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Masse salariale Masquée


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1044 réponses à ce sujet

#1036 Kiwifrog

Kiwifrog

    Joueur de TOP 14

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Posté 13 avril 2015 - 17:56

11,8 million pour Toulon ? Salary cap a 10 ?????
Le reste de surplus est sûrement le salaires du staff et salarié du club !!

 

Il est bien precise qu'il s'agit de la masse salariale joueurs. Je crois que c'est possible car le salary cap n'est pas encore applique strictement. 



#1037 La Mecque 83

La Mecque 83

    Champion d'Europe

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Posté 13 avril 2015 - 18:05

 

Il est bien precise qu'il s'agit de la masse salariale joueurs. Je crois que c'est possible car le salary cap n'est pas encore applique strictement. 

La masse salariale des joueurs, comprend les contrats Espoirs, qui ne sont pas inclus dans le Salary Cap, il me semble...



#1038 tire-bouchon

tire-bouchon

    Champion d'Europe

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Posté 13 avril 2015 - 18:07

Concernant la masse salariale masquée, puisque tous les clubs sont "clean", les instances de contrôle devraient chercher un autre angle d'attaque.

 

C'est sur les déclarations fiscales des joueurs qu'il faut se pencher. Voir s'il n'y a pas de rémunérations "off shore" ou "monégasque" oubliées, s'il n'y a pas d'emploi fictif ou dont les rémunérations ne sont pas justifiées... Si les joueurs se prennent des contrôles fiscaux avec redressement ils réfléchiront à 2 fois avant d'accepter des montages de rémunérations complexes.

Il faut vous l'expliquer comment!

 

Il n' y a pas de salaires masqués.

Tu pourras effectuer contrôles fiscaux sur contrôles fiscaux, tu trouveras peut-être un joueur qui ne déclare pas tout. mais pas plus.

 

La Loi n'interdit à personne (sauf fonctionnaires) d'avoir plusieurs boulots et donc d'avoir plusieurs revenus.

 

Rien n'empêche un joueur de rugby de toucher son salaire et d'avoir d'autres revenus en dehors ( revenus de com) dans le mesure ou ce boulot n'est pas en lien direct avec le club.

 

Rien n'empêche Parra de toucher son salaire de joueur et ses revenus publicitaires ou parfois des participations à des opérations de com auprès de partenaires locaux. Des facilités matérielles ( voitures, billets d'avion, hébergement etc..) Il est évident que tous ces " à côtés" sont discutés avant signature du contrat.

 

Les revenus ne sont alors contrôlables que par le fisc, comme pour tout le monde.



#1039 Kiwifrog

Kiwifrog

    Joueur de TOP 14

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Posté 13 avril 2015 - 18:17

La masse salariale des joueurs, comprend les contrats Espoirs, qui ne sont pas inclus dans le Salary Cap, il me semble...

 

Peut-etre. Qui sont les espoirs qui pourraient avoir un gros salaire chez vous?

 

Il y a aussi je crois 100.00 supplementaire par joueurs XV de France. 



#1040 Polochon

Polochon

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Posté 14 avril 2015 - 07:08

 

Peut-etre. Qui sont les espoirs qui pourraient avoir un gros salaire chez vous?

 

Habana, Giteau et Botha de mémoire  :D



#1041 journey63

journey63

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Posté 14 avril 2015 - 09:25

Il faut vous l'expliquer comment!

 

Il n' y a pas de salaires masqués.

Tu pourras effectuer contrôles fiscaux sur contrôles fiscaux, tu trouveras peut-être un joueur qui ne déclare pas tout. mais pas plus.

 

La Loi n'interdit à personne (sauf fonctionnaires) d'avoir plusieurs boulots et donc d'avoir plusieurs revenus.

 

Rien n'empêche un joueur de rugby de toucher son salaire et d'avoir d'autres revenus en dehors ( revenus de com) dans le mesure ou ce boulot n'est pas en lien direct avec le club.

 

Rien n'empêche Parra de toucher son salaire de joueur et ses revenus publicitaires ou parfois des participations à des opérations de com auprès de partenaires locaux. Des facilités matérielles ( voitures, billets d'avion, hébergement etc..) Il est évident que tous ces " à côtés" sont discutés avant signature du contrat.

 

Les revenus ne sont alors contrôlables que par le fisc, comme pour tout le monde.

Tu te trompes car tous ces revenus ne sont pas taxés de la même façon et notamment par l'URSSAF qui peut très bien les requalifier comme salaires déguisés (ex les basketteurs dans les années 80, cela a mit fin à l'amateurisme marron, idem pour les orthoptistes payés par les ophtalmos).

 

Les charges patronales ne sont pas les m^mes entre un salaire et un droit à l'image par exemple.

