
Aviron Bayonnais
#691
Posté 11 octobre 2025 - 07:40
#692
Posté 11 octobre 2025 - 19:07
Sur l'article, c'est un bel hommage au stade et a ses supporters. Je pense cependant que le côté folklorique joue pour les visiteurs d'un soir. Un stade où les spectateurs font des doigts et bras d'honneur ne peut pas être considéré comme le meilleur de France (même du pays basque).
#693
Posté 12 octobre 2025 - 13:41
#694
Posté hier, 08:17

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C’était une des révélations du dernier Top 14, c’est une énorme confirmation de ce début de saison. Le troisième ligne bayonnais Esteban Capilla (22 ans), titulaire ce samedi contre Clermont (14 h 30), éclabousse le jeu de l’Aviron et frappe fort à la porte de l’équipe de France
L’anecdote traduit une forme de décontraction, et assez bien le personnage. Décembre dernier. Esteban Capilla, 21 ans à l’époque, n’est pas encore un cadre de l’équipe première bayonnaise. Le troisième ligne découvre le Top 14 depuis une paire de mois, guère plus. Tiré au sort pour offrir un cadeau de Noël à Guillaume Rouet lors du « Secret Santa » du club, le jeune joueur tend un cadre à son équipier. À l’intérieur, un montage du demi de mêlée et de Jean-Baptiste Aldigé se serrant la main, logo de Nice dans un coin. En pleine rumeur de transfert, le clin d’œil fait son effet, autant que la petite phrase ajoutée : « La retraite, c’est pas pour maintenant, c’est dans deux ans à Nice ! »
Esteban Capilla est l’une des attractions du début de saison de Top 14, et pas uniquement au sein du vestiaire basque. Il crève l’écran sur le terrain, au point d’attirer l’attention de Fabien Galthié. Le sélectionneur l’avait déjà convoqué dans le groupe élargi en juin dernier, sans le retenir pour la tournée en Nouvelle-Zélande. Voir son nom dans la prochaine liste, mercredi 22 octobre, ne relèverait pas de la surprise. « On le suit depuis longtemps, livre Galthié. Il était avec les « septistes », même s’il n’a pas pu participer aux Jeux olympiques. En juin, on voulait le voir travailler dans le groupe des 42. Il a été devancé par d’autres joueurs dans notre « ranking » mais il a ouvert une fenêtre. » Ne reste plus qu’à enfoncer la porte.
Un énorme bosseurPour y parvenir, le Nordiste de naissance a retenu la leçon. Rapide, endurant, puissant… Il ne lui manquait qu’une chose pour franchir un palier : la discipline. À son compteur, cinq cartons, dont deux rouges, sur sa première saison. Depuis la rentrée ? Aucun. Et un quota de fautes réduit à la portion congrue. Le garçon apprend vite. « Il a vraiment maîtrisé son jeu, apprécie Fabien Galthié. Il m’a dit avoir beaucoup travaillé sur la partie émotionnelle et sur la maîtrise de lui-même. Son potentiel physique est au-dessus de la moyenne. C’est un dominant : en l’air, au sol, en vitesse, avec les mains… » Encore plus cette année.
Il facture cinq kilos de plus sur la balance (108 kg), sans avoir entamé son impressionnante pointe de vitesse (36 km/h)
Il faut dire que le joueur aux trois essais (soit autant qu’en 15 matches l’an passé) se fixe des objectifs élevés. « Il se donne les moyens d’être titulaire et d’aller chercher des convocations en équipe de France, apprécie son manager Grégory Patat, qui l’aligne à nouveau ce samedi face à Clermont (14 h 30), après avoir dû se passer de lui à Pau (47-24) pour cause de gastro-entérite. C’est un joueur qui veut grandir vite. Il va être regardé, il mérite d’être regardé. »

