
Ambiance et affluence au stade: les enquêtes de TH69
#13486
Posté 26 mai 2018 - 21:34
Sacrée différence avec.... non, rien, le rugby, valeurs, exemple, éducation, tout ça.
- ESQ4 et Santa Cruz aiment ceci
#13487
Posté 27 mai 2018 - 09:28
Foot vs Rugby, avec les supporters de Liverpool qui chantent en étant menés 1/3 en finale de Coupe d'Europe et une belle paire de couilles de leur gardien.
Sacrée différence avec.... non, rien, le rugby, valeurs, exemple, éducation, tout ça.
C'était quand ? Je ne m'en souviens plus..... .....................
- zorro aime ceci
#13488
Posté 28 mai 2018 - 17:25
- Pâquerette aime ceci
#13489
Posté 28 mai 2018 - 20:23
#13490
Posté 29 mai 2018 - 13:16
Je pense que globalement il y avait une majorité de gens venus là pour profiter d'un spectacle et comme il n'y a pas eu à foison, le public est resté neutre et fade.
J'en ai croisé beaucoup qui ne comprenaient pas que nous arborions nos jaunes couleurs alors que l'ASM ne jouait pas...
- ASM.fanclub.metz et Pâquerette aiment ceci
#13491
Posté 29 mai 2018 - 19:46
Perso j'étais dans un coin avec de nombreux supporters jaunards et il y avait une ambiance plutôt festive avec beaucoup de chants à la gloire de l'ASM surtout le vendredi. Le samedi c'était plus un soutien au CO dont les supporters ont été bien plus "efficaces"que les Lyonnais la veille (la physionomie du match aidant mais sûrement pas que...).
Je pense que globalement il y avait une majorité de gens venus là pour profiter d'un spectacle et comme il n'y a pas eu à foison, le public est resté neutre et fade.
J'en ai croisé beaucoup qui ne comprenaient pas que nous arborions nos jaunes couleurs alors que l'ASM ne jouait pas...
Tout est dit si vous voyez où je veux en venir !
#13492
Posté 30 mai 2018 - 09:58
Et puis 1 heure de trajet tram+marche et 2 heures dans l autre sens pour rentrer ça calme !!Perso j'étais dans un coin avec de nombreux supporters jaunards et il y avait une ambiance plutôt festive avec beaucoup de chants à la gloire de l'ASM surtout le vendredi. Le samedi c'était plus un soutien au CO dont les supporters ont été bien plus "efficaces"que les Lyonnais la veille (la physionomie du match aidant mais sûrement pas que...).
Je pense que globalement il y avait une majorité de gens venus là pour profiter d'un spectacle et comme il n'y a pas eu à foison, le public est resté neutre et fade.
J'en ai croisé beaucoup qui ne comprenaient pas que nous arborions nos jaunes couleurs alors que l'ASM ne jouait pas...
#13493
Posté 30 mai 2018 - 10:42
C'est sur. D'ailleurs je ne comprends toujours pas pourquoi les supporters sont cloîtrés derrière des grilles et pourquoi il y a des filets anti projectiles dans certains stades...j'ai aussi le souvenir de chaudes ambiances, de problèmes de bus... Et dans ma mémoire lorsque j'étais enfant, j'ai assisté devant mon téléviseur à un tristement fameux match Juventus Liverpool au Heysel...Foot vs Rugby, avec les supporters de Liverpool qui chantent en étant menés 1/3 en finale de Coupe d'Europe et une belle paire de couilles de leur gardien.
Sacrée différence avec.... non, rien, le rugby, valeurs, exemple, éducation, tout ça.
Oui les "ambiances" au foot peuvent être bien supérieures à celles du rugby mais il ne faut pas confondre impression visuelle et sonore dans un stade, l'ambiance (convivialité) et valeurs.
- Spadone aime ceci
#13494
Posté 29 août 2018 - 18:22
Il a pris place là : rang 19, siège 150. Dès l'inauguration de la tribune Auvergne, en 1999. Thierry Fraisse ne s'imaginait sans doute pas qu'il en ferait un fauteuil présidentiel puisque, près de vingt ans plus tard, il dirige l'Interclubs de supporters de Clermont, mais sa position était déjà enviable. Assis sur ce bout de plastique bleu scellé sur une dalle de béton gris souris, si, sur le terrain, les Jaunards s'égarent et que l'ennui gagne, il peut laisser errer son regard sur un panorama unique, qui vous synthétise un lieu d'un seul coup d'oeil. À gauche, juste à côté des projecteurs, pointent les deux flèches noires de la cathédrale de pierre volcanique. Plein centre, s'arrondit, au-dessus la tribune Volvic, le mamelon vénéré du Puy-de-Dôme - «et quand on ne l'aperçoit plus, c'est mauvais signe pour la météo !» À droite jaillissent une paire de cheminées de brique léguées par les usines Michelin, qui ont toujours encadré le stade du même nom.
