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Les différences entre le 6 et le 7 ?


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33 replies to this topic

#16 Edrost

Edrost

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Posted 28 May 2008 - 21:42 PM

Je crois qu'il n'y a pas réellemnt de différence car le côté fermé dépend d'où on se trouve sur le terrain; de plus ce n'est pas une question de profil car je ne vois pas en quoi savoir sauter en touche implique d'être du côté droit (ou du côté gauche) de la mêlée. A cela j'ajouterai qu'il me semble qu'Alex jouait avt avec le 6 (en 2001 notamment puisque je crois que Magne prenait le uméro 7 et maintennat le numéro 6 c'est Bonnaire .
Donc je ne pense pas qu'il y ait une réelle différence


Ben évidemment les coté ouvert et fermé ne se décrètent pas puisqu'ils sont uniquement ouvert ou fermé en fonction de la position de la mélée sur le terrain. Alors bon si évidemment on a un 3éme ligne spécialisé chasseur de n° 10 (style Betsen) la logique veut qu'il change de coté pour aller systématiquement du coté ouvert.
Mais bon le rôle d'un 3ème ligne ne se résume pas au jeu en mêlée fermée, parce que pour le reste (dans le champ, rucks et autres mauls) je ne pense pas que le n° ait de l'importance dans la façon de jouer et de se placer.

Maintenant, pourquoi duddu?
Il jouait pilier si j'ai bien compris, pas 3ème latte!

#17 Vulc'mower

Vulc'mower

    Joueur de TOP 14

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Posted 29 May 2008 - 09:52 AM

Merci les gars :original: ... et à toi aussi Delph :flowers:

Sympa Squal d'avoir trouvé et posté les propos de SKRELA :flowers:

Heureusement que vous êtes là, parce que s'il fallait compter sur Duddu :whistling: :D

#18 duddu

duddu

    Champion d'Europe

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Posted 29 May 2008 - 18:58 PM

Bonsoir

Le rôle des troisiémes lignes et leurs choix est surement la cé d'une bonne équipe ,en tout cas d'une équipe qui veut et sait récupérer des ballons tant en défense qu'en touche .
Les troisiémes lignes sont souvent des sauteurs ,au moins un d'entre eux et dans des systémes plus complexes deux d'entre eux .
Aprés partant du principe que les troisiémes lignes assurent au minimum 35/40 % des plaquages d'une équipe et sont à la source de la récupération d'un nombre important de ballons ils sont essentiels à une équipe: 40 % des essais sont des essais marqués sur récupération défensive et comme le troisiéme ligne est l'un des plus gros plaqueurs cqfd !!!

Les profils sont coureurs-gratteurs ,coureurs-sauteurs et un gros "perforateur" : les deux troisiémes lignes ailes sont en général les gratteurs-sauteurs-gratteurs alors que je troisiéme ligne centre est perforateurs (vermeulen , chabal en sont les meilleurs exemples).
Il y a quelques années (enfin 20 ans lol ) le troisiéme ligne centre était ce qu'on appelle la gare de triage et devait posséder une technique et une vision du jeu exemplaire.
En sortie de mêlée, de rucks ou de touches la troisiéme ligne a un rôle prépondérant et tous n'auront pas la même trajectoire de course : les joueurs dédiés au plaquage devront aller où va le ballon (non où il est , c'est une perte de temps ,il faut anticiper et courir où l'on pense que le ballon va aller ,ainsi on court à l'économie : d'où ce qu'on entend souvent de travail des angles et trajectoires de courses), pour plaquer , récupérer voir créer une phase de fixation alors que le troisiéme ligne centre , voir un autre joueur "perforateur" ou "nettoyeur" aura une course dans sa premiére partie rectiligne et dans sa derniére partie arrondie pour donner la possibilité à son 9 ou aux joueurs qui auront récupéré les ballons de jouer au ras ,au prés ou au large .
C'est le systéme des cellules de jeux : 1 au ballon , 2 en retard ,3 en avance ,4 dans l'axe .Chaque cellule se compose selon les qualités des joueurs ,les phases de jeux et l'organisation mise en place par l'entraineur de 1 à 4 joueurs .De maniére à combiner des joueurs lourds et puissants à des joueurs plus coureurs et rapides : ainsi le terrain est occupé rationnellement (logique des blocs) .

Pour le troisiéme ligne son rôle est souvent différent mêlée :
a) Tjours le même coté ouvert pour en défense aller plaquer le 10 ou tout autre joueur qui s'amuserait à vouloir casser la ligne d'avantage (Richie mac caw ou Betsen ,voir Audebert en france).
Cela nécéssite un gros "5" de devant car si la mêlée recule et prend l'eau le troisiéme ligne ne peut se détacher aussi vite et surtout perd des forces ; en reculant ,l'energie qu'il perd il ne peut la mettre dans ses courses .
Pour les départs au ras il est le premier concerné avec le 9 ,et pour tout ce qui part en zone 2 et 3 au prés et au large) il doit être un des tous premiers sur l'action (avec le premier ou deuxiéme centre en général).
Là on est dans le rôle plaqueur-gratteur ,Number 10 killer ..
En mêlée , l'important est d'avoir son corps bien dans l'axe de son pilier pour le caler ,sans forcément le pousser comme un boeuf ,ça ne sert à rien mais aussi pour avoirle regard pouvant prendre en photo une partie du terrain la plus grande possible : ainsi si le troisiéme ligne arrive à photographier les adversaires ,leurs positions et leurs appuis il est à même de pouvoir anticiper plus facilement les lancements de jeux , tout en restant vigilant au ras car il est avec le 9 le deuxiéme défenseur .

b)En attaque cela dépend de l'organisation générale voulue par l'entraineur mais là aussi on demande au troisiéme ligne d'etre un des premiers soutiens (avec aussi un premier ou deuxiéme centre , voir un ailier , comme on peut le voir par exemple dans certaines combis de l'asm .Pareil , si un départ 8 ou au ras est annoncé ,on peut parfois mettre du coté du départ (mais pas tout le temps ,ça serait trop prévisible) le plus puissant des deux ,le moins coureur ,ou alors le plus adroit dans l'arrachage et le lancement de jeu.

