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LOU Rugby


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#1366 Buckaroo

Buckaroo

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Posted 11 December 2024 - 20:48 PM

Ghezal pour entrainer la touche, ça va mais en coach principal, ça me parait plus discutable, au SF ce ne fut pas une grande réussite pourtant y avait du matos plus qu'au LOU  :ermm:  

Le SF finit à quelle place de la saison régulière l'an passé, sous sa direction ?



#1367 el landeno

el landeno

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Posted 23 December 2024 - 09:51 AM

Pour le LOU de Ghezal, une mission sauvetage qui commence au ralenti Pour la première en Top 14 de Karim Ghezal comme entraîneur principal, le LOU, qui a compté jusqu'à dix points d'avance en deuxième période, a concédé un nul contre Toulouse (17-17) qui ne le fait pas beaucoup avancer après cinq défaites de rang en Championnat.

 
 
 

Karim Ghezal a retrouvé Gerland avec une énergie visiblement débordante, si l'on en croit ses courses au plus près de ses joueurs sur les dernières répétitions des séquences collectives à l'échauffement et les mille pas qu'il a dû allégrement dépasser dans sa zone technique, souvent au-delà des limites réglementaires.

 
 

Officiellement nommé entraîneur principal du LOU le 6 décembre, un peu plus de deux mois après avoir été écarté par le Stade Français, l'ancien deuxième-ligne, qui avait fini sa carrière de joueur (2014-2016) puis lancé celle d'entraîneur (alors adjoint dans le staff de Pierre Mignoni) à Lyon (2016-2019), ouvrait ce nouveau chapitre avec la réception de Toulouse.

Même si le champion en titre se présentait avec une équipe remaniée, c'était tout sauf un cadeau pour une équipe qui restait sur cinq défaites consécutives en Top 14, avant de se rassurer un minimum avec deux victoires en Challenge, contre Cardiff (37-26) et à Parme face au Zebre (19-21).

La mauvaise spirale en Championnat n'a été ni enrayée ni entretenue puisque Lyon a concédé un drôle de nul (17-17) dans un match où on a bien eu du mal à trouver un fil conducteur, mis à part peut-être les formes épatantes de l'ailier Davit Niniashvili et du troisième-ligne Beka Saginadze, chacun dans son registre, l'un aérien et galopant, l'autre destructeur, voire sauveteur quand on repense à son geste défensif pour empêcher Anthony Jelonch d'aplatir en le retournant dans sa chute (58e).

 
 

Si Léo Berdeu a manqué deux pénalités-balles de match en fin de partie (67e et 76e), c'est surtout le choix de prendre la pénaltouche à cinq mètres de la ligne qui a interpellé (68e), notamment Ghezal qui demandait les trois points depuis le bord du terrain. « On est lié avec les joueurs, s'ils font un bon choix, je suis avec eux, s'ils font un mauvais choix, je suis avec eux », évacuait le technicien une heure plus tard quand il était interrogé sur cette séquence à zéro point.

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Léo Berdeu, dimanche soir face à Toulouse. (P.Lahalle/L'Equipe)

« On a une mission : sauver ce club »

Karim Ghezal

 
 
 

Ses troupes, qui menaient 14-7 à la pause après un essai tout en opportunisme de Monty Ioane (40e + 1), non transformé en coin par Berdeu, puis 17-7 en début de deuxième période, pourront également regretter d'avoir laissé les visiteurs revenir dans le match, pas aidé par le carton jaune contre Steve Blanc-Mappaz (59e), encaissant dix points dans les dix minutes qui ont suivi.

