J'ai pas apprécié le passage sur Malzieu...
Le reste, rien de neuf
Le plus surprenant étant d'apprendre qu'on a toujours un coach mental....
Moi si , je pense exactement comme lui et je trouve que Malzieu est le moins bien placé pour la ramener il a oublié le temps dont il a bénéficié et des chances qu'on lui a laissé pour revenir au niveau. Tous ces petits camarades n'en ont pas eu autant et ne viennent pas chouiner. Les mecs voudraient avoir les avantages des pros et être traités encore comme des amateurs c'est pas compatible.
Quoi pathétique. ? Et dire des que qqun le remet en cause que c est juste des aigris, c est pas pathétique? Quand 1 te remet en cause tu peux dire que c est un con, quand ils sont plusieurs successivement tu peu peut être te posr la question.. si encore les résultats parlaient pour lui, mais la. J adore ce club mais fautvce rendre a l evidence, on, est un club de looser, et ne,me parlez pas d arbitrage ou de malchance, ca aussi c est des excuses de loosers. Et tant qu on gardera tout ces mecs la, je pense qje cela n est pas pres de changer. On est meme plus capable de feter nos anciens avec les égards et le respect qui leurs sont dut (ledesma, bonnaire, malzieu, james, cudmore,...)
Un club de losers devrait savoir l'écrire, bon je parle pas du reste
ASM : Jean-Marc Lhermet s’explique et dresse un état des lieuxquelqu'un pour faire un compte rendu de ce raconte JML dans la montagne ?

Jean-Marc Lhermet et l’ASM doivent faire face à une spirale négative, ne reniant pas «?une situation d’urgence?». S’il dit amèrement regretter le comportement de certains supporters, le directeur sportif veut croire que le temps permettra d’inverser la tendance actuelle.? - photo richard brunel
Il est l'un des hommes de base du projet clermontois depuis plus d'une décennie. Autrefois icône adulée pour son action sur le terrain, Jean-Marc Lhermet a pourtant vu son image se flétrir jusqu'à concentrer aujourd'hui l'ire de ceux qui réclament du changement. Il s'en explique sans fard, tout comme sur les difficultés actuelles de l'équipe.
Autant de défaites d'affilée à domicile, c'est du jamais vu… Non, ce n'est pas inédit.
Si, sur une même saison, c'est totalement inédit… Mais cela ne veut rien dire ces statistiques ! ( agacé) Pour moi, ce n'est pas une problématique de série. Est-ce que c'est grave ? Oui, au niveau des résultats purs. On ne peut s'en satisfaire. Mais il faut essayer de comprendre pourquoi on en est là. Ce qui importe, c'est le diagnostic.
Quel est-il, selon vous ? L'aspect le plus important, c'est qu'on a un groupe usé, émoussé, fatigué. On sort d'une saison très dure, très longue. Un nouveau staff était en place. Il a voulu faire ses preuves et a tiré sur les joueurs, leur a beaucoup demandé physiquement. Avec les résultats que l'on sait ( deux finales, Ndlr). On est l'équipe qui a le plus joué en Europe ! Et pour rajouter à cela, on a eu l'intersaison la plus courte. Et là en plus, un autre travail important a été fait sur les joueurs qui n'avaient pas récupéré suffisamment de la saison précédente, mais on avait des échéances très importantes sur la période pré-Coupe du monde. On ne pouvait pas se louper ! Alors oui, c'est peut-être là qu'il y a eu erreur dans la stratégie, dans la mesure où l'on a pensé que les joueurs revenus de la Coupe du monde boosteraient ensuite le système. Mais eux aussi étaient fatigués…
Mais gouverner c'est prévoir, non ? On a eu 12 blessés ! Comment prévoir ça ? Entre l'équipe type de la saison passée et celle qui a débuté ce week-end dans le « huit » de devant, il n'y a qu'un rescapé : Lee.
Mais cet état de fatigue général était peut-être à prendre en compte ? On a essayé ! Mais les blessures n'ont pas permis de turn-over. Cela ne s'est pas passé comme on l'avait pensé… C'est facile de dire gouverner c'est prévoir !
Ce qui se passe peut-il vous déstabiliser ? On n'est pas serein, c'est clair. On est conscient que la situation est compliquée. On ne peut pas faire comme si tout allait bien. Mais le groupe est solidaire et on bosse sur les solutions.
Le temps est-il votre meil-leur allié ? Oui, je crois.
La qualification est-elle en danger ? On est obligé de se poser la question. Pour se remettre en cause. Mais on ne se projette pas si loin, plus sur les matches à venir. Mais ce Top 14 est si serré, tout peut arriver… Et il faut donc envisager ce qui serait la pire des solutions… Même si on est persuadé qu'on a les éléments pour traiter cette situation d'urgence.
Parlons du recrutement. Strettle est une très bonne pioche, Gérondeau est aussi une satisfaction. Après, c'est moins flagrant non ? Non, je ne suis pas d'accord.
