Ouais enfin la gloriole de se palucher avec les titres d'avant guerre, et de manière plus générale l'asticage du bout par les supporters pour la réussite de leur équipe favorite (réussite dont ils n'ont aucun mérite) j'ai vraiment du mal
Par contre, du plaisir de voir ton équipe favorite pratiquer un beau rugby s'en enthousiasmer , rager devant des erreurs grotesques , avoir un espoir de .... Le voir partir en fumée , la fierté de ces mecs repartir de vestiaire dévastés ou le groupe etait mort a l'assaut d'une nouvelle déconvenue, pour une fois voir un succès te tomber dessus te laissant sans voix , mais aussi te prendre le choux avec des mecs qu'on adore quand ils te prennent pour un bisounours et se marer un bon coup avec la dérision d'un troisième , en gros vivre quelle que belles émotions ouais bien plus que l'armoire a trophée
Et j'espère que mes petits enfants auront autre chose pour bander que le palmarès d'un club car ça appartient aux joueurs et même a la fin de la fin il doit rester autre chose enfin je suppose
Bonjour et merci,
Les voilà les valeurs du rugby ! Enfin, mes valeurs.
Combien je suis d’accord. L’idée que je me fais du rugby c’est que c’est avant tout prétexte à partager ensemble.
Partager des émotions au hasard des rencontres, faire un détour pour aller voir un pote rugbyman toulousain, bordelais ou catalan, partager une bonne table et une bonne bouteille (c’est un critère de sélection), rire et pleurer (plus souvent qu’à notre tour) ensemble et refaire le match, que dis-je refaire toutes les finales depuis 1970 jusqu'au bout de la nuit, ça n’a pas de prix.
Quoiqu’il arrive, après plus de 50 ans de passion pour ce sport et ce club, il me restera bien d’autres choses que des lignes sur un palmarès. Tellement d’étincelles d’émotions.
Bien d’accord avec Loulou le jeu, le palmarès ça n’appartient qu’aux joueurs, n’en déplaisent aux tenants du ON a été bon-ON a gagné et ILS ont perdu- ILS sont mauvais.
Content de voir que je ne suis pas le seul vieux con de ce le lieu. Pour autant je ne sais si je vais bien m’attarder ici tellement je sens que je vais devoir me prendre la tête avec ceux qui visiblement ne vivent leurs émotions que par procuration, sans pouvoir jamais se contrôler.
Les vieux démons ne sont jamais bien loin et je ne voudrais pas être à l’origine d’une générale.
Quoi que, dirait surement Parigot que je remercie au passage pour sa leçon de communication, apparemment efficace.