« On a mis ce qu'il fallait en engagement et dans la solidarité, soulignait à chaud l'arrière Martin Méliande au micro de Canal+. Il manque des détails, on est frustré mais on aura du positif à retirer de ce match-là, on a plus que répondu présent. »« Je suis déçu au vu de la physionomie du match, enchaînait Ghezal. Les joueurs ont mis de l'intensité, du combat, on aurait aimé avoir deux points de plus... Il y a ces petits détails, notamment ces points qu'on ne prend pas à la fin ou ce coup de pied dans les dernières minutes (de Page-Relo). On a une mission : sauver ce club. Et quand je vois l'énergie des joueurs ce soir (dimanche soir), notamment en défense, je pense qu'on va y arriver, il n'y a pas de soucis. La confiance va revenir. En tout cas, ils ont mis l'essentiel. »

Ce match nul, couplé aux défaites de Pau et Perpignan plus tôt dans le week-end, permet au LOU de remonter de la 13e à la 11e place. C'est toujours ça de pris mais la marge est encore très fine avec la zone rouge, avant un déplacement dans l'Arena du Racing, une équipe guère plus en forme en ce moment. « On est rassuré mais on n'a rien fait, soulignait le deuxième ligne Killian Geraci. Depuis son arrivée, Karim (Ghezal) a insisté sur les valeurs, le combat, l'importance de se retrouver en tant qu'équipe. Là-dessus il y a de la satisfaction, mais le but reste de regagner le plus vite possible. On va profiter de Noël en famille mais on aura très vite en tête ce match au Racing, c'est un gros morceau qui nous attend... »

« On fait un pas en avant, moins grand que prévu, mais un pas en avant, concluait Ghezal. On va profiter des fêtes puis on ira au Racing pour finir cette première moitié de saison. On fera alors le bilan puis on recevra sept fois sur la phase retour, tous nos concurrents directs. Et je sais que cette équipe a les moyens de s'exporter. Encore une fois, on est ensemble, on va sauver le club. »

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Avec ce match nul, le LOU reste à la 11e place du Top 14. (P.Lahalle/L'Equipe)
 
 


#1368 el landeno

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Posted 16 February 2025 - 14:18 PM

« On s'arrache sur chaque ballon » : comment l'arrivée de Karim Ghezal a changé le visage du LOU Large vainqueur de La Rochelle samedi (53-17), le LOU enchaîne les bons résultats et se rapproche du top 6. D'un avis général, le retour sur le banc lyonnais de Karim Ghezal a totalement relancé l'équipe.

 

Moins de deux mois séparent la piteuse défaite du LOU face à Clermont (22-30) à domicile de la convaincante et large victoire de samedi face à La Rochelle (53-17) au Matmut Stadium. Entre ces deux matches, difficile de reconnaître la même équipe lyonnaise, apathique, presque abattue en novembre et désormais conquérante jusque dans ses tribunes, où les supporters et le staff rhodanien ont rageusement célébré chaque essai (et il y en a eu huit), chaque ballon gratté, chaque collision gagnée.

 

Si visuellement, la transformation du groupe rhodanien est marquante, elle se retrouve aussi dans les chiffres : le LOU tournait à 1,6 point pris par match jusqu'à la 11e journée de Top 14, elle en prend 3,4 de moyenne depuis début décembre, enchaînant les résultats positifs, y compris contre des grosses cylindrées (nul contre Toulouse, victoire contre l'UBB et La Rochelle, certes privés de leurs internationaux), y compris à l'extérieur (nul au Racing, victoire chez les Zebre ou à Bordeaux). Les Lyonnais se retrouvent désormais 8es du Championnat, à deux points du top 6.

« Au lieu d'arriver et de tout révolutionner dans le système, on s'est concentré sur des choses très simples »

Dylan Cretin

 
 
 

Au moment d'expliquer ce spectaculaire redressement, un nom revient dans les bouches lyonnaises : « Je pense que c'est grâce à l'arrivée de Karim Ghezal », a par exemple estimé samedi l'entraîneur de la défense Coenie Basson, bruyant dans les gradins pendant la rencontre puis souriant en conférence de presse. Depuis le retour de Ghezal sur le banc du LOU (qu'il avait déjà fréquenté en tant qu'adjoint de 2016 à 2019) début décembre, l'équipe lyonnaise est invaincue en Top 14 en cinq matches (une défaite en Challenge, au Connacht, 52-24).

