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[Ptolémée]

Le programme Iter , symbole de l'énergie éternelle des étoiles , la fusion nucléaire 

propre sans déchets 

lorsqu'elle sera bien maitrisée , ce sera notre avenir 

Iter, ou comment domestiquer l'énergie des étoiles 

[George Abitbol]

La planète Terre a eu une atmosphère épaisse et toxique comme celle de Vénus

 

La Terre n’a pas toujours été une planète hospitalière. Selon une étude parue hier dans Science Advances à ses débuts, la planète Terre a eu une atmosphère épaisse et toxique comme celle de Vénus. À partir de différences expériences en laboratoire, une équipe internationale a modélisé son atmosphère primitive. À ses débuts, en pleine croissance, la Terre aurait été impactée par un corps de la taille de Mars. Cette collision aurait crée la Lune, et aurait laissé la Terre recouverte de roches en fusion, ce que l’on appelle « l’océan magma ». Selon les chercheurs, l’équilibre chimique de l'océan de magma qui recouvrait la planète aurait laissé échapper de l’hydrogène, du carbone, de l’oxygène et de l’azote ; soit une atmosphère épaisse et toxique, un peu comme celle de Vénus aujourd’hui. Lorsque l'océan de magma s'est finalement refroidi, il est devenu le manteau terrestre, et la vapeur d'eau s’est condensée pour former une atmosphère vivable. Comme la Terre est plus grande que Mars, qu’il y a donc suffisamment de gravité pour retenir son atmosphère, et comme elle est moins proche du soleil que Vénus, cela a permis à l'eau liquide de rester à sa surface. La Terre a donc évité de peu le destin de Vénus.

[Murena]

Comme quoi, la vie tient à peu de choses, quelques détails... 😊

[George Abitbol]

Les éléments clés du vivant dans le coma des comètes

 

 

Selon une étude parue dans The Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, dans le coma de la comète Tchouri, il y a du phosphore solide et du fluor, des éléments qui sont essentiels à la vie. Une équipe internationale a examiné les données rapportées par l’instrument COSIMA, à bord de la sonde Rosetta de l’ESA. Les chercheurs ont analysé un ensemble de spectres de 24 particules solides. Ces minéraux contiennent bien du Phosphore solide et du fluor. Ce n’est pas la première fois que l’on en détecte dans une comète. Mais cette étude vient renforcer l’idée selon laquelle les ingrédients clés du vivant ont été apportés sur notre planète par des comètes.

[Ptolémée]

Les éléments clés du vivant dans le coma des comètes

 

 

Selon une étude parue dans The Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, dans le coma de la comète Tchouri, il y a du phosphore solide et du fluor, des éléments qui sont essentiels à la vie. Une équipe internationale a examiné les données rapportées par l’instrument COSIMA, à bord de la sonde Rosetta de l’ESA. Les chercheurs ont analysé un ensemble de spectres de 24 particules solides. Ces minéraux contiennent bien du Phosphore solide et du fluor. Ce n’est pas la première fois que l’on en détecte dans une comète. Mais cette étude vient renforcer l’idée selon laquelle les ingrédients clés du vivant ont été apportés sur notre planète par des comètes.

 

Depuis toujours j'adhère à ce processus ...

[Ptolémée]

des poussières extra-terrestres ...

Première mondiale : la sonde Hayabusa2 a ramené des échantillons...

[George Abitbol]

Envoyer des microbes sur Mars, l'idée de chercheurs pour nos smartphones
 
Des scientifiques envisagent de faire travailler des bactéries  pour extraire des terres rares sur Mars ou sur la Lune. Les terres rares sont des métaux indispensables au fonctionnement des smartphones et des voitures électriques.

Sur notre planète, extraire les terres rares pour les extraire, utiliser beaucoup de polluants. Aujourd’hui, Environ 20% de la production mondiale de cuivre fait intervenir des microorganismes.  

Une équipe de recherche de l’université d’Édimbourg a découvert que ces mineurs microscopiques continuent à agir sur la roche dans l’espace, malgré l’apesanteur. L’article vient d’être publié dans Nature.
 
Ce programme de recherche a été mené en partenariat avec la Station Spatiale internationale (ISS) et l’Agence Spatiale Européenne.
 
Trois différentes bactéries ont été testées sur l’ISS . Les scientifiques ont observé leur capacité d’extraction de minerais, L'une d'entre elles s’est révélées avoir le pouvoir du minerai.
 
