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[frednirom]

Ça fait plaisir de voir une nouvelle équipe faire du bon taf et arriver dans les premiers au classement. Un racing en moins en phases finales c'est toujours ça de gagner.

[L'Eclair]

Credoz très en vue depuis le début de saison a prolongé 2029

[L'Eclair]

bug

[el landeno]

En pleine bourre en Top 14, Pau « assume de vouloir grandir » grâce à la Coupe des champions, près de 25 ans après l'avoir quittée

Pau, deuxième du Top 14, retrouve la « grande » coupe d'Europe près d'un quart de siècle après et pense aussi avoir les armes pour rivaliser en Coupe des champions. La réception de Northampton dimanche à 14 heures va être un bon révélateur.

Quand on vient d'enchaîner, depuis la reprise, Bordeaux (34-33) et La Rochelle (53-33) - le champion d'Europe en titre et le double étoilé (2022 et 2023)-, on maintient le standing en accueillant Northampton le finaliste de la dernière édition. La compétition n'est pas la même mais Sébastien Piqueronies, le manager de la Section paloise, n'entend pas faire de distinction. « La Coupe des champions est abordée pour garder nos standards du Top 14 au plus haut niveau possible. J'ai mis tous les matches sur un pied d'égalité. Sur le bloc de 11 qu'on a entamé, on a 11 matches de très haut niveau. Pour moi, en plus d'être une fierté, ça va être la vraie évaluation de la profondeur, de ma jauge d'effectif, de son homogénéité ».

 

 

On se pose forcément la question de savoir si Pau, actuel deuxième de Top 14, a la capacité de mener deux ambitions de front. Une interrogation qui n'a pas lieu d'être quand on évoque les cadors du Championnat, les habitués des phases finales, les viseurs d'étoile et de Bouclier. Pour briller en Europe, on insiste toujours sur l'expérience et l'effectif.

Seuls 14 joueurs de l'effectif ont déjà goûté à la « grande » Coupe d'Europe

Cela fait près de 25 ans que Pau n'a pas disputé la « grande » coupe d'Europe. La dernière fois, c'était lors de la saison 2000-2001. La plupart des joueurs palois n'étaient pas nés. D'ailleurs, sur l'effectif total de 52 joueurs, ils ne sont que 14 à y avoir goûté (dont 10 figurent sur la feuille face aux Saints).

 

 

 

Quant à l'effectif... « On saura après quatre matches si on l'a pour réussir quelque chose, sourit Piqueronies déjà satisfait d'avoir évité un déplacement en Afrique du Sud comme lors des deux dernières saisons en Challenge Cup. En tout cas on l'a construit en conséquence. On espère l'avoir anticipé depuis deux années maintenant. La Coupe des champions, c'est une marche de plus. Donc, il fallait préparer cette marche pour pouvoir s'y maintenir ». Le résultat face aux vice-champions d'Europe conditionnera certainement un peu de la suite (déplacements à Bristol et aux Scarlets puis réception des Bulls).

Le calendrier du groupe de Pau en Coupe des champions

 

Les Palois insistent sur le turn-over indispensable instauré depuis le début de la saison qui n'a pas influé sur les résultats du club (le seul avec Toulouse à huit victoires en onze journées). Quarante et un joueurs ont été utilisés en Top 14 avec des temps de jeu assez homogènes. Et Jack Maddocks remarque : « On a beaucoup tourné à Bordeaux et contre la Rochelle et le niveau s'est maintenu ». Pau va d'ailleurs aligner les mêmes joueurs du 4 au 8 que ceux qui étaient titulaires à Chaban-Delmas.

La Section doit faire avec plusieurs blessés

Mais le staff palois doit malgré tout tenir compte des contraintes : les blessés comme Attissogbe, Gailleton, Whitelock, Maximin ou encore Simmonds qui devait revenir à l'ouverture pour défier ses compatriotes mais qui n'est pas apte ; les internationaux qui doivent statutairement bénéficier de vacances comme Auradou, Grandidier-Nkanang, Brau-Boirie et Gorgadze. La ligne de trois-quarts sera privée d'éléments clés mais Arfeuil et Laporte sur les ailes sont des garanties. Et Maddocks sera titulaire au centre, une première pour lui mais armé de son expérience. On se rassure en se disant qu'en face, les Saints seront privés de Freeman et que Pollock débutera sur le banc.

L'ambition paloise, c'est de « progresser, être meilleurs, insiste Piqueronies. On assume de vouloir grandir. Donc il faut que dans ce niveau plus exigeant, notamment en termes d'intensité, on progresse. On le voit comme une fabuleuse opportunité de faire progresser notre niveau de jeu ». La Challenge Cup avait d'autres objectifs, notamment en termes de « décapsulage » des jeunes Palois, ceux de la « capsule » entre le centre de formation et l'équipe première. Il y en aura mais à dose modérée pour ne pas déséquilibrer le collectif. Le jeune pilier Alexandre Etchebehere (21 ans le 26 décembre) va connaître sa première titularisation, le centre Quentin Valentino (19 ans) sa première feuille.