Mais qu'a-t-il changé pour modifier à ce point le visage de son équipe ? L'entraîneur, qui s'est engagé jusqu'à la fin de saison (les dirigeants du LOU souhaitent le prolonger) n'a visiblement rien bouleversé mais tout simplifié. Sur le terrain d'abord. « Accompagné du staff, il s'est focalisé sur des choses essentielles, des points très basiques, a souligné samedi le troisième-ligne Dylan Cretin. Au lieu d'arriver et de tout révolutionner dans le système, on s'est concentré sur des choses très simples. Du coup, ça nous donne sûrement plus d'énergie, on se pose moins de questions et on est plus en action (...) Ces choses simples, c'est par exemple faire des bons rucks, avoir des ballons rapides, des plaquages en bas, des choses basiques qui, si tu t'appliques à les faire, te rendent ton rugby plus facile. C'est le cas sur les derniers matches. Dès qu'on a des ballons rapides, on a des qualités derrière pour les optimiser. Et sur le terrain, on a peut-être plus de liberté. On se laisse un peu guider par le jeu. »

 

Le centre Théo Millet confirme : « Maintenant, je pense qu'on sait comment jouer, on sait où attaquer. » Et Coenie Basson d'ajouter : « Des petites touches (de changement) à gauche et à droite, ça a un gros impact. » En dehors du terrain aussi, puisque Karim Ghezal a allégé le poids qui pesait sur les épaules des cadres. « Il a fait du bien pour que ce groupe de leader lâche de la pression, poursuit Millet. Avant, on avait beaucoup de responsabilités dans la gestion du groupe. Karim nous a pas mal épaulés là-dessus. »

Dylan Cretin précise : « Quand il (Ghezal) est arrivé, on était dans une situation très compliquée (13e de Top 14), tu commences à devoir gérer le groupe. Avec les leaders, on s'éloignait du terrain. L'énergie n'était pas concentrée uniquement là-dessus. Là, on a remis le focus uniquement sur le terrain. Ça décharge sur certaines tâches. C'est le terrain qui est le plus important actuellement. »

Les Lyonnais l'ont encore prouvé samedi en se montrant impitoyables pour corriger une équipe de La Rochelle rajeunie et bien trop tendre. Devant leurs supporters, les partenaires de Baptiste Couilloud ont confirmé leur renouveau. « Le changement le plus flagrant, c'est l'état d'esprit, insiste Cretin. On voit qu'on ne laisse rien passer, on s'arrache sur chaque ballon et on a envie d'avancer quelle que soit la phase d'attaque ou de défense, quelle que soit la période du match. On montre beaucoup plus de caractère et d'envie sur toutes les phases. Dans un sport comme le rugby, ça change beaucoup de choses. »

 
 


#1369 Gourine63

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Posted 16 February 2025 - 15:20 PM

Encore des qui z'ont trouvé la formule magique des couilles...
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#1370 Alex chocolatines

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Posted 16 February 2025 - 16:13 PM

Encore des qui z'ont trouvé la formule magique des couilles...

Y a quand meme des truc inexplicables. Ghezal à Paris ça donnait plus rien et au LOU c'est le sauveur ?  :ermm:



#1371 Gourine63

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Posted 16 February 2025 - 17:15 PM

Y a quand meme des truc inexplicables. Ghezal à Paris ça donnait plus rien et au LOU c'est le sauveur ?  :ermm:


Ouais et tout ça en deux matchs, le souci des équipes de top 14 hors ST et UBB c'est la régularité.

Sur une rencontre tout le monde peut gagner partout mais là où ça devient très compliqué c'est de maintenir la performance chaque semaine.

Je ne compte plus les "vous allez voir ce que vous allez voir !" lors d'interviews d'avant-match de l'ASM après 2-3 victoires d'affilées pour au final paumer à domicile contre une équipe B.

