Cela s’est joué à peu de choses. Pierre avait eu le privilège d’être dans le groupe pour le dernier match de novembre contre l’Afrique du Sud alors que Dimitri avait fait un très bon match avec France A. Il avait démontré un très bel état d’esprit et avait bien accepté de ne pas être retenu en équipe de France. Il fait aujourd’hui de bons matchs avec son club et nous amène une sécurité supplémentaire en étant buteur. Cela a fait pencher la balance en faveur de Dimitri.

La réponse de Bernard Laporte à cette question a au moins le mérite d'éclairer certains de nos débats : aujourd'hui (on peut le regretter, mais certainement pas le nier) les joueurs doivent négocier au mieux une carrière professionnelle relativement courte. Ce qui siginifie que les meilleurs se doivent d'accumuler les capes internationnales pour faire monter leur "cote en bourse"...
Une année avant la coupe du monde c'est encore plus fagrant : dans nos clubs ont ne recrute pas de joueurs étrangers qui ne soient internationnaux, les équipes nationales étant le meilleur moyen de s'exposer... Or quand tu joues dans un club qui ne place pas son jeu, ne gagne pas (ou reconstruit au lieu de foncer) tu perds ta place, ton exposition et donc de ta valeur marchande... L'amour du maillot ne suffit pas à compenser... C'est le sens des doutes de Paulse, du départ de Jones et de bien d'autres surprises (sans doute) de la fin de saison...