«Mais enfin, on ne prend pas bien souvent le temps de regarder le paysage», proteste-t-il de sa voix toujours posée. C'est qu'il vient ici depuis bientôt un demi-siècle pour une autre raison, une double passion plutôt, qui aimante sa vue vers la pelouse : le rugby et l'ASM. «Je baigne là-dedans depuis tout petit, raconte-t-il. Mon père jouait dans un club à côté, à Romagnat, et moi j'ai fait mon école de rugby à l'ASM, jusqu'en juniors. À cette époque, quand on revenait de notre match, on nous laissait rentrer gratuitement au stade pour voir Montferrand. J'ai pas mal de souvenirs, dont un match contre le grand Béziers, en 1972 ou 1973...»
Depuis, il a traversé toute la gamme d'émotions du supporter auvergnat. Frustré d'abord, puisqu'il jouait en Fédérale 3, ailier au Clermont Université Club (CUC), «pas très physique, mais avec des jambes et un crochet», jusqu'à trente-cinq ans. Il gambadait alors les dimanches après-midi... en même temps que Montferrand, difficile à soutenir donc, puisqu'à l'époque, en plus, aucun génie de la Fédération n'avait promis de fournir aux clubs amateurs un écran télé gratuit pour suivre les grandes équipes. Fidèle ensuite, à se déplacer pour toutes les finales jouées par les Jaune et Bleu depuis 1978, dont il cite les années sans la moindre hésitation, mais non sans douleur («ces finales perdues, ça commençait à me peser, je me suis dit qu'on y arriverait jamais»). Engagé, dans la foulée, à créer un club de supporters, le XV au Charbon, en 2001, qui regroupait les aficionados de la région des Combrailles qui gardaient la foi - «on se disait : on a tellement perdu, il faudra être là le jour où on va gagner !». Libéré, enfin, par la conquête du premier Brennus, en 2010. «Un gros soulagement.»

Du classique, en somme, jusqu'au basculement de 2006. René Fontès prend la présidence du club cette année-là et le structure dans ses moindres recoins, toujours avec pragmatisme. «On voulait créer un lien avec les clubs de supporters, se souvient Jean-Luc Loignon, directeur administratif de l'ASM. Mais sans que ça parte dans tous les sens !» Traduction : s'il y a dix clubs de supporters, Fontès ne veut pas risquer le brouhaha de tous les écouter, il faut un porte-voix. C'est la naissance de l'Interclubs, dont Fraisse est devenu président en 2009.
Une décennie plus tard, il lâche pourtant assez vite, dans la discussion, sans tabou : «J'aimerais bien passer la main ! J'étais en fin de mandat il y a quelques mois mais personne n'a voulu prendre la place, et ça m'embête un peu...» C'est que la fonction cache un sacerdoce. En plus de son travail dans un hôpital psychiatrique, Fraisse vient au siège du club plusieurs fois par semaine. Ça a son charme, c'est comme s'il avait les clés du stade, il y rentre comme si c'était chez lui, les dirigeants et les joueurs le reconnaissent, mais c'est aussi un job chronophage. Il y a les réunions de présidents de club de supporters. Celles avec la direction de l'ASM. Les moments où il faut penser les événements pour les supporters, comme en mai, avec la commande de 18 000 masques à l'effigie d'Aurélien Rougerie pour célébrer le départ à la retraite du chouchou des fans jaune et bleu. Ceux où il s'agit d'organiser les déplacements. Et les autres où surgissent tout un tas d'imprévus.
«C'était le 9 avril 2010, au stade RDS à Dublin, pour le quart de finale contre le Leinster, débite Danielle, une supportrice clermontoise, sans avoir à fouiller le moins du monde dans sa mémoire, avec une gouaille communicative. Après le match, j'ai voulu aller boire une bière à Temple Bar.» Oui, rien de plus normal. «Je n'ai pas vu un trottoir, je me casse la margoulette... La Danielle, triple fracture de l'humérus ! Là, Thierry a pris soin de moi, il a été d'une humanité envers moi, qui ne suis qu'une modeste membre d'un club de supporters... Grâce à lui, on m'a bichonnée jusqu'à ce que je monte dans l'avion. Il sait prendre les choses en main dès qu'il y a un problème.»
