Posted 27 January 2006 - 21:00 PM
Le Stade Français attendra
Eliminé de la H Cup le week-end dernier, le Stade Français voulait repartir de l’avant vendredi à Toulon mais la rencontre a été reportée pour terrain impraticable. Le choc du week-end mettra aux prises Perpignan à Biarritz, samedi soir à Aimé-Giral.
Par Emmanuel Quintin
Match sous haute tension à Mayol... pour plus tard
«Notre unique objectif est de remporter le championnat, il faut vite s’y remettre.» Eliminés de la H Cup le week-end dernier malgré une dernière et belle victoire contre Neath-Swansea (43-10), Pierre Rabadan et ses coéquipiers du Stade Français veulent vite effacer ce douloureux souvenir et rebondir dans le Top 14. Les Parisiens se déplacent vendredi soir à Toulon, la lanterne rouge, qui vient de se séparer de son tandem d’entraîneurs, Aubin Hueber et Thierry Louvet. A la place des deux hommes, Eric Champ, le président toulonnais, qui, par solidarité, quittera également ses fonctions à la fin de la saison, a nommé Alain Teixidor, ancien coach de Perpignan, Trévise ou encore Narbonne. Le fameux choc psychologique tant espéré dans ces situations de changement d’entraîneur aura-t-il lieu ? Eh bien non. La raison n'est pas sportive mais météorologique puisque les intempéries qui ont secoué le Sud-Est ont détrempé la pelouse du stade Mayol. Gorgée d'eau, celle-ci est impraticable et le match a été remis à une date ultérieure.
Le BO défie l’USAP
En cas de succès sur les bords de la Mediterranée, le Stade Français pourrait en tout cas s’emparer du fauteuil de leader puisque le choc de la journée mettra aux prises Perpignan à Biarritz samedi soir à Aimé-Giral. Premiers du classement, qualifiés pour les quarts de finale de la H Cup qu’ils disputeront à Anoeta face à Sale, les Biarrots surfent actuellement sur la vague du succès. Le week-end dernier, le BO a donné une leçon de rugby aux Saracens (43-13) et les champions de France n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. «On est en train de confirmer, mais il faut continuer, rien n'est jamais acquis. On avait programmé janvier pour se qualifier en quarts et prendre une option en championnat», rappelle Serge Delmas sur le site du club. Dimitri Yachvili et ses partenaires auront pourtant fort à faire pour s’imposer en terre catalane, où l’USAP est invaincue cette saison, Top 14 et H Cup confondus. Les Sang et Or auront également à cœur de prendre leur revanche sur le match aller, facilement remporté par Biarritz (29-8). Cela promet…
Des déplacements à rentabiliser
Troisième qualifié tricolore pour les quarts de finale de la H Cup, le Stade Toulousain pourrait profiter de l’affrontement entre Catalans et Basques pour reprendre les commandes du championnat. Guy Novès enregistre les retours de Clément Poitrenaud et Cédric Heymans pour le déplacement des Stadistes à Pau, qui n’a gagné que trois matches cette saison. Surpris par Bayonne à Ernest-Wallon (13-19) lors de la dernière journée, les champions d’Europe auront à cœur de récupérer sur la pelouse du Stade du Hameau les points perdus début janvier. Avant-derniers du classement, Thierry Mentières et ses hommes voient dans la réception de l’ogre toulousain l’opportunité, peut-être, de se libérer. «C’est l’occasion de prouver notre valeur. Se frotter à une machine comme Toulouse, c’est en soi une source évidente de motivation. Il faut se persuader et persuader ses joueurs qu’ils ont les moyens d’y arriver. De toute façon, le maintien passe par de bons résultats à domicile face à ce genre d’équipes, c’est souvent là que se fait la différence en fin de saison. Donc nous n’avons pas trop le choix, nous sommes plus ou moins condamnés à l’exploit», fait remarquer le coach de la Section Paloise. Cinquièmes, sixièmes et septièmes, Castres, Bourgoin et Clermont devront également profiter de leurs déplacements chez des mal-classés (respectivement Narbonne, Bayonne et Montpellier) pour tenter de se rapprocher des quatre places qualificatives pour les demi-finales. Un faux-pas, notamment pour les Berjalliens et les Clermontois, rendrait assez hypothétique une présence dans le dernier carré au printemps.