 

Pour l'instant personne ne dit rien (surtout l'URSSAF) ce qui semble étonnant mais, il ne faut pas tuer la poule aux oeufs d'or (panem en circenses)



#1042 -franfois-

-franfois-

    Joueur de Fédérale 3

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Posté 14 avril 2015 - 09:26

 

Peut-etre. Qui sont les espoirs qui pourraient avoir un gros salaire chez vous?

 

Il y a aussi je crois 100.00 supplementaire par joueurs XV de France. 

 

Cette mesure est valable pour la saison 2014-2015, pas la saison 2013-2014 concernée par ce rapport. Encore une fois, c'est la preuve que le salary cap n'est pas respecté donc qu'il ne sert à rien. Comme les JIFFs. Je n'en veux absolument pas au RCT, plutôt à la LNR qui établie des règles débiles sans se préoccuper de les faire respecter :cartonrouge:



#1043 Arverne03

Arverne03

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Posté 15 avril 2015 - 06:30

Qui respecte les règles en réalité ?



#1044 Vynce

Vynce

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Posté 15 avril 2015 - 07:37

7 h 30 : l'heure de la petite maxime du matin.



#1045 La Mecque 83

La Mecque 83

    Champion d'Europe

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Posté 18 avril 2015 - 13:53

Avant les demi-finales de Coupe d’Europe, Clermont – Saracens, samedi à Saint-Etienne (16h15), et Toulon – Leinster, dimanche à Marseille (16h15), sous avons demandé à deux experts économiques de passer au banc d’essai les deux clubs français, l’Anglais et l’Irlandais.

Fin connaisseur de l’Ovalie version business, Philippe Spanghero, directeur de l’agence TeamOne, observe dans les chocs du week-end «un reflet assez exact de la diversité des modèles économiques en vigueur dans l’élite du rugby européen». Si l’on excepte l’absence des clubs portés par des mécènes, à l’image du Racing-Métro, éliminé en quarts de finale,«la photo de famille est quasi complète», confirme François Hilbrandt, consultant pour le cabinet Kurt Salmon. Les deux experts auscultent pour nous les forces et faiblesses de chacun des demi-finalistes.

TOULON DANS LE VERT MAIS SOUS PRESSION DU RÉSULTAT

 

Le RC Toulon est le seul club du Top 14 (avec Brive) à s’afficher en vert dans le rapport annuel de la Direction nationale d’aide et de contrôle de gestion (DNACG), qui a révélé en début de semaine un déficit cumulé record de 33 millions d’euros. «Le modéle économique du RCT est rationnel, mais le risque est le même que pour Toulouse, analyse Philippe Spanghero. Lorsque s’enchaînent quelques saisons sans titre ou au minimum sans une phase finale à domicile, avec les recettes supplémentaires de billetterie que cela génère, la situation peut vite se compliquer.»

Explication: «Toulon se donne les moyens de ses ambitions avec un recrutement haut de gamme. Mais quand on voit que le club déclare des résultats positifs de « seulement » 700.000 €, alors qu’il a reçu un quart et une demi-finale européenne la saison dernière, que se passerait-il en cas de saison moins faste? La vérité, c’est qu’il perdrait sans doute pas mal d’argent. J’ai beaucoup de respect pour tous ces clubs constamment sous la pression du résultat.»

«Toulon dans une logique assez vertueuse, mais très dépendante du « génie » de son principal actionnaire, Mourad Boudjellal»

«Toulon et les Saracens ont un peu la même philosophie, enchaîne François Hilbrandt. Ces clubs sont charpentés autour des fortes personnalités de leurs actionnaires principaux, Boudjellal à Toulon, le duo Rupert-Wray pour le club anglais.» Il s’agit bien plus d’investisseurs et d’entrepreneurs que de mécènes, c’est une grande différence avec un Serge Kampf à Grenoble ou un Jacky Lorenzetti au Racing-Métro, même si dans ce dernier cas, il y a aussi une vraie logique de développement, structurée autour de l’Arena 92 à horizon fin 2016.

LES SARACENS AIMENT JOUER AU LARGE

 

Ce qui distingue le plus Toulon des Saracens, c’est l’ancrage local du RCT, beaucoup plus fort que celui des Saracens, confrontés à Londres à une très forte concurrence sportive. «Il y a une véritable osmose à Toulon entre le club et les collectivités. Il bénéficie du plus fort taux de subventions locales du Top 14. Les Saracens, comme d’autres clubs anglais, cherchent plutôt à se développer à l’international, même si c’est une réflexion balbutiante et encore peu monétisée.» «Ces nouveaux marchés ont de quoi en effet tenter des clubs en quête de relais de croissance, appuie Philippe Spanghero, alors que la charge salariale augmente constamment et que les recettes ne suivent pas en proportion, notamment en raison de la stagnation du sponsoring en Europe.»

