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Racing Métro Racing 92


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#5101 el landeno

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Posted 18 February 2025 - 13:36 PM

« Un maintien vaut dix titres » : Patrice Collazo, le pompier de service qui veut sauver le Racing 92 Malgré la défaite samedi contre Vannes pour sa première sur le banc, le nouvel homme fort du staff du Racing 92 est convaincu que son équipe va éviter la relégation.

 
 

Il est arrivé depuis quinze jours dans les Hauts-de-Seine, après l'éviction de Stuart Lancaster du poste de manager du Racing 92. Sa mission est à la fois simple et périlleuse : maintenir le club francilien en Top 14. Comme à Montpellier la saison dernière, Patrice Collazo a enfilé son costume de pompier. Le feu brûle encore pourtant. Pour sa première, samedi dernier, le club francilien, désormais treizième, a chuté à domicile contre Vannes (25-30), le promu et dernier. Le nouveau patron du staff ciel et blanc, lui, est persuadé que ses joueurs vont s'en sortir. Lundi, dans la salle de vie du Plessis-Robinson, il est revenu durant 45 minutes sur ses premiers pas et sur la suite de la saison.

 

« Avez-vous toujours rêvé d'être un pompier ?
Non, pas du tout. C'est un concours de circonstances. Je l'avais déjà fait deux fois (à Brive et Montpellier), et j'avais dit que je ne le ferai plus. J'avais envie d'autre chose. Mais le Racing, c'est une histoire particulière. J'y ai fini ma carrière de joueur. C'est aussi le club qui m'a permis de commencer mon apprentissage d'entraîneur (avec les Espoirs). Ce n'est pas une question de contrat, de durée ou de montant. La discussion avec Jacky Lorenzetti a duré trois minutes. D'ailleurs, c'est le premier qui m'avait envoyé un message quand je suis parti de La Rochelle. À chaque fois que nos clubs se sont rencontrés, ensuite, il a traversé le terrain pour venir me saluer.

Mais vous n'aspiriez pas à autre chose ?
Je collaborais avec Trévise (Italie) sur la Coupe des champions. J'avais aussi prévu de partir en Nouvelle-Zélande et au Japon pour visiter des clubs. C'est sûr qu'on se dit que démarrer un projet, c'est mieux. Mais je ne me projette pas et je n'ai plus envie d'entraîner comme avant. Je me suis beaucoup abîmé et, depuis quelques années, je prends beaucoup plus de plaisir à manager même si ce n'est que du court terme.

« La première chose que j'ai dite aux joueurs, c'est qu'on jouait le top 3, celui du bas »

 
 
 

De ce que l'on sait, beaucoup en interne n'étaient pas emballés pas votre arrivée et sont maintenant satisfaits...
(Il sourit.) Avant, je regardais beaucoup ce qui se disait sur moi. Ça me polluait. Ce n'est pas moi qui me suis pointé à la grille du stade, je n'ai menacé personne. On est venu me chercher. C'est un peu une étiquette que l'on colle. C'est aussi un truc que j'ai peut-être entretenu pendant très longtemps.

Et vous, qu'avez-vous pensé de vos joueurs en les découvrant ?
J'ai été agréablement surpris. D'abord par la qualité et l'intensité des entraînements. Souvent, dans ces cas-là, il faut vraiment relancer la machine. Très vite, sur le rugby, on a modifié deux ou trois choses. Et ils s'y sont retrouvés et ont mis beaucoup d'énergie. Il a même fallu les freiner. J'ai aussi trouvé un groupe qui avait besoin de vivre au quotidien. Encore plus en région parisienne, où les joueurs sont noyés dans la masse, le "vivre ensemble" au quotidien dans le club. Avant, j'ai très longtemps aspiré à entraîner les mecs sept jours sur sept. Sur onze mois, c'est une utopie. C'est la nature humaine. Il y a un temps pour tout. Un temps pour les entraîner, un autre pour les occuper et un pour les distraire. Il faut trouver le bon équilibre, si possible dans la même journée. Même si j'ai senti les joueurs déçus et frustrés après la défaite contre Vannes, je ne les ai pas sentis venir à reculons ce matin (lundi matin). Il reste dix matches, mais ça va très vite. On doit trouver rapidement un fonctionnement et une adhésion collective avec une dynamique club.

 

Cette défaite n'est pas le départ idéal...
À Montpellier, j'avais commencé par deux défaites (contre Oyonnax et Bayonne)... Samedi, les joueurs n'ont pas lâché. On n'est pas partis en éclats. Oui, c'est une contre-performance mais il y a eu des chiffres et des choses qui se sont passées pendant le match, avec deux essais refusés, des blessures, des cartons. Il y avait tout pour exploser. OK, on a perdu contre Vannes qui est promu et dernier, mais cette équipe avait quand même fait des performances. Personne ne s'amuse contre eux. Je suis déçu du match, déçu de notre première, déçu pour tout le club, mais je sais qu'on va s'en sortir.

