2065 replies to this topic

[alainpower]

Une occasion de plus pour souffler sur la mèche...

[cetotomatos]

bon anniversaire Roro!!! 48 ans ça s'arrose!!!

 

C'est pas 58 ?

[wallis]

petit beurre day jeune homme

[Rémy63]

Quelqu'un peut-il retranscrire l'article de l'équipe sur lui aujourd'hui ?

Merci d'avance.

[Silhouette]

Je seconde Remy, ca a l'air interessant, mais pas d'Equipe premium pour moi.. 

 

Au passage, dans la partie gratuite, il y a une partie qui m'a intrigue: "Ce passage de deuxieme a premier centre, brouille pour les profanes parce que les reticences d'un coequipier a floquer son maillot d'un 13", c'est Fof qui veut pas porte le 13 ? Et en dehors du numero, vous avez vraiment vu Roro jouer 12 pendant un match complet vous ? J'ai souvenir de quelques situations ou il vient se proposer en 12, mais majoritairement (et particulierement en defense), j'ai le sentiment qu'il se place comme un vrai 13 non ?

[wallis]

papi roro est imbattable nul ne pourra le remplacer ça c'est clair

[alainpower]

ROUGERIE LE MUTANT

 

Le Clermontois est l'un des rares joueurs français à avoir évolué au siècle dernier. A trente-six ans, le centre a su faire évoluer son jeu comme son physique pour rester très performant.

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

AURELIEN BOUISSET

CLERMONT-FERRAND

 

Lundi dernier, il a fêté ses trente-six ans. Sobrement, sans attention particulière de ses coéquipies. Peut-être aussi parce qu'Aurélien Rougeriee savait qu'aujourd'hui, il allait encore se retrouver sur la pelouse du Michelin. Ca a beau durer depuis dix-sept ans, puisque le trois-quarts centre a fait ses débuts chez lui en août 1999 (contre Nîmes), les Auvergnats ne s'en lassent pas : l'international (76 sélections) affiche une forme excellente. Au point que Franck Azema, son entraîneur, et son coéquipier en 1999, a laissé la porte ouverte à une saison supplémentaire : "C'est une chance de l'avoir ici. On ne se rend pas compte, même en interne, de l'impact d'un mec comme ça."

 

Un rugby qui évolue

 

Le coach des Jaune et Bleu ne tarit pas d'éloges sur son joueur mais le compliment n'est jamais gratuit. Pourquoi Rougerie a encore sa place et son utilité dans la ligne de trois-quarts hyper complète de l'ASM ? "Il est tout le temps en train d'apprendre, de rechercher pour s'améliorer. L'année dernière, on a échangé tous les deux pour essayer qu'il travaille en 12 plutôt qu'en 13. Au début, c'était sur la pointe des pieds mais il a trouvé de l'efficacité." Ce passage de deuxième à premier centre, brouillé pour le profane parce que les réticences d'un coéquipier à floquer son maillot d'un 13 lui ont fait garder ce chiffre, est loin d'être anodin. Et bluffe Marc Lièvremont, son ancien entraîneur en équipe de France qui en avait fait un de ses centres titulaires lors de la Coupe du monde 2011 : "A ses débuts, c'était un cheval fou, un ailier puncher-finisseur un peu brut. C'était incroyable de le voir évoluer en centre, capable de faire jouer. Et là, il est de plus en plus à la Yannick Jauzion, en tour de contrôle."

 

C'est ce que recherchait Azéma. "Grâce à sa stature (1,93 m), il peut faire jouer autour de lui, travailler sur les offloads (passes après contact). Et en défense, il peut impacter fort sur l'homme dans un espace plus réduit. Ca lui permet de continuer à exister à ce niveau." Et même d'y éprouver un plaisir rare : "J'ai la sensation, ces deux dernières années, qu'il a un temps d'avance sur les autres, parce qu'il a une telle connaissance de situations de match, une telle expérience !"

 

Un physique qu'il maîtrise

 

Avec un sourire entendu, Azéma et d'autres clament que Rougerie "peut remercier ses parents". Héritage sportif : Jacques, son père, ancien pilier de l'ASM ; Christine, sa mère, basketteuse des Demoiselles de Clermont dans les années 1970. Mais au-delà de l'inné, leur fils sait estimer avec lucidité sa condition physique? Dont prend le plus grand soin son club.