«Les endroits du monde où il y a beaucoup d’argent à aller chercher, c’est l’Asie avec notamment Hong Kong et Singapour, les Emirats arabes, les Etats-Unis, autant de territoires où vivent de fortes colonies d’expatriés britanniques. C’est donc un terreau hyper fertile pour les clubs anglais et notamment les Saracens qui ont été les premiers au monde à organiser une tournée à Hong Kong. C’est un relais de croissance qui peut être très important pour certains clubs européens, y compris dans le Top 14.»

«Pour les clubs français, il y a des opportunités extérieures pour ceux qui disposent à la fois d’une marque puissante et de sponsors à fort rayonnement international. C’est l’évidence pour le Racing-Métro et son partenaire Natixis sur le marché asiatique, idem pour Toulouse avec Peugeot et Airbus. Et sans doute aussi pour Toulon grâce à ses joueurs « mondialisés » qui « parlent » à de nombreuses communautés, de l’Australie à l’Afrique du Sud.»

CLERMONT, LA CULTURE D’ENTREPRISE D’UN GÉANT

 

«Le modèle de Clermont est assez proche de celui d’un club comme Toulouse, décrypte François Hilbrandt. Il vise l’autofinancement en se donnant les moyens de développer au maximum ses recettes. Historiquement, le club s’est appuyé sur le groupe Michelin et le stade qui porte son nom en est un héritage très précieux. Plus encore qu’un financement qui est mineur aujourd’hui, il bénéficie surtout de la culture d’entreprise de ce grand groupe, de la sagesse managériale des cadres de haut niveau issus d’une société à la réussite mondiale assez rare.» Comme à Toulon, il y a une forte adéquation entre le club et la ville, la région, mais les subventions territoriales sont moins élevées qu’au RCT ou à Montpellier, par exemple.

 
 
«Dans l’esprit, Clermont reste un club d’entreprise possédant une forte dimension sociétale comme peut l’être le Castres Olympique, soutenu par les Laboratoires Pierre Fabre et très impliqué aussi dans son environnement, prolonge Philippe Spanghero. Sans résultats pendant un an ou deux, il serait sans doute moins en danger que Toulon et pourrait continuer une stratégie de développement à moyen et long terme, contrairement au RCT qui devrait changer de braquet dans l’urgence comme le fait Toulouse.»

François Hilbrandt: «Le risque pour le Top 14 est comparable à ce qui s’est passé lorsque les droits TV ont déferlé sur la L1. Dans le football, cette manne financière a pu faire oublier les principes de bonne gestion, avant que des correctifs soient apportés.» C’est un peu ce que la DNACG a constaté l’an dernier: la perspective d’un contrat TV fortement revalorisé (71 millions d’euros cette saison, 74 millions d’euros à partir de la saison prochaine) a ouvert les portefeuilles dans une logique de «course à l’armement», au détriment d’une réflexion en termes d’infrastructures et de projets de développement pérennes. Il y a d’ailleurs une réflexion actuellement à la Ligue nationale de rugby consistant à indexer le versement de la part variable des droits TV aux efforts des clubs pour se structurer et réduire la sensibilité à l’aléa sportif.

LES CONCLUSIONS DE NOS EXPERTS

 

François Hilbrandt: «On peut se poser des questions sur la pérénnité de certains de ces modèles économiques, en particulier celui des Saracens en raison de leur dette (40 M€ selon la presse britannique). Toulon me semble en revanche dans une logique assez vertueuse, mais très dépendante du « génie » de son principal actionnaire, Mourad Boudjellal. Des quatre demi-finalistes, sachant qu’il est plus difficile d’analyser la situation irlandaise, faute de données fiables, le modèle de Clermont me paraît le plus robuste, le plus sage et pas le moins performant.»

Philippe Spanghero: «En France, on s’est pris au jeu, peut-être trop. Les sponsors sont là, il y a une forte médiatisation avec Canal qui a revalorisé les droits et qui veut vraiment appuyer sur le Top 14, on a les plus grands joueurs du monde qui jouent chez nous, donc ce n’est pas facile de faire le constat qu’on est peut-être arrivé au bout d’un modèle qui n’arrive plus à trouver les relais de croissance pour augmenter les recettes et compenser l’augmentation de la rémunération des joueurs. En comparaison, le modèle anglais est intéressant parce que confronté à la même situation il y a quelques années, il a su faire marche arrière et maintenant il redevient sexy et compétitif en dépensant moins. Il y a sûrement des idées à prendre là-bas pour les transposer de ce côté-ci de la Manche.»