L'apport de Ghezal sera donc à juger sur la longueur bien évidemment, et non pas seulement après un (très) bon début de mandat.
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#1372 Alex chocolatines

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Posted 16 February 2025 - 17:19 PM

Ouais et tout ça en deux matchs, le souci des équipes de top 14 hors ST et UBB c'est la régularité.

Sur une rencontre tout le monde peut gagner partout mais là où ça devient très compliqué c'est de maintenir la performance chaque semaine.

Je ne compte plus les "vous allez voir ce que vous allez voir !" lors d'interviews d'avant-match de l'ASM après 2-3 victoires d'affilées pour au final paumer à domicile contre une équipe B.

L'apport de Ghezal sera donc à juger sur la longueur bien évidemment, et non pas seulement après un (très) bon début de mandat.

Nous somme d'accord, au SF il a connu de bons résultats aussi.

Après faut bien que la presse vende du papier ou du clic, et puis j'ai l'impression qu'avec Guezl ça marche bien au début et puis ça se gâte après, il a pas l'air d'avoir un caractère facile le gonze.



#1373 Sushi

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Posted 16 February 2025 - 17:32 PM

Encore des qui z'ont trouvé la formule magique des couilles...

Après rien d étonnant, sur un sport de combat, qu une part importante des résultats repose sur l engagement. C est nécessaire au rugby, en particulier, mais ça n est pas, durablement, suffisant !
À Clermont, Paris, Lyon et partout ailleurs ! L ingrédient couille, il en faut , mais point trop, sinon ça manque de chou !

#1374 Gourine63

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Posted 16 February 2025 - 17:44 PM

Après rien d étonnant, sur un sport de combat, qu une part importante des résultats repose sur l engagement. C est nécessaire au rugby, en particulier, mais ça n est pas, durablement, suffisant !
À Clermont, Paris, Lyon et partout ailleurs ! L ingrédient couille, il en faut , mais point trop, sinon ça manque de chou !


C'est bien ce que je reproche à beaucoup des coachs actuels, dont le notre.

Qu'il en faille est une évidence, mais tu ne peux pas mener une campagne aussi épuisante que le top14 sur cette seule base à mon sens.

Tes joueurs finissent par s'épuiser autant moralement que physiquement selon moi, il ne faut pas oublier que le rugby est aussi un jeu et qu'il est plus simple d'y retourner quand tu t'amuses sur la pelouse entre deux séances de manivelles.

#1375 l'exil

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Posted 16 February 2025 - 17:59 PM

Y a quand meme des truc inexplicables. Ghezal à Paris ça donnait plus rien et au LOU c'est le sauveur ?  :ermm:


En EdF c'était aussi plutôt pas mal...

#1376 el landeno

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Posted 08 May 2025 - 07:05 AM

Vague de prolongations au LOU Rugby
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Hamza Kaabèche (avec le ballon) ici contre Toulon (27-20), le 1er mars. (Mourad Allili/Presse Sports)
Le LOU a officialisé ce mercredi les prolongations de sept joueurs de son effectif.
publié le 7 mai 2025 à 18h13
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Après s'être qualifié dimanche pour la finale de Challenge Cup en éliminant le Racing (29-15), et avant de recevoir Pau samedi pour un match déterminant dans la course à la qualification pour la phase finale du Top 14, le LOU Rugby a officialisé les prolongations de sept joueurs de son effectif.

 
 

Le pilier Hamza Kaabèche (2028), le deuxième-ligne Théo William (2029), l'arrière Alexandre Tchaptchet (2028), le centre Alfred Parisien (2029) et l'ailier Ethan Dumortier (2028), tous formés au club, ont prolongé, tout comme l'ouvreur Martin Méliande (2028) qui était prêté par le Racing, et le centre Josiah Maraku (2029).

Plusieurs cadres et l'entraîneur avaient déjà prolongé

Avant eux, plus tôt dans la saison, des cadres comme Baptiste Couilloud, Arno Botha, Monty Ioane, Jérôme Rey, Liam Allen, Vincent Rattez et Camille Chat avaient également prolongé leur bail, tout comme l'entraîneur principal Karim Ghezal jusqu'en 2028.