Vous n'êtes donc pas inquiet ?
Il ne faut pas l'être sinon on transmet notre inquiétude aux joueurs. La première chose que je leur ai dite, c'est qu'on jouait le top 3, celui du bas. Ça, c'est être lucide, et c'est être factuel. J'aurais forcément préféré qu'on gagne car on aurait cassé une dynamique de défaite et on aurait pris quatre points mais on n'aurait pas fait non plus un bond au classement. Tout ce qu'ils ont fait avec Stuart (Lancaster) pendant un an et demi, techniquement, ça va payer. Même si nous avons des joueurs absents, on doit surtout retrouver plus de consistance et une assise devant mais aussi un équilibre entre jouer et surjouer.

« Je suis content pour mon papa, ça doit lui faire plaisir »

 
 
 

Parlez-vous de la relégation à vos joueurs ?
Non, je suis là pour parler des choses quand elles sont pré-actées. Certains mots ont un impact sur les joueurs. Mais le classement est affiché tous les matins lorsque les joueurs arrivent. Le compte à rebours a commencé mais on n'est pas encore dans le money-time.

Le Racing ne vous a recruté que pour cinq mois et pas plus. Qu'est-ce que ça change ?
(Rires.) C'est la question que tout le monde me pose. Pendant longtemps, je devais prolonger à Montpellier mais on m'a dit non finalement... On verra ce qui se passera après. Quand on vient pour du court terme, on n'est pas là pour changer le fonctionnement d'un club. C'est une mission. En aucun cas, ça ne me perturbe, ne change mon investissement ou interfère dans ma manière de manager. Fut un temps, ça aurait pu me gonfler. Pas là.

Ressent-on une plus grosse pression lorsque l'on vient ainsi pour éviter une relégation ?
J'ai joué pour gagner et pour ne pas descendre. (Rires.) Franchement, un maintien vaut dix titres ! Ce sont des émotions décuplées. C'est très fort. On ressent un soulagement car il y a une responsabilité de fou. On est fier quand on y arrive.

Appréciez-vous le fait de retrouver un banc ?
Oui, mais il y a un temps pour tout dans la vie. Durant la coupure après Montpellier, j'ai pu m'occuper de mon papa, qui est parti fin août. Si j'avais enchaîné, je n'aurais pas pu être là. J'ai passé deux ou trois épreuves un peu compliquées. Ça m'a permis de m'occuper de ma famille. Je ne crois pas au hasard. À chaque fois que j'allais voir mes parents avec ma fille, mon père me disait : "Tu vas signer où ?" Et à chaque fois ma fille lui faisait croire que j'avais signé au Racing. Et finalement, j'ai signé au Racing. Je suis content pour mon papa, ça doit lui faire plaisir. Et je suis content que le président m'ait donné cette grosse responsabilité. »



#5102 el landeno

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Posted 24 April 2025 - 06:08 AM

« J'ai la dalle » : Demba Bamba de retour de blessure et décidé à briller avec le Racing 92 Depuis cinq semaines, le pilier droit international du Racing 92 Demba Bamba enchaîne les matches avec un appétit énorme après avoir manqué tout le début de saison.

 
 

Il revient de loin. Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la tournée estivale des Bleus en Argentine, Demba Bamba (27 ans, 28 sélections) n'a débuté son aventure avec son nouveau club du Racing 92 que le 22 mars, contre Clermont (23-21). Le pilier vient de jouer cinq rencontres d'affilée et, surtout, trois titularisations. Il a, aussi, connu une première défaite contre l'USAP samedi (24-28). Déjà plusieurs fois blessé par le passé (hernie discale et genou notamment), le natif de Saint-Denis va désormais de l'avant. Mardi après-midi au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), il nous a confié, durant une quarantaine de minutes, ses doutes des derniers mois mais aussi ses grandes ambitions pour l'avenir.

 
 

« Comment vivez-vous le fait d'enchaîner, enfin, les matches avec le Racing ?
Je suis bien sûr très heureux après avoir vécu huit mois et demi noirs. C'était dur à avaler d'arriver blessé dans mon nouveau club. Quand tu es blessé, tu ne sers à rien. Pendant les six premiers mois, j'étais à côté du groupe. Seul avec un kiné, un prépa. J'étais là sans être là. J'avais un sentiment de culpabilité. Je me sentais un peu comme un imposteur. J'avais l'impression de trahir l'équipe. C'est pour ça que je voulais revenir fort.