«On s'est donné rendez-vous au Spire, sur O'Connell Street (à Dublin), on voulait marcher jusqu'au stade. On ne savait pas si ça allait marcher, mais les gens arrivaient de partout !» - Thierry Fraisse, à propos de la naissance de la Yellow Army en 2010
Dublin, c'est décidément l'épicentre de sa vie de président de l'Interclubs. La capitale irlandaise lui rappelle la lourdeur de sa tâche, avec la finale européenne de 2013. «Un fiasco total, un très mauvais souvenir...», marmonne-t-il, avant de trouver la formule pour résumer ce week-end où il avait fallu gérer une vingtaine d'avions de supporters qui décollaient d'Aulnat, le petit aéroport de Clermont, et même un gros-porteur qui s'envolait de Lyon. «C'est Alésia, pour nous !»
Comme quoi un même endroit peut être à la fois votre plus grande défaite (*) et votre plus haut fait d'armes. Parce que Dublin, c'est aussi le Gergovie de Fraisse. C'est là qu'est née l'appellation «Yellow Army», toujours autour de ce quart de finale européen où Danielle s'est cassé le bras. «Ce nom, c'est un trophée de guerre pour nous, se réjouit-il encore aujourd'hui. Comme on était beaucoup de supporters clermontois, on s'était dit qu'on allait organiser un défilé dans les rues de Dublin... On s'est donné rendez-vous au Spire, sur O'Connell Street, on voulait marcher jusqu'au stade. On ne savait pas si ça allait marcher, mais les gens arrivaient de partout !»
Ses souvenirs comptabilisent 6 000 supporters jaune et bleu ce jour de printemps. «Bon, on s'était plantés sur l'itinéraire, on avait créé des bouchons, mais ça avait impressionné les journalistes irlandais, qui nous avaient appelés Yellow Army, en référence à la Red Army du Munster.»
L'ASM a profité de l'aubaine, sans se l'accaparer, et si elle a déposé le nom à l'INPI (Institut national de la propriété industrielle) en 2012, c'était pour le protéger plus que pour l'exploiter. Pour le club, c'est l'un des exemples qui montrent que Fraisse est la bonne personne au bon endroit. Même si on y devine sa lassitude et son désir de départ. «Mais c'est l'homme-lige, on pousse pour qu'il reste, admet Loignon. Il crée le lien, il a le charisme pour que le mouvement garde sa dynamique. Nous souhaitons des gens respectueux de leur place et qui ne vont pas au-delà dans la gouvernance du club.»
Son côté diplomate convient aux dirigeants actuels. Quand, en 2017, la rivalité sportive entre Toulon et Clermont frôlait l'inimitié, il avait pris l'initiative, autour du quart de finale européen entre les deux clubs, d'organiser un barbecue entre les supporters du RCT et ceux de l'ASM, sur le parvis de Michelin. Et quand Éric de Cromières, le président, a reçu son lot de critiques pour quelques résultats en berne et quelques maladresses verbales en 2015, il n'a pas engagé l'Interclubs sur ce ton. «On est indépendants mais proches du club, explique-t-il. Si c'est pour faire la guerre, je ne vois pas l'intérêt. En 2003-2004, à l'époque Alain Mombet - Alain Hyardet, où les résultats et la façon de faire, c'était pas top, il y avait eu une réunion dans les salons de la Montagne, entre les supporters et les dirigeants... Là c'était tendu, il y avait eu une rébellion ! Mais ce n'est plus comme ça !» Le supporter clermontois d'aujourd'hui est maintenant souvent d'humeur égale, même lors d'une saison noire, comme lors du dernier exercice. Parce qu'il sait que, comme Thierry Fraisse, il n'a qu'à lever les yeux au ciel de son stade pour apaiser son âme par la douceur d'un panorama auvergnat.
(*) À Dublin, en finale européenne contre Toulon, Clermont mène 15-6 à l'heure de jeu avant d'encaisser dix points en trois minutes pour perdre finalement 15-16.
Là, on n'a pas pu les rater. Au mois de mai, dans la ferveur des phases finales du Top 14, en nombre pour le barrage chez le voisin toulousain. En juin, au stade de France, où, comme leurs joueurs, ils ont éclipsé les Montpelliérains. Et en folie dans les rues de la ville, une fois le Brennus conquis. Les supporters de Castres ont fait du bruit au printemps dernier, et ça s'est vu !
C'est que, depuis 2015, Matthias Rolland s'est activé en coulisses pour aboutir à ce résultat. Le directeur du CO a alors créé la «Blue Army», pour structurer le soutien aux Tarnais. «À l'époque, je me suis renseigné auprès de Clermont, se souvient l'ancien deuxième-ligne, parce qu'ils étaient précurseurs avec leur Interclubs. Et nos deux clubs se ressemblent dans l'état d'esprit. Alors j'avais joint mon collègue Jean-Luc Loignon (directeur administratif de l'ASM).»