Pour l'organisation en touche il s'avére qu'au vu de la grandeur et de la puissance des soutiens ,le troisiéme ligne est souvent un sauteur ,les deuxiémes et premiéres lignes "tant de plus en plus des lifteurs : d'où déjà la constitution de blocs dont on parlait tout à l'heure ; un troisiéme ligne (rapide), un deuxiéme ou troisiéme ligne centre et un pilier ,soit deux garçons plus puissants mais un peu moins rapides (même si maintenant le rugby moderne tel que pratiqué par toulouse ,l'asm ou les équipes nationales ,on peut remarquer qut tous courent ,sautent ,plaquent et passent avec souvent de grosses qualités).
Cela demande une qualité de saut et de mains : cela tombe bien car la détente est un facteur essentiel de la vitesse (d'où le travail souvent identique dans sa phase de préparation entre la vitesse et le saut)et une adresse gestuelle qui permet de capter ,garder et donner le ballon .
Aprés comme tout est maintenant fait dans une optique d"économie (en terme de modération quant à la consommation d'énergie) et d'efficacité le bloc qui arrive au soutien du bloc sauteur partira en premier ,puis sera suivi par le bloc sauteur: les premiers auront une trajectoire pour aller ou le ballon va aller , avec en pointe le troisiéme ligne du bloc ,puis le bloc sauteur sera chargé du soutien et de donner des solutions quant au lancement de jeu ou la protection du ballon sur les phases de fixation/
En régle générale les troisiémes lignes ailes n'ont pas pour but premier d'aller dans le regroupement ,d'aller s'épuiser à jouer des cuisses et des bras : en défense ils sont chargés de surveiller où ,quand et par qui le ballon va sortir pour aller défendre immédiatement .En attaque ils sont chargés d'aller au soutien immédiatement pour protéger ou donner options de jeux pour faciliter continuités .

Question physique le troisiéme ligne est souvent un garçon inépuisable ,avec énergie renouvelable ,infatigable et dont le rôle plaqueur-soutien entraine un déplacement sur tout le terrain .Dans les premiéres années Laporte ce dernier avait essayé ,tout droit venu d'australie qui pratiquait la chose un troisiéme ligne par moitié de terrain : un s'occupait du coté droit ,l'autre du gauche .Trés vite l'idée fut abandonnée car trop prévisible et de fait les attaques pouvaient s'organiser .
C'est surement un des plus beaux et durs postes du rugby : il faut être rapide et endurant ,gros plaqueur mais intelligent pour éviter de faire trop de fautes sur la zone plaqueur-plaqué ,adroit de ses mains et avec une détente minimale .
C'est une piéce maitresse dans une équipe de rugby et toute équipe de rugby qui n'aurait pas une bonne troisiéme ligne ou aune troisiéme ligne défaillante ne pourrait pas prétendre à grand chose ; mais comme les poupées russes il faut un pack conquérant pour éviter que les troisiémes lignes ne perdent trop d'énergie en poussant en mêlée ou dans les ballons portés , surtout en défense (ce qu'on appelle classiquement pour l'attaque adverse "fixer la troisiéme ligne" pour générer des espaces).
Tout s'emboite et pas de troisiémes lignes efficaces sans pack performant .

Pour le reste ,récemment (surtout du coté des australiens) on s'aperçoit que les troisiémes lignes sont ,sur les phases de touches incomplétes ou sur les points de fixations décalés dans la ligne des trois quarts afin de générer un surnombre soit pour le soutien soit pour une défense oblique(on pousse le jeu sur les ailes , par ex si les ailiers sont jugés moins bons et dangereux que les centres) ou inversée(on pousse le jeu à rester sur les centres car on a jugé que c'est le point faible de l'équipe adverse et que les ailiers en sont les points forts : il faut donc les priver de ballons) avec montée trés rapide.
De même on voit de plus en plus souvent les troisiémes lignes jouer au pied , ce qui ne se faisait pas il y a quatre ou cinq ans ou trés accéssoirement alors que maintenant c'est un peu plus systématique .

Mais pour conclure le troisiéme ligne c'est un coureur rapide et endurant ,intelligent et plaqueur ,adroit et sachant jouer avec la balle autant qu'avec les régles (Richie Mac Caw en est le premier exemple).Aprés chaque entraineur décide de comment et pourquoi composer sa troisiéme ligne comme ceci ou cela .

Kiss

#19 birdie

birdie

    Champion du Monde

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Posted 29 May 2008 - 19:13 PM

ah ouais quand même ....

:flowers:

#20 Bonobob

Bonobob

    Joueur du Grand Chelem

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Posted 29 May 2008 - 19:30 PM

Bonsoir

Le rôle des troisiémes lignes et leurs choix est surement la cé d'une bonne équipe ,en tout cas d'une équipe qui veut et sait récupérer des ballons tant en défense qu'en touche .
Les troisiémes lignes sont souvent des sauteurs ,au moins un d'entre eux et dans des systémes plus complexes deux d'entre eux .
Aprés partant du principe que les troisiémes lignes assurent au minimum 35/40 % des plaquages d'une équipe et sont à la source de la récupération d'un nombre important de ballons ils sont essentiels à une équipe: 40 % des essais sont des essais marqués sur récupération défensive et comme le troisiéme ligne est l'un des plus gros plaqueurs cqfd !!!

Les profils sont coureurs-gratteurs ,coureurs-sauteurs et un gros "perforateur" : les deux troisiémes lignes ailes sont en général les gratteurs-sauteurs-gratteurs alors que je troisiéme ligne centre est perforateurs (vermeulen , chabal en sont les meilleurs exemples).
Il y a quelques années (enfin 20 ans lol ) le troisiéme ligne centre était ce qu'on appelle la gare de triage et devait posséder une technique et une vision du jeu exemplaire.
En sortie de mêlée, de rucks ou de touches la troisiéme ligne a un rôle prépondérant et tous n'auront pas la même trajectoire de course : les joueurs dédiés au plaquage devront aller où va le ballon (non où il est , c'est une perte de temps ,il faut anticiper et courir où l'on pense que le ballon va aller ,ainsi on court à l'économie : d'où ce qu'on entend souvent de travail des angles et trajectoires de courses), pour plaquer , récupérer voir créer une phase de fixation alors que le troisiéme ligne centre , voir un autre joueur "perforateur" ou "nettoyeur" aura une course dans sa premiére partie rectiligne et dans sa derniére partie arrondie pour donner la possibilité à son 9 ou aux joueurs qui auront récupéré les ballons de jouer au ras ,au prés ou au large .
C'est le systéme des cellules de jeux : 1 au ballon , 2 en retard ,3 en avance ,4 dans l'axe .Chaque cellule se compose selon les qualités des joueurs ,les phases de jeux et l'organisation mise en place par l'entraineur de 1 à 4 joueurs .De maniére à combiner des joueurs lourds et puissants à des joueurs plus coureurs et rapides : ainsi le terrain est occupé rationnellement (logique des blocs) .