Vous êtes tombé de haut avec cette blessure lors de la tournée des Bleus.
Oui, vraiment. Dès le premier match contre l'Argentine (28-13, le 6 juillet), je me fais une petite entorse au genou droit. Ce n'est pas super grave. Puis contre l'Uruguay (43-28, quatre jours plus tard), j'ai un peu d'appréhension mais ça se passe bien. Fabien Galthié (le sélectionneur) me dit qu'il a vraiment besoin de moi pour le dernier test (le 13, contre l'Argentine, 25-33). Il me demande si je suis prêt à le jouer. Je lui réponds que j'étais venu pour retrouver ma place et que je me sentais en forme. Je rentre assez tôt sur le terrain et un gars m'attrape le genou. Il tourne un peu. J'essaie de me relever rapidement et je vois que je ne peux pas poser le genou.

« La descente a été brutale mais j'ai dû l'accepter. Je n'ai pas eu le temps de digérer : deux jours plus tard, je me suis fait opérer »

Demba Bamba

 
 
 
 
 

Que vous dit alors le staff médical ?
Dans le vestiaire, le médecin me fait un test et me dit que mon genou est stable. Pourtant, je douille vraiment. Pareil lors du retour en avion. Puis le lendemain, je passe voir le médecin du Racing. Je refais un test et il me dit aussi que le ligament n'est pas touché. Mais c'était un peu faussé parce que j'ai une grosse musculature au niveau des cuisses. Je passe une imagerie. Et là, on m'explique qu'il y a un problème au niveau des ligaments. Le doc du club me dit que les radiologues peuvent parfois se tromper et donner vite des diagnostics. Mais sur la route pour aller voir mes parents à Saint-Denis, il m'appelle pour m'annoncer que c'est foutu en fait. Je me suis effondré. La descente a été brutale mais j'ai dû l'accepter. Je n'ai pas eu le temps de digérer : deux jours plus tard, je me suis fait opérer.

Comment s'est déroulée votre rééducation ?
Pendant les trois premiers mois, ça montait bien en flèche. Chaque étape de ma progression m'a redonné le sourire. Mon plus grand bonheur, c'est quand j'ai repris la course sur le terrain fin 2024. Malheureusement, j'ai dû me faire réopérer une seconde fois à Lyon en janvier car je n'arrivais plus à rien faire. Le genou bloquait. Ils me l'ont nettoyé car j'avais des petits morceaux de cartilage. Ça arrive parfois, surtout que moi, je m'étais fait le genou et le ménisque. Je n'ai pas paniqué. Et après, je n'ai plus eu de problème.

Moralement, avez-vous douté ?
Ça m'a remis un coup sur la tête. Je ne savais pas où j'allais lorsque le genou a gonflé. Je stagnais. Sur mes blessures précédentes, j'ai toujours gagné un délai. Là, je m'étais fixé de revenir au bout de six mois, sauf que ça ne s'est pas vraiment passé comme prévu. Mais dans un sens, j'ai eu de la chance. Je suis de la région parisienne, c'est le meilleur endroit où ça pouvait m'arriver. Ici, j'avais ma famille et un soutien moral.

« Je suis passé par des séances avec une psy. Par fierté, c'était compliqué d'y aller. J'étais un peu réticent »

Demba Bamba

 
 
 

Avez-vous été accompagné mentalement ?
Oui, je suis passé par des séances avec une psy. Par fierté, c'était compliqué d'y aller. J'étais un peu réticent. Je faisais déjà seul un travail psychologique sur moi-même. Mais pour moi, ce n'était pas nécessaire d'aller voir un psy. Mais le doc a insisté puisque tous les joueurs du Racing y passent. Au final, c'était sympa. On a discuté une heure et demie. Je lui ai un petit peu tout raconté et elle m'a dit que j'avais l'air bien dans ma tête. Je l'ai revue une deuxième fois et je dois peut-être la revoir bientôt.

Pourquoi étiez-vous réticent ? À cause de préjugés ?
Oui, peut-être parce que je suis costaud physiquement, que je suis pilier et que je me disais que je n'avais pas besoin d'aide. Mais ça fait du bien de vider son sac et de se livrer.

Quand avez-vous vraiment repris l'entraînement collectif ?
Deux semaines avant de rejouer mon premier match à Clermont. J'étais prêt à y retourner. Je n'avais jamais autant transpiré de ma vie. J'avais déjà tout testé à l'entraînement sans appréhension.

Qu'avez-vous ressenti ?
Je rentre sur une mêlée, ça se passe bien. À la fin, on enchaîne cinq mêlées. J'ai rattrapé toute la saison sur ce match-là (rire). J'étais vraiment super content de reprendre, qui plus est par une victoire. J'ai ensuite enchaîné contre Bordeaux comme remplaçant (36-31) avant une première titularisation face à Perpignan en Challenge (24-18, le 5 avril).