Esteban Dia ! Son physique saute encore plus aux yeux depuis la rentrée. Il facture cinq kilos de plus sur la balance (108 kg), sans avoir entamé son impressionnante pointe de vitesse (36 km/h). Ne cherchez pas plus loin l’explication, Joris Segonds vous la tend en résumant l’avis général : « Peu de gens le voient mais il bosse énormément ! Ceux qui le côtoient au quotidien peuvent vous le dire. Oui, il a d’incroyables qualités et une sacrée pointe de vitesse mais il travaille tellement… Tout ce qui lui arrive, il le mérite. »
Parce qu’il tire aussi sa force des déconvenues, à l’image de la blessure aux ischio-jambiers qui l’a privé du sacre olympique. « Même si j’étais hyper content pour eux, je ne le souhaite à personne, confiait-il au moment de sa prolongation de contrat à l’Aviron jusqu’en 2027. J’ai broyé du noir. Je suis resté chez moi et n’ai même pas regardé les premiers matchs. Tu n’en veux à personne et en même temps à la terre entière. Ce titre leur collera à la peau et les rassemblera toute leur vie. Dans 50 ans, ils en reparleront. »
Poète et « attachiant »Capilla a débuté le rugby à 4 ans en Nouvelle-Calédonie, au gré des pérégrinations professionnelles de son père, ancien militaire décédé cet été. Boxeur et judoka durant son enfance, il a conservé sa première passion « pour le côté humain et les blagues dans le vestiaire ». Passé par l’AS Bayonne, Mouguerre « pour les copains », Saint-Martin-de-Seignanx avant d’être recruté par les minimes de l’Aviron en 2016, le longiligne joueur (1,97 m) assure pouvoir jouer « tous les postes de la troisième ligne, mais également centre ou ailier. » Une forme de confiance qui pourrait passer pour de la prétention, encore faut-il connaître le personnage.
« Il peut renvoyer une image de mec sûr de lui, un peu hautain, mais c’est tout le contraire. Il est hyper respectueux et à l’écoute »
Citez son nom et vous avez l’assurance de décrocher un sourire sur le visage de ses partenaires. « Esteban, c’est Esteban… », souffle Grégory Patat, paternaliste, l’œil coquin. « Il est vraiment attachant. Attachiant (sic), aussi », se marre Joris Segonds, qui apprécie son côté « un peu déconnecté » du rugby actuel. « Tout le monde l’aime pour ça », jure le demi d’ouverture. « Et pour sa grande gueule », ricane Ewan Johnson. « C’est un gros chambreur mais il n’est pas susceptible, livre Guillaume Rouet. Il peut renvoyer une image de mec sûr de lui, un peu hautain, mais c’est tout le contraire. Il est hyper respectueux et à l’écoute. En fait, Esteban, il est un peu poète. » À l’image de cette fois où il était arrivé en chaussettes en pleine « clarté », ces entraînements où les joueurs répètent les combinaisons en marchant. « Ce côté détaché, ça fait aussi sa force ».
#696
Posté hier, 19:55
Ébé ça cest ce que je nomme un crack, impressionnant, il va jarcler Tixeront du groupe France à ce rythme et peut-être dautres en suivant.
Il faut qu'il soit dans les 23 des bleus trés trés vite
- Gourine63 aime ceci
#697
Posté hier, 21:35
Ébé ça cest ce que je nomme un crack, impressionnant, il va jarcler Tixeront du groupe France à ce rythme et peut-être dautres en suivant.
Ah oui ! Et quelle vitesse.Impressionnant.
#698
Posté hier, 21:40
Ébé ça cest ce que je nomme un crack, impressionnant, il va jarcler Tixeront du groupe France à ce rythme et peut-être dautres en suivant.
On parie que Galthie le replace à l'aile ?
- Vynce aime ceci
#699
Posté hier, 22:07
On parie que Galthie le replace à l'aile ?
Et en 4 ensuite après la sortie de Woki.
- Vynce aime ceci
#700
Posté aujourd'hui, 17:55
#701
Posté aujourd'hui, 18:14