Pour le troisiéme ligne son rôle est souvent différent mêlée :
a) Tjours le même coté ouvert pour en défense aller plaquer le 10 ou tout autre joueur qui s'amuserait à vouloir casser la ligne d'avantage (Richie mac caw ou Betsen ,voir Audebert en france).
Cela nécéssite un gros "5" de devant car si la mêlée recule et prend l'eau le troisiéme ligne ne peut se détacher aussi vite et surtout perd des forces ; en reculant ,l'energie qu'il perd il ne peut la mettre dans ses courses .
Pour les départs au ras il est le premier concerné avec le 9 ,et pour tout ce qui part en zone 2 et 3 au prés et au large) il doit être un des tous premiers sur l'action (avec le premier ou deuxiéme centre en général).
Là on est dans le rôle plaqueur-gratteur ,Number 10 killer ..
En mêlée , l'important est d'avoir son corps bien dans l'axe de son pilier pour le caler ,sans forcément le pousser comme un boeuf ,ça ne sert à rien mais aussi pour avoirle regard pouvant prendre en photo une partie du terrain la plus grande possible : ainsi si le troisiéme ligne arrive à photographier les adversaires ,leurs positions et leurs appuis il est à même de pouvoir anticiper plus facilement les lancements de jeux , tout en restant vigilant au ras car il est avec le 9 le deuxiéme défenseur .

b)En attaque cela dépend de l'organisation générale voulue par l'entraineur mais là aussi on demande au troisiéme ligne d'etre un des premiers soutiens (avec aussi un premier ou deuxiéme centre , voir un ailier , comme on peut le voir par exemple dans certaines combis de l'asm .Pareil , si un départ 8 ou au ras est annoncé ,on peut parfois mettre du coté du départ (mais pas tout le temps ,ça serait trop prévisible) le plus puissant des deux ,le moins coureur ,ou alors le plus adroit dans l'arrachage et le lancement de jeu.

Pour l'organisation en touche il s'avére qu'au vu de la grandeur et de la puissance des soutiens ,le troisiéme ligne est souvent un sauteur ,les deuxiémes et premiéres lignes "tant de plus en plus des lifteurs : d'où déjà la constitution de blocs dont on parlait tout à l'heure ; un troisiéme ligne (rapide), un deuxiéme ou troisiéme ligne centre et un pilier ,soit deux garçons plus puissants mais un peu moins rapides (même si maintenant le rugby moderne tel que pratiqué par toulouse ,l'asm ou les équipes nationales ,on peut remarquer qut tous courent ,sautent ,plaquent et passent avec souvent de grosses qualités).
Cela demande une qualité de saut et de mains : cela tombe bien car la détente est un facteur essentiel de la vitesse (d'où le travail souvent identique dans sa phase de préparation entre la vitesse et le saut)et une adresse gestuelle qui permet de capter ,garder et donner le ballon .
Aprés comme tout est maintenant fait dans une optique d"économie (en terme de modération quant à la consommation d'énergie) et d'efficacité le bloc qui arrive au soutien du bloc sauteur partira en premier ,puis sera suivi par le bloc sauteur: les premiers auront une trajectoire pour aller ou le ballon va aller , avec en pointe le troisiéme ligne du bloc ,puis le bloc sauteur sera chargé du soutien et de donner des solutions quant au lancement de jeu ou la protection du ballon sur les phases de fixation/
En régle générale les troisiémes lignes ailes n'ont pas pour but premier d'aller dans le regroupement ,d'aller s'épuiser à jouer des cuisses et des bras : en défense ils sont chargés de surveiller où ,quand et par qui le ballon va sortir pour aller défendre immédiatement .En attaque ils sont chargés d'aller au soutien immédiatement pour protéger ou donner options de jeux pour faciliter continuités .

Question physique le troisiéme ligne est souvent un garçon inépuisable ,avec énergie renouvelable ,infatigable et dont le rôle plaqueur-soutien entraine un déplacement sur tout le terrain .Dans les premiéres années Laporte ce dernier avait essayé ,tout droit venu d'australie qui pratiquait la chose un troisiéme ligne par moitié de terrain : un s'occupait du coté droit ,l'autre du gauche .Trés vite l'idée fut abandonnée car trop prévisible et de fait les attaques pouvaient s'organiser .
C'est surement un des plus beaux et durs postes du rugby : il faut être rapide et endurant ,gros plaqueur mais intelligent pour éviter de faire trop de fautes sur la zone plaqueur-plaqué ,adroit de ses mains et avec une détente minimale .
C'est une piéce maitresse dans une équipe de rugby et toute équipe de rugby qui n'aurait pas une bonne troisiéme ligne ou aune troisiéme ligne défaillante ne pourrait pas prétendre à grand chose ; mais comme les poupées russes il faut un pack conquérant pour éviter que les troisiémes lignes ne perdent trop d'énergie en poussant en mêlée ou dans les ballons portés , surtout en défense (ce qu'on appelle classiquement pour l'attaque adverse "fixer la troisiéme ligne" pour générer des espaces).
Tout s'emboite et pas de troisiémes lignes efficaces sans pack performant .

Pour le reste ,récemment (surtout du coté des australiens) on s'aperçoit que les troisiémes lignes sont ,sur les phases de touches incomplétes ou sur les points de fixations décalés dans la ligne des trois quarts afin de générer un surnombre soit pour le soutien soit pour une défense oblique(on pousse le jeu sur les ailes , par ex si les ailiers sont jugés moins bons et dangereux que les centres) ou inversée(on pousse le jeu à rester sur les centres car on a jugé que c'est le point faible de l'équipe adverse et que les ailiers en sont les points forts : il faut donc les priver de ballons) avec montée trés rapide.
De même on voit de plus en plus souvent les troisiémes lignes jouer au pied , ce qui ne se faisait pas il y a quatre ou cinq ans ou trés accéssoirement alors que maintenant c'est un peu plus systématique .

Mais pour conclure le troisiéme ligne c'est un coureur rapide et endurant ,intelligent et plaqueur ,adroit et sachant jouer avec la balle autant qu'avec les régles (Richie Mac Caw en est le premier exemple).Aprés chaque entraineur décide de comment et pourquoi composer sa troisiéme ligne comme ceci ou cela .