« Je n'ai pas fait le choix d'aller dans un club pourri. Je suis au Racing qui, comme moi, veut gagner des titres »

Demba Bamba

 
 
 

Ce jour-là, vous avez marqué un essai.
Oui, mais ce n'est pas important ça. Pourtant, ces dernières années, je faisais un pari avec mes frères. Je devais marquer plus de cinq essais sinon je devais leur payer les vacances. Mais j'ai toujours perdu et je leur en dois beaucoup (il explose de rire) ! Mais je compte bien gagner ce pari un jour. Je n'ai que 27 ans. Je suis toujours jeune. Je ne suis pas mort. Je compte laisser une belle trace ici et sur la fin de ma carrière. C'est un nouveau départ. Je n'ai pas fait le choix d'aller dans un club pourri. Je suis au Racing qui, comme moi, veut gagner des titres.

Depuis plusieurs années, vous finissez régulièrement vos messages sur les réseaux sociaux par le hashtag "la dalle". Vous devez être encore plus affamé aujourd'hui ?
(Il rigole) Ah oui ! Là, j'ai la dalle "plus plus". Je suis comme un gosse. Au taquet. Quand on est longtemps absent, on comprend ce que l'on a perdu. J'ai encore besoin d'un peu de temps pour être bien meilleur et de perdre quelques kilos. Je dois me reconstruire brique par brique. Tout ce que j'ai vécu m'a donné la niaque.

Avec quelles ambitions ?
D'abord prendre du plaisir, apporter au maximum à l'équipe et essayer de rattraper ce que je n'ai pas fait en début de saison. Aujourd'hui, je vis un rêve que j'ai envie de prolonger. Sur ma carrière, je n'ai pas été épargné par les blessures. C'est aussi pour ça je n'ai pas eu cette régularité en sélection. Mais comme je l'ai dit, je suis encore jeune et je la veux, cette place en équipe de France ! Pourquoi pas dès la tournée en Nouvelle-Zélande cet été. Je vais tout faire pour y être. »

 
 


#5103 frednirom

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Posted 24 April 2025 - 18:50 PM

J’ai enfin vu les images de la simulation de leur 9 , c’est vraiment dans l’idée que je me fait de ce club .

#5104 Alex chocolatines

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Posted 24 April 2025 - 19:18 PM

J’ai enfin vu les images de la simulation de leur 9 , c’est vraiment dans l’idée que je me fait de ce club .

Moi j'ai bien aimé aussi son explication d'après match : "je l'ai pas fait exprès"  B)

 

C'est encore pire que la simulation.



#5105 el landeno

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Posted 28 May 2025 - 20:10 PM

Pourquoi le Racing 92 a prolongé de deux ans Patrice Collazo comme entraîneur en chef
Le Racing 92 mathématiquement assuré du maintien, le sort de son entraîneur intérimaire a été scellé ce mercredi en début d'après-midi. Patrice Collazo sera donc l'entraîneur en chef du club francilien pour les deux prochaines saisons.

 
 

C'est fait ! Ce mercredi, peu avant 14 heures, à l'issue de l'entraînement et du déjeuner, le directeur général du Racing 92, Arnaud Tourtoulou, s'est adressé aux joueurs pour leur annoncer que leur entraîneur, Patrice Collazo, avait prolongé de deux ans son contrat. Puis un communiqué a officiellement validé l'annonce.

 
 

Juste retour de fortune pour ce pilier international (une sélection en 2000 face à la Roumanie), qui a débuté sa carrière d'entraîneur au sein du groupe Espoirs des Ciel et Blanc en 2010, pour la poursuivre la saison suivante comme chef d'orchestre à La Rochelle puis, sept ans plus tard, à Toulon. Après quelques revers et un an de purgatoire, il s'était relancé à Brive, puis avait dépanné à Montpellier, avant d'être appelé au chevet d'un Racing 92 déliquescent.

Mission maintien accomplie

Il aura donc fallu attendre l'amorce de l'avant-dernière journée pour que l'avenir du Varois se dégage. Appelé le 1er février de cette année après le limogeage de Stuart Lancaster, victime d'une série de six matches sans victoire entre la 10e et la 15e journée, pour sauver par tous les moyens le doyen des champions de France - premier Brennus en 1882 - d'une nouvelle relégation en ProD2, l'ancien pilier international (51 ans) y est parvenu la semaine dernière, avec onze points d'avance au classement sur le barragiste à deux journées de la fin de la phase régulière. Le président du Racing 92, Jacky Lorenzetti, avait fait de cet objectif la condition sine qua non à l'ouverture de négociations avec son « pompier de service » dans le cas où les deux parties souhaiteraient poursuivre l'aventure.

