New York s'est relevé après le 11 septembre, Londres et Madrid ont connu des attentats sanglants et se sont relevés, je ne vois pas pourquoi cela serait différent à Paris.
Peut être parce que c'est plus insidieux, style guérilla urbaine, que la situation depuis a bien évolué avec un groupe de fous furieux très organisés, il y a une grosse nuance, selon moi qui n'y entrave pas grand chose en sociologie et science du terrorisme.
Parce que l'on sait que des fous armés jusqu'au dents vont à nouveau frapper, dans le metro, le train, les ecoles.
Quand tu vis au milieu de ces événements, le détachement est plus compliqué qu'à Clermont.
Alors oui, la vie continue, mais quand des militaires débarquent a toute berzingue dans la creche de ton enfant il est difficile d'avoir l'esprit tranquille. Pareil quand des mecs en djelabah s'amusent à faire un semblant de prière avec des sacs a dos dans le métro pour provoquer.
On découvre que se sont des milliers qui potentiellement peuvent tuer, alors qu'il en suffit de quelques uns pour faire un drame dont on ne se remet pas.
On vit avec, on travaille avec, mais il ne s'agit pas d'un groupe de terroriste isolé dont l'ensemble est mort ou sous les verrous. Hier c'est une petite armée qui était pour tenter d'interpeller 8 personnes dans un appartement qui n'avait rien d'un blockhauss.
Lors des rassemblements ce weekend il a suffit de quelques petards pour creer un mouvement de foule qui aurait eu des consequences affreuses sur un quai de métro.