Kiss

je vous l'avais bien dit. :blink:
duddu duddu duddu :kiss:


#21 squalito

squalito

    Joueur de Pro D2

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Posted 29 May 2008 - 19:42 PM

Toujours aussi consistant le Duddu, merci pour ce bel effort de vulgarisation ! :original:

#22 maxchauriat

maxchauriat

    Joueur de 2ème série

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Posted 29 May 2008 - 19:49 PM

tres plaisant a lire ,merci.

#23 nonono

nonono

    Joueur de 2ème série

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Posted 29 May 2008 - 19:54 PM

ya pas des histoire de droitier et gaucher la dedans?

plus a l'aise de pousser épaule droite ou gauche en melee et de meme pour les plaquages en sorti de melee

#24 Delph

Delph

    Joueur de TOP 14

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Posted 29 May 2008 - 23:00 PM

Bonsoir

Le rôle des troisiémes lignes et leurs choix est surement la cé d'une bonne équipe ,en tout cas d'une équipe qui veut et sait récupérer des ballons tant en défense qu'en touche .
Les troisiémes lignes sont souvent des sauteurs ,au moins un d'entre eux et dans des systémes plus complexes deux d'entre eux .
Aprés partant du principe que les troisiémes lignes assurent au minimum 35/40 % des plaquages d'une équipe et sont à la source de la récupération d'un nombre important de ballons ils sont essentiels à une équipe: 40 % des essais sont des essais marqués sur récupération défensive et comme le troisiéme ligne est l'un des plus gros plaqueurs cqfd !!!

Les profils sont coureurs-gratteurs ,coureurs-sauteurs et un gros "perforateur" : les deux troisiémes lignes ailes sont en général les gratteurs-sauteurs-gratteurs alors que je troisiéme ligne centre est perforateurs (vermeulen , chabal en sont les meilleurs exemples).
Il y a quelques années (enfin 20 ans lol ) le troisiéme ligne centre était ce qu'on appelle la gare de triage et devait posséder une technique et une vision du jeu exemplaire.
En sortie de mêlée, de rucks ou de touches la troisiéme ligne a un rôle prépondérant et tous n'auront pas la même trajectoire de course : les joueurs dédiés au plaquage devront aller où va le ballon (non où il est , c'est une perte de temps ,il faut anticiper et courir où l'on pense que le ballon va aller ,ainsi on court à l'économie : d'où ce qu'on entend souvent de travail des angles et trajectoires de courses), pour plaquer , récupérer voir créer une phase de fixation alors que le troisiéme ligne centre , voir un autre joueur "perforateur" ou "nettoyeur" aura une course dans sa premiére partie rectiligne et dans sa derniére partie arrondie pour donner la possibilité à son 9 ou aux joueurs qui auront récupéré les ballons de jouer au ras ,au prés ou au large .
C'est le systéme des cellules de jeux : 1 au ballon , 2 en retard ,3 en avance ,4 dans l'axe .Chaque cellule se compose selon les qualités des joueurs ,les phases de jeux et l'organisation mise en place par l'entraineur de 1 à 4 joueurs .De maniére à combiner des joueurs lourds et puissants à des joueurs plus coureurs et rapides : ainsi le terrain est occupé rationnellement (logique des blocs) .

Pour le troisiéme ligne son rôle est souvent différent mêlée :
a) Tjours le même coté ouvert pour en défense aller plaquer le 10 ou tout autre joueur qui s'amuserait à vouloir casser la ligne d'avantage (Richie mac caw ou Betsen ,voir Audebert en france).
Cela nécéssite un gros "5" de devant car si la mêlée recule et prend l'eau le troisiéme ligne ne peut se détacher aussi vite et surtout perd des forces ; en reculant ,l'energie qu'il perd il ne peut la mettre dans ses courses .
Pour les départs au ras il est le premier concerné avec le 9 ,et pour tout ce qui part en zone 2 et 3 au prés et au large) il doit être un des tous premiers sur l'action (avec le premier ou deuxiéme centre en général).
Là on est dans le rôle plaqueur-gratteur ,Number 10 killer ..
En mêlée , l'important est d'avoir son corps bien dans l'axe de son pilier pour le caler ,sans forcément le pousser comme un boeuf ,ça ne sert à rien mais aussi pour avoirle regard pouvant prendre en photo une partie du terrain la plus grande possible : ainsi si le troisiéme ligne arrive à photographier les adversaires ,leurs positions et leurs appuis il est à même de pouvoir anticiper plus facilement les lancements de jeux , tout en restant vigilant au ras car il est avec le 9 le deuxiéme défenseur .

b)En attaque cela dépend de l'organisation générale voulue par l'entraineur mais là aussi on demande au troisiéme ligne d'etre un des premiers soutiens (avec aussi un premier ou deuxiéme centre , voir un ailier , comme on peut le voir par exemple dans certaines combis de l'asm .Pareil , si un départ 8 ou au ras est annoncé ,on peut parfois mettre du coté du départ (mais pas tout le temps ,ça serait trop prévisible) le plus puissant des deux ,le moins coureur ,ou alors le plus adroit dans l'arrachage et le lancement de jeu.

Pour l'organisation en touche il s'avére qu'au vu de la grandeur et de la puissance des soutiens ,le troisiéme ligne est souvent un sauteur ,les deuxiémes et premiéres lignes "tant de plus en plus des lifteurs : d'où déjà la constitution de blocs dont on parlait tout à l'heure ; un troisiéme ligne (rapide), un deuxiéme ou troisiéme ligne centre et un pilier ,soit deux garçons plus puissants mais un peu moins rapides (même si maintenant le rugby moderne tel que pratiqué par toulouse ,l'asm ou les équipes nationales ,on peut remarquer qut tous courent ,sautent ,plaquent et passent avec souvent de grosses qualités).
Cela demande une qualité de saut et de mains : cela tombe bien car la détente est un facteur essentiel de la vitesse (d'où le travail souvent identique dans sa phase de préparation entre la vitesse et le saut)et une adresse gestuelle qui permet de capter ,garder et donner le ballon .
Aprés comme tout est maintenant fait dans une optique d"économie (en terme de modération quant à la consommation d'énergie) et d'efficacité le bloc qui arrive au soutien du bloc sauteur partira en premier ,puis sera suivi par le bloc sauteur: les premiers auront une trajectoire pour aller ou le ballon va aller , avec en pointe le troisiéme ligne du bloc ,puis le bloc sauteur sera chargé du soutien et de donner des solutions quant au lancement de jeu ou la protection du ballon sur les phases de fixation/
En régle générale les troisiémes lignes ailes n'ont pas pour but premier d'aller dans le regroupement ,d'aller s'épuiser à jouer des cuisses et des bras : en défense ils sont chargés de surveiller où ,quand et par qui le ballon va sortir pour aller défendre immédiatement .En attaque ils sont chargés d'aller au soutien immédiatement pour protéger ou donner options de jeux pour faciliter continuités .