Mais l'opération maintien a pris plus de temps qu'imaginé, et Collazo a dû patienter. Au point que les observateurs pourtant avertis ont fini par se demander si, lassé d'attendre, il n'allait pas quitter le navire une fois celui-ci arrivé à bon port, c'est-à-dire à l'abri de la tempête qu'aurait déclenché un match de barrage et le spectre d'une possible relégation. Voire si Jacky Lorenzetti, l'opération maintien réussie, considérait le profil de Patrice Collazo compatible avec un projet sportif à long terme tel que le président-propriétaire du Racing92 l'avait imaginé avec Stuart Lancaster.

 
 
 
Collazo souhaitait deux ans de prolongation

À 13 heures, en conférence de presse, ce jeudi l'entraîneur intérimaire est parvenu à jouer les innocents, repoussant son avenir personnel loin derrière la perspective du match face à Montpellier, samedi (16h30) à l'Arena : « Jusqu'à maintenant, mon avenir ne m'a pas perturbé. Ce n'est pas une question de contrat mais de fonctionnement. Je suis attaché à ça. J'ai besoin de sentir les choses, l'environnement... Avec l'équipe ça se passe bien, avec le staff ça matche. On a un peu discuté vendredi dernier. Après, peut-être qu'il y aura une bonne nouvelle (sourire). Avec le club, s'il y a des annonces, elles seront faites en temps voulu. » Le bon timing, c'était donc quelques minutes après son intervention médiatique.

Pour info, depuis un mois, le président Jacky Lorenzetti penchait pour un contrat à double détente (un an, plus un an renouvelable), tandis que Patrice Collazo souhaitait s'engager pour deux ans ferme, afin de monter un projet viable et fiable, en tenant compte de la composition du staff technique - sous contrat jusqu'à fin juin 2026 - et de la qualité de l'effectif, sachant qu'il est en passe de perdre une charnière internationale : Nolann Le Garrec rejoindra bientôt La Rochelle et Owen Farrell aimerait retraverser le Channel.

Le Racing encore en course pour la Coupe des champions

L'apport de Patrice Collazo au sein d'un Racing 92 moribond (cinq défaites fin 2024 en Top 14 entre la 10e et la 15e journée), qui filait directement vers la ProD2, a été suffisamment notable pour que sa candidature ne souffre, au final, aucune contestation. « Si le Top 14 commençait à la 16e journée, quand Patrice est arrivé, nous serions deuxièmes, derrière Toulouse », précise, calculette en main, Arnaud Tourtoulou.

« Son arrivée a été un électrochoc, ajoute en écho le capitaine emblématique Henry Chavancy. Patrice (Collazo) a redonné confiance à un groupe qui en manquait cruellement. Concernant le jeu, il a simplifié les choses en recentrant le débat sur l'engagement et l'état d'esprit. » Cinq victoires, dont trois à La Rochelle, Clermont et Toulouse, ont sorti les Franciliens de l'ornière pour les positionner à un point d'une huitième place, synonyme de Coupe des champions la saison prochaine. Voire, avec des succès bonifiés contre Montpellier et à Lyon, la possibilité d'une sixième place pour disputer la phase finale.

 
 


#5106 Eastern Outpost

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Posted 28 May 2025 - 22:12 PM

Comme j’ai posté il y’a une dizaine de jours. 

 

C’est logique mais j’espère pour lui personnellement que ça va mieux qu’aux rôles précédents 



#5107 Y&B

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Posted 29 May 2025 - 08:21 AM

La vraie question est: Collazo passera-t-il Noël …
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#5108 Eastern Outpost

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Posted 29 May 2025 - 08:31 AM

La vraie question est: Collazo passera-t-il Noël …

 

Exactement.

 

Si non, il aura une excellente cagnotte pour soulagement



#5109 gregouarrrr

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Posted 29 May 2025 - 08:49 AM

La vraie question est: Collazo passera-t-il Noël …

ils auront qd meme une equipe tres jeune si je lis bien,  il y a un coté risqué tout de meme 



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Posted 29 May 2025 - 10:56 AM

Collazorro, renard rusé qui fait sa loi...

#5111 el landeno

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Posted 29 May 2025 - 20:55 PM

« C'est vraiment le bon moment d'arrêter » : Henry Chavancy raconte son épopée de 17 ans au Racing 92 avant son dernier match à domicile
Arrivé au Racing 92 à l'âge de onze ans, le centre et capitaine francilien Henry Chavancy disputera samedi le dernier match à domicile de sa carrière à l'occasion de la réception de Montpellier (16h30), lors de la 25e journée de Top 14. Il mesure le chemin parcouru depuis ses débuts.

