C'est Fontes qui avancait l'idée que si nous sommes en demi finale chaque année, un jour cela sourirait. Mais c'était plus un raisonnement pour installer l'équipe au sommet de façon durable. L'idée de "dédramatiser" l'événement me semble soustendre l'incapacité psychologique de l'ASM à gagner. Je ne crois pas à cette idée, tout du moins sur une période longue. Un groupe donné peut, après un échec terrible, se désagréger. Mais le groupe né avec Cotter a perdu, a su rebondir et a gagné. Je pense que ce groupe peut encore gagner. Mais, et c'est là que je te rejoins, l'incertitude sur un match donné, fait que nous pouvons encore perdre 2 finales cette année
2 finales perdues, ca nous est deja arrive en 94 je crois avec le championnat et le du manoir (encore important a l'epoque). Mais l'histoire etait moins chargee a l'epoque. En fait, je n'ose même pas y penser. Si c'est le cas il faudra monter en urgence une cellule psychologique pour les supporters, avec séances rapprochees de thérapie de groupe et distributions collectives de prozac.
Blague a part, moi je me suis inscrit sur ce forum quelques mois après la finale parce que, tout relatif que soit le rugby dans ma vie, je ne l'avais toujours pas digérée. Je voulais voir si j'étais un cas isole, et depuis...je me sens moins seul.
Pour autant, je ne crois pas en cette incapacité psychologique des joueurs. A l'inverse, je les pense maintenant beaucoup plus forts (puisque tout ce qui ne te tue pas...) que la moyenne justement en raison de ce qu'ils ont traverse collectivement. Beaucoup de groupes n'auraient pas survécu a ça, eux sont restes soudes et la est leur force collective.
Après ce n'est pas parce qu'on le décide que ça arrive et ils sont pas les seuls sur le(s) coup(s). N'importe quel équipe qui perd le score sur un fait de jeu a la 60eme, commence a douter. Ce n'est pas une spécialité clermontoise, ça se voit tous les we et dans tous les sports.
Concernant la soit-disant mauvaise gestion tactique de cotter, je ne crois pas qu'il ait demande a la mi-temps d'ouvrir sur ce genre de ballons.
Et puis en attendant le verdict final, ils nous permettent d'y croire, et ça c'est déjà pas donne a tout le monde. Et si ça perd, tant pis et on y reviendra. Mais si ça gagne...