionné. « Plusieurs familles nous ont invités, du coup, ce que Seb ressent au sein de l'équipe, je le ressens aussi », expose Sandra, qui s'est notamment rapprochée de la femme de Camille Lopez. « Je me suis rendu compte qu'à Toulouse, avec les nouveaux arrivants, je n'étais pas aussi attentif », reconnaît le numéro 9, qui partage actuellement son casier avec Jean-Pascal Barraque, ami de longue date. Ce dernier précise : « Je l'ai senti très à l'aise. Ce n'est jamais simple de partir, surtout de son club de coeur. Mais il est lui-même. C'est un chambreur, il rigole avec tout le monde. Malgré son petit côté timide, il n'est pas du tout en retrait. Il est heureux et ça se ressent aussi sur ses performances. »

Depuis le début de la saison, Bézy a en effet multiplié les prestations abouties. Le demi de mêlée a disputé quinze matches, toutes compétitions confondues, dont dix comme titulaire (5 essais). Un enchaînement qui tient aussi à l'éloignement des terrains de Morgan Parra pendant près de deux mois pour cause de Covid-19.

Comparé à Morgan Parra

 

Ce qui a valu à la recrue de l'été d'être souvent comparé à son partenaire. « C'est logique et je m'y attendais, précise Bézy. Morgan a fait gagner deux titres de champion à l'ASM (2010 et 2017). Il compte beaucoup pour le club. Dans ma tête, tout était clair. Je savais qu'il y aurait une concurrence. C'était pareil à Toulouse avec Antoine Dupont. Sauf que sur les gros matches, je sentais que je ne jouerais pas, que c'était bouché. » Pour le moment, la question ne s'est pas vraiment posée en Auvergne.

L'absence de Parra a permis à Sébastien Bézy de prendre ses repères, notamment avec l'ouvreur Camille Lopez, et de s'approprier plus rapidement le projet de jeu. « Son arrivée est très bien pour le club, nous a glissé Parra lors de son retour à la compétition fin novembre. Sébastien a d'énormes qualités. Nous avons deux styles différents, il apporte donc une plus-value. Et c'est un très bon mec. »

« Je me sens bien, assure Bézy. Mentalement, je suis mieux. Je me prends moins la tête. J'essaie de prendre un maximum de plaisir. J'ai enfin la chance de profiter des très bonnes performances de toute l'équipe. » Ne pas buter ne le fruste pas non plus (il n'a inscrit que neuf points face à Toulon). « Je continue de beaucoup m'entraîner, précise-t-il. Après, Camille (Lopez) est tellement performant. Ça m'enlève aussi une petite pression. Je n'ai qu'à penser à mon jeu, ce n'est pas plus mal. Je joue libéré. » « Il a tourné la page, conclut Sandra. Je le sens totalement épanoui. Il est également très impliqué dans l'équipe et ça se ressent à la maison. Il part, il a le sourire. Il rentre, il a également le sourire. Il est toujours de bonne humeur. Il est heureux, nous sommes heureux. »

[TH69]

Merci pour le texte. En effet ça a l'air d'aller....après c'est vrai que le contexte sanitaire ne facilite pas les intégrations.

[Codoràvie]

Mauvaise nouvelle, il n'en sera pas pour notre déplacement chez nos camarades chocolatines.

Seul un temps de merde pourrait nous sauver.

 

Julien sors de ce corps

[Ptolémée]

quasi sûr que si l'adaptation de Bézy n'avait pas été réussie ,

c'est tout le groupe qui en subirait des conséquences vraisemblablement

désastreuses 

[Lavande50]

J'espère qu'à son tour il nous fera gagner des titres.

[clum63_]

C'est drôle quand même cette interview, limite gala avec le ressenti de madame, il nous manque juste les retours sur leurs coïts pour être complet

[JB 03]

Tu as raison, le fait que sa famille se sente bien et qu'il en bénéficie est sans importance. Vraiment, tes interventions ne manquaient pas.

[Ptolémée]

exilée de Toulouse ..

pour madame , chaque jour ça ne doit pas être tout rose ..

[gourmachou]

exilée de Toulouse ..
pour madame , chaque jour ça ne doit pas être tout rose ..

Ce qui doit poser le plus de problème comme tout à chacun c'est qu'ils ne puissent pas vivre normalement avec cette pandémie ,donc de découvrir leur nouvel environnement d'une autre manière , vivement que nous retrouvions tous une vie normale

[xdderf63]

quasi sûr que si l'adaptation de Bézy n'avait pas été réussie ,

c'est tout le groupe qui en subirait des conséquences vraisemblablement

désastreuses 

 

Positif !!

Positive Ptolémée... 

 

Tu peux écrire :

" c'est super cette belle adaptation. le groupe est sein et l'a bien accueilli. Il a été important dans notre bon début de saison

Aucun nuage à l'horizon"

[kennaugh]

Appelé pour remplacer Couilloud face à lItalie. Bravo à lui ! (Mais gros coup dur pour nous)

[Le vieux Tullois]

exilée de Toulouse ..

pour madame , chaque jour ça ne doit pas être tout rose ..

Fectivement ... 

Quand tu quittes la Ville rose et sa basilique Saint Sernin à peu près de la même couleur , tu dois trouver la cathédrale en lave de Volvic très très très très très noire !!!!