Azéma veille ainsi à l'enchaînement des matchs de son joueur, qu'il limite, parce qu'il n'a pas "envie de le voir s'abîmer." Et le préparateur physique, Sébastien Bourdin, sait parfaitement collaborer avec lui, après douze saisons communes. "Aurélien est très pragmatique, apprécie l'ancien,lutteur. Avec lui on va à l'essentiel, on est sur la récupération et la prévention. La particularité, c'est qu'à son âge, il ne peut plus s'arrêter, s'autoriser à ne rien faire pendant quelques semaines. Il est tout le temps obligé de s'entretenir, sinon il ne repart pas." A l'intersaison, ses jeunes coéquipiers peuvent se changer les idées quatre semaines. Lui n'a coupé que dix jours...

 

Par rapport au Rougerie du siècle dernier, "il a toujours une endurance très correcte", juge Bourdin. La pointe de vitesse a baissé mais elle satisfait toujours ses coaches. S'il a débuté à 90-95 kg pour passer aujourd'hui à 106 kg, "il fait très attention à ce qu'il mange, sa femme est à cheval là-dessus. Et sa masse grasse n'a pas trop changé, autour de 12%."

 

Les bobos de "Roro" (cervicales, trachée, épaule, tibia-péroné etc...) l'ont contraint à adapter sa préparation. Et, privilège de l'âge assez rare à l'ASM, Sébastien Bourdin lui a accordé une faveur : "il a une carte orange !" Julien Bonnaire a pu en bénéficier aussi à l'époque. Une vraie petite carte, que Rougerie a le droit d'amener et de présenter un jour où il se sent un coup de moins bien pour aménager son programme. "Alors on ne travaille que ses points faibles."

 

Un mental encore frais

 

Mais Bourdin précise aussitôt que le doyen du vestiaire n'utilise ce passe-droit que rarement. "Il n'aime pas par rapport à l'équipe !" Rougerie a conservé cet esprit de compétition. "Par exemple, il est tout le temps en train de regarder sa vitesse max. Tous les jours ! Et il me dit : "Eh, t'as vu, le vieux, il est encore là !" Il veut rester au contact des autres. Il ne veut pas juste être là, sans rôle à jouer. C'est inconcevable pour lui !"

 

Un goût du défi qu'il exprime partout. "Après une blessure, il y a toujours un délai avant de rejouer, donné par la Faculté... Lui, il suffit qu'un chirurgien lui dise qu'il en a pour six semaines, pour qu'il réponde que ce sera cinq ! C'est un jeu, il est dans le challenge !", s'en étonne encore Raphaël Aubin.

 

Le kiné et responsable du médical à l'ASM raconte un Rougerie qui "plaisante, de bonne humeur." "Il y a des lundis où ça doit être dur. Il a ses douleurs qui lui font mal, comme il dit. Mais je vois le sourire d'un gamin de vingt ans, une joie de vivre."

 

La saison dernière, dans la mauvaise passe clermontoise, il s'était interrogé à haute voix, se demandant si son aura, son histoire, n'empêchaient pas certains de ses coéquipiers de grandir. "J'en avais parlé avec lui, relève Azéma. Tant qu'il est là, il ne peut pas le changer ! L'aura, il l'a gagnée. Pourquoi faire semblant ? Je lui ai demandé de toujours jouer ce rôle. C'est un leader naturel dans le vestiaire." Dont le poids se sent encore dans les grandes occasions ou les moments difficiles. Et qui en fait un joueur capital pour l'ASM.

[l'exil]

Merci !

[Arverne93]

Merci

[Salvator]

ROUGERIE LE MUTANT

 

Le Clermontois est l'un des rares joueurs français à avoir évolué au siècle dernier. A trente-six ans, le centre a su faire évoluer son jeu comme son physique pour rester très performant.