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Auteurs de trois des six essais bayonnais et actifs sans le ballon, les ailiers Mateo Carreras et Arnaud Erbinartegaray se sont régalés, ce samedi lors de la démonstration de l’Aviron face à Clermont (44-17)
Du soleil, une pelouse impeccable et une volonté de jouer : c’était un match pour les ailiers, ce samedi contre Clermont (44-17), et ceux de l’Aviron se sont régalés. Trois des six essais ont été conclus par Arnaud Erbinartegaray (19e) et Mateo Carreras, l’Argentin signant un doublé en six minutes (47e, 53e). De retour de sélection, il se hisse déjà au troisième rang des meilleurs marqueurs bayonnais pour son premier match de la saison, à égalité avec Sireli Maqala, Lucas Martin et Baptiste Germain qui a planté juste avant la mi-temps ce samedi. Le Puma n’est devancé que par Tom Spring (3) et l’intouchable Esteban Capilla (5), lui aussi auteur de deux essais face à l’ASM.
« On veut des ailiers qui bougent, qui sont actifs sur le terrain, qui se proposent un peu partout »

« Le match de nos deux ailiers a été monstrueux, reconnaît ce dernier, homme du jour. Mateo nous amène cette densité physique, cette envie, cette grinta (sic). » Le numéro 11 facture 77 mètres gagnés à la fin de la partie. Costaud. Il signe également 12 courses avec la balle, 6 franchissements et 6 défenseurs battus. « Mateo et Erbi ont bénéficié de la caractéristique de cette équipe de Clermont, équipe très resserrée, détaille Grégory Patat. Nous, on veut des ailiers qui bougent, qui sont actifs sur le terrain, qui se proposent un peu partout. Et force est de constater que les deux joueurs ont répondu présent. Pour Mateo, ça s’est concrétisé par des essais. Mais Erbi a été, dans un autre registre, très performant. » Le Souletin rend une copie tout aussi propre : 41 mètres gagnés, 8 courses avec la balle, 8 franchissements et 6 défenseurs battus.

« Les trois-quarts ont beaucoup dézoné, notamment Erbi. Il travaille beaucoup sans ballon. Ça nous aide énormément, ça crée des décalages et ça m’a permis d’avoir des espaces, raconte Capilla. Erbi a peut-être un jeu un peu moins spectaculaire que les autres mais il est en très grande forme. Il nous fait vraiment du bien. » Pour sa quatrième saison professionnelle, le joueur de 25 ans est en train de prendre de l’épaisseur. Grégory Patat le confirme : « Erbi a été extraordinaire en première mi-temps. Il a assumé des couvertures sur le champ profond, il a récupéré des coups d’envoi… C’est un travailleur hors pair. C’est quelqu’un qui multiplie les tâches, qui est capable d’être dans les airs, qui est placé pour recevoir le ballon sur les extérieurs… » Bref, un ailier complet titularisé pour la cinquième fois en sept journées.

Évidemment, si ces ailes de l’enfer ont fonctionné, c’est aussi grâce à une équipe au diapason. Le troisième larron du triangle arrière, Cheikh Tiberghien, a livré une partie pleine d’autorité. Les centres Sireli Maqala et Manu Tuilagi ont passé les plats avec détermination et la charnière composée de Joris Segonds et Baptiste Germain a orchestré magistralement le tout. Mais vous connaissez la chanson : dans le rugby, tout commence devant… « Quand les ailiers touchent les ballons, c’est parce que les gros ont fait le travail, enfonce le demi de mêlée. Sur la conquête, on a été bien. Ce qui fait que derrière, nous, les arrières, on peut profiter des bons ballons. On ne peut que prendre du plaisir. Et quand les passes vont de main en main, évidemment, les ailiers ont des ballons. Et les nôtres ont des qualités. » Ça s’est vu ce samedi.
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