Pas de message sur Didier Bes dépuis 1 an malgré le titre....
« No scrum, no win » (*) disent les Anglais. Les adversaires de l'ASM l'apprennent à leurs dépens ces dernières semaines. Après les Ospreys et Northampton en Coupe d'Europe, le pack du Stade Français a souffert face au monstre à seize pattes de l'ASM, samedi (33-10). Pour le plus grand plaisir de Didier Bès, le spécialiste de la mêlée au sein du staff auvergnat.
En Coupe d'Europe, la mêlée clermontoise avait très bien fonctionné. Vous avez confirmé face au Stade Français...
« Oui, c'était important. Il fallait se remettre en mode Top 14. On sait très bien que c’est différent de la Coupe d'Europe, notamment au niveau de l’interprétation des arbitres. Après ce match, on peut être satisfaits, même si à mon avis on aurait pu marquer deux essais de plus derrière des mêlées à cinq mètres. Sur ces deux actions, on a manqué de précision. C'est dommage car la mêlée aurait pu nous apporter le bonus offensif. Mais je suis quand même fier du travail accompli dans ce secteur. »
En début de saison, la mêlée clermontoise a connu quelques ratés. Depuis plusieurs matchs, elle est ultra-dominatrice. Y a-t-il eu un déclic ?
« Non, il n'y a pas eu de déclic. En début de saison, il a fallu assimiler les changements de règles. Il a également fallu que les arbitres trouvent leurs repères. Au niveau de l'équipe, il y a aussi eu des turnovers, du coup les joueurs ont parfois manqué de cohésion. Mais depuis 4-5 matchs, la mayonnaise prend bien et on montre des choses intéressantes. »
Les changements effectués en cours de rencontre n'impactent pas le rendement de la mêlée. C'est un constat qui doit vous faire plaisir...
« Oui, c'est très important. Le gars qui rentre se met de suite au diapason. Et ça, c'est vraiment un gros point positif. »
Un mot sur Rabah Slimani qui monte en puissance ces dernières semaines...
« La prestation de Rabah a été bonne face au Stade Français. Mais les autres font également du bon boulot. La mêlée, c'est un travail collectif. Quand tout le monde se sent bien dans un collectif, quand les gars travaillent bien ensemble, là on est fort. C'est quelque chose qui me tient à cœur. Et ça explique en grande partie les bonnes prestations de ces dernières semaines. »