 

À quoi ça tient une carrière ? Gamin, Henry Chavancy habitait à 200 mètres de Jean-Bouin, l'enceinte du Stade Français. Mais le natif de Strasbourg voulait absolument jouer avec un de ses potes du collège. Il l'a donc suivi presque par hasard chez les benjamins du Racing-Métro 92, selon l'appellation de l'époque.

 
 

Vingt-six ans plus tard, le centre disputera, comme capitaine, son 417e match avec le club francilien samedi (16h30) contre Montpellier à Nanterre. Le dernier devant son public et ses proches avant peut-être un ultime tour de piste une semaine plus tard à Lyon. Chavancy (37 ans, 4 sélections) a accepté d'ouvrir la boîte à souvenirs.

Son premier match avec le Racing : « Benetton me dit "arrête de te marrer, tu vas rentrer." »

« La veille du match contre Aurillac à Colombes, le 29 mars 2008 (en Pro D2), la dame qui s'occupait de l'administratif du centre de formation me téléphone et me dit "Henry, demain tu es remplaçant avec l'équipe première, un joueur s'est blessé à la mise en place et tu rentres dans le groupe." En deuxième période, Philippe Benetton, entraîneur des avants, m'appelle sur le bord du terrain. J'avais vraiment un grand sourire sur mon visage. Il me dit "arrête de te marrer, tu vas rentrer." Mais je n'y arrivais pas tellement j'étais heureux. On menait largement et je n'allais pas faire perdre le match (victoire 46-0). C'était un accomplissement incroyable. Ces mecs, c'étaient mes héros. Après ça, je pouvais arrêter, ma carrière était réussie ! (Rire) »

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Henry Chavancy sous le maillot du Racing 92, le 27 septembre 2008. (P. Lablatinière/L'Équipe)
 
 

La montée en Top 14 en 2009 : « Tout ça, c'est grâce à Jacky Lorenzetti »

« J'étais dans l'insouciance complet. Des stars étaient déjà là dont Jeff Dubois, Ludovic Valbon, Andrew Mehrtens, Nick Berry, Simon Raiwalui et Santiago Dellape. Lui était complètement fou. Durant l'été, Seb (Chabal), Lionel (Nallet) et François Steyn nous rejoignent. Ils font basculer le club dans une autre dimension. Mais mon coéquipier le plus fort au Racing restera Virimi Vakatawa. Tout ça, c'est grâce à Jacky (Lorenzetti). Sans lui, rien n'existerait aujourd'hui. Il a fait renaître le Racing de ses cendres. Il s'est entouré de personnes compétentes dont Pierre Berbizier qui m'a tellement appris et inculqué des valeurs. C'est une chance inouïe d'avoir croisé sa route. »

 
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Jacky Lorenzetti fête la montée du Racing 92 en Top 14, à l'issue de la saison 2008-2009. (L. Argueyrolles/L'Équipe)

Le Brennus de 2016 : « Le plus beau moment de ma carrière »

« Encore un accomplissement et le plus beau moment de ma carrière. Si on m'avait dit dix ans avant, alors que le club végétait en bas de classement de Pro D2, que je serais champion de France titulaire avec le Racing devant 100 000 personnes au Camp Nou (en 2016), je n'y aurais jamais cru. C'était une saison extraordinaire. On avait surfé sur la motivation et la déception de la finale de Coupe d'Europe perdue quelques semaines plus tôt contre les Saracens (21-9). Le scénario est incroyable contre Toulon (29-21). On rentre en blazer sur la pelouse sur une idée de Laurent Labit (entraîneur du Racing). Il fallait assumer derrière. C'était un génial rappel aux anciens. À la fin du match, Dim (Dimitri Szarzewski) me dit qu'il veut que je soulève le Bouclier avec lui. J'ai encore des frissons quand j'en parle. »

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Le Brennus de 2016 est le plus beau souvenir de la carrière de Chavancy. (S. Mantey/L'Équipe)

Les regrets européens : « Nous étions vraiment plus forts qu'Exeter »

« C'est la seule blessure qui me reste aujourd'hui. On a buté trois fois en finale de Coupe d'Europe. Sur la première, contre les Saracens, on n'est pas invités. Pour la deuxième, le scénario est un peu cruel contre le Leinster (15-12 en 2018). Mais sur la dernière, je pense que nous étions vraiment plus forts qu'Exeter (31-27 en 2020). On fait n'importe quoi durant les vingt premières minutes. Sur la dernière action, Antonie Claassen meurt à dix centimètres de la ligne et ils font deux fautes dans le ruck mais l'arbitre Nigel Owens ne siffle pas de pénalité. »

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Henry Chavancy lors de la finale de Coupe des champions perdue contre Exeter (31-27), le 17 octobre 2020. (P. Lahalle/L'Équipe)