Van der Merwe ? Il est arrivé en octobre. Il a été blessé. Laissons-lui le bénéfice du doute. On ne peut pas dire que c'est positif, mais on ne peut pas dire non plus que c'est négatif. Il faut le voir sur la durée. Vous allez sans doute évoquer Spedding ? Scott est arrivé après la Coupe du monde dans un club où il ne connaissait personne. On attend, c'est sûr, qu'il amène plus mais de là à résumer cela à une erreur de recrutement, non !
On n'a jamais parlé d'erreur de recrutement mais d'apport. C'est très différent… Mais ce que vous dîtes là est valable pour les recrues et les non-recrues. Même ceux qui sont des cadres chez nous n'ont pas eu l'apport qu'ils ont pu avoir par le passé. Mais si votre question est de savoir si l'apport, en l'occurrence le non-apport, des recrues est la cause de notre situation, ma réponse est non.
On l'a encore vu samedi, le public ne semble plus enclin à laisser passer grand-chose. Cela vous inquiète ? Ce n'est pas facile à vivre. Une dynamique de mécontentement grandit. Cette situation ne nous aide pas. Cela fait partie du contexte sur lequel on n'a pas de prise. Donc, on va se focaliser sur ce qu'on peut maîtriser.
C'est peut-être aussi parce que ce public sent une inadéquation entre vos ambitions et les moyens en place ? Depuis dix ans, on est au plus haut niveau, non ? Précisez votre question.
C'est du désamour alors ? Il faut demander à ces gens ce qu'ils en pensent…
Votre personne a souvent concentré les critiques. Aujourd'hui, le cercle semble s'élargir : les coaches, le président… Là encore, posez la question à ceux qui s'expriment ! En cas de problème, on vise et on accuse forcément la partie émergée de l'iceberg. C'est aujourd'hui la normalité du sport pro. On l'a vu de façon excessive et systématique dans le football. Ça vient au rugby où le public évolue ( il souffle).
Pensez-vous avoir commis des erreurs ? Oui, tout le monde en a fait, tout le monde en fait. Mais ce qu'il faut, c'est les pondérer sur la durée.
Justement, à titre personnel, vous êtes passés du statut d'icône – grâce à votre carrière de joueur – à celle de tête de Turc pour beaucoup de gens en passant de l'autre côté de la barrière. Ce n'est quand même pas anodin ? Je ne sais pas… Ce n'est peut-être pas à moi qu'il faut poser cette question. Quand j'ai signé, il y a 12 ans, je n'ai pas pris ce poste pour être aimé sur Clermont, mais pour faire évoluer ce club. Il y a tous les jours des choix compliqués, qui ne seront ni compris ni appréciés des passionnés. Si je cherchais cela, Vermeulen et Bonnaire seraient encore là car affectivement ils le méritaient.
Votre communication est peut-être en cause ? Je suis complètement d'accord. Mais ce n'est pas naturel chez moi. Le fond a toujours primé sur la forme à mes yeux. Pour moi, faire est plus important que dire ! Ce n'est pas dans ma nature de communiquer. C'est un défaut chez moi, je le sais.
Le tweet de Cudmore avait valeur d'uppercut. Malzieu en a remis une couche. Vosloo aussi. Pour vous, ce sont des paroles d'aigris ? Oui. Franchement, s'il y avait un problème de la teneur qu'évoque Malzieu, vous le sauriez non ? Il n'a aucune bille, c'est un mec parti de l'ASM en colère, fâché. Il se venge. Je trouve cela petit de sa part par rapport à son histoire qui s'est mal terminée.
« On a
les éléments pour traiter
cette situation d'urgence »
Parfois, vous n'avez pas des envies d'envoyer tout balader ? Oui forcément. On se pose des questions. Les gens, qui vocifèrent et qui insultent, pensent que perdre c'est naturel pour nous. Non ! Des nuits blanches, il y en a beaucoup. Il y a des dérives graves car malgré la passion qui existe, il y a des choses plus importantes dans la vie que le sport et il faut relativiser. On peut critiquer mais il y a des barrières à ne pas franchir. Mais elles sont en train de tomber, c'est inquiétant.
À la Nuit du rugby, à Paris, on a aperçu Denis Troch, présenté un temps comme coach mental. Il est toujours là ? Oui, il continue de voir les joueurs. Il intervient sur le travail mental autour de la confiance et du leadership. Comme je vois arriver votre remarque du genre : « Ah ben ça marche bien sur le terrain ! » ( sic), je prends les devants. Mais c'est un travail de longue haleine. Les retours sont positifs.
Pour finir, quid des coaches ? C'est très clair. Franck Azéma est vraiment l'homme de la situation. C'est un grand entraîneur qui en sera un très grand demain. Il gère bien le groupe, tactiquement et humainement. Cela vaut pour toute son équipe. Le problème n'est pas là. Je suis 100 % solidaire avec eux. Ce qui ne veut pas dire que des remises en cause ne sont pas nécessaires. On ne se voile pas la face mais les meilleures personnes pour mener cette équipe sont Franck et son staff.
Interview Valéry Lefort