« La majorité de ces prolongations concerne des joueurs de moins de 25 ans, formés au club et qui ont démontré leur performance, s'est félicité Karim Ghezal sur le site du LOU. Cela montre la volonté du LOU Rugby de faire confiance à ses jeunes, de les accompagner et de s'inscrire avec eux dans la durée. »

 
 


#1377 Fanchic

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Posted 08 May 2025 - 14:30 PM

Parisien n'est pas formé au Lou dans mes souvenirs

#1378 Lourugby

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Posted 08 May 2025 - 14:48 PM

Il est passé par le centre de formation du club mais l'essentiel de celle-ci est effectivement extérieure au LOU.Ceci dit, tous les clubs jouent un peu sur ce concept car il est impossible de définir précisément ce qu'est être formé dans un club. 

 

J'en avais discuté avec le Président du LOU, Yann Roubert, qui m'avait dit qu'il y a quelques années les présidents de club étaient d'accord pour échanger sur le fait d'exclure les joueurs formés au club du salary cap. Ils y étaient globalement favorables mais n'ont jamais pu s'entendre sur cette définition...


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#1379 el landeno

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Posted 12 May 2025 - 20:43 PM

« Je me mentais à moi-même » : Camille Chat, écarté par le Racing après quelques excès, a retrouvé à Lyon le plaisir de jouer Poussé vers la sortie par le Racing cet hiver, le talonneur international Camille Chat a renoué à Lyon avec une sensation de bien-être qu'il avait perdue depuis de nombreux mois. Il en a fini avec les doutes.

 
 
 

Beaucoup pensaient qu'il ferait toute sa carrière au Racing 92. Lui aussi d'ailleurs. Après quasiment douze ans passés dans les Hauts-de-Seine, Camille Chat (29 ans, 33 sélections) a quitté cet hiver le club francilien où il était sous contrat jusqu'en 2027. Ses dirigeants lui reprochaient d'être arrivé alcoolisé à un entraînement mi-décembre avant que les deux parties ne mettent fin « d'un commun d'accord » à leur collaboration début janvier. Quelques jours plus tard, il a rejoint le LOU pour se relancer et chasser son spleen.

 
 

Le talonneur revit depuis. L'homme s'est assagi. Le natif d'Auxerre a disputé sept matches (dont trois titularisations) sous le maillot lyonnais jusqu'à son entorse sterno-claviculaire contractée le mois dernier. Avant de rebasculer sur la compétition, avec en tête la finale de la Challenge Cup contre Bath (le 23 mai à Cardiff) pour laquelle il postule, Chat a accepté de se livrer comme rarement durant une cinquantaine de minutes dans les tribunes du Matmut Stadium de Gerland.

« Comment vous sentez-vous avant de faire votre retour ?
Cette petite blessure a un peu coupé mon élan avec le LOU, mais rien de grave. Sur mes premiers matches, ça s'était bien passé. J'étais arrivé en forme. Je me suis vraiment remis en question avec mon départ du Racing. J'avais une frustration en moi et j'avais besoin de me défouler pour l'évacuer. J'ai énormément bossé physiquement à ce moment-là. Tous les jours, je faisais de la musculation puis de la course, et l'après-midi j'allais jouer au padel. J'ai perdu sept kilos en un mois et demi. Ça ne m'était jamais arrivé. Aujourd'hui, je pèse le même poids qu'au tout début de ma carrière. J'ai changé aussi mon alimentation et mon sommeil. Je me couchais à 21h30 et je me réveillais à 7h pour aller à la salle de sport.

Qu'avez-vous modifié dans votre hygiène de vie ?
Déjà, j'ai coupé complètement l'alcool. Je ne buvais pas tous les jours, mais de temps en temps le week-end. On faisait des troisièmes mi-temps. Là, j'ai dit : ''C'est fini''. Je ne fais plus de bringues. Dans ma carrière, ça m'a joué des tours. Un très bon verre de vin, ça m'arrivera encore parfois, mais en tout cas, je ne veux plus refaire les mêmes erreurs. J'ai pris conscience qu'il me restait quatre ou cinq ans à jouer. Et j'ai vraiment envie de les optimiser. Je ne veux pas avoir de regrets et me dire que j'ai un peu gâché mon potentiel. Ça m'a servi de leçon.