Les adieux à son public : « J'entrerai avec le même sourire qu'à mon premier match »

« Plein de sentiments se mélangent avec beaucoup d'excitation, de joie et un petit peu de nostalgie. J'ai la chance de terminer sur mes deux jambes dans une fin que j'ai décidée. Je suis conscient de la chance que j'ai eue de faire toute ma carrière au Racing. Je n'ai jamais eu le temps de me lasser, ni envie de partir, tellement le club a évolué avec de grosses ambitions. Je profite de chaque instant, de chaque déplacement. C'est vraiment le bon moment d'arrêter. Je suis assez serein même si certaines choses vont bien sûr me manquer comme le café du matin avec le premier copain qu'on croise. Notamment celui avec Eddy (Ben Arous) avec qui j'ai tout connu (ils ont passé 15 ans ensemble au Racing). Évidemment aussi les émotions que procurent les grands moments mais elles sont rares au regard de tous les sacrifices qu'on fait. Demain (samedi), j'entrerai sur le terrain avec le même sourire qu'à mon premier match en 2008. Puis je sortirai avec le sentiment du devoir accompli. C'est le scénario presque idéal. Mon apothéose, c'était de jouer une fois en Pro D2. Tout ce qui s'est passé ensuite était inimaginable. Le temps est passé vite. Je me suis régalé jusqu'au bout. Une nouvelle vie va commencer et je crois que je suis prêt. J'ai envie continuer à servir le club autrement dans les années à venir et être pris pour une formation au CDES (Centre de Droit et d'Économie du Sport) de Limoges. »

Eux aussi vont raccrocher
Ancien partenaire de Chavancy au Racing (2014-2020), l'arrière international de La Rochelle Brice Dulin (35 ans), touché aux cervicales, va aussi dire stop après environ 400 rencontres. À Castres, Julien Dumora (37 ans), qui a débuté fin 2006 en Pro D2 avec Pau, intégrera le staff, en charge des trois-quarts, la saison prochaine. Toujours au même poste, le Bordelais Nans Ducuing (33 ans) rangera ses crampons. Côté bayonnais, la retraite de Camille Lopez (36 ans) n'a pas encore été officialisée mais le numéro 10 arrêtera bien cet été. Il devrait apporter son expérience chez les jeunes et les pros de l'Aviron. Une page va aussi se tourner pour l'Argentin de Clermont Benjamin Urdapilleta (39 ans), l'ouvreur le plus âgé du Top 14. L'aventure s'achève également pour le Gallois Dan Biggar (Toulon), Alan Brazo (Perpignan) et Karl Chateau (Vannes). Enfin, il est très peu probable de revoir sur un terrain le deuxième-ligne du MHR Paul Willemse en raison de ses commotions cérébrales.

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#5112 el landeno

el landeno

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Posted 04 June 2025 - 15:46 PM

« Je ne voulais pas me mentir » : Dimitri Szarzewski explique son départ du Racing 92
Capitaine des champions de France de 2016, entraîneur adjoint depuis 2020, l'ancien talonneur des Bleus Dimitri Szarzewski espérait être promu à la tête du staff sportif du Racing 92. La direction ayant choisi de maintenir Patrice Collazo, il préfère s'en aller, « sans aigreur ».

 
 

Après Yannick Nyanga, remercié l'été dernier, après Laurent Travers, parti vers l'Aviron Bayonnais en cours de saison, c'est une nouvelle figure du Racing moderne qui s'apprête à quitter le navire. Arrivé du camp ennemi - le Stade Français - en 2012, Dimitri Szarzewski a décidé de tourner la page avant la fin programmée, son contrat d'entraîneur devant s'arrêter en juin 2026.

 
 

Champion de France en 2016 au Camp Nou avec les Ciel et Blanc, dont il était le capitaine, l'ancien talonneur international (42 ans, 83 sélections) avait intégré le staff des pros en 2020, d'abord en tant que patron de la défense puis responsable des avants. Ce mercredi, pour L'Équipe, il a pris le temps d'expliquer sa décision.

« Vous quittez le Racing un an avant la fin de votre contrat et cette décision semble soudaine. Vous n'avez par exemple pas été associé à la cérémonie d'adieu de Henry Chavancy, Eddy Ben Arous, Nolann Le Garrec ou Boris Palu samedi dernier à l'Arena...
Je ne voulais pas me mettre en avant, accaparer ce moment. La priorité, c'est le club, ça l'a toujours été. Je comprends que la décision puisse paraître brutale mais elle fait suite à une saison très éprouvante et à plusieurs épisodes dans cette saison. Il y a eu, pour la première fois au Racing me concernant, une séparation avec un manager en pleine saison (Stuart Lancaster, fin janvier).