On peut donc imaginer que Mars ou la Lune, en plus d’être explorés, vont être exploités

[George Abitbol]

Des satellites chinois pour l’étude des ondes gravitationnelles
 
Hier, la Chine a lancé deux satellites pour l’étude des ondes gravitationnelles. Il s’agit de la mission GECAM qui va aider les astronomes à mieux identifier les sources des ondes gravitationnelles. Les deux petits satellites sont équipés chacun de 25 détecteurs de rayons gamma et de 8 détecteurs de particules chargées. Ils pourront surveiller les rayons x, les rayons gamma de toute la surface du ciel, les rayonnements à haute énergie des sursauts radio rapides, ou encore les éruptions de magnétars. La mission donnera des alertes en temps réel pour fournir des informations précises sur l'heure de l'événement, sa localisation, sa durée et son spectre. Dans le cadre de cette mission GECAM, d’autres satellites scientifiques chinois devraient être lancés prochainement.
 
 
 

Crash du prototype de la fusée Starship
 
Et enfin, hier lors de son vol d’essai, le prototype de la fusée Starship s’est crashé. Starship est la  future fusée géante d’Elon Musk destinée à la colonisation martienne. Hier, la fusée a bien réussi son décollage mais s’est crashé à l’atterrissage, après 7 minutes de vol environ. Néanmoins, selon le patron de SpaceX, cet essai fut un succès. Les trois moteurs Raptor ont permis au vaisseau d’atteindre plus de 12 kilomètres d’altitude. Toutes les étapes ont été réussies, le vaisseau s’est bien redressé pour se mettre en position verticale pour l’atterrissage. Mais la vitesse était trop élevée, la descente a été plus rapide que prévu et Starship s’est donc explosé au sol.

[George Abitbol]

Les sondes Voyager 1 et 2 nous rapportent de nouveaux mécanismes physiques

 

 

Les sondes Voyager 1 et 2 naviguent en dehors de notre Système solaire et elles nous apportent une nouvelle physique. Lancées en 1977, les deux sondes ont traversé notre Système solaire et ont franchi, en 2012 et en 2018,  l’héliopause, à savoir la frontière entre le plasma solaire chaud et le plasma interstellaire relativement froid. Ces sondes sont les premières à s’aventurer dans ce milieu interstellaire dont on ne sait pas grand-chose. Une étude parue dans The Astronomical Journal montre qu’elles ont détecté un nouveau type de rafale d’électron. Une équipe internationale a identifié un nouveau mécanisme de la physique du rayonnement cosmique et des ondes de choc solaires. Voyager 1 et 2 ont capté des électrons puissamment accélérés par des ondes de choc provoquées par les éruptions solaires. La surface de notre Soleil émet en permanence du vent solaire, un flux de particules chargées sous forme de plasma qui génère un champ magnétique. Ces particules énergisées semblent s'accélérer même au-delà des frontières de l’héliopause. L'idée que les ondes de choc accélèrent les particules n'est pas nouvelle, mais personne n’avait encore vue une onde de choc interstellaire dans un tout nouveau milieu vierge.

[TH69]

VIDEO. Pourquoi la découverte d'eau sur la Lune est une étape décisive pour l'exploration spatiale (francetvinfo.fr)

[Ptolémée]

Les sondes Voyager 1 et 2 nous rapportent de nouveaux mécanismes physiques

 

 

Les sondes Voyager 1 et 2 naviguent en dehors de notre Système solaire et elles nous apportent une nouvelle physique. Lancées en 1977, les deux sondes ont traversé notre Système solaire et ont franchi, en 2012 et en 2018,  l’héliopause, à savoir la frontière entre le plasma solaire chaud et le plasma interstellaire relativement froid. Ces sondes sont les premières à s’aventurer dans ce milieu interstellaire dont on ne sait pas grand-chose. Une étude parue dans The Astronomical Journal montre qu’elles ont détecté un nouveau type de rafale d’électron. Une équipe internationale a identifié un nouveau mécanisme de la physique du rayonnement cosmique et des ondes de choc solaires. Voyager 1 et 2 ont capté des électrons puissamment accélérés par des ondes de choc provoquées par les éruptions solaires. La surface de notre Soleil émet en permanence du vent solaire, un flux de particules chargées sous forme de plasma qui génère un champ magnétique. Ces particules énergisées semblent s'accélérer même au-delà des frontières de l’héliopause. L'idée que les ondes de choc accélèrent les particules n'est pas nouvelle, mais personne n’avait encore vue une onde de choc interstellaire dans un tout nouveau milieu vierge.

