A deux jours de France - Pays de Galles, Bernard Laporte a donné ce jeudi midi sa traditionnelle conférence de presse d'avant-match. Le sélectionneur tricolore s'est notamment expliqué sur sa politique de roulements, affirmant qu'il espérait vooir les 39 joueurs du groupe France à l'oeuvre avant la fin du Tournoi.
L'EQUIPE DE FRANCE
On a les cartes en main et de quoi inquiéter les autres. Depuis 2003, on a quinze victoires pour dix-sept matchs dans le Tournoi. Je n'ai jamais senti un manque de confiance dans l'équipe. Il y a toujours eu de l'application et de la concentration. On a beaucoup bossé en novembre et sur ces deux premiers matchs du Tournoi.
LA CONCURRENCE
De toute façon, personne n'est installé. Pendant une période, on manquait de concurrence autour de l'épine dorsale. Maintenant, on en a, c'est bien. Mais on n'a pas encore les certitudes des Blacks, qui ont Kelleher, Carter...
LES ROULEMENTS
Les roulements sont acceptés par tout le monde. De toute façon, plein de mecs n'ont pas encore pu s'entraîner, comme Yannick Nyanga. Je n'ai pas abandonné l'idée de faire jouer tout le monde. Barbarians - Argentine comptera comme un match de sélection. On va y aller.
LE PAYS DE GALLES
En 2005, quand on perd à Paris, on doit leur mettre 40 points. Les Gallois ont le même profil que l'équipe de France. Ils ont une bonne 3e ligne, mais ce qui nous fait le plus peur, c'est leurs 9. Ils ont deux demi-de-mêlées dans un style opposé, mais ils sont très bons.
FABIEN PELOUS
A partir du moment où son forfait était définitif, je comprend qu'il ait eu envie de repartir à Toulouse. C'était difficile, il est le capitaine, mais on le voyait pas souvent et il n'était pas dans la dynamique des préparations de match.
Alexandre Bardot (avec R.B., à Marcoussis)
[Publié le 22/02/2007]
Rugbyhebdo.