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL

AURELIEN BOUISSET

CLERMONT-FERRAND

 

Lundi dernier, il a fêté ses trente-six ans. Sobrement, sans attention particulière de ses coéquipies. Peut-être aussi parce qu'Aurélien Rougeriee savait qu'aujourd'hui, il allait encore se retrouver sur la pelouse du Michelin. Ca a beau durer depuis dix-sept ans, puisque le trois-quarts centre a fait ses débuts chez lui en août 1999 (contre Nîmes), les Auvergnats ne s'en lassent pas : l'international (76 sélections) affiche une forme excellente. Au point que Franck Azema, son entraîneur, et son coéquipier en 1999, a laissé la porte ouverte à une saison supplémentaire : "C'est une chance de l'avoir ici. On ne se rend pas compte, même en interne, de l'impact d'un mec comme ça."

 

Un rugby qui évolue

 

Le coach des Jaune et Bleu ne tarit pas d'éloges sur son joueur mais le compliment n'est jamais gratuit. Pourquoi Rougerie a encore sa place et son utilité dans la ligne de trois-quarts hyper complète de l'ASM ? "Il est tout le temps en train d'apprendre, de rechercher pour s'améliorer. L'année dernière, on a échangé tous les deux pour essayer qu'il travaille en 12 plutôt qu'en 13. Au début, c'était sur la pointe des pieds mais il a trouvé de l'efficacité." Ce passage de deuxième à premier centre, brouillé pour le profane parce que les réticences d'un coéquipier à floquer son maillot d'un 13 lui ont fait garder ce chiffre, est loin d'être anodin. Et bluffe Marc Lièvremont, son ancien entraîneur en équipe de France qui en avait fait un de ses centres titulaires lors de la Coupe du monde 2011 : "A ses débuts, c'était un cheval fou, un ailier puncher-finisseur un peu brut. C'était incroyable de le voir évoluer en centre, capable de faire jouer. Et là, il est de plus en plus à la Yannick Jauzion, en tour de contrôle."

 

C'est ce que recherchait Azéma. "Grâce à sa stature (1,93 m), il peut faire jouer autour de lui, travailler sur les offloads (passes après contact). Et en défense, il peut impacter fort sur l'homme dans un espace plus réduit. Ca lui permet de continuer à exister à ce niveau." Et même d'y éprouver un plaisir rare : "J'ai la sensation, ces deux dernières années, qu'il a un temps d'avance sur les autres, parce qu'il a une telle connaissance de situations de match, une telle expérience !"

 

Un physique qu'il maîtrise

 

Avec un sourire entendu, Azéma et d'autres clament que Rougerie "peut remercier ses parents". Héritage sportif : Jacques, son père, ancien pilier de l'ASM ; Christine, sa mère, basketteuse des Demoiselles de Clermont dans les années 1970. Mais au-delà de l'inné, leur fils sait estimer avec lucidité sa condition physique? Dont prend le plus grand soin son club.

Azéma veille ainsi à l'enchaînement des matchs de son joueur, qu'il limite, parce qu'il n'a pas "envie de le voir s'abîmer." Et le préparateur physique, Sébastien Bourdin, sait parfaitement collaborer avec lui, après douze saisons communes. "Aurélien est très pragmatique, apprécie l'ancien,lutteur. Avec lui on va à l'essentiel, on est sur la récupération et la prévention. La particularité, c'est qu'à son âge, il ne peut plus s'arrêter, s'autoriser à ne rien faire pendant quelques semaines. Il est tout le temps obligé de s'entretenir, sinon il ne repart pas." A l'intersaison, ses jeunes coéquipiers peuvent se changer les idées quatre semaines. Lui n'a coupé que dix jours...

 

Par rapport au Rougerie du siècle dernier, "il a toujours une endurance très correcte", juge Bourdin. La pointe de vitesse a baissé mais elle satisfait toujours ses coaches. S'il a débuté à 90-95 kg pour passer aujourd'hui à 106 kg, "il fait très attention à ce qu'il mange, sa femme est à cheval là-dessus. Et sa masse grasse n'a pas trop changé, autour de 12%."

