Entre le plus propre et le moins propre, il doit y avoir un juste milieu où se situe le cyclisme actuel. C'est pas la difficulté qui fait forcément le dopage, c'est plutôt le professionnalisme avec en toile de fond l'appat du gain. On peut faire le tour sans se doper, c'est une certitude. Mais dans ce cas, aucune chance d'emplafonner la moyenne horaire la plus optimiste prévue par l'organisation du tour de 3 ou 4 km/h, comme hier...
Pour l'avoir répété à plusieurs reprises, je ne peux acquiescer. C'est pour cette raison que je défends à tout prix le cyclisme. Le cyclisme n'est pas forcément le sport le plus difficile. J'admire tout autant le cycliste que le footballeur qui fait 60 matchs (multiplié par 90 minutes) par an ou encore que certains rugbymen qui font plus de 40 matchs avec l'intensité physique que l'on connait tous.
Je me bats contre les raccourcis débiles qu'on peut entendre/lire un peu partout du genre "Deux fois l'Alpe D'huez dans la même course ... et après on demande qu'il n'y ait pas de dopage" . L'Alpe reste un col comme un autre et le grimper deux fois n'est pas plus difficile que d'enchainer le fameux duo Glandon-Madeleine devenu célèbre et quasi annuel.
Ou encore le traditionnel "On veut plus du dopage mais on fait des étapes toujours aussi longues" : Ce sont bien des propos d'ignorants car le milieu du cyclisme est unanime : Les étapes courtes sont les plus nerveuses et les plus fatigantes.
Enfin bref ... j'ai quand même constaté avec stupeur (mais c'est pas la 1ère fois) que la suspicion autour de Froome l'emporte HAUT LA MAIN face au dopage avéré de deux sprinteurs de renommée mondiale. Froome fait la une de tous les médias français. Gay/Powell on a (déjà) oublié. Veronica Campbell aussi d'ailleurs au passage.