Castres a petit à petit façonné son propre fonctionnement vis-à-vis de ses suiveurs. «On a mis en place des actions pour faciliter les déplacements en Top 14, avec un tarif à 25 euros le déplacement plus billet au stade... et apéritif compris !», détaille Rolland, qui a poussé pour que les recettes d'une des buvettes du stade Pierre-Fabre financent cet Interclubs. Les bus bleu et blanc se sont multipliés, le soutien hors des bases tarnaises s'est fait plus sonore. «Les joueurs le ressentent et ça leur fait plaisir», se félicite-t-il.
Le CO a aussi voulu resserrer les liens entre son effectif professionnel et ses supporters. Toutes les quatre à cinq semaines, une centaine d'entre eux est invitée dans un salon du stade pour rencontrer Christophe Urios, qui vient souvent accompagné de deux ou trois joueurs. «Et là il n'y a pas de tabou, ils peuvent demander au manager pourquoi untel ne joue pas, l'interroger sur ses choix tactiques, etc. !», assure Rolland. La première réunion du genre était programmée ce mardi 21 août, pour aborder tous les enjeux de la saison à venir, la présentation des recrues...
Le mouvement se porte bien, nourri par les résultats, bien sûr. Mais il y a trois ans, Jean-Luc Loignon avait tenu à prévenir son homologue : le club doit laisser l'organisation de supporters voler de ses propres ailes pour qu'elle dure. «Je le rejoins là-dessus, reconnaît Rolland. Mais on n'en est qu'aux débuts chez nous, alors le CO est présent derrière la Blue Army. Elle a vocation à une certaine autonomie, mais c'est encore un peu frais pour ça.»

Le 19 mai dernier, les Castrais célèbrent leur victoire avec leurs supporters lors des barrages, sur la pelouse du Stade Toulousain (23-11). (N. Luttiau/L'Equipe)
- Frédéric58, OliveR et Bad Zé aiment ceci
#13495
Posté 29 août 2018 - 20:36
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#13496
Posté 30 août 2018 - 06:52

- pedro6384 aime ceci
#13498
Posté 03 septembre 2018 - 18:18
Envoyé de mon SM-G361F en utilisant Tapatalk
#13499
Posté 03 septembre 2018 - 18:21
#13500
Posté 03 septembre 2018 - 21:55
Juste une "anecdote" que m'a raconté un collègue prof d'eps, peu habitué à aller dans les stades. Il m'a raconté les deux déplacements qu'il a organisé à quelques semaines d'intervalles au Clermont foot et à l'ASM. Les élèves ici ne sont ni des enfants modèles ni des terribles banlieusards mais des lycéens lambda d'un établissement général et technologique. (je ne reviendrai pas sur le fait de "tenir ses élèves" même si j'estime que la situation doit directement/immédiatement être gérer par le responsable du voyage)
Clermont Foot:
la directrice était même venu nous accompagner avec son gosse. Les enfants ont chantés, criés etc; le clermont foot se prend un but et ca commence à siffler. L'effet de groupe a fait qu'un des gamins a commencé à insulter; et s'en ait suivi une fin de match détestable ou les gamins n'ont fait que huer, que se cacher du prof pour insulter. Et même le fils de la directrice.
Quelques semaines après...
ASM:
les enfants ont eu à peu près le même comportement au départ. Puis ils ont commencés à siffler le botteur adverse. A ce moment, la grande majorité des personnes autour se sont tournés vers eux, ces derniers un peu circonspect. Un spectateur leur a dit qu'ici, au rugby, on ne sifflait pas l'adversaire. L'ouvreur adverse a réussi sa pénalité, le public a applaudi. Les gamins se sont mis au pas et ont imité ce qu'ils ont vu et le match s'est bien fini
(je vous épargne les récits du trajets du retour ou dans un cas les gamins étaient frustrés et tout énervés...)
Non pas que je veuille faire le parallèle foot/rugby (à mon sens, le rugby s'y dirige tout droit; il a juste la chance d'être professionnel depuis moins longtemps); mais simplement faire la différence entre deux effets de foule.
L'ambiance au stade est faite par ceux qui le peuplent et se font entendre. SI chacun commence à se taire lorsqu'il voit des comportements dérangeants (sans oublier la désormais traditionnelle complainte sur les réseaux sociaux et le c'était mieux avant), alors on les accepte. Et les imbéciles prennent le droit de le reproduire.
S'en vient un jour ou les silencieux auront quitter le stade à cause de ces excès qu'ils ne peuvent plus voir; et les nouveaux venus prendront les habitudes de ceux qui peuplent désormais les tribunes...
J’avais raté cette perle...
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