Jacques Verdier, a évoqué sur RMC, ce soir la possible venue de Gordon D'arcy en France... (a priori demain dans son journal...
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il est bien d'Arcy 
Une vraie Perle ce garçon
Gordon D'Arcy, le petit chaperon vertIrlande. élu meilleur joueur du dernier tournoi, l'attaquant du Munster, comme ses camarades, tarde à briller dans ce Mondial.OAS_AD("Position1");Le TGV en provenance du Sud-ouest arrive à Montparnasse accueilli par un vrai soleil. Les Irlandais ont enfin quitté "Guantanamo Bay", leur retraite de Bordeaux-Lac qu'ils apprécient à peu près autant que leurs défaites à répétition face à la France. Cette fois, ils ne seront pas coupé du monde mais aux portes de la capitale, dans le quartier du Palais des Sports et du Parc des Expositions. Finalement, les Sofitel n'ont pas tous le même goût. Reste à savoir si ce changement de décor va permettre aux artistes irlandais de retrouver leur fameuse inspiration. Depuis l'hiver dernier, ça n'allait pas aussi bien que prévu. Depuis les matches amicaux et l'ouverture du Mondial, malgré les deux victoires tirées par les cheveux des Namibiens puis des Georgiens, c'est bien pire... Et le pire de ce pire, c'est que les étoiles de la bande n'arrivent même plus à briller un peu plus pour masquer la faillite collective.
Tout un pays, encore sous le choc de la mise à l'écart de Peter Stringer (on ne peut pas dire qu'Eddie O'Sullivan ait été compris par les supporters, seul le match de demain pourrait lui donner raison), attend le réveil d'O'Gara, O'Driscoll D'Arcy et compagnie. Ces attaquants sans limites qui ont fai trembler ces dernières années toutes les défenses de la planète.
e plus frèle d'entre eux (176 centimètres et 88 kilos dans le rugby des temps modernes, ça ne fait peur à personne, quand on le voit à côté des autres, on a l'impression qu'il a sauté la moitié des repas!), Gordon d'Arcy porte un drôle de nom pour un gamin de Wexford.
Il serait d'origine auvergnate... Plus assidu au comptoir qu'à l'entrainement en début de carrière, l'imprévisible centre (il est monté d'un cran en 2004 après avoir longtemps joué à l'arrière), formidable franchisseur de la ligne d'avantage, a payé cher son goût pour la bière. Il a vu son billet pour l'Australie déchiré sous son nez en 2003. "J'y pense encore, c'est le pire jour de ma carrière..."
RÉVEILLER LE TALENT...Gordon a perdu du temps. Pas le moral. Elu meilleur joueur du dernier Tournoi, il n'exclut pas de voir son équipe courir sur le toit du monde. "Oui, on peut aller au bout même avec cette poule difficile, notre effectif en tout cas, nous autorise à viser au moins les demi-finales". Avant les demis, il y aura les quarts, et demain, une sorte de huitième. Celui de la renaissance irlandaise ou celui de la confirmation. Il n'y aura pas de place pour tout le monde à l'arrivée. Et le petit point de bonus oublié face à la Georgie, associé à celui des Bleus gagné contre l'Argentine (merci encore M. Contepomi, vraiment, merci...) pourrait changer le rêve en cauchemar.
Sur les bancs un peu tristes du Clongowes Wood College, chez les Jésuites, Gordon reçu une éducation stricte. Quand il retrouvait sur les terrains de rugby, ses adversaires du Blackrock College de Dublin, il se retrouvait régulièrement face à Brian O'Droscoll. Aujourd'hui, ils sont associés (Gordon a pris la place de Kevin Maggs) et leur mission demain soir au Stade de France, sera de réveiller le talent d'une équipe qui ne peut pas avoir autant perdu en si peu de temps. On a vu il y a quelques mois Gordon d'Arcy mener une action humanitaire à Calcutta. Apporter un peu de réconfort à ceux qui en ont le plus besoin, c'est important aussi pour lui. Alors O'Sullivan n'ose pas le lui demander, mais il attend un geste, et même plusieurs, de son petit chaperon vert.
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