Question physique le troisiéme ligne est souvent un garçon inépuisable ,avec énergie renouvelable ,infatigable et dont le rôle plaqueur-soutien entraine un déplacement sur tout le terrain .Dans les premiéres années Laporte ce dernier avait essayé ,tout droit venu d'australie qui pratiquait la chose un troisiéme ligne par moitié de terrain : un s'occupait du coté droit ,l'autre du gauche .Trés vite l'idée fut abandonnée car trop prévisible et de fait les attaques pouvaient s'organiser .
C'est surement un des plus beaux et durs postes du rugby : il faut être rapide et endurant ,gros plaqueur mais intelligent pour éviter de faire trop de fautes sur la zone plaqueur-plaqué ,adroit de ses mains et avec une détente minimale .
C'est une piéce maitresse dans une équipe de rugby et toute équipe de rugby qui n'aurait pas une bonne troisiéme ligne ou aune troisiéme ligne défaillante ne pourrait pas prétendre à grand chose ; mais comme les poupées russes il faut un pack conquérant pour éviter que les troisiémes lignes ne perdent trop d'énergie en poussant en mêlée ou dans les ballons portés , surtout en défense (ce qu'on appelle classiquement pour l'attaque adverse "fixer la troisiéme ligne" pour générer des espaces).
Tout s'emboite et pas de troisiémes lignes efficaces sans pack performant .

Pour le reste ,récemment (surtout du coté des australiens) on s'aperçoit que les troisiémes lignes sont ,sur les phases de touches incomplétes ou sur les points de fixations décalés dans la ligne des trois quarts afin de générer un surnombre soit pour le soutien soit pour une défense oblique(on pousse le jeu sur les ailes , par ex si les ailiers sont jugés moins bons et dangereux que les centres) ou inversée(on pousse le jeu à rester sur les centres car on a jugé que c'est le point faible de l'équipe adverse et que les ailiers en sont les points forts : il faut donc les priver de ballons) avec montée trés rapide.
De même on voit de plus en plus souvent les troisiémes lignes jouer au pied , ce qui ne se faisait pas il y a quatre ou cinq ans ou trés accéssoirement alors que maintenant c'est un peu plus systématique .

Mais pour conclure le troisiéme ligne c'est un coureur rapide et endurant ,intelligent et plaqueur ,adroit et sachant jouer avec la balle autant qu'avec les régles (Richie Mac Caw en est le premier exemple).Aprés chaque entraineur décide de comment et pourquoi composer sa troisiéme ligne comme ceci ou cela .

Kiss

Oui, mais alors pourquoi 6 ou 7, parce que c'était quand même la question. :whistling:

:P

ya pas des histoire de droitier et gaucher la dedans?

plus a l'aise de pousser épaule droite ou gauche en melee et de meme pour les plaquages en sorti de melee

Ca, c'est vrai pour les deuxième ligne, pour savoir lequel est plus habile de son poing droit ou gauche. :whistling:

#25 duddu

duddu

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Posted 30 May 2008 - 01:05 AM

Bonsoir

Le numéro n'a en fait que peu d'importance ,c'est du formalisme .
En AFS et en NZ c'est le 7 qui est grand coté (openside) , en GB et en France c'est souvent le 6 : mais ce n'est pas une généralité ;en fait cette histoire de numéro n'est rien d'autre que du formalisme du au positionnement en mêlée au tout début de l'ére rugby mais maintenant les choses sont plus variables .
De même pour les épaules ,à ce niveau ,si chacun a un coté fort , un coté faible ,comme pour les passes ou les appuis de poussée ils sont tous capables de plaquer des deux cotés ,l'entrainement sert aussi à cela ,comme les 9 s'entrainent à passer des deux cotés ,les joueurs aux pieds à frapper des deux pieds.

Quant aux deuxiémes lignes , plutôt qu'une question de bras ou de poingts il s'agit avant tout de la jambe d'appuis pour pousser : mais là aussi la régle générale veut que le deuxiéme ligne le plus puissant soit du coté droit qui est l'axe fort d'une mêlée et le deuxiéme ligne le plus coureur ou éventuellement le plus utilisé en touche soit du coté gauche car la dépense d'energie est moindre et la notion de puissance aussi car de ce coté le pilier gauche à la tête à l'exterieur de la mêlée et de fait ne représente pas l'axe de poussée le plus nécessaire.
Là aussi donc ,il ne s'agit pas trop d'une force des poingts mais plutôt de la puissance en "cuisses" , de la force de poussée .De même on remarquera que les piliers les plus coureurs sont souvent ,sauf exception notable, les piliers gauches car ce sont eux qui perdent le moins de force dans les mêlées vu que leur axe de poussée n'est pas le plus central .
A droite doivent se trouver le pilier et le deuxiéme ligne les plus puissants (peu importe les troisiémes lignes ,mais 'limportance d'avoir un "cinq" de devant fort et puissant qui use son adversaire tout en permettant à ses troisiémes lignes d'être plus disponibles dans le jeu , que ce soit en défense ou en soutien du porteur de balle).
En france on a pu voir que THION , le plus puissant joue le plus souvent à droite , ce qui n'est pas tjours le cas à Biarritz car Couzinet n'est pas mal non plus : de fait Thion est cantonné dans un rôle de pousseur ,nettoyeur etforce de bras dans les zones de rucks ,de ballon porté ou de déblayage alors que l'autre deuxiéme ligne est plus dans un rôle de coureur : c'est comme à l'ASM la différence entre Jacquet ou Privat / Cudmore :ces deux derniers poussent à droite car plus puissants et Jacquet pousse à gauche car moins puissant mais beaucoup plus mobile.

