si c'est pas déjà fait , regarde la série "tremé" par le créateur de thé wire. T'auras l'ambiance sans le billet d'avion à aquiter.
Pour "Tremé" y a eu quelques pages d'échanges ici il y a fort longtemps. Passée inapercue du grand public, mais pas des mélomanes
Encore moins de ma part...L'immortel Steve Earle, blindé par les événements en montagnes russes la vie, dans une série télé...j'avais sauté sur la série à l'époque.
Malgré deux faiblesses évidentes ("Get back" et "Honey Baby Darling" un peu trop easy), Denise Nouvion vient définitivement de rentrer dans mon panthéon personnel. L'enchaînement de la 3 à la 8 est somptueux... Dire que ce travail d'orfèvre n'est à l'heure actuelle disponible qu'en version digitale et en...cassette audio Que j'ai évidemment commandée par défaut... Mais je m'active sans compter pour forcer le groupe à sortir ce bijou en vinyle, rien que pour la pochette ! à part ça, écoute au casque indispensable !
1. Fate (0:00) 2. Get Back (4:00) 3. Arizona (8:10) 4. Dream Shake (12:07) 5. In the Woods (15:40) 6. Sarah (16:53) 7. Knife in the Water (20:31) 8. It Was True (23:52) 9. Honey, Baby, Darling (27:07) 10. Laney (30:39)
Cinematography by Samantha Cardow and Evan Abeele Edited by Denise Nouvion
On croirait françoise Hardy qui chante avec un mégaphone. Sinon ça s'oublit presque aussi vite qu'on l'a écouté ce qui dans la production actuelle serait plutôt gage de qualité.
Je sais je suis très dur ! Ben ouais tu pourrais me liker de temps en temps. Faire semblant d'avoir aimé les 3 premières minutes d'un morceau de progressif, ou d'avoir été bercé par la voix nasillarde d'un Marc Benno. Non je n'existe plus !
On croirait françoise Hardy qui chante avec un mégaphone. Sinon ça s'oublit presque aussi vite qu'on l'a écouté ce qui dans la production actuelle serait plutôt gage de qualité.
Pouah, cette caricature de critique aigrie et rabougrie du musicos raté reconverti dans l'éducation nationale En plus la métaphore moisie avec Hardy tu me l'avais déjà sortie pour Melody Echo's Chamber si mes souvenirs sont précis
Mais si, je les écoute toujours avec grand plaisir tes morceaux de prog-rock Boliviens ! Et puis je connais mes classiques, suis pas totalement inculte en la matière non plus... Toutefois il est vrai qu'ayant quelque peu diversifié mes activités je passe moins de temps sur le forum (suis de repos ce WE, devrait y avoir une amélioration notable) et aussi moins de temps à écouter de la musique, à mon grand regret. Mais je garde tout de même un bon rythme ! Je reconnais que Memoryhouse me touche probablement plus que de raison et que mon âme d'ado qui attendait fébrilement les sorties de R&F, Best et les Inrocks en noir et blanc me suit inlassablement... Et je suis bien content de me voir dans cet état !
Alors oui, ce groupe me touche. Formé autour de 2010, je ne les ai découvert qu'en 2012 à la faveur d'un album surprise publié sur Sub Pop le label rock grunge de Seattle. Y avait anguille sous roche... Tu disais que leur musique s'oubliait très vite, c'est pour moi tout le contraire. "Slideshow effect" est devenu une madeleine de premier choix, un disque subtil et bouleversant dans lequel je ne me lasse jamais de replonger... Mais plutôt que de me perdre dans des explications que je ne me sens pas capables de maîtriser de si bonne heure, je mets ici l'intégralité de la chronique de cette galette parue à l'époque dans Magic, accompagnée d'un morceau que j'avais eu l'occasion de poster. En guise de berceuse, elle se pose-là. On aime ou pas mais si on aime alors il faut se dire que tout est comme ça dans leur musique et que les passages à vide sont aussi rares que l'eau sur la Lune.
Ça y est : Sub Pop oblige, Memoryhouse est devenu un grand groupe à guitares. De la part du duo cotonneux, la surprise n’en était peut être pas tout à fait une. Evan Abeele avait plusieurs fois prévenu dans ses interviews que l’album risquait d’être “pas mal chargé en guitares”, avec un tempo plus soutenu. La ressortie l’an passé du EP The Years (2010), réenregistré en studio plutôt que dans une chambre, laissait également présager des ambitions artistiques.Ce qu’on avait moins prévu, en revanche, c’est à quel point le résultat s’imposerait d’évidence, l’aisance naturelle et époustouflante avec laquelle le tandem manierait ses nouvelles armes. Premier titre dévoilé avant la sortie officielle du disque, The Kids Were Wrong confirmait d’emblée les annonces. Batterie impétueuse, riff en or, basse en forme de rouleau compresseur, final en apesanteur : il fallait assurément un tel tube fédérateur pour convaincre au-delà de la fanbase avide de pop rêveuse et somnambule. Pour autant, Evan Abeele et Denise Nouvion ont tout de même gardé l’empreinte des draps sur leurs figures. La plupart des chansons continuent de s’étendre dans un tempo de coton, mais même dans celles où le tandem s’adonne à cette furie fraîchement découverte (The Kids Were Wrong, donc, mais aussi Walk With Me,impeccable d’énergie maîtrisée), il demeure quelque chose de fondamentalement doux dans les arrangements. Dans un travail de production superbe, les guitares s’étouffent toujours infiniment, comme pour mieux accompagner la voix de Denise Nouvion. Et quelle voix !