À ce moment-là, il y a eu des modifications dans l'organigramme. Pour être honnête, je pensais justement que mon tour était venu. On me l'avait laissé un petit peu entendre. Ça faisait partie du plan de succession. Cela avait déjà été évoqué quand Laurent Travers est passé président mais c'était trop tôt, j'en étais d'accord.

 

C'est vrai que la direction du club a souvent dit que vous étiez destiné à devenir entraîneur principal un jour ou l'autre...
Le choix a été fait autrement. Je le respecte mais j'espérais avoir un peu plus de responsabilités. Il y a eu des divergences dans l'organigramme et pour le bien du Racing et le mien, c'était mieux de stopper notre collaboration. Le fait de ne pas avoir été promu quand Stuart a été remercié m'a fragilisé auprès des joueurs, de certains joueurs, disons. J'ai perdu un peu de crédibilité, de légitimité.

 
 

Forcément, des mecs se disent : ''Ça devait être lui le prochain patron mais lui, c'est l'entraîneur adjoint.'' Mon discours a moins d'impact, vous savez comment ça marche... Je pensais que c'était le bon moment pour moi pour être numéro 1. Patrice (Collazo) est arrivé et il y avait à nouveau un choix à faire au bout de sa mission de six mois (une fois le maintien acquis).

Avec la direction, il nous a semblé que c'était le bon moment, au club et à moi, de mettre fin à notre collaboration pour le bien-être de chacun. Je précise que ça s'est bien passé avec Patrice, qu'on a bien bossé ensemble et qu'on s'entend très bien. Je crois qu'il aurait aimé que je reste comme adjoint mais je ne voulais pas faire l'année de trop. Je ne voulais pas profiter du système. Je ne voulais pas me mentir. Et je suis persuadé que Patrice va faire du très bon travail au Racing en faisant bouger les lignes.

« Le temps est venu pour une introspection et pour aller voir ailleurs »

 
 
 

Partez-vous du Racing amer ?
Non, pas du tout. Je pars déçu par rapport à la saison qu'on vient de faire, ça oui. Mais j'ai vécu de grands moments ici. J'ai eu la chance d'être le capitaine en finale à Barcelone en 2016. L'an prochain, ce sera les dix ans de ce Brennus, j'espère qu'on fera une belle fête. C'est pour ça que ce n'est qu'un au revoir.

Je remercie Jacky, Françoise et la famille Lorenzetti de m'avoir fait confiance pour mes premiers pas d'entraîneur. J'ai énormément appris auprès de Laurent Travers, Laurent Labit, Stuart Lancaster et tous les autres. Même en cinq mois avec Patrice, j'ai beaucoup appris sur le management.

À quel point cette saison a été dure à vivre ?
Yannick Nyanga et ''Toto'' Travers sont partis et ça m'a touché, c'est vrai. Là, il y a Henry Chavancy et Eddy Ben Arous qui arrêtent. C'est une page qui se tourne au Racing. La saison a été rude. Plusieurs fois, je suis venu à l'entraînement avec la boule au ventre. Je me suis rendu malade aussi. J'ai été hospitalisé. J'ai eu un ulcère à l'estomac puis une péritonite. Ça fait réfléchir. Le temps est venu pour une introspection et pour aller voir ailleurs. La prochaine étape, c'est peut-être de trouver un projet sérieux en tant que numéro 1. »

Collazo : « Je tiens à souligner l'honnêteté du mec »
Patrice Collazo à propos du départ de Dimitri Szarzewski : « J'ai apprécié le temps passé avec Dimitri. Il m'a très bien accueilli, beaucoup aidé. Je tiens à souligner la qualité et l'honnêteté du mec envers lui-même et envers le club. Il est comme il était quand il était joueur : quelqu'un de droit, de franc, qui a des convictions. J'ai découvert un mec que je ne connaissais pas. Voilà, on va devoir s'adapter, on va se réorganiser en temps voulu. Mais j'aimerais qu'on soit investi ce samedi à Lyon comme lui a été investi pendant treize saisons ici. »

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#5113 Lourugby

Lourugby

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Posted Today, 12:54 PM

Départs confirmés de Laclayat (Pau) et de Woki (Bordeaux) alors que Farrell devrait rejoindre les Saracens, même si un accord doit être trouvé sur l’indemnité de départ. C'est tout de même une sacrée saignée avec une quinzaine de départs en comptant ceux partis au milieu de la saison...



#5114 gregouarrrr

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Posted Today, 12:56 PM

il reste qui à la charniere alors



#5115 Very Good Eshvili

Very Good Eshvili

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Posted Today, 13:02 PM

S’il ne veut pas se mentir, qu’il rende le bouclier 2016 au Rugby Olympique Agde






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