3483 réponses à ce sujet

[Y&B]

Il a l’air sympa comme tout le bon Docteur Sauvage …

[pims]

c'est pas le fol amour en tout cas

[Gourine63]

Sur le papier c'est beau c'est sûr, reste à voir sur le terrain, ce qui est bien le plus important au final.

Laumape aussi c'était un recrutement 5 étoiles, comme TNW chez nous, Flood à Toulouse, Sexton au Racing, Ashley-Cooper à Bordeaux, bref la liste est sans fin et les certitudes nulles tant que le mec n'a pas enfilé le short (ou la nutritionniste en ce qui concerne Jantjies)

[Alex chocolatines]

Sur le papier c'est beau c'est sûr, reste à voir sur le terrain, ce qui est bien le plus important au final.

Laumape aussi c'était un recrutement 5 étoiles, comme TNW chez nous, Flood à Toulouse, Sexton au Racing, Ashley-Cooper à Bordeaux, bref la liste est sans fin et les certitudes nulles tant que le mec n'a pas enfilé le short (ou la nutritionniste en ce qui concerne Jantjies)

C'est qui Flood ? connais pas 

[Gourine63]

C'est qui Flood ? connais pas 

Toby Inondation je veux dire, désolé BB.

[el landeno]

Entre force et joie de vivre, Giovanni Habel-Küffner (Stade Français), un troisième-ligne qui casse les codes Arrivé cet été à Paris, le troisième-ligne Giovanni Habel-Küffner s'impose déjà comme un joueur clé du Stade Français grâce à sa puissance, sa lecture du jeu et sa bonne humeur communicative.

Qui se cache sous ce crâne tantôt rose, parfois vert ou teint en blond selon l'inspiration ? Giovanni Habel-Küffner possède un prénom italien, un patronyme allemand et trois passeports : allemand, samoan et néo-zélandais. « C'est mon côté Jason Bourne », se marre le troisième-ligne du Stade Français, 27 ans. « Mon père vient des Samoa. Maman est née à Heidelberg, au bord du Neckar, dans le Sud-Ouest de l'Allemagne. Ils se sont rencontrés en Nouvelle-Zélande. Il y faisait des études d'ingénieur, elle bouclait un tour du monde. »

 

 

 

« Gio » est né à Takapuna, sur la presqu'île qui fait face à Auckland. « À 5 ans, j'ai voulu faire du rugby, ma mère m'a dit : "T'es à moitié Allemand, tu joueras au foot ! " Je n'étais pas d'accord. J'ai arrêté le sport. Un an durant. Elle a fini par céder et j'ai commencé le rugby à 6 ans. »

lire aussiIntégration déjà réussie pour Giovanni Habel-Küffner au Stade Français

Habel-Küffner a bien grandi depuis. Il est devenu un solide numéro 8 à l'ancienne, gros porteur de ballon et redoutable franchisseur. « Je l'avais repéré quand je commentais le rugby sur Canal +, se souvient Thomas Lombard, désormais directeur général du Stade Français. Quand son agent nous a annoncé qu'il était en fin de contrat à Pau j'ai sauté sur l'occasion.

 

 

Il est formaté pour le Top 14 : il a une grosse dimension physique, athlétique (1,96 m, 105 kg), dominant sur la ligne d'avantage et ratant peu de plaquages. Il lit bien les situations de jeu et peut passer du temps en club, car il n'est pas international. Un profil idéal pour nous. Il est régulier dans ses performances et est devenu, en peu de temps, un joueur important de notre équipe et du vestiaire. »

« Vous avez vu ses yeux bridés ? On dirait un chinois. Il a des airs de Victor Vito, en plus râblé. On dirait Ngani Laumape, non ? Ouais, écrivez ça, mon père va adorer ! »

Habel-Küffner, montrant une photo de son père

 

 

 

« G.H.K. » a débarqué à Paris cet été, après sept saisons passées à la Section Paloise. L'ancien All Black Luke Whitelock retient plus encore que son ardeur au combat : « Son goût des teintures capillaires donne un aperçu du personnage. Gio était du genre à déplacer ta bagnole sur le parking. Tu la cherchais, tu galérais. Lui, caché, se marrait en te regardant. Il a aussi enduit de vaseline la poignée de portière de la voiture des kinés. Ils ont mis un temps fou à trouver le coupable. »

Le troisième-ligne feint l'innocence. Extraverti assumé, il se charge de dresser son portrait de famille : « Mon père s'appelle Sonny. Il bossait comme ingénieur dans une entreprise de construction. Sur un terrain de rugby, en revanche, il faisait dans la démolition. » Il nous montre une photo du paternel sur son smartphone. « Vous avez vu ses yeux bridés ? On dirait un chinois. Il a des airs de Victor Vito, en plus râblé. On dirait Ngani Laumape, non ? Ouais, écrivez ça, mon père va adorer !

lire aussiLe classement du Top 14

Habel-Küffner raconte avec tendresse la success-story de sa maman. « À son arrivée en Nouvelle-Zélande, elle s'est occupée d'un coffee-shop du côté du Viaduc (un spot branché d'Auckland). Elle y revisitait les recettes de gâteaux allemands de ma grand-mère. Et vous savez quoi ? Elle a fini chef pâtissière au Regent Hotel, le meilleur resto de la ville. Elle a cuisiné pour Nelson Mandela, Elisabeth II ou encore Bon Jovi ! Sa spécialité est le Croquembouche, une pâtisserie française. »

