Champion du Monde
Posté 18 juin 2022 - 07:21
C'est pas faux.
De tout façon la melonite c'est pour ceux qui s'approche du top niveau sans jamais l'atteindre.
Avec Woki et Jalibert, l'UBB est déjà bien équipée et les recrues ASM vont encore l'élargir le panel.
Pour le public inutile de changer quoique ce soit.
Champion d'Europe
Posté 18 juin 2022 - 08:46
« Je suis étonné qu'il vous ait parlé de ça... » Au bout du fil, Chantal, la mère de Bastien Vergnes-Taillefer, avoue sa surprise : « Il n'en parle jamais, comme s'il l'avait zappé. » L'actuel troisième-ligne de l'Union Bordeaux-Bègles n'aurait jamais dû être rugbyman professionnel. À 6 ans, Bastien boite. Il passe une radio de la hanche. « On m'a diagnostiqué une ostéochondrite, rien de grave », avait-il évacué lors de notre rencontre en début d'année. « Le cartilage de la tête de son fémur
se nécrosait dès qu'il marchait, détaille sa mère. Il a été opéré puis immobilisé pendant un an et demi. Il portait un appareil qui lui ceinturait la taille, mais son genou restait articulé, ce qui lui permettait
de marcher sans poser le pied par terre. Il a été déscolarisé pendant un an. Puis il a repris une vie normale. Il l'a bien vécu. Il ne se plaignait jamais, il était toujours souriant. »
Une vie normale, à une exception près. Bastien a interdiction de faire du sport. « Avec ma maladie, je n'avais pas le droit de trop marcher, de piétiner et surtout de sauter, expose Vergnes-Taillefer. Le seul sport qui était autorisé, c'est la natation. J'en ai fait pendant six ans. » À l'âge de 12 ans, l'heure de la délivrance a sonné. Lors du rendez-vous annuel chez son chirurgien, il est autorisé à reprendre le sport, tous les sports. « Depuis qu'il est petit, il veut faire du rugby, se souvient Chantal Vergnes-Taillefer. Tous les ans, il demandait au chirurgien s'il pouvait jouer au rugby. À chaque fois, c'était : Non ! Alors quand il a dit oui, il a fallu l'inscrire tout de suite ! Mais le chirurgien l'a un peu calmé en lui précisant qu'il ne pourrait pas jouer à haut niveau, qu'il fallait s'enlever ça de la tête. Au fond de lui, il a voulu prouver le contraire. »« J'ai rongé mon frein, ça m'a sûrement aidé inconsciemment », pense le fiston.
Vergnes-Taillefer commence le rugby dans le club de son village, à Auterive, à trente bornes au sud de Toulouse. Supporter du Stade Toulousain, il se renseigne très vite pour intégrer le Pôle Espoirs de Jolimont, fabrique à champions du club rouge et noir. « Ça me paraissait inatteignable, mais j'ai tenté le coup », sourit le néo-Bordelais. Il atterrit finalement à Colomiers, le club voisin, en 2012, après avoir été détecté lors de sélections départementales. Il a 15 ans. Le déclic. Cadets, Crabos, Espoirs et enfin premier contrat professionnel (2019). « Les trois premières années ont été un peu difficiles, souffle-t-il alors qu'il suit en parallèle des études dans l'agriculture (DUT génie biologique), une de ses nombreuses passions. Puis j'ai eu la chance que Fabien Berneau me fasse confiance. »
L'ex-troisième-ligne columérin, directeur du centre de formation depuis sa retraite sportive en 2015, est promu entraîneur des avants de l'équipe pro en remplacement de Marc Dantin en
février 2019 (il occupe toujours le poste). « J'ai senti qu'il était à l'aise techniquement et qu'il avait un gros potentiel physique à développer, se remémore Fabien Berdeau. Avec Jérémy Deville (préparateur physique), on l'a transformé. Il devait prendre de la masse et gagner en explosivité (il a perdu une dizaine de kilos. Il fait aujourd'hui 110 kg). Bastien s'est totalement investi en se donnant les moyens de réussir. En cinq ans, il a dû rater cinq entraînements. Il ne le doit qu'à lui. »
