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[squalito]

Et on en revient au problème qui est que pour mettre du rythme il faut une bonne préparation, et avec 40 matchs par an les inters n'en mettront jamais autant que les équipes qui en jouent 30 maximum...

[flOVER]

OUi aussi ... ce titre serait si beau pourtant...

[AurélienASM]

OUi aussi ... ce titre serait si beau pourtant...

imagine l'elan autour du rugby aprés
un truc enorme et une bénédiction pour les écoles de rugby.

[flOVER]

ouai le nombre de licensiés diminu d'année en année

[AurélienASM]

ouai le nombre de licensiés diminu d'année en année

faux il augmente chaque année, mais pas suffisament surtout dans certaines catégories( mini-poussins et junior si j'ai bonne mémoire) pareil dans certaine region comme l'IDF qui pourrais avoir beaucoup plus de joueur par rapport aux nombres d'habitants.

[squalito]

Mouais, le mode de comptabilisation est quand même à géométrie variable...
Mais voir ci dessous un article interressant de l'année dernière:

Dans son message de vœux à l'adresse des joueurs et dirigeants de son comité, le président du CIFR a mis l'accent sur la sinistrose qui s'abat chez les catégories de jeunes (- 17 ans et – 19 ans), touchées depuis quelques années par une baisse constante et inéluctable des effectifs. Le constat est hélas facile à faire: pas un club qui ne soit touché par cette fuite vers d'autres sports, vers les études ou vers la rue. Les listes de joueurs raccourcissent en même temps que rallongent les intitulés des "ententes" que doivent constituer les clubs pour continuer à exister à ce niveau. La bataille est-elle perdue pour autant ?

Pas sûr, mais elle est bien mal engagée pour l'instant. En effet, la politique fédérale vis-à-vis de ces catégories relève plus de la schizophrénie que de la stratégie de conquête. Deux logiques semblent s'opposer:
. d'un côté le souci de préparer les futures élites en détectant et en formant les éléments les plus prometteurs. On voit donc se multiplier les modes de détection précoce et les initiatives départementales et régionales, sous la forme de challenges divers et variés qui accaparent les heureux élus au moins un week-end sur trois pendant la saison. Les jeunes sélectionnés, repérés en tout début de saison, sont réunis régulièrement pour des entraînements communs, et des matchs contre les sélections voisines. Ils ont donc l'occasion de pratiquer le rugby à un niveau un peu plus élevé que dans leur club, sous la direction de CTR ou CTD.
. d'un autre côté le souci permanent de faire jouer chaque équipe à son juste niveau. Ainsi la saison est constituée de phases successives de "brassage" au bout desquelles on redistribue les équipes en fonction des résultats pour une nouvelle phase. L'objectif affiché est d'éviter les matchs déséquilibrés.

Que peut on reprocher à ces deux axes de la politique fédérale ? rien sinon qu'ils s'avèrent contradictoires dans les faits, et qu'ils contribuent à tronquer les saisons sportives de nos jeunes au risque de les laisser sur leur faim. Ces choix sont ceux des cadres techniques de la FFR. A-t-on jamais demandé leur avis aux principaux intéressés, à savoir les jeunes joueurs ? Peut-on affirmer que cette politique est la bonne quand ceux à qui elle s'adresse quittent le navire ?
Analysons quelques conséquences de ces choix:

