Albi joue un jeu insipide, c'est une insulte au haut niveau !
Je trouve que Dax et MdM ont donné une autre image des petis clubs cette saison, ils n'ont pas tenu la distance, c'est un fait, mais ils ont lontemps fait douter certains...tout en restant ds l'esprit et tjs tres fair play !
Bravo a eux !
Pourvu que ce soit Oyonnax qui monte ! geographiquement en plus ça ferait un bien fou au top 14 de changer d'air !
Je rêve....
Franchement, imagine
en 2018, pour une raison x ou y, Michelin décide de se retirer du rugby. Bon, je ne sais pas quel rang occupe Clermont dans le classement des villes les plus riches, mais je doute que le tissu économique nous permette de rivaliser avec ces grands noms tant espérés, et enfin parvenus dans le célèbre TOP 12, que sont : Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Nantes, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Rennes, Grenoble, Nice, Montpellier.L'ASM est devenue en 2030 un pilier de Pro D2, où elle parvient bon an mal an à faire bonne figure, grâce à son public incomparable et une forte tradition de rugby dans la ville. Et pi' une année... un meneur d'hommes hors pair, du genre Ledesma, parti du temps de la splendeur montferrandaise après son 2ème brennus
décide de faire un coup : il construit une équipe en se basant sur une génération d'espoirs plus que prometteurs, structurée autour d'une ossature de vieux flibustiers morts de faim, à faire passer Pierre Gaby pour un chorégraphe de l'Opéra Garnier.Imagine ce groupe ; Mario en fait un commando de tranchée, un véritable troupeau de rats affamés qui ne se nourrissent que des balles adverses salement et honteusement grattées dans la boue glaciale des journées d'hiver. Imagine-les... Ils s'avancent tous les samedi soir sous le tunnel qui les mène à la boucherie, hués, conspués par les amateurs de l'envolée rugby-lyrique, les esthètes de la relance balle en main, tous ces vrais amoureux du rugby. Mais eux n'en ont cure, ils n'ont en tête que le son des chocs qu'ils vont infliger à leurs vis à vis.
Imagine enfin qu'après 12 ans de purgatoire en PRO D2, l'ASM finisse enfin à retrouver l'élite. Et imagine qu'on ait alors le choix :
- se plier aux exigences du spectacle et jouer le toro frétillant dans des férias landaises de complaisance, et finir par se coltiner des 60 points par semaine
- ou résister, se battre, et vendre chèrement sa peau pour avoir une chance d'offrir une année de plus en élite aux supporters
J'espère alors qu'on opterait pour la deuxième solution.
Béchu, je t'aime.
