Aller au contenu


Photo

Union Sportive Olympique Nevers Rugby


  • Veuillez vous connecter pour répondre
1396 réponses à ce sujet

#1396 Arverne03

Arverne03

    Champion du Monde

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 38 163 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:HURIEL (03380)
  • Mon club:

Posté 31 août 2025 - 15:59

Selon le journal local, le réceptif actuel côté Sud va être démonté à partir de mars 2026 et c'est Aurillac qui va le reprendre.Un nouveau réceptif sera construit avec une tribune au-dessus qui portera la capacité d'accueil à 10000 places.

NEVERS avance, doucement mais surement.  ^_^ AURILLAC a du flair ! 



#1397 Babé03

Babé03

    Joueur de TOP 14

  • Membres
  • PipPipPipPipPipPipPipPipPipPipPip
  • 4 158 messages
  • Genre:Homme
  • Ville:Yzeure
  • Mon club:

Posté hier, 05:28

Mathys Belaubre, le centre arrivé cet été à l’USON Nevers en prêt de l’ASM Clermont, est en quête de temps de jeu Jeune joueur prometteur de l’ASM Clermont, Mathys Belaubre a fait le choix de venir en prêt à l’USON Nevers, qui joue vendredi 5 septembre à Béziers (19 h 30), lors de la 2e journée de Pro D2. Une nouvelle aventure, comme un premier défi pour le centre de 20 ans, qui voulait « sortir de sa zone de confort ».

Pour certaines et certains, c’était la rentrée cette semaine. Au travail ou à l’école. Pour Mathys Belaubre, c’était hier, au campus connecté de Nevers. « On avait une réunion avec les joueurs du club. Ces deux dernières années, ça a été un peu compliqué de suivre avec le rugby. Je fais une licence Administration Économique et Sociale. Si jamais je réussis à faire carrière, il y a des notions qui me permettraient de créer quelque chose pour l’après », estime le joueur de 20 ans, la tête sur les épaules.

Depuis un peu plus d’un mois, le joueur qui a passé toute sa vie en Auvergne, apprend à connaître un nouvel environnement. Une ville, déjà, puis un groupe, dont il connaissait déjà certaines têtes. « Jean-Maxence (Jules Rosette), avec qui j’ai joué très longtemps ensemble. Johan (Wasserman) et Gabin (Rocher), que je connaissais de l’équipe de France en jeunes. Il y a Jules (Bousquet, arrivé cet été des espoirs de Clermont). Ça a un peu facilité le truc. Mais j’appréhendais un peu d’être en dehors de mon groupe de potes de Clermont. Aujourd’hui, je m’entends bien avec tout le monde, et j’ai plus d’affinités avec certains. Le groupe est top. »

Un groupe au sein duquel il est arrivé en décalé, conséquence d’une saison clermontoise qui s’est arrêtée en barrages de Top 14, contre Bayonne, le 13 juin. « Quand je suis arrivé, les joueurs en étaient à leur quatrième semaine de préparation. La semaine suivante, ils étaient en vacances. Je suis resté pour bosser », souligne Mathys Belaubre, pour qui ce prêt dans la Nièvre n’était pas forcément programmé à la fin de la saison dernière, où il a joué à sept reprises, dont six comme titulaire.

Et qu’il aurait été sûrement amené à revivre en restant du côté de l’Auvergne, « même si c’est pas mal pour un joueur de mon âge ». Car à son poste, il y a du monde à Clermont. Entre Pierre Fouyssac, Léon Darricarrère, George Moala ou encore Alivereti Loaloa, arrivé de… l’USON Nevers. « Il n’y allait pas forcément avoir de changement de statut (dans la hiérarchie des centres) et j’étais parti pour faire la même année. Une dizaine de matches avec les pros, et d’autres avec les espoirs. Et le fait qu’Irae (Simone, centre de l’ASM) joue ouvreur n’allait pas changer grand-chose. »

Finalement, c’est un entretien avec Christophe Urios, son manager à l’ASM, qui a changé la donne. « Il a été très honnête. Il était content de moi, mais il ne promettait pas davantage de temps de jeu. Il m’a alors proposé la solution d’un prêt. Sur le moment, je n’avais pas trop réfléchi à ça. Je ne savais pas trop quoi en penser », confie-t-il. « Mais il avait complètement raison. J’en ai parlé avec mon agent. L’USON était déjà intéressée par un prêt. Nevers n’était pas loin de Clermont… Et de ce que j’ai vu l’année passée, c’est une équipe qui joue beaucoup. Avec un style que j’aime bien, dans un club très structuré. Aujourd’hui, je suis à 100 % avec le club professionnel. Je ne me concentre que là-dessus. Ce prêt est devenu une évidence. »

Travailler ses points faibles

Dans une formation neversoise en plein nouveau cycle, qui a plu à Mathys Belaubre. « C’est un renouveau dont je voulais faire partie. Je suis très content de ce choix. » Celui, aussi, de la maturité, dans un environnement lui étant totalement inconnu. « Je n’avais jamais vraiment quitté l’Auvergne. Partir un an, être loin de tout ça, c’est aussi l’occasion de me prendre en mains et de sortir de ma zone de confort. »

Dans la vie comme dans le jeu, au sein d’un championnat très dur et homogène, comme lui ont rappelé certains Clermontois avant son départ. « J’ai demandé à ceux passés par la Pro D2, comme Barnabé (Massa), Régis (Montagne), Sacha (Lotrian), Joris (Jurand) ou encore Thomas (Ceytes). Ils m’ont tous dit que c’était un super championnat pour la formation. Qu’il n’y avait rien de mieux. »

Et si le staff auvergnat scrutera forcément ses performances, aucune consigne ne lui a été donnée, si ce n’est de se faire plaisir. Car ses points faibles, Mathys Belaubre les connaît.

 
« Le secteur défensif notamment. La fin de saison passée, c’était mon point noir sur les derniers matches. Il faut que je règle ça. Je dois progresser sur la technique de main, la lecture du jeu. Je dois gommer mes points et faire évoluer mes points forts, comme l’attaque. »
Mathys Belaubre

Un deal donnant donnant pour les deux formations, car l’USON a récupéré un centre au profil atypique (1,89 m, 110 kg), dont elle ne disposait pas la saison passée, et qui lui a fait parfois défaut. « Je sais que pour un centre, je suis un peu “gros” », sourit-il. « Ce sera certainement un atout. C’est aussi sur ça que je m’appuie, pour induire en erreur les défenses adverses. Sinon, on n’a pas plus discuté que ça de mes objectifs. On est tous alignés sur le fait de ne pas avoir de complexes. Je suis Nivernais pour une saison. Je veux que le club rayonne et je me sens à 100 % engagé dans ses objectifs. »

S’inspirer d’autres parcours

Et si maintenant, l’idée du prêt est devenue une solution, Mathys Belaubre connaît aussi la trajectoire de l’ancien neversois Arthur Mathiron. Prêté deux ans par le LOU, de 2023 à 2025 et retourné au club lyonnais cet été après deux saisons pleines. « C’est l’exemple que j’avais en venant à Nevers », reconnaît-il. « Il y a aussi Thomas Ramos (à Colomiers). C’est ce parcours qui lui a permis d’en arriver là. Ce sont les joueurs dont on veut s’inspirer », ajoute-t-il avec beaucoup d’humilité.






1 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 members, 1 guests, 0 anonymous users