D’ailleurs, on pourrait même mettre tout le reste entre parenthèses : The Slideshow Effect,c’est avant tout ce chant qui éclipse tout, dès les premières secondes où il résonne, seul, pour donner la mesure. Heirloom, relecture de la face B du single Caregiver (2010), en démontre le rôle central. Alors que la version originelle figurait la voix émergeant d’une touffeur réverbérée, celle de l’album met Denise Nouvion en première ligne, rejointe après un vers par une sublime glissade de guitare. On comprend décidément Evan Abeele, grand amoureux de ce timbre, qui en vante la subtile inflexion un brin country, unique et classique à la fois. Sa musique en est donc au diapason. Les formes sont servies par un désir de classicisme : All Our Wonder, Punctum ou Bonfire, ballades délicates zébrées de lapsteel, ouvrent les horizons de Memoryhouse aux grandes plaines américaines. Simplement, comme le groupe l’avait montré par la radicalité d’un morceau comme Lately (Deuxième), les structures s’inféodent avant tout à la recherche des textures. Pale Blue ou Old Haunts, par exemple,renouent avec cette exigence innée qui sous-tendait le EP The Years, et la démultiplient. Çà et là, les détails abondent, un arpège discret, un rehaussement de violon. Et, dans les sommets, ces explosions de guitares qui propulsent les compositions vers les nues et confèrent à Memoryhouse une aura toute neuve. Richesse des arrangements, délicatesse des inspirations, énergie implacable, voix angélique et solaire, émotion céleste enfin : il fallait au moins ça pour façonner des paysages musicaux à la hauteur de leurs rêves.
Pouah, cette caricature de critique aigrie et rabougrie du musicos raté reconverti dans l'éducation nationale En plus la métaphore moisie avec Hardy tu me l'avais déjà sortie pour Melody Echo's Chamber si mes souvenirs sont précis
Salop je n'avais pas fait mon coming out sur le forum !
Je te laisse l'honneur de révéler dans quelle matière tu sévis
Vous en voulez une belle vue sur Seattle?...A noter que j'ai pas voulu remettre les Thugs... [url=""] Bon moi j'ai un peu épuisé tout mon répertoire. Mais toi Binôme... Vynce a raison, faut que tu reviendes plus souvent.
Vous en voulez une belle vue sur Seattle?...A noter que j'ai pas voulu remettre les Thugs... [url=""] Bon moi j'ai un peu épuisé tout mon répertoire. Mais toi Binôme... Vynce a raison, faut que tu reviendes plus souvent.
Les live de KEXP sont toujours très intéressants à suivre. J'en avais écouté un autre de Mudhoney, enfants de la balle, mais je ne connaissais pas celui-ci, probablement l'unique enregistré sur le toit. Belle vue donc, je valide !
J'ai bien aimé jusqu'à 0'36, encore pas mal jusqu'à 1'12, puis mon attention a commencé à baisser jusqu'à 4'18 où là je me suis surpris à penser à ma belle-mère.
N'empêche que j'ai dû réécouter deux fois avec ces conneries.
J'ai bien aimé jusqu'à 0'36, encore pas mal jusqu'à 1'12, puis mon attention a commencé à baisser jusqu'à 4'18 où là je me suis surpris à penser à ma belle-mère.
N'empêche que j'ai dû réécouter deux fois avec ces conneries.
Tu n'as même pas été réveillé par la guitare à 3'30 ?
On croirait françoise Hardy qui chante avec un mégaphone. Sinon ça s'oublit presque aussi vite qu'on l'a écouté ce qui dans la production actuelle serait plutôt gage de qualité.
Je sais je suis très dur ! Ben ouais tu pourrais me liker de temps en temps. Faire semblant d'avoir aimé les 3 premières minutes d'un morceau de progressif, ou d'avoir été bercé par la voix nasillarde d'un Marc Benno. Non je n'existe plus !
Tu pousses là un peu Vynce ! j'avais liké ton dernier post
j'compte pour du beurre ou quoi !?
sinon, petite proposition pour vous départager Vynce et Binôme :
une petite discussion de visu à une prochaine réunion en cybers