 
 
 

Quel était votre rapport aux soirées et à l'alcool ?
Je ne suis pas du tout alcoolique, mais en tant que sportif de haut niveau, on a très souvent une forme d'excès quand on fait les choses. Moi, je suis excessif quand j'aime quelqu'un. Je suis excessif quand je fais du sport. Je suis excessif quand je fais la fête. Et quand je buvais, malheureusement, j'ai eu aussi besoin d'aller au bout des choses. C'est un peu une forme de destruction. Je ne sais pas pourquoi. J'en ai déjà parlé à plusieurs psys. J'étais toujours dans l'extrême, dans le bien comme dans le mal. Je dois trouver une forme de moyenne. Cette histoire m'a fait réfléchir sur moi-même. Il était temps.

« Sans mon entourage, ça aurait été encore plus dur. Ma famille m'a remis les pieds sur terre en me disant que je n'avais pas une vie de sportif de haut niveau, qu'il fallait que j'en prenne conscience »

 
 
 

Moralement, comment avez-vous vécu votre départ du Racing ?
Très mal forcément. J'étais hyper triste. Pour moi, c'était inimaginable parce que ça faisait presque douze ans que j'étais au Racing et parce que j'ai un rapport exceptionnel avec Jacky (Lorenzetti, le propriétaire). C'est quelqu'un qui a beaucoup compté pour moi et que je respecte énormément. Le Racing, c'était chez moi. C'est vrai que la relation que j'avais avec (Stuart) Lancaster (le coach francilien, remercié le 31 janvier) s'était peut-être un peu dégradée au fur et à mesure des derniers mois. Et je pense que c'est ça qui a fait que... (Il ne finit pas sa phrase). Ça a été dur.

Aviez-vous vu arriver cette séparation ?
Non, mais je ne prenais plus de plaisir sur le terrain, un peu moins aussi à aller au club et même à être au sein du groupe, alors que j'y ai de très bons amis. J'étais rentré dans une forme de dépression. Peut-être aussi que je m'entraînais moins bien et que j'étais moins concentré sur ce que je devais faire. L'ambiance qui régnait ne me donnait pas plus envie que ça de faire des efforts. Quand je ne suis moins performant sur le terrain, je me mets dans une forme de détresse et je ne suis pas heureux dans ma vie. Et inversement. Ma mère m'a dit : ''Peut-être qu'au final, ce qui est arrivé, tu l'as voulu au fond de toi''. Elle a sans doute raison.

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Camille Chat (plein centre) sous le maillot du Racing, lors de la 1re journée de Coupe des champions contre les Harlequins, le 7 décembre (23-12). (A. Mounic/L'Équipe)

C'est-à-dire ?
Peut-être que je me mentais à moi-même inconsciemment. J'avais tout pour être heureux au Racing, un club exceptionnel où j'ai grandi. Je pensais clairement y faire toute ma carrière. Financièrement, j'étais bien. J'étais à côté de ma famille. Mais intérieurement, ça n'allait pas, même si je n'arrivais pas à me l'avouer sur le coup. Je n'étais pas épanoui. Je rentrais chez moi et j'étais infect. J'étais aigri, sans arrêt énervé. J'avais la hargne en moi. Ça n'a pas été facile pour ma compagne. Elle aussi a traversé beaucoup de choses. Elle m'a beaucoup aidé. Sans mon entourage, ça aurait été encore plus dur. Ma famille m'a remis les pieds sur terre en me disant que je n'avais pas une vie de sportif de haut niveau, qu'il fallait que j'en prenne conscience et que j'avais une chance énorme de faire ce que je faisais. Soit je partais dans un chemin et je la gâchais, soit je me réveillais. Et c'est ce que j'ai fait. Au final, c'est peut-être un mal pour un bien. Je ne veux plus me pourrir la vie inutilement.