De même en régle générale le 8 est un perforateur ,quelqu'un qui comme on l'entend souvent est capable de créer une brêche ,de "péter" la ligne d'avantage ,de faire avancer son équipe en déséquilibrant les défenses adverses : les meilleurs exemples sont Vermeulen et Chabal utilisés en défonceurs d'intervalles qui permettent à leur équipe de jouer dans l'axe en créant un trou et mettant les défenses à mal : dés que le 8 a franchi la ligne d'avantage la défense est de fait déséquilibrée car elle joue en reculant alors que le ballon devient simultanément un vrai ballon d'attaque,beaucoup plus exploitable , car les utilisateurs jouent dés lors en avançant : on ne joue plus devant la défense ,on joue dans la défense .
Et quand vous êtes dans la défense il y a de fait moins de défenseurs en face de vous puisque ceux ci doivent se replacer au plus vite ,se retrouvant derriére .Vous remarquerez que dans ces conditions les plaquages ne se font plus , ou du moins moins souvent ,aux jambes mais aux bras : le but du jeu n'est plus de faire tomber le joueur qui si il est adroit peut passer la balle avant de chuter ou la donner rapidement mais de bloquer les bras porteurs du ballon pour "pourrir" la sortie et l'utilisation rapide du ballon permettant ainsi un replacement des défenseurs .Quand le ballon n'est plus utilisable ou beaucoup moins rapidement c'est du temps de gagné pour les défenseurs pour se réorganiser et c'est autant de temps de perdu pour les utilisateurs pour lancer le jeu .
Pourrir un ballon (vocabulaire souvent utilisé et action souvent utilisée , voir Mac Caw systématiquement sur le porteur de balle ou dans le camp adverse)c'est faire gagner du temps à ses partenaires pour leur replacement et c'est faire perdre du temps aux attaquants qui ne peuvent plus dés lors sortir rapidement le ballon pour profiter momentanément du déséquilibre défensif et des opportunités (en particulier création d'espaces et d'intervalles)qu'offrent en général (vous savez tous que c'est le point fort par exemple des blacks qui dés lors qu'ils récupérent un ballon l'éloignent systématiquement et rapidement de la phase de fixation pour profiter des intervalles qui se sont crés du fait de la présence massive de joueurs au sol ou aux alentours dans ces dites phases).
Le replacement défensif est plus délicat car les opposants (sans ballon) ont un désavantage positionnel : ils ne sont p lus devant mais derriére le ballon et donc moins à même de colmater les brêches ouvertes .
Cet avantage positionnel est souvent de pair avec un avantage numérique (surnombre sur l'un des deux cotés) qui engendre la création d'un surnombre d'un coté ou d'un autre .C'est pourquoi on entend souvent que les libérations rapides de balles permettent de consommer un maximum d'adversaires sur une zone pour mieux lancer le jeu sur la zone ainsi dégarnie : par exemple un attaquant qui permet par sa puissance de prendre sur lui un , deux ou trois joueurs adverses mais qui peut libérer la balle dans le bon tempo crée ainsi des espaces et des intervalles car il est tout seul et en face deux ou trois , dés lors mathématiquement vous êtes ,dans la nouvelle phase jeu , 14 cont<re 12 ou 13 , ceux qui , avec la vitesse nécessaire permet de profiter d'"un coté plus dégarni que l'autre .
C'est la tactique ASM qui par de multiples phases de fixation entraine au fur et à mesure une consommation de plus en plus importante de joueurs au sol ou dans les zones de fixation , souvent avec "collage" d'un ou des troisiémes lignes et de fait les espaces latéraux (zones des quinze métres en bord de touche par exemple)sont souvent plus dégarnis et les finisseurs pénétrent plus facilement ,voir marquent des essais , l'opposition étant moindre et dans certains cas franchement dégarnie.

Aprés la qualité de la technique individuelle et la puissance musculaire des joueurs qui déblaient ou nettoient font que des équipes comme clermont ou toulouse utilisent sur leurs phases de fixation beaucoup moins de joueurs que leurs adversaires et de fait un surnombre apparait inévitablement .
D'ou l'intêrét d'un programme de musculation adapté au poste et d'une technique individuelle irréprochable pour tous les joueurs : là où une équipe va utiliser , par manque de puissance ,de cohésion ou de technique individuelle quatre ou cinq joueurs ,les grandes équipes n'en consomment que deux ou trois et avec une probabilité forte de libération rapide du ballon : ce genre d'actions répétées quatre ou cinq fois entrainement inévitablement un surnombre d'un coté car les joueurs utilisés dans les zones de fixation ne peuvent pas être sur les exterieurs à défendre .

Kiss

#26 birdie

birdie

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Posted 30 May 2008 - 06:43 AM

t'as pas mal au bout des doigts ?
des ampoules ?

ménage toi ....

:flowers:

#27 luern

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    Champion d'Europe

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Posted 30 May 2008 - 06:53 AM

je suis désolé a priori personne n'a osé donc plus court que duddu :

la différence entre sept et six est :

sept moins six soit un niveau cp les gars :eclipse:

#28 zimbawe

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    Joueur du Grand Chelem

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Posted 30 May 2008 - 06:57 AM

Bonsoir

Le numéro n'a en fait que peu d'importance ,c'est du formalisme .
En AFS et en NZ c'est le 7 qui est grand coté (openside) , en GB et en France c'est souvent le 6 : mais ce n'est pas une généralité ;en fait cette histoire de numéro n'est rien d'autre que du formalisme du au positionnement en mêlée au tout début de l'ére rugby mais maintenant les choses sont plus variables .
De même pour les épaules ,à ce niveau ,si chacun a un coté fort , un coté faible ,comme pour les passes ou les appuis de poussée ils sont tous capables de plaquer des deux cotés ,l'entrainement sert aussi à cela ,comme les 9 s'entrainent à passer des deux cotés ,les joueurs aux pieds à frapper des deux pieds.