Le rondouillard, dont la maman lui demandait souvent d'arrêter de manger, est désormais surnommé le « petit Picamoles » à Colomiers. Ça tombe bien. Louis Picamoles, l'international français aux 82 sélections, est son modèle. Deux ans plus tard, ils sont désormais coéquipiers et voisins de casier dans le vestiaire de l'UBB, où il s'est engagé l'été dernier pour les trois prochaines années. « Les quinze premiers jours, j'étais un peu dans l'observation, se souvient Bastien. Les mecs, je les regardais à la télé. Je me souviens de mon premier footing à côté de Louis (Picamoles). On n'a pas échangé un mot. Il est réservé, comme moi. Bon maintenant, on fait les cons. »
Numéro 8 de formation, même s'il peut aussi jouer troisième-aile, Vergnes-Taillefer, qui avait été convoqué par Fabien Galthié pour le stage de préparation de l'équipe de France à Cassis avant le début du Tournoi (il a renoncé en raison d'un problème à un mollet), pourrait être le
successeur de Picamoles. « Quand le sélectionneur m'a laissé un message, j'ai cru à une blague d'un pote, se marre Bastien. J'étais partagé entre joie et frustration. Je me dis que ce n'est pas encore le moment. Ça motive pour la suite. »
« Bastien a un tempérament très optimiste, il va toujours de l'avant », glisse la mère. « C'est quelqu'un de simple, ouvert, serviable, qui adore la nature », pose Valentin Castro, ami depuis presque dix ans, rencontré au lycée agricole d'Auzeville (Haute-Garonne). « Je suis passionné de nature, confirme Vergnes-Taillefer. J'adore la montagne, les randonnées, le vélo, la chasse, la pêche. J'ai plein
de passions, comme la musique également. Je viens de me remettre à la batterie. Mais il me faudrait deux ou trois vies pour tout faire. »
« Il ne se prend pas pour un autre, c'est ce qui fait sa force »
Fabien Berneau, son ancien entraîneur à Colomiers
Habitué à vivre à la campagne, il revendique ce besoin d'espace et d'air frais. Il s'est donc installé « au vert », à Léognan, à une quinzaine de kilomètres au sud de Bordeaux. L'un de ses premiers achats ? Un barbecue ! « Il adore, mais il ne maîtrise pas, taquine Gaëtan Barlot, le talonneur du Castres Olympique, qui a partagé une colocation avec Vergnes-Taillefer pendant trois ans à Colomiers (2017-2020). Il faut qu'il travaille la cuisson, la viande n'est jamais comme on veut ! C'est sans doute parce qu'il est très tête en l'air. Il est capable de partir sans fermer la porte de la maison, ajoute le Castrais. Après, c'est un super mec. Il a toujours le sourire, il est toujours là pour les copains. Son seul souci : c'est un papi ! Il faut manger à 20 heures et si tu lui mets un film, à 21 h 30 il dort sur le canapé ! Par contre, il n'est pas si timide et réservé que ça. Au contraire, il aime faire rire. La première fois que je l'ai ramené chez mes parents, au bout de dix minutes, il mettait des pièces à tout le monde ! »
Vergnes-Taillefer est bien dans ses baskets. Le troisième-ligne bordelais a surtout les pieds bien sûr terre. Pas du genre à se mettre la tête à l'envers, il prend les choses comme elles viennent. « Il ne se prend pas pour un autre, c'est ce qui fait sa force », pense son ancien entraîneur Berneau, qui se remémore une anecdote : « On marchait au bord du terrain d'honneur de Colomiers. Je lui dis :"Un jour, tu y joueras." Il m'a répondu : "Mais non, ce serait un miracle !" Avant de partir pour Bordeaux, il m'en a reparlé, il s'en souvenait parfaitement. » Le miracle a bien eu lieu, mais il remonte finalement à bien plus tôt.