Depuis quand ressentiez-vous ce malaise intérieur ?
Ça faisait un petit moment que je me sentais un peu à bout de souffle. Mais c'était par période. Même si c'est lui qui m'a viré, l'arrivée de Lancaster (en 2023) m'avait fait du bien. C'était un nouveau cycle. Rugbystiquement, je le trouvais vraiment très fort. Humainement, ça l'a moins bien fait. Je n'étais pas à mon niveau, le Racing non plus. Le club était au creux de la vague. Je n'arrivais pas à trouver des solutions. C'est un engrenage et ça n'a pas arrangé mon état psychologique.

Où pensiez-vous rebondir ?
Au début, je ne savais pas ce que j'allais faire. J'avais des plans à l'étranger, au Japon et en Angleterre, aux Saracens, pour six mois. Sinon, j'avais même pensé à partir dans un camp de boxe thaï en Thaïlande. (Rires) J'avais juste besoin de me reprojeter.

« Sur la route pour venir à Lyon, je me suis posé plein de questions. Je me demandais où j'allais atterrir. Les joueurs avaient lu la presse comme tout le monde. (...) Mais dès le premier jour, tous les mecs m'ont hyper bien accueilli »

 
 
 

Puis Karim Ghezal, l'entraîneur en chef du LOU, vous a contacté directement...
Oui, c'est le seul coach qui m'a appelé, avec celui de Vannes (Jean-Noël Spitzer). Les autres clubs étaient passés par mon agent. Karim m'a dit : ''Je sais que tu vas être revanchard, j'ai confiance en toi et j'aimerais beaucoup que tu viennes nous rejoindre.'' Le feeling s'est super bien passé. J'ai pris le temps d'y réfléchir vingt-quatre heures. Et ça s'est fait direct. Je suis beaucoup dans l'humain. Karim aussi et ça m'a plu. Quand un coach me dit : ''On va le faire ensemble'', j'ai envie de me battre pour lui. J'étais hyper content de bien rebondir. Puis, sur la route pour venir à Lyon, je me suis posé plein de questions. Je me demandais où j'allais atterrir. Les joueurs avaient lu la presse, comme tout le monde. Ça pouvait être délicat pour eux de se dire qu'un mec qui ne pensait qu'à faire la fête arrivait au LOU et qu'il allait peut-être foutre le bordel dans le groupe. Moi, je me demandais si la concurrence allait bien se passer. Mais dès le premier jour, tous les mecs m'ont hyper bien accueilli.

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Camille Chat, ballon en main, au Matmut Stadium. (A. Martin/L'Équipe)

Vous sentez-vous mieux aujourd'hui ?
Oui, beaucoup mieux sur le terrain. J'ai plus de gaz et plus d'endurance. Psychologiquement aussi. Je suis moins instable entre guillemets. Ça fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Je m'agace moins. J'ai tout ce qu'il me faut ici. J'ai trouvé une maison avec un jardin. Je tonds ma pelouse, je promène mon chien, je fais du vélo, du quad. (Rires) Des bonheurs simples. Je suis un campagnard et c'est comme ça que je me sens bien. Fin avril, j'ai déménagé et vidé mon appart du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), à 600 mètres du Racing. Là, j'ai eu un petit coup de cafard. C'était sentimental. Mais au final, je suis vraiment bien à Lyon et c'est pour ça que j'ai prolongé (jusqu'en 2029), malgré l'intérêt de Toulon. Je reprends énormément de plaisir. Le LOU est un club familial et ambitieux. Je sens qu'il y a du potentiel. Karim et le président (Marc-Antoine Ginon) veulent gagner des titres, moi aussi.