En 2005, j'avais 10 ans, je rêvais de concourir aux JO de Londres. J'ai été champion d'Auckland.
Je nageais sur 200 m

 

 

 

 

Pendant qu'elle perfectionnait ses tours de pâte, le fiston s'était pris de passion pour la natation. « En 2005, j'avais 10 ans, je rêvais de concourir aux JO de Londres. J'ai été champion d'Auckland. Je nageais sur 200 m nage libre, licencié au North Shore Swiming, le club phare du pays d'où proviennent 80 % de l'équipe nationale de Nouvelle-Zélande. »

Mais alors qu'il était âgé de 11 ans, son père a changé de job et la famille a déménagé à Taranaki, tout à l'ouest de l'île du Nord. « Il est devenu ingénieur système en informatique. »

 

Depuis son arrivée à Paris, Giovanni Habel-Küffner, ici face à Clermont (24-18, le 3 septembre) s'est fait remarquer par ses performances sur le terrain autant que par sa chevelure rose. (P. Lahalle/L'Équipe)

Dans cette région rurale, patrie de Beauden Barrett, l'ovale est roi. « Au collège, j'ai disputé des matches mémorables face à ses frères, Jordie et Blake. Je défendais les couleurs de la New Plymouth Boys High School. Eux jouaient pour le Francis Douglas Memorial College. On était sans pitié ! »

Ado, Habel-Küffner va découvrir Upolu, l'île de son père au Samoa. Mais aussi Heidelberg et l'Allemagne de ses grands-parents maternels. « Je parle l'allemand sans l'écrire. J'ai appris à l'oreille. »

« Changer, sortir de ma zone de confort m'a filé un gros coup de boost. Et puis, Paris, c'est à trois heures de train de l'Allemagne où vivent désormais mes parents »

 

 

 

 

Fin 2015, après avoir disputé la Coupe du monde des moins de 20 ans sous le maillot Samoan, il reçoit un coup de fil de Paul Tito. L'ancien deuxième-ligne lui propose de venir jouer à Pau, promu en Top 14. « Paul m'a dit : "T'inquiète, Conrad (Smith) est de l'aventure." Deux semaines plus tard, j'étais dans l'avion ! J'ai laissé tomber mon apprentissage de charpentier. »

Avec Stevens, son amoureuse, ils plaquent tout pour tenter l'aventure en France. « Moins de deux mois après être arrivés, on s'est dit : on adore ! L'ambiance autour des matches au stade du Hameau était dingue ! »

 

Leurs deux enfants, Francis et Esmée - un an et trois ans - sont nés dans le Béarn. « La région et les gens sont fabuleux ! On y a acheté une maison. On rêve d'y revenir, plus tard, avec les enfants. » L'opportunité d'aller jouer au Stade Français était trop forte. « Changer, sortir de ma zone de confort m'a filé un gros coup de boost. Et puis, Paris, c'est à trois heures de train de l'Allemagne où vivent désormais mes parents. Ils ont quitté la Nouvelle-Zélande. Pas question de vivre aux Samoa, mon père déteste la chaleur. Il a même vécu deux ans en Alaska. L'Allemagne lui va bien. Il y entraîne le quinze de Neckarsulm et se balade en tee-shirt l'hiver. »

[Parigot_Paris]

Tout de même, quel grand club que le nôtre !

[cocotte 63]

le CASG avait quand un charme plus suranné, plus authentique, plus classe, que ce rose mélangé au Capri Sun, je me souviens avec tendresse, de ces belles chaussettes Marine, Bleu Ciel et blanc, lors d'un échange rugbystique au début des années 90. Niché dans ce cocoon qu'est le 16 ième arrondissement !

[inASMweTrust]

le CASG avait quand un charme plus suranné, plus authentique, plus classe, que ce rose mélangé au Capri Sun, je me souviens avec tendresse, de ces belles chaussettes Marine, Bleu Ciel et blanc, lors d'un échange rugbystique au début des années 90. Niché dans ce cocoon qu'est le 16 ième arrondissement !

Cocoon, c'est quand tu seras à la retraite 

[Alex chocolatines]

Tout de même, quel grand club que le nôtre !

aaaaaaaah ? z'etes plus poooooovres maintenait ?  

[Parigot_Paris]

aaaaaaaah ? z'etes plus poooooovres maintenait ?  

Ben si, c'est pas contradictoire ! Nous sommes un grand club, pôôôvre avant chaque match !

[Alex chocolatines]

Ben si, c'est pas contradictoire ! Nous sommes un grand club, pôôôvre avant chaque match !

ça peut s'entendre .... Si on regarde le émachaire, club très trèèèèèèèèèèès riche, bin c'est pas un grand club, aucun prestige, pas de classico, rien 

[Un jaune dans un ballon]

From on va recruter Jalibert, notre club va redevenir un top to on recrue Zach Henry real quick

[pims]

Je cracherais pas sur Henry perso. Et Jallibert a jamais été mentionné par le SF non ?