Quant aux deuxiémes lignes , plutôt qu'une question de bras ou de poingts il s'agit avant tout de la jambe d'appuis pour pousser : mais là aussi la régle générale veut que le deuxiéme ligne le plus puissant soit du coté droit qui est l'axe fort d'une mêlée et le deuxiéme ligne le plus coureur ou éventuellement le plus utilisé en touche soit du coté gauche car la dépense d'energie est moindre et la notion de puissance aussi car de ce coté le pilier gauche à la tête à l'exterieur de la mêlée et de fait ne représente pas l'axe de poussée le plus nécessaire.
Là aussi donc ,il ne s'agit pas trop d'une force des poingts mais plutôt de la puissance en "cuisses" , de la force de poussée .De même on remarquera que les piliers les plus coureurs sont souvent ,sauf exception notable, les piliers gauches car ce sont eux qui perdent le moins de force dans les mêlées vu que leur axe de poussée n'est pas le plus central .
A droite doivent se trouver le pilier et le deuxiéme ligne les plus puissants (peu importe les troisiémes lignes ,mais 'limportance d'avoir un "cinq" de devant fort et puissant qui use son adversaire tout en permettant à ses troisiémes lignes d'être plus disponibles dans le jeu , que ce soit en défense ou en soutien du porteur de balle).
En france on a pu voir que THION , le plus puissant joue le plus souvent à droite , ce qui n'est pas tjours le cas à Biarritz car Couzinet n'est pas mal non plus : de fait Thion est cantonné dans un rôle de pousseur ,nettoyeur etforce de bras dans les zones de rucks ,de ballon porté ou de déblayage alors que l'autre deuxiéme ligne est plus dans un rôle de coureur : c'est comme à l'ASM la différence entre Jacquet ou Privat / Cudmore :ces deux derniers poussent à droite car plus puissants et Jacquet pousse à gauche car moins puissant mais beaucoup plus mobile.

De même en régle générale le 8 est un perforateur ,quelqu'un qui comme on l'entend souvent est capable de créer une brêche ,de "péter" la ligne d'avantage ,de faire avancer son équipe en déséquilibrant les défenses adverses : les meilleurs exemples sont Vermeulen et Chabal utilisés en défonceurs d'intervalles qui permettent à leur équipe de jouer dans l'axe en créant un trou et mettant les défenses à mal : dés que le 8 a franchi la ligne d'avantage la défense est de fait déséquilibrée car elle joue en reculant alors que le ballon devient simultanément un vrai ballon d'attaque,beaucoup plus exploitable , car les utilisateurs jouent dés lors en avançant : on ne joue plus devant la défense ,on joue dans la défense .
Et quand vous êtes dans la défense il y a de fait moins de défenseurs en face de vous puisque ceux ci doivent se replacer au plus vite ,se retrouvant derriére .Vous remarquerez que dans ces conditions les plaquages ne se font plus , ou du moins moins souvent ,aux jambes mais aux bras : le but du jeu n'est plus de faire tomber le joueur qui si il est adroit peut passer la balle avant de chuter ou la donner rapidement mais de bloquer les bras porteurs du ballon pour "pourrir" la sortie et l'utilisation rapide du ballon permettant ainsi un replacement des défenseurs .Quand le ballon n'est plus utilisable ou beaucoup moins rapidement c'est du temps de gagné pour les défenseurs pour se réorganiser et c'est autant de temps de perdu pour les utilisateurs pour lancer le jeu .
Pourrir un ballon (vocabulaire souvent utilisé et action souvent utilisée , voir Mac Caw systématiquement sur le porteur de balle ou dans le camp adverse)c'est faire gagner du temps à ses partenaires pour leur replacement et c'est faire perdre du temps aux attaquants qui ne peuvent plus dés lors sortir rapidement le ballon pour profiter momentanément du déséquilibre défensif et des opportunités (en particulier création d'espaces et d'intervalles)qu'offrent en général (vous savez tous que c'est le point fort par exemple des blacks qui dés lors qu'ils récupérent un ballon l'éloignent systématiquement et rapidement de la phase de fixation pour profiter des intervalles qui se sont crés du fait de la présence massive de joueurs au sol ou aux alentours dans ces dites phases).
Le replacement défensif est plus délicat car les opposants (sans ballon) ont un désavantage positionnel : ils ne sont p lus devant mais derriére le ballon et donc moins à même de colmater les brêches ouvertes .
Cet avantage positionnel est souvent de pair avec un avantage numérique (surnombre sur l'un des deux cotés) qui engendre la création d'un surnombre d'un coté ou d'un autre .C'est pourquoi on entend souvent que les libérations rapides de balles permettent de consommer un maximum d'adversaires sur une zone pour mieux lancer le jeu sur la zone ainsi dégarnie : par exemple un attaquant qui permet par sa puissance de prendre sur lui un , deux ou trois joueurs adverses mais qui peut libérer la balle dans le bon tempo crée ainsi des espaces et des intervalles car il est tout seul et en face deux ou trois , dés lors mathématiquement vous êtes ,dans la nouvelle phase jeu , 14 cont<re 12 ou 13 , ceux qui , avec la vitesse nécessaire permet de profiter d'"un coté plus dégarni que l'autre .
C'est la tactique ASM qui par de multiples phases de fixation entraine au fur et à mesure une consommation de plus en plus importante de joueurs au sol ou dans les zones de fixation , souvent avec "collage" d'un ou des troisiémes lignes et de fait les espaces latéraux (zones des quinze métres en bord de touche par exemple)sont souvent plus dégarnis et les finisseurs pénétrent plus facilement ,voir marquent des essais , l'opposition étant moindre et dans certains cas franchement dégarnie.

Aprés la qualité de la technique individuelle et la puissance musculaire des joueurs qui déblaient ou nettoient font que des équipes comme clermont ou toulouse utilisent sur leurs phases de fixation beaucoup moins de joueurs que leurs adversaires et de fait un surnombre apparait inévitablement .
D'ou l'intêrét d'un programme de musculation adapté au poste et d'une technique individuelle irréprochable pour tous les joueurs : là où une équipe va utiliser , par manque de puissance ,de cohésion ou de technique individuelle quatre ou cinq joueurs ,les grandes équipes n'en consomment que deux ou trois et avec une probabilité forte de libération rapide du ballon : ce genre d'actions répétées quatre ou cinq fois entrainement inévitablement un surnombre d'un coté car les joueurs utilisés dans les zones de fixation ne peuvent pas être sur les exterieurs à défendre .

