Quand nos petit-enfants regarderont le palmares du club dans 40 ans ils n'y verront pas le niveau de jeu, mais seulement les lignes gravées.
Je vais être un peu égoïste là mais si un jour j'ai des petits enfants, y a déjà une chance sur deux qu'ils n'aient rien à cirer du rugby et si d'aventure ils s'y intéressaient, au moins on est quasi-sûrs qu'à cette époque ils pourraient encore suivre le club. Hormis Toulouse, peu de clubs offrent cette garantie aussi sûrement.
Et honnêtement, ce que penseraient mes éventuels petits enfants de l'ASM passe largement derrière le plaisir que j'aurais eu à suivre l'ASM. Parce que s'il y a désillusion en mai/juin, c'est avant tout parce que les 8/9 mois qui ont précédé ont été agréables à vivre.
Alors oui, ça fait des moments désagréables à vivre mais rapporté à une saison entière, le bonheur engrangé dépasse largement la déception engrangée.
Après, il y a effectivement cette immense frustration en se disant qu'il manque quelque chose, que beaucoup de travail n'est pas récompensé. Mais pour arriver à une finale perdue, tu vis beaucoup trop de choses impossibles à jeter/oublier.