Tant que le rugby sera bicéphale, il ira dans le mur. Les temps ont changé, changent et continueront de changer.Je prends souvent comme exemple, comme comparaison ce qui se passe dans le sport en Amérique du Nord car je pense que l'on veuille ou non, c'est vers ce système que s'en va le sport européen. Que cela soit bien ou mal n'est pas la question. C'est un constat.Plus ça va aller, plus l'équipe de France sera pauvre et plus le rugby amateur sera en décalage avec le monde pro. Il est vraiment temps de séparer les deux.Tant que tous le monde voudra défendre son bifteck, rien ne fonctionnera.Les clubs sont ceux qui payent les joueurs, alors il faudrait créer un espèce de super championnat européen, un système de franchise ou seuls les clubs riches, sans aucune subventions pourraient évoluer. Un système de franchise ou chaque club serait propriétaire de son stade et devrait garantir un minimum de 10 000 abonnés par exemple pour pouvoir entrer dans cette ligue.A côté de ça, il pourrait y avoir d'autres ligues professionnelles dites mineures (une genre de Pro D2 européenne) et les championnat nationaux reviendraient aux fédérations avec un système semi amateur.Pour le tournoi ou la coupe du monde, la ligue professionnelle ferait une pause et pourrait prêter ses joueurs aux sélections (les fameuses ''dream team''). Il n'y aurait plus de doublons, d'injustices sprotives et probablement que toutes les sélections nationnales (du moins en Europe) seraient à égalité.Pour en revenir à la FFR, je suis persuadé qu'elle ferait autant d'argent de cette manière et surtout qu'il serait ainsi mieux redistribué.Quant au stade, ça pourrait être une bonne idée...si la fédé le paye. En aucun cas, l'argent du contribuable ne devrait servir à financer des enceintes sportives destinées à des sports professionnels.
Le souci, c'est que même si le rugby brasse pas mal de pognon et touche de plus en plus de public, on est loin de ce qui peut se faire en Amérique du Nord. Une "super ligue européenne" aurait peut-être du mal à vivre financièrement...
Et en France comme en Angleterre, l'attachement aux clubs -et la puissance de ces derniers- risque de ne pas être compatible avec le système de franchise (on voit bien - avec Lille qui rame, Lyon qui se développe moins vite que prévu ou Bordeaux qui, malgré l'étiquette SudOuest, commence juste à se trouver un public- que l'implantation locale est importante et que ce n'est pas un gros chéquier qui permet (seulement) de faire naître un grand club.
Là-dessus, les rachats-transferts de franchises comme on peut en voir aux US me laissent quand même circonspect.