. Mouais. Il s'est senti obligé de communiquer il a senti que cela. ChauffaitDans l'Equipe du jour:
Bouscatel plaide non coupable
Le président toulousain impute le départ de Vincent Clerc aux règles du salary-cap. Mais lhistoire est plus complexe. MAXIME RAULIN (avec R.B.)
Lannonce du départ de Vincent Clerc du Stade Toulousain, après quatorze années de bons et loyaux services, a secoué le club et son environnement. Certains joueurs, à commencer par Maxime Médard, avaient affiché leur incompréhension quant à la non-prolongation de certains joueurs historiques ( Clément Poitrenaud arrête sa carrière ). Lundi, quand Vincent Clerc a officialisé son départ via les réseaux sociaux, les supporters ont à leur tour exprimé leur mécontentement. Une levée de boucliers qui a contraint le président du Stade Toulousain, Jean-René Bouscatel, à sinviter en conférence de presse, hier, afin de livrer sa version des faits : « Très sincèrement, Vincent Clerc nous avait indiqué que cela serait sa dernière saison. Je lai rencontré en février et il ma dit, pour la première fois, quil souhaiterait faire une saison supplémentaire. Je lui ai dit que je ny voyais que des avantages mais quil faudrait trouver des solutions car nous avions bouclé notre recrutement et que nous étions au taquet du salary-cap (*). Sil nous avait dit au début quil souhaitait une année de plus, je suis certain quil ny aurait pas eu de problème. Là, on finit sur un couac. »
Le dossier Vakatawa en parallèle
Selon nos informations, Ugo Mola, lentraîneur en chef, avait choisi dès le mois de décembre de conserver Clerc en vue de la saison prochaine, effectuant jusquau bout un lobbying important. Au cours dun rendez-vous, Jean-René Bouscatel avait alors validé lidée dune prolongation dune saison de lailier international (67 sélections) avec une reconversion au sein du club à la clé, avant dobserver un silence radio total.
Le club a alors simplement confirmé oralement à son joueur quil allait lui proposer ce fameux contrat dune année supplémentaire. La somme de 9 000 mensuels a même été évoquée. Mais les dirigeants toulousains jouaient en réalité la montre, travaillant sur un autre dossier : attirer lailier des Bleus, Virimi Vakatawa, dans la Ville rose.
Finalement, le vendredi 13 mai, « il ma été notifié que mon club depuis quatorze ans ne me ferait aucune offre pour que je reste », a écrit Vincent Clerc sur son compte Instagram. Mercredi, Mourad Boudjellal a publié sur son compte Twitter une photo de lui en compagnie de Clerc. Depuis ce cliché allusif, le président des Rouge et Noir tente de rattraper le coup. « Jai un espoir très mince de le prolonger, a continué Bouscatel. On met les bouchées doubles mais je suis de plus en plus pessimiste. Jespère jusquau dernier moment que, peut-être, on trouvera une solution. » Une réaction trop tardive. Le protocole daccord avec le RCT a déjà été signé. Pour se désengager, il faudrait que le Stade Toulousain paie une clause de dédit puis saligne sur le salaire proposé par le club varois (environ 20 000 mensuels). Pour tenter de se dédouaner de « ce couac », le président toulousain a trouvé deux responsables : la Ligue nationale de rugby et le Rugby Club Toulonnais. « La solution est du côté de la Ligue et des règles quon nous impose, à savoir le salary-cap. Cette règle me gonfle ! Lironie du sort serait qu'il (Clerc) aille dans un club qui est certainement le plus suspect en la matière (de contournement du salary-cap). »
(*) La règle du Salary- cap fait que la masse salariale des joueurs dun club de Top 14 ne doit pas dépasser un certain montant. Il est actuellement plafonné à 10 M .
Il a bon dos le salary. Cap