 

 

ce qu'il reste encore à découvrir c'est tout mon cher George 

on commence juste 

[TH69]

Une pluie d'étoiles filantes prévue dans la nuit de dimanche à lundi, à l'occasion des Géménides (francetvinfo.fr)

[George Abitbol]

Distinguer les champs magnétiques galactiques primordiaux

 

 

Selon une prépublication parue sur le site d’arxiv, peut-être pourrions détecter des champs magnétiques de l’univers primordial. Il y a les champs magnétiques galactiques aux origines récentes, ceux provoqués par un trou noir par exemple ou par des explosions stellaires, et les champs magnétiques galactiques qui sont nés au tout début de l’Univers. Ces derniers sont des champs magnétiques primordiaux qui auraient eu lieu quelques fractions de seconde après le Big-Bang. Ces chercheurs anglais ont modélisé leur évolution dans notre Voie lactée. Selon leur calcul, les champs magnétiques primordiaux semblent survivre dans le temps et pourraient actuellement être beaucoup plus puissants qu'on ne le pense. Cela n’a pas été encore validé par les pairs, mais selon ce préprint, l’étude des champs magnétiques autour de la Voie lactée pourraient apporter un nouvel éclairage sur le Big-Bang.

[George Abitbol]

La très étrange orbite de l'exoplanète HD 106 906 b

 

 

Selon une étude parue dans The Astronomical Journal, les astronomes viennent de détecter une exoplanète avec une étrange orbite. Il s’agit de l’exoplanète baptisée HD 106 906 b, qui a été photographiée en 2013. Elle est à 336 années-lumière de nous, a 11 fois la masse de Jupiter et orbite autour d’une paire d’étoile jeunes, deux naines jaune-blanc qui tournent l’une autour de l’autre. Jusqu’à ce jour, les 4.300 exoplanètes découvertes ont toutes un point commun : elles sont relativement proches de leur étoile hôte, sauf cette exoplanète. Une équipe internationale a analysé les données du télescope spatial Hubble sur 14 ans et est parvenu à déterminer son orbite. Cette exoplanète met 15.000 ans pour tourner autour de ses deux étoiles. C'est la première fois que des scientifiques parviennent à caractériser une orbite aussi énorme. D’une part, il y a cette période orbitale extrêmement longue mais en plus, son orbite se révèle très inclinée et excentrique par rapport au disque qui entoure les deux étoiles. Autre aspect intéressant : cette exoplanète se comporte exactement comme dans les prédictions de l’hypothétique planète neuf. Cette neuvième planète qui serait cachée aux confins extérieurs de notre système solaire. Cela reste encore très hypothétique, mais cette découverte prouve qu'une orbite aussi étrange est possible.

[George Abitbol]

L’habitabilité d’une planète est en grande partie due au hasard

 

 

Une étude parue dans Nature Communications Earth & Environment a calculé la probabilité de vivre sur une planète habitable. La Terre est propice à la vie depuis 3 à 4 milliards d’années. C'est une période de temps extraordinairement longue, suffisamment pour que des formes de vie unicellulaires évoluent en êtres humains. Quelle est la part de chance dans tout ça ? Pour répondre à cette question, un chercheur britannique a utilisé un super-calculateur et a simulé l'évolution du climat de 100.000 planètes différentes. Chacune de ces planètes a été simulée 100 fois, avec des événements aléatoires qui modifient le climat : un impact d’astéroïde, une période de volcanisme, etc. Les résultats de cette simulation sont très clairs : 9% de ces planètes ont réussi au moins une fois a être habitables, mais seulement dans quelques cas de figures, et il s’agit de probabilité et non de certitude. Dans l’ensemble, elles ne restaient qu'occasionnellement habitables. 

Le chercheur rappelle que la Terre est statistiquement exceptionnelle et que son habitabilité est précaire. Par exemple, si l’astéroïde qui l’a frappé il y a 66 millions d’années avait été légèrement plus gros ou s’il était tombé à un autre moment, notre planète aurait peut-être complètement perdu son climat hospitalier. Cette étude montre que le hasard est l’un des facteurs majeurs de l’habitabilité d’une planète.