 

Les bobos de "Roro" (cervicales, trachée, épaule, tibia-péroné etc...) l'ont contraint à adapter sa préparation. Et, privilège de l'âge assez rare à l'ASM, Sébastien Bourdin lui a accordé une faveur : "il a une carte orange !" Julien Bonnaire a pu en bénéficier aussi à l'époque. Une vraie petite carte, que Rougerie a le droit d'amener et de présenter un jour où il se sent un coup de moins bien pour aménager son programme. "Alors on ne travaille que ses points faibles."

 

Un mental encore frais

 

Mais Bourdin précise aussitôt que le doyen du vestiaire n'utilise ce passe-droit que rarement. "Il n'aime pas par rapport à l'équipe !" Rougerie a conservé cet esprit de compétition. "Par exemple, il est tout le temps en train de regarder sa vitesse max. Tous les jours ! Et il me dit : "Eh, t'as vu, le vieux, il est encore là !" Il veut rester au contact des autres. Il ne veut pas juste être là, sans rôle à jouer. C'est inconcevable pour lui !"

 

Un goût du défi qu'il exprime partout. "Après une blessure, il y a toujours un délai avant de rejouer, donné par la Faculté... Lui, il suffit qu'un chirurgien lui dise qu'il en a pour six semaines, pour qu'il réponde que ce sera cinq ! C'est un jeu, il est dans le challenge !", s'en étonne encore Raphaël Aubin.

 

Le kiné et responsable du médical à l'ASM raconte un Rougerie qui "plaisante, de bonne humeur." "Il y a des lundis où ça doit être dur. Il a ses douleurs qui lui font mal, comme il dit. Mais je vois le sourire d'un gamin de vingt ans, une joie de vivre."

 

La saison dernière, dans la mauvaise passe clermontoise, il s'était interrogé à haute voix, se demandant si son aura, son histoire, n'empêchaient pas certains de ses coéquipiers de grandir. "J'en avais parlé avec lui, relève Azéma. Tant qu'il est là, il ne peut pas le changer ! L'aura, il l'a gagnée. Pourquoi faire semblant ? Je lui ai demandé de toujours jouer ce rôle. C'est un leader naturel dans le vestiaire." Dont le poids se sent encore dans les grandes occasions ou les moments difficiles. Et qui en fait un joueur capital pour l'ASM.

 

Il a pris 15 kg de muscle en 15 ans, grosso modo?   

[BAZ63]

Roro president!

Envoyé de mon GT-I9305 en utilisant Tapatalk

[bazooka]

Nickel, merci !

[darkminimouf]

[RCV06]

A 36 ans, le centre de Clermont fait un petit bilan de sa carrière avant d'évoquer l'évolution du rugby et son avenir.

En 15 années de rugby au plus haut niveau, Aurélien Rougerie a tout connu. Des joies, peu diront certains si on prend en compte les trophées remportés par l'ASM, et des peines. Comme il le dit lui-même, "un rugbyman vit plusieurs vies en une saison".

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Et il sait de quoi il parle, lui l'ancien ailier devenu centre au fil des années. Lui qui a si souvent surpris par sa capacité à retrouver le terrain en un temps record après une blessure, physique mais aussi mentale. Mais il fait partie des élus qui ont la chance d'avoir "un métier-passion", c'est pourquoi il s'accroche même si son corps lui rappelle parfois qu'il n'a plus 20 ans, sauf dans sa tête comme le confie Benjamin Kayser.

Pour "19h30 Sport", les deux hommes se sont assis autour d'une table pour évoquer Clermont et sa malchance lors des phases finales. Des échecs "qui forgent le caractère" selon Rougerie. Lui en a vécu un paquet et sait à ce titre profiter de chaque instant avec ses coéquipiers, là où la jeune génération est parfois trop dans sa bulle. Selon eux, le rugby évolue mais pas forcément dans le bon sens avec des entraînements et des matchs toujours plus durs. Ce qui pourrait pousser Aurélien Rougerie à raccrocher les crampons à la fin de la saison. À moins qu'il ne décide de réaliser un projet qui lui tient à cœur depuis quelques années.

 

 

Roro est déjà un vieux con, bienvenue à lui c'est une recrue de choix

[Spadone]

En 15 années de rugby au plus haut niveau?

 

J'avais compté 18 ^^ mais dans 1mois et 5 jours, cela fera 15 ans qu'il aura eu sa première cap contre l'afrique du sud