Avec forcément l'envie de vous relancer...
Je suis revanchard, évidemment. J'ai la dalle. J'ai besoin de me reprouver des choses et à ma famille, de retrouver de la constance, un niveau et de remontrer à l'équipe que je suis là. Je me sens redevable par rapport au LOU. Ç'a été une seconde chance et j'ai envie de rendre au club cette confiance. C'est une nouvelle page et un nouveau moi. J'ai plus de recul sur les choses. Je me sens plus apaisé. Moins stressé. Je suis vraiment heureux et épanoui. C'est chouette. Et tout le monde revit autour de moi. (Rires) Quand les gens te critiquent, ça fait mal aussi à ton entourage.

À l'occasion de vos débuts avec le LOU le 18 janvier contre les Cheetahs (en Challenge, 68-21), vous aviez célébré votre premier essai en mimant le geste de boire au goulot avec le ballon. Était-ce justement une manière de répondre à ces critiques ou à ce que vous aviez vécu ?
Non, ce n'était pas mon intention. Celui qui m'a viré n'est plus au Racing (Lancaster). Et je n'ai aucune rancune contre le Racing et Jacky. C'est moi le fautif. Cette célébration, c'était un clin d'oeil à la distillerie dans laquelle j'ai investi. (Rires) Mais c'était surtout une façon de dire : ''Je suis là et je vais vous le montrer''. Les gens qui me connaissent en ont rigolé. Ils savent qui je suis. Mon père, lui, m'a dit : ''T'es fou, tu remets de l'huile sur le feu.'' Alors que c'était pas du tout ce que je voulais. Même ma copine a pété un plomb. Je suis pas du tout provocateur, j'ai horreur des mecs qui le sont. Ça a beaucoup fait parler et je n'aime pas. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais j'avais besoin de dire que j'étais de retour. J'ai ce feu en moi qui revient et ça me fait du bien. Dimitri Szarzewski (entraîneur adjoint au Racing) disait toujours : ''Il faut avoir l'oeil du tigre''. Je sens vraiment que j'ai cette flamme aujourd'hui. »

Ghezal : « Un joueur de classe internationale »
Arrivé début décembre en tant qu'entraîneur principal du club rhodanien, Karim Ghezal tenait absolument à récupérer Camille Chat qu'il avait déjà coaché chez les Bleus. « Connaissant mon groupe et connaissant Camille, je savais que c'était l'endroit qu'il lui fallait pour vivre autre chose après douze ans au Racing, dit-il. Mentalement, Camille est bien, apaisé, détendu. Il est posé dans sa vie. Il s'est très vite intégré au groupe. Ce club est fait pour lui. Le LOU a besoin d'avoir de grands joueurs. Camille a 33 sélections, il a joué une Coupe du monde (2019) et a gagné des titres (champion de France 2016). Il n'est pas en fin de carrière. Il n'a que 29 ans et a encore des choses à montrer. Je suis persuadé qu'il peut revenir en équipe de France. C'est un joueur de classe internationale, agressif dans les rucks, capable de porter le ballon, de gagner des mètres, d'être costaud en mêlée et de marquer près des lignes. » Autant de qualités remarquées par les Barbarians britanniques coachés cet été par Robbie Deans et Patrice Collazo qui l'ont sélectionné pour un match contre l'Afrique du Sud le 28 juin au Cap. Sauf si bien sûr le LOU, huitième à trois journées de la fin, dispute la finale du Top 14 le même jour ou si Chat fait son retour chez les Bleus pour la tournée en Nouvelle-Zélande, plus de quatre ans après sa dernière sélection contre l'Écosse (23-27) en mars 2021...
 
 

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Posted 15 May 2025 - 13:30 PM

Nous somme d'accord, au SF il a connu de bons résultats aussi.

Après faut bien que la presse vende du papier ou du clic, et puis j'ai l'impression qu'avec Guezl ça marche bien au début et puis ça se gâte après, il a pas l'air d'avoir un caractère facile le gonze.

Exact. Je ne relate pas des conversations qui ont vocation à rester privées, mais vaut mieux ne pas lui pisser dans les bottes.






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