1. en multipliant les rendez-vous départementaux et régionaux, on permet certes à la FFR de se constituer un "vivier" de futurs bons joueurs, mais on coupe exagérément ces joueurs de leurs partenaires de club, avec lesquels ils ont acquis leur savoir-faire, appris la solidarité et à qui ils apportent leur talent. Est-il normal qu'à 16 ans un jeune rugbyman joue plus souvent en sélection qu'en club ? On vient souvent dans un club de sport pour rejoindre ses copains. Est-il judicieux de contribuer à distendre ces liens en isolant les leaders, ceux-là même qui cimentent et fédèrent leur groupe ?
2. regardons maintenant ceux qui n'ont pas la chance d'être sélectionnés. Non seulement leurs meilleurs partenaires manquent un entraînement sur trois parce qu'ils sont en sélection, mais en plus eux-mêmes ne peuvent pas jouer les week-ends de sélection (le même débat fait rage depuis plusieurs années entre Ligue et FFR au plus haut niveau…). A la déception de ne pas être sélectionné s'ajoute la punition de ne pas jouer ! On dira que çà favorise l'émulation. Il me semble qu'à cet âge si fragile, où la personnalité se forme dans la douleur et l'affrontement, ce genre de vexation pourrait être évité, surtout dans un sport qui fait de la solidarité son drapeau. C'est de compétition dont ces jeunes ont faim, pas d'ersatz déguisés en "entraînements dirigés". Après 6 mois dans cette saison 2003-2004, un jeune francilien de 16 ans non sélectionné qui n'a manqué aucun match de son club a disputé 7 matchs de compétition. Est-ce suffisant pour maintenir son envie et son intérêt ? Comment s'étonner que certains filent vers d'autres sports où ils trouveront leur compte de cette adrénaline que seule la compétition apporte ? Un joueur d'avenir peut aussi bien être jugé quand il joue avec son club qu'au sein d'une sélection. Certes, rassembler les plus brillants au même endroit est plus facile à gérer pour le petit nombre de nos CTR, mais l'urgence, le délabrement de ces catégories de jeunes ne commandent-ils pas qu'un effort exceptionnel soit fait, notamment pour renforcer ce corps de cadres techniques ? Des CTR plus nombreux pourraient aller voir jouer les clubs de leur secteur, plutôt que d'en convoquer certains éléments jugés prometteurs sur une seule séance de détection en début de saison. Ils ratisseraient plus large, prendraient mieux en compte les évolutions, jugeraient les joueurs dans leur contexte. Là encore, la FFR ne se donne pas des moyens adaptés à la situation.
3. tout cela serait supportable si l'organisation des saisons n'ajoutait pas là-dessus une couche de frustration supplémentaire. Quand les seniors, ou les élites (juniors Reichel, cadets Alamercery …) se voient proposer des calendriers annuels clairs, où les échéances sont connues à l'avance, les "soutiers" du système (Phliponneau, Teulière, territoriaux …) se voient contraints à une course d'obstacles digne du parcours du combattant, avec une succession de phases de brassage auxquelles ils ne comprennent rien sinon "qu'il faut tout gagner pour se qualifier". A vouloir éviter la championnite, la FFR l'exacerbe, puisque chaque poule est un mini-championnat. Ajoutons là-dessus les inégalités de traitement inhérentes à ce type de système: chaque poule à nombre impair de matchs crée un différentiel entre les matchs à domicile et les matchs à l'extérieur. Les jeunes n'apprécient pas plus que les trésoriers de jouer plus souvent loin de leurs bases qu'à la maison. Est-il si compliqué de proposer aux jeunes un championnat annuel, avec matchs aller-retour, étalé sur toute la saison ?
4. la saison, enfin, s'arrête souvent aux vacances de Pâques pour la majorité des joueurs, ceux dont l'équipe n'a pas réussi à se qualifier pour le sacro-saint championnat de France. Comme dans l'élite, l'obsession des phases finales conduit à arrêter les championnats régionaux très tôt. Que proposer alors à ceux qui n'en goûteront pas le doux parfum? Des challenges "os du jambon" qui ne passionnent personne ? C'est à l'heure où les terrains sont bons et la météo clémente que l'on joue pour du beurre, et il ne faut pas s'étonner si les jeunes choisissent alors de se rabattre sur leurs études ou leurs virées entre potes. Ils vont là où on leur propose quelque chose d'important ou d'excitant. La coupure avec la saison suivante est donc exagérément longue et il faut chaque année reprendre à zéro le dur travail de persuasion qui ramènera ces jeunes vers le terrain de rugby en septembre. Est-il impossible de voir nos saisons de championnat se terminer fin mai, et les phases finales, réduites à quelques tours, concentrées sur juin ?

Je ne prétends pas apporter ici des solutions à tous nos maux dans ces catégories. Je crois en tout cas que nous n'obtiendrons des résultats qu'en cessant d'opposer deux logiques contradictoires dans notre politique. On ne peut convaincre les masses (à venir au rugby) en ne s'occupant que des élites. Il n'y aura d'élite que s'il y a un réservoir riche et constamment réapprovisionné de jeunes joueurs qui, s'ils ne sont pas destinés à enrichir nos sélections territoriales ou nationales, sont en droit de recevoir autant d'attention que les autres de la part des instances rugbystiques, a fortiori si l'on souhaite les conserver sur nos terrains. Proposons leur de vrais championnats, clairs et lisibles, étalés sur toute la saison. Limitons au strict minimum les matchs de sélections, même si cela hérisse le poil des dirigeants territoriaux qui couvent jalousement leur sélection. Donnons nous les moyens d'une politique de détection plus respectueuse du travail des clubs qui sont, à l'évidence, les seuls à pouvoir inverser la tendance actuelle des effectifs de ces catégories. Encore faut-il que la FFR et les comités ne leur coupe pas l'herbe sous le pied. Messieurs les dirigeants, si vous voulez gagner des jeunes joueurs, donnez aux clubs les moyens de ne pas les perdre !

Serge Palacin

[jaunar33]

faudrait peut etrer aussi bosser le mental non?? arretons d'etre français et de s'y croire de suite des qu'on a gagné un match..... parce que des lors qu'on est favoris on ne confirme pas, faut qu'on soit donnés perdants pour créer l'exploit!!! et encore un seul a la fois hein, pas trop quand mm !!

[AurélienASM]

faudrait peut etrer aussi bosser le mental non?? arretons d'etre français et de s'y croire de suite des qu'on a gagné un match..... parce que des lors qu'on est favoris on ne confirme pas, faut qu'on soit donnés perdants pour créer l'exploit!!! et encore un seul a la fois hein, pas trop quand mm !!

et oui le mental même si c'est super compliquer à faire travailler en groupe sachant que joueurs à sa procher sensibilité.