Joueur de TOP 14
Posté 18 juin 2022 - 12:06
J'ignore pour celle que tu cites mais en 2013, ça a fumé entre avants.
Il est parti depuis suffisamment longtemps pour que ça ne lui revienne pas dans le nez, ma source est Ti'Paulo avec lequel j'avais "goulotté" plusieurs mousses, garçon vraiment charmant.
Après la finale H Cup, il y a eu beaucoup beaucoup de problèmes internes entres les joueurs et leurs épouses …..
Champion du Monde
Posté 18 juin 2022 - 15:51
J'ai trouvé particulièrement injuste la responsabilité mise (par certains voulant masquer la leur) sur Brock James après le match.
Le lendemain je l'ai vu en terrasse avec d'autres joueurs, les yeux emplis de tristesse, ça a fini de me coller les guirlandes.
Lui reprocher de ne pas tenter un drop alors que Parra s'est entêté dans les petits côtés non stop, fallait oser.
Le principal responsable pour moi ce jour là reste Vern Cotter et son coaching catastrophique.
Pour ne prendre qu'un exemple et de mémoire (je n'ai jamais revu ce match) Hayman carbonisé de chez carbonisé n'avait pas de vrai doublure sur le banc et Debaty n'est pas rentré ou bien trop tard, j'ai un doute.
Couplé à un arbitrage scandaleux (lâchez rouges !) ce match a cassé quelque chose en moi.
Je me suis distancié du rugby, de l'enjeu rugby, me disant ce sport est désormais aussi pourri que la boxe.
Comme depuis ça n'a cessé d'évoluer vers l'autobus ballon...
Joueur du Grand Chelem
Posté 18 juin 2022 - 15:59
Guillaume MARION, Media365 : publié le samedi 18 juin 2022 à 13h15
Avant d'affronter Montpellier en demi-finale du Top 14, le manager de Bordeaux-Bègles Christophe Urios s'est exprimé sur les récentes tensions qu'il a provoqué au sein de son groupe.
Urios a retenu la leçon castraise
« J'ai soulevé une tempête pour réveiller les mecs. Je suis encore marqué par l'histoire de ma fin d'aventure à Castres et la non-qualification alors qu'on avait un boulevard. À Castres, je n'ai pas soulevé de tempête. Je n'ai pas fait réagir les mecs. Après la défaite à Perpignan, je me suis dit que c'était le bon moment pour le faire. On verra samedi soir face à Montpellier. Nous sommes une équipe qui veut gagner sa demi-finale, qui veut gagner un titre. (...) En phase finale, tout est remis à plat, à zéro. Il n'y a pas d'avantage psychologique. Les deux clubs sont ambitieux et ont une histoire à écrire, a également expliqué Urios, en conférence de presse, à propos du fait que l'UBB a battu deux fois le MHR cette saison (27-23 et 22-23). (...) Là, il y a eu une rébellion. Ça ne peut pas durer six mois. Mais ça peut durer trois matchs... » Cette seconde demi-finale du Top 14 s'annonce d'ores et déjà palpitante !
Champion du Monde
Posté 18 juin 2022 - 16:02
Déconner pas les mecs, sinon a va se retrouver avec une finale bien pourrie
Champion du Monde
Posté 18 juin 2022 - 16:07
Déconner pas les mecs, sinon a va se retrouver avec une finale bien pourrie
Ce qui m'inquiète c'est le prono de ReRe ... Ils nous voyaient qualifiés tranquilles et l'UBB aussi ....... à partir de là y a moyen de se faire du mouron 
Perso ça fait un moment que je sens bien les Bordelais champions cette année, on va bien voir 
Equipe de France
Posté 18 juin 2022 - 16:08
Urios, l'impression qu'il me donne, c'est de beaucoup, beaucoup aimer s'écouter parler. Et je le suspecte de ne pas être mécontent du tout qu'on parle autant de lui, de s'être dit "Comment pourrais-je bien montrer mes talents de manager (il aime beaucoup le terme) de manière bien visible, pour qu'on parle bien de moi ?", et d'avoir fait cette sortie sur ses joueurs en connaissance de cause, et de créer depuis une sorte de récit autour du thème "Je voulais les piquer - c'est "ça passe ça casse" - je suis le genre d’entraîneur qui se met dans la balance (pas fait exprès) pour faire gagner son équipe - regardez le gros coup de poker que voilà."
Champion du Monde
Posté 18 juin 2022 - 16:11
Urios, l'impression qu'il me donne, c'est de beaucoup, beaucoup aimer s'écouter parler. Et je le suspecte de ne pas être mécontent du tout qu'on parle autant de lui, de s'être dit "Comment pourrais-je bien montrer mes talents de manager (il aime beaucoup le terme) de manière bien visible, pour qu'on parle bien de moi ?", et d'avoir fait cette sortie sur ses joueurs en connaissance de cause, et de créer depuis une sorte de récit autour du thème "Je voulais les piquer - c'est "ça passe ça casse" - je suis le genre d’entraîneur qui se met dans la balance (pas fait exprès) pour faire gagner son équipe - regardez le gros coup de poker que voilà."
Fouroux était comme ça il adorait être en conflit avec tout le monde et il adorait aussi parler
Champion du Monde
Posté 18 juin 2022 - 16:14
Urios, l'impression qu'il me donne, c'est de beaucoup, beaucoup aimer s'écouter parler. Et je le suspecte de ne pas être mécontent du tout qu'on parle autant de lui, de s'être dit "Comment pourrais-je bien montrer mes talents de manager (il aime beaucoup le terme) de manière bien visible, pour qu'on parle bien de moi ?", et d'avoir fait cette sortie sur ses joueurs en connaissance de cause, et de créer depuis une sorte de récit autour du thème "Je voulais les piquer - c'est "ça passe ça casse" - je suis le genre d’entraîneur qui se met dans la balance (pas fait exprès) pour faire gagner son équipe - regardez le gros coup de poker que voilà."
Tous les coachs nous enfument à un moment, chacun essaie de tromper la concurrence, pas facile de trouver de la sincérité dans leurs propos, ce sont avant tout des commerciaux qui baratinent.
Les Bordelais sont parmi les favoris depuis le début de ce top 14 faut arreter de faire semblant. Faut voir le matos qu'il a dans le vestiaire quand meme, plus d'un "manager " serait capable de faire quelque chose de propre avec des joueurs aussi bons.
Champion d'Europe
Posté 18 juin 2022 - 22:06
le Var est dans le fruit.
Posté 18 juin 2022 - 22:54
Joueur de Fédérale 2
Posté 19 juin 2022 - 07:26
Tous les coachs nous enfument à un moment, chacun essaie de tromper la concurrence, pas facile de trouver de la sincérité dans leurs propos, ce sont avant tout des commerciaux qui baratinent.
Les Bordelais sont parmi les favoris depuis le début de ce top 14 faut arreter de faire semblant. Faut voir le matos qu'il a dans le vestiaire quand meme, plus d'un "manager " serait capable de faire quelque chose de propre avec des joueurs aussi bons.
Champion du Monde
Posté 19 juin 2022 - 08:43
C’est con pour l’année Covid , ce club méritait vraiment .
Là oui ! Dommage pour eux , c'était effectivement : leur saison !
Joueur de TOP 14
Posté 19 juin 2022 - 08:52
Il faut savoir gérer une saison, rien ne sert de partir en boulet de canon pour s'écrouler dans le final
Lamerat aurait fait du bien hier , ne pas le faire jouer a été une grosse erreur
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