Kiss

juste un exemple WAUGH, PALU, ELSOM :original:

#29 shapeman

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Posted 30 May 2008 - 07:04 AM

Ahh duddu ca calme. Merciiiiiiiiii :flowers:

#30 Delph

Delph

    Joueur de TOP 14

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Posted 30 May 2008 - 11:12 AM

Quant aux deuxiémes lignes , plutôt qu'une question de bras ou de poingts il s'agit avant tout de la jambe d'appuis pour pousser : mais là aussi la régle générale veut que le deuxiéme ligne le plus puissant soit du coté droit qui est l'axe fort d'une mêlée et le deuxiéme ligne le plus coureur ou éventuellement le plus utilisé en touche soit du coté gauche car la dépense d'energie est moindre et la notion de puissance aussi car de ce coté le pilier gauche à la tête à l'exterieur de la mêlée et de fait ne représente pas l'axe de poussée le plus nécessaire.
Là aussi donc ,il ne s'agit pas trop d'une force des poingts mais plutôt de la puissance en "cuisses" , de la force de poussée .De même on remarquera que les piliers les plus coureurs sont souvent ,sauf exception notable, les piliers gauches car ce sont eux qui perdent le moins de force dans les mêlées vu que leur axe de poussée n'est pas le plus central .


Arf, t'as pas compris ce que je voulais dire.

Je disais juste que sur certaines mêlées (prévues à l'avance) la place du deuxième ligne en 4 ou 5 peut-être dûe uniquement à sa capacité au poing, pas toujours évidemment. :whistling:

Tiens, un copier/coller de NDi qui explique mieux que moi ce que j'expliquais.

Toutefois, le rôle de seconde latte dans les mêlée est aussi très important lorsqu'il faut régler des détails non respectés par l'adversaire et que l'arbitre n'y voyant rien ne peut sanctionner convenablement.

C'est à lui que revient l'honneur de faire parler sa main.
Et ce sera le 2ème ligne droit qui interviendra s'il est gaucher ou le 2ème gauche s'il est droitier. Jamais l'inverse.
Dans un cas assez rare où ce serait l'inverse (Le N°4 droitier et le N°5 gaucher), on peut assister à une inversion de poste mais un peu téléphoné vis-à-vis de l'adversaire.
On assiste plutôt, dans ce cas rarissime, à un remplacement temporaire.

C'est donc l'auto-arbitrage qui va être déclenché par notre seconde ligne lorsqu'il entendra le signal.
Par une technique complexe mais irréprochable qui confine au plus respect vu le nombre d'heures d'entraînements et de répétition que ce geste demande pour être exécuté à la perfection, il lâche son compère et balance une belle marmite par-dessous.

Vous vous doutez évidemment que le malheureux receveur n’est autre que le crucifié, les bras en croix
avant l'impact, et le nez explosé après l'impact.

Généralement, c'est à ce moment que certaines forces telluriques se déchaînent...



Mais bon, ça ne vous concerne pas directement puisque ça ne peut pas arriver à l'ASM, ça. :fume:




Et un autre copier/coller, le deuxième ligne par le Prince d'Euphore, juste pour le plaisir :

Les 2ème Lignes :

Ils chaussent du 50 et n'ont plus que quelques dents. Déplaçant laborieusement leur immense carcasse, ils dépassent facilement le quintal et ne passent pas inaperçus. Ils sont les deuxièmes barres.

Le 4 et le 5 forment généralement une belle paire de mules. La principale fonction d'une seconde barre, comme on dit dans le jargon, c'est de pousser en mêlée et de sauter en touche. Bien évidemment, ne pas prendre le verbe "sauter" au pied de la lettre car l'immense majorité de ces Gulliver de l'ovale éprouvent les pires difficultés à s'arracher du plancher des vaches. Soit il est une deuxième ligne "moderne", c'est à dire parfaitement filiforme, presque athlétique et dans ce cas comme le règlement l'autorise, ses copains peuvent le soulever très haut pour qu'il s'empare du ballon, soit c'est une deuxième ligne "à l'ancienne" : 120 kg et une détente verticale de morse sur la banquise, ce qui le rend inutile dans l'exercice de la touche. Dans ces conditions, il convient hélas de constater que le gros deuxième ligne est une espèce menacée, un peu comme les éléphants d'Afrique.

C'est bien dommage, car le bougre a une place bien à part dans le paysage rugbystique, voire dans le sport en général. Quelle discipline autre que le rugby aurait bien pu accueillir de pareils mastodontes, aussi vaillants que vicelards ? Eh oui, les 4 et 5, le fameux attelage de la mêlée, les deux poutres, occupent des postes si particuliers dans la conception traditionnelle de ce sport, qu'ils ont façonné leur propre mythe. Au coeur de la mêlée, enfermés dans la cage, les deux cerbères sont dans le secret des dieux : eux-seul savent vraiment ce qui se passe sous cet éphémère bâtisse de seize corps humains dont ils forment l'indestructible clé de voûte.

L'art de la mêlée relevée

En l'occurrence, rien de très romantique, puisque seuls les deuxièmes lignes cultivent l'art de la mêlée relevée. Les deux géants occupent un poste stratégique dans la cabane : bien campés sur leurs appuis, ils ont toujours un bras de libre, celui qu'il passe sous les cuisses des piliers de façon à bien s'arrimer. Et puis, quand le moment est venu, quand le deuxième barre a bien prémédité son coup, ou quand il entend le signal (le 9 annonce une « Gabriel ») il exerce de ce bras un savant mouvement de balancier sous la mêlée en direction du camp adverse. Résultat : une
tomate dans la gueule du talonneur, la mêlée se relève, c'est l'échauffourée. Sous ses airs de géant débonnaire, avec son élasto qui lui écrase les arcades, sa vaseline qui déborde et ses Rivat montantes, le bon vieux deuxième ligne pourrait faire rire les enfants, comme le ferait un monstre gentil. Il n'en est rien.

Le seconde barre de métier est un concentré de vice, un type bien énervant qui vous nargue en arborant un sourire sardonique tout en protège-dents. Il ne s'énerve jamais et accomplit tous ses gestes, même les moins recommandables, avec un sang-froid de professionnel. Quand ça fait pas de bruit et que ça fait mal, il est probablement passé par là.
Bref, le 4 ne s'embarrasse pas avec le maniement de la balle, qui se limite au cas échéant à l'arrachage ou à la passe de sac de patates. Pour le style, on frappe pas vraiment à la bonne porte.

Le deuxième ligne a une vision plus périphérique du jeu. Tout ce qui tourne autour du ballon l'intéresse. Une main adverse qui traîne dans un regroupement, un talonneur un peu trop fouineur, une troisième ligne un peu trop hardie et hop, notre deuxième ligne fait le ménage, de façon licite, voire un peu moins si nécessaire.

Aujourd'hui, le rugby moderne consacre le deuxième barre joueur de ballon, coureur, sauteur. La mort annoncée de nos éléphants d'Afrique.


Prince d'Euphore

J'ai un peu fait dévier le topic, désolée. :bush: