Quand ils ont un os ils le lachent pas comme ça !!!
Ouais mais lui au billet vert...
Et à la montre en or ..
Posté 27 février 2015 - 15:10
Quand ils ont un os ils le lachent pas comme ça !!!
Ouais mais lui au billet vert...
Et à la montre en or ..
Posté 27 février 2015 - 15:11
Quand ils ont un os ils le lachent pas comme ça !!!
D'un autre côté, si les faits sont avérés, je ne vois pas pourquoi ils les passeraient sous silence.
Aucune raison qu'il y ait l'ormeta sur le sujet, on parle quand même de pratique à risque pour les sportifs
Posté 27 février 2015 - 15:16
D'un autre côté, si les faits sont avérés, je ne vois pas pourquoi ils les passeraient sous silence.
Aucune raison qu'il y ait l'ormeta sur le sujet, on parle quand même de pratique à risque pour les sportifs
Le problème c'est que ce sera comme le reste dés que les gens vont se lasser de lire des articles sur ce sujet ils passeront à autre chose et tout redeviendra comme avant.
Le "scandale UBS " révélé par le Monde s'est éteint en quelques jours et pourtant c'est encore plus lourd que les problèmes de dopage dans le sport.
Posté 27 février 2015 - 15:17
Le problème c'est que ce sera comme le reste dés que les gens vont se lasser de lire des articles sur ce sujet ils passeront à autre chose et tout redeviendra comme avant.
Le "scandale UBS " révélé par le Monde s'est éteint en quelques jours et pourtant c'est encore plus lourd que les problèmes de dopage dans le sport.
et du coup, il ne faudrait pas en parler? Je ne suis pas trop d'accord, au cyclisme, il y a eu des sanctions, des suppressions de titre, des interdictions de recourir, ce n'est pas anodin
Posté 27 février 2015 - 15:26
et du coup, il ne faudrait pas en parler? Je ne suis pas trop d'accord, au cyclisme, il y a eu des sanctions, des suppressions de titre, des interdictions de recourir, ce n'est pas anodin
Je me suis mal exprimé, si il faut en parler mais sérieusement et pas juste pour faIre 8 jours de buzz.
Posté 27 février 2015 - 15:29
Je me suis mal exprimé, si il faut en parler mais sérieusement et pas juste pour faIre 8 jours de buzz.
Ah ben , la dessus, je suis bien d'accord avec toi, si c'est juste un coup d'épée dans l'eau, ca ne sert pas à grand chose.
De toute façon, on en saura plus à la sortie du livre
Posté 27 février 2015 - 17:34
JEAN-PIERRE DE MONDENARD - MÉDECIN DU SPORT, SPÉCIALISTE DU DOPAGE MÉDECIN RECONNU, CRITIQUE DEPUIS LONGTEMPS DE LA LUTTE ANTIDOPAGE, IL CONFIRME QUE LE CONTENU DES EXTRAITS DU LIVRE DE PIERRE BALLESTER « RUGBY À CHARGES » EST CRÉDIBLE.
-Êtes-vous étonné par les extraits du livre de Pierre Ballester, qui pointe le dopage dans le rugby ?
-Non, ça ne m’étonne pas. Tout ce qu’il dit, je le savais déjà. Si les rugbymen ne se dopent pas, ce sont des Martiens. Et je devais aussi sortir un livre sur ce sujet en 2013 et 2014, mais j’y ai renoncé car l’éditeur a disparu. Mais je vous signale que le premier qui a écrit sur le dopage dans le rugby, c’est moi et ce, dès 1979, dans Le Quotidien du Médecin. J’avais recueilli des témoignages édifiants. De toute façon, dès 1930, pour un match contre l’Irlande à Belfast, quelques minutes avant le match, un gars de l’entourage avait amené un tonneau de vin des Corbières pour tous les joueurs. Les stimulants alcooliques sont les premiers dopants. Mais dans les années soixante-dix, j’avais constaté que 99 % des rugbymen carburaient aux amphétamines. Un joueur du XV de France de l’époque me l’avait confirmé.
-Ah bon, pouvez-vous le citer ?
-Non, car je prendrais un procès dans l’instant. C’est sa parole contre la mienne. Mais je sais qu’Amédée Domenech, pilier des années soixante, avait témoigné ouvertement que, lors du fameux match contre les Springboks, il avait pris du Maxiton, qui est une amphétamine. Mais il assimilait ça à une sorte de bonbon, attitude classique, de celui qui veut minimiser sa prise de produits pour se disculper. Il va toujours vous faire croire que, comparé à ce qui circule aujourd’hui, ce n’était rien du tout. Mais je peux vous dire que c’est faux.
-Des joueurs internationaux vous ont-ils avoué se doper ?
-Ils ne le disaient pas comme ça. On ne peut pas se valoriser à travers le dopage. Un joueur ne vous dira jamais ouvertement qu’il se dope. Il va vous dire : je prends des vitamines, des fortifiants, des revitalisants, des compléments alimentaires, des produits de récupération. Ils ont un langage adapté. Moi, je les laissais parler, mais quand ils me citent un produit précis, je comprends. Si je leur disais, c’est du dopage, la conversation se serait terminée.
-Dans son livre, Pierre Ballester évoque la complicité d’un des médecins du XV de France. L’avez-vous constaté également ?
-Mais les médecins, leur seul objectif, c’est d’être sur la photo. D’être le parrain de l’enfant du joueur, d’être invité aux repas des joueurs. C’est un médecin qui vous le dit. De toute façon, la tricherie est consubstantielle à l’homme. Il y aura toujours plus de gens qui trichent et qui mentent que de gens qui ne trichent pas.
-
Si ce que vous dites est vrai, comment expliquez-vous que le rugby passe entre les gouttes ?
-Le problème, c’est le contrôle. Il a toujours été en retard de plusieurs wagons. Il y a toujours des produits indécelables. Récemment, j’ai lu les propos de M. Bagate (chargé de la lutte antidopage à la FFR, dans nos colonnes, le 13 février dernier, N.D.L.R.) qui reconnaissait qu’il y avait trop de produits dans le rugby qu’on ne peut pas détecter. C’est ça qui favorise l’omerta. Tant qu’ils ne sont pas pris la main dans le sac, ils jureront qu’ils n’ont jamais rien consommé. Quand je pense à toutes les anciennes stars du cyclisme qui demandent que les tricheurs soient punis, alors qu’elles faisaient la même chose quand elles étaient en activité…
-Les organismes luttant contre le dopage sont-ils indépendants ?
-Évidemment, non ! Les fédérations ou le Ministère des Sports n’ont pas intérêt à lutter contre le dopage.
-Et l’Agence française de lutte contre le dopage ? N’est-elle pas indépendante ?
-Bof, elle dépend des subsides de l’État. Demandez à son président, Pierre Bordry, pourquoi il a démissionné en octobre 2010 alors que, la veille, il disait que tout allait bien. Il n’était pas libre à 100 %. À mon avis, si la lutte antidopage était efficace, le nombre de contrôles positifs serait multiplié par vingt.
-Oui, mais on fait souvent le reproche aux gens comme vous de ne pas avancer de preuves…
C’est toujours la même chose, il n’y aura que le contrôle positif qui donnera la preuve. Mais quand vous avez des témoignages croisés et répétés des joueurs qui vont dans ce sens… Et puis, quand vous voyez les arguments de ceux qui sont pris… Je me souviens d’un joueur qui a été pris positif à un stéroïde anabolisant très connu dans le monde du sport. Le gars a expliqué qu’il sortait d’une blessure et donc d’une opération et d’une rééducation et qu’il n’aurait eu aucun intérêt à se doper. Il oublie de dire que les anabolisants restent dans les urines pendant des semaines. On peut se faire prendre aux anabolisants six mois après la prise du produit.
-Mais si la situation est aussi grave, comment fait-on pour échapper aux contrôles ?
-Je pense que, dans le passé, on a pu prévenir les joueurs des contrôles. C’est devenu plus compliqué, je le reconnais. Mais si vous prenez la liste des produits trouvés sur une année lors des contrôles positifs, vous allez trouver une quarantaine de substances, toujours les mêmes : cannabis, stimulants, anabolisants, EPO, testostérone. Mais dans la liste des produits, il y a trois cents substances. Je vais vous donner un exemple. Il existe une hormone secrétée par l’hypophyse pour stimuler la surrénale : la corticotrophine. Grâce à elle, la surrénale sécrète des corticoïdes et des anabolisants. En termes commerciaux, cette hormone s’appelle le synactène, elle a été mise sur le marché en 1968 et mise sur la liste des produits dopants en 1989. En 2015, on attend encore le premier cas positif, mais on trouve des boîtes de ce produit dans toutes les perquisitions de police.
-Un scandale majeur peut-il éclater dans le rugby ?
-J’ai toujours dit qu’il fallait fouiller les valises plutôt que les urines. N’oubliez pas que, dans l’affaire Festina, aucun coureur n’avait été contrôlé positif. C’est un soigneur qui trimballait des doses dans une voiture qui s’est fait arrêter. Ceci dit, dans le dopage, il y aura toujours un petit nombre de joueurs qui, ici ou là, se trompent dans les doses. Ce sont ceux-là qui se font prendre.
Modifié par JB 03, 28 février 2015 - 13:46 .
Copié / Collé de la version aérée de lepoeeete
Posté 27 février 2015 - 17:55
JEAN-PIERRE DE MONDENARD - MÉDECIN DU SPORT, SPÉCIALISTE DU DOPAGE MÉDECIN RECONNU, CRITIQUE DEPUIS LONGTEMPS DE LA LUTTE ANTIDOPAGE, IL CONFIRME QUE LE CONTENU DES EXTRAITS DU LIVRE DE PIERRE BALLESTER « RUGBY À CHARGES » EST CRÉDIBLE.
-Êtes-vous étonné par les extraits du livre de Pierre Ballester, qui pointe le dopage dans le rugby ?
-Non, ça ne m’étonne pas. Tout ce qu’il dit, je le savais déjà. Si les rugbymen ne se dopent pas, ce sont des Martiens. Et je devais aussi sortir un livre sur ce sujet en 2013 et 2014, mais j’y ai renoncé car l’éditeur a disparu. Mais je vous signale que le premier qui a écrit sur le dopage dans le rugby, c’est moi et ce, dès 1979, dans Le Quotidien du Médecin. J’avais recueilli des témoignages édifiants. De toute façon, dès 1930, pour un match contre l’Irlande à Belfast, quelques minutes avant le match, un gars de l’entourage avait amené un tonneau de vin des Corbières pour tous les joueurs. Les stimulants alcooliques sont les premiers dopants. Mais dans les années soixante-dix, j’avais constaté que 99 % des rugbymen carburaient aux amphétamines. Un joueur du XV de France de l’époque me l’avait confirmé.
-Ah bon, pouvez-vous le citer ?
-Non, car je prendrais un procès dans l’instant. C’est sa parole contre la mienne. Mais je sais qu’Amédée Domenech, pilier des années soixante, avait témoigné ouvertement que, lors du fameux match contre les Springboks, il avait pris du Maxiton, qui est une amphétamine. Mais il assimilait ça à une sorte de bonbon, attitude classique, de celui qui veut minimiser sa prise de produits pour se disculper. Il va toujours vous faire croire que, comparé à ce qui circule aujourd’hui, ce n’était rien du tout. Mais je peux vous dire que c’est faux.
-Des joueurs internationaux vous ont-ils avoué se doper ?
-Ils ne le disaient pas comme ça. On ne peut pas se valoriser à travers le dopage. Un joueur ne vous dira jamais ouvertement qu’il se dope. Il va vous dire : je prends des vitamines, des fortifiants, des revitalisants, des compléments alimentaires, des produits de récupération. Ils ont un langage adapté. Moi, je les laissais parler, mais quand ils me citent un produit précis, je comprends. Si je leur disais, c’est du dopage, la conversation se serait terminée.
-Dans son livre, Pierre Ballester évoque la complicité d’un des médecins du XV de France. L’avez-vous constaté également ?
-Mais les médecins, leur seul objectif, c’est d’être sur la photo. D’être le parrain de l’enfant du joueur, d’être invité aux repas des joueurs. C’est un médecin qui vous le dit. De toute façon, la tricherie est consubstantielle à l’homme. Il y aura toujours plus de gens qui trichent et qui mentent que de gens qui ne trichent pas.
-
Si ce que vous dites est vrai, comment expliquez-vous que le rugby passe entre les gouttes ?
-Le problème, c’est le contrôle. Il a toujours été en retard de plusieurs wagons. Il y a toujours des produits indécelables. Récemment, j’ai lu les propos de M. Bagate (chargé de la lutte antidopage à la FFR, dans nos colonnes, le 13 février dernier, N.D.L.R.) qui reconnaissait qu’il y avait trop de produits dans le rugby qu’on ne peut pas détecter. C’est ça qui favorise l’omerta. Tant qu’ils ne sont pas pris la main dans le sac, ils jureront qu’ils n’ont jamais rien consommé. Quand je pense à toutes les anciennes stars du cyclisme qui demandent que les tricheurs soient punis, alors qu’elles faisaient la même chose quand elles étaient en activité…
-Les organismes luttant contre le dopage sont-ils indépendants ?
-Évidemment, non ! Les fédérations ou le Ministère des Sports n’ont pas intérêt à lutter contre le dopage.
-Et l’Agence française de lutte contre le dopage ? N’est-elle pas indépendante ?
-Bof, elle dépend des subsides de l’État. Demandez à son président, Pierre Bordry, pourquoi il a démissionné en octobre 2010 alors que, la veille, il disait que tout allait bien. Il n’était pas libre à 100 %. À mon avis, si la lutte antidopage était efficace, le nombre de contrôles positifs serait multiplié par vingt.
-Oui, mais on fait souvent le reproche aux gens comme vous de ne pas avancer de preuves…
C’est toujours la même chose, il n’y aura que le contrôle positif qui donnera la preuve. Mais quand vous avez des témoignages croisés et répétés des joueurs qui vont dans ce sens… Et puis, quand vous voyez les arguments de ceux qui sont pris… Je me souviens d’un joueur qui a été pris positif à un stéroïde anabolisant très connu dans le monde du sport. Le gars a expliqué qu’il sortait d’une blessure et donc d’une opération et d’une rééducation et qu’il n’aurait eu aucun intérêt à se doper. Il oublie de dire que les anabolisants restent dans les urines pendant des semaines. On peut se faire prendre aux anabolisants six mois après la prise du produit.
-Mais si la situation est aussi grave, comment fait-on pour échapper aux contrôles ?
-Je pense que, dans le passé, on a pu prévenir les joueurs des contrôles. C’est devenu plus compliqué, je le reconnais. Mais si vous prenez la liste des produits trouvés sur une année lors des contrôles positifs, vous allez trouver une quarantaine de substances, toujours les mêmes : cannabis, stimulants, anabolisants, EPO, testostérone. Mais dans la liste des produits, il y a trois cents substances. Je vais vous donner un exemple. Il existe une hormone secrétée par l’hypophyse pour stimuler la surrénale : la corticotrophine. Grâce à elle, la surrénale sécrète des corticoïdes et des anabolisants. En termes commerciaux, cette hormone s’appelle le synactène, elle a été mise sur le marché en 1968 et mise sur la liste des produits dopants en 1989. En 2015, on attend encore le premier cas positif, mais on trouve des boîtes de ce produit dans toutes les perquisitions de police.
-Un scandale majeur peut-il éclater dans le rugby ?
-J’ai toujours dit qu’il fallait fouiller les valises plutôt que les urines. N’oubliez pas que, dans l’affaire Festina, aucun coureur n’avait été contrôlé positif. C’est un soigneur qui trimballait des doses dans une voiture qui s’est fait arrêter. Ceci dit, dans le dopage, il y aura toujours un petit nombre de joueurs qui, ici ou là, se trompent dans les doses. Ce sont ceux-là qui se font prendre.
Bon je vais lire ça ... mais j'ai aéré ton truc parce que franchement je n'y arrivais pas ..
Posté 27 février 2015 - 17:59
JEAN-PIERRE DE MONDENARD - MÉDECIN DU SPORT, SPÉCIALISTE DU DOPAGE MÉDECIN RECONNU, CRITIQUE DEPUIS LONGTEMPS DE LA LUTTE ANTIDOPAGE, IL CONFIRME QUE LE CONTENU DES EXTRAITS DU LIVRE DE PIERRE BALLESTER « RUGBY À CHARGES » EST CRÉDIBLE.
-Êtes-vous étonné par les extraits du livre de Pierre Ballester, qui pointe le dopage dans le rugby ?
-Non, ça ne m’étonne pas. Tout ce qu’il dit, je le savais déjà. Si les rugbymen ne se dopent pas, ce sont des Martiens. Et je devais aussi sortir un livre sur ce sujet en 2013 et 2014, mais j’y ai renoncé car l’éditeur a disparu. Mais je vous signale que le premier qui a écrit sur le dopage dans le rugby, c’est moi et ce, dès 1979, dans Le Quotidien du Médecin. J’avais recueilli des témoignages édifiants. De toute façon, dès 1930, pour un match contre l’Irlande à Belfast, quelques minutes avant le match, un gars de l’entourage avait amené un tonneau de vin des Corbières pour tous les joueurs. Les stimulants alcooliques sont les premiers dopants. Mais dans les années soixante-dix, j’avais constaté que 99 % des rugbymen carburaient aux amphétamines. Un joueur du XV de France de l’époque me l’avait confirmé.-Ah bon, pouvez-vous le citer ?
-Non, car je prendrais un procès dans l’instant. C’est sa parole contre la mienne. Mais je sais qu’Amédée Domenech, pilier des années soixante, avait témoigné ouvertement que, lors du fameux match contre les Springboks, il avait pris du Maxiton, qui est une amphétamine. Mais il assimilait ça à une sorte de bonbon, attitude classique, de celui qui veut minimiser sa prise de produits pour se disculper. Il va toujours vous faire croire que, comparé à ce qui circule aujourd’hui, ce n’était rien du tout. Mais je peux vous dire que c’est faux.-Des joueurs internationaux vous ont-ils avoué se doper ?
-Ils ne le disaient pas comme ça. On ne peut pas se valoriser à travers le dopage. Un joueur ne vous dira jamais ouvertement qu’il se dope. Il va vous dire : je prends des vitamines, des fortifiants, des revitalisants, des compléments alimentaires, des produits de récupération. Ils ont un langage adapté. Moi, je les laissais parler, mais quand ils me citent un produit précis, je comprends. Si je leur disais, c’est du dopage, la conversation se serait terminée.-Dans son livre, Pierre Ballester évoque la complicité d’un des médecins du XV de France. L’avez-vous constaté également ?
-Mais les médecins, leur seul objectif, c’est d’être sur la photo. D’être le parrain de l’enfant du joueur, d’être invité aux repas des joueurs. C’est un médecin qui vous le dit. De toute façon, la tricherie est consubstantielle à l’homme. Il y aura toujours plus de gens qui trichent et qui mentent que de gens qui ne trichent pas.-Si ce que vous dites est vrai, comment expliquez-vous que le rugby passe entre les gouttes ?
-Le problème, c’est le contrôle. Il a toujours été en retard de plusieurs wagons. Il y a toujours des produits indécelables. Récemment, j’ai lu les propos de M. Bagate (chargé de la lutte antidopage à la FFR, dans nos colonnes, le 13 février dernier, N.D.L.R.) qui reconnaissait qu’il y avait trop de produits dans le rugby qu’on ne peut pas détecter. C’est ça qui favorise l’omerta. Tant qu’ils ne sont pas pris la main dans le sac, ils jureront qu’ils n’ont jamais rien consommé. Quand je pense à toutes les anciennes stars du cyclisme qui demandent que les tricheurs soient punis, alors qu’elles faisaient la même chose quand elles étaient en activité…-Les organismes luttant contre le dopage sont-ils indépendants ?
-Évidemment, non ! Les fédérations ou le Ministère des Sports n’ont pas intérêt à lutter contre le dopage.-Et l’Agence française de lutte contre le dopage ? N’est-elle pas indépendante ?
-Bof, elle dépend des subsides de l’État. Demandez à son président, Pierre Bordry, pourquoi il a démissionné en octobre 2010 alors que, la veille, il disait que tout allait bien. Il n’était pas libre à 100 %. À mon avis, si la lutte antidopage était efficace, le nombre de contrôles positifs serait multiplié par vingt.-Oui, mais on fait souvent le reproche aux gens comme vous de ne pas avancer de preuves…
-C’est toujours la même chose, il n’y aura que le contrôle positif qui donnera la preuve. Mais quand vous avez des témoignages croisés et répétés des joueurs qui vont dans ce sens… Et puis, quand vous voyez les arguments de ceux qui sont pris… Je me souviens d’un joueur qui a été pris positif à un stéroïde anabolisant très connu dans le monde du sport. Le gars a expliqué qu’il sortait d’une blessure et donc d’une opération et d’une rééducation et qu’il n’aurait eu aucun intérêt à se doper. Il oublie de dire que les anabolisants restent dans les urines pendant des semaines. On peut se faire prendre aux anabolisants six mois après la prise du produit.-Mais si la situation est aussi grave, comment fait-on pour échapper aux contrôles ?
-Je pense que, dans le passé, on a pu prévenir les joueurs des contrôles. C’est devenu plus compliqué, je le reconnais. Mais si vous prenez la liste des produits trouvés sur une année lors des contrôles positifs, vous allez trouver une quarantaine de substances, toujours les mêmes : cannabis, stimulants, anabolisants, EPO, testostérone. Mais dans la liste des produits, il y a trois cents substances. Je vais vous donner un exemple. Il existe une hormone secrétée par l’hypophyse pour stimuler la surrénale : la corticotrophine. Grâce à elle, la surrénale sécrète des corticoïdes et des anabolisants. En termes commerciaux, cette hormone s’appelle le synactène, elle a été mise sur le marché en 1968 et mise sur la liste des produits dopants en 1989. En 2015, on attend encore le premier cas positif, mais on trouve des boîtes de ce produit dans toutes les perquisitions de police.-Un scandale majeur peut-il éclater dans le rugby ?
-J’ai toujours dit qu’il fallait fouiller les valises plutôt que les urines. N’oubliez pas que, dans l’affaire Festina, aucun coureur n’avait été contrôlé positif. C’est un soigneur qui trimballait des doses dans une voiture qui s’est fait arrêter. Ceci dit, dans le dopage, il y aura toujours un petit nombre de joueurs qui, ici ou là, se trompent dans les doses. Ce sont ceux-là qui se font prendre.
Moralité: Faites les poubelles des hotels au lieu de lire les journaux, vous aurez plus de réponses...
Réalité: Cherchez ceux qui ne trichent pas il y a moins de travail. Il faut faire appel à son expérience personnelle, souvenez-vous de vos études, et demandez-vous: combien ne pompaient pas?
Vous avez à peu près la proportion qui répondra à la question précédente...
Posté 27 février 2015 - 18:02
Bon je vais lire ça ... mais j'ai aéré ton truc parce que franchement je n'y arrivais pas ..
Ok pas de soucis...
Posté 27 février 2015 - 18:06
Ok pas de soucis...
En fait l'ai fait pour moi, et puis me suis dit que ça pourrait aider, intéresser d'autres ..
Dingue cette interview ..
Posté 27 février 2015 - 18:11
Que des lieux communs.
Dés qu'on lui demande des précisions, il se défile.
je crois surtout qu'il est rageux parce qu'un autre à sorti un bouquin que lui n' a pas pu sortir (si on en crois ces dires), comme par hasard.
Posté 27 février 2015 - 18:13
Que des lieux communs.
Dés qu'on lui demande des précisions, il se défile.
je crois surtout qu'il est rageux parce qu'un autre à sorti un bouquin que lui n' a pas pu sortir (si on en crois ces dires), comme par hasard.
T'as pris le parti de Monsieur Propre toi apparemment depuis le début de ce sujet ..
T'as des infos sur Blanco ??
Posté 27 février 2015 - 19:23
Bon ai mis ça là.. c'est dans l'actualité ..
Aurais pu le mettre vers le cyclisme ..
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