Avec un match sans au mauvais moments on va lui coller cette étiquette toute sa vie.
J'aimerai bien savoir combien de match il a fait gagner par un coup de pied réussi dans les 10 dernières minutes...
Coup de pied, matches qu'il fait gagner je ne sais pas.
Mais de mémoire de Jean-Paul Olivier, sur les phases finales:
2007 au Stoop, un match de Maestro, dont son essai sur le petit pardessus pour lui-même
2007 au Vélodrome: grosse pression, Toulouse globalement plus puissant, la pénalité qui permet de repasser devant et le drop décisif.
2007 au SDF, redonne l'avantage une dernière fois à 18/16 dans des conditions pas faciles. Si Franck avait supporté autant la pression que Brock...
2008 au Vélodrome: trop facile, Nalaga chaussait du 66 ce jour là.
2008 au SDF: rien à dire, la pression il l'a bouffée comme tout le monde, non sans combattre mais c'est la finale la plus "limpide" quant à son dénouement. Toulouse aurait gagné ce match. Ça tombe mal.
2009 à Bordeaux, la pression il me semble me souvenir qu'il l'a surtout fait peser sur Médard. Monsieur Brock
2009 au SDF: je n'en ressors que deux du lot: Floch et Bonnaire. Brock coule avec le collectif.
2010 au RDS: que celui qui n'a jamais buté dans l'air marin dublinois lui jette sa premiere bière. Pression il va de soi. Mais en effet il ne respirait pas la sérénité au moment de rater le dernier drop.
2010 au Michelin: Brock craque en effet. Ah non, ce sont Mannix, Berbizier, et Canal. No more comment, but a big f@@k.
2010 à Saint-Étienne: ne supportant pas la pression, il se débarrasse du ballon en tentant un drop de 55 mètres. Selon Canal, Toulon aurait gagné ce match, le Racing aussi.
2010 à Paris: sous la pression, je me demande même s'il n'a pas marqué un essai sur son placage offensif du dernier instant du match. Personne n'a remarqué?
2011: au Michelin, sous la pression, il tente de s'échapper du terrain et marque malencontreusement l'essai qui fera basculer le match du bon côté de la force basque.
2011 à Bordeaux: plus d'essence, pas de pression, victoire adverse logique.
2012 à Londres: un chef d'oeuvre de pression. Skrela crève d'entrée. James s'est chargé de regonfler tout le monde.
2012 à Bordeaux: déception légitime, mais pas de brockite manifeste.
Edit: 2012 à Toulouse. Je l'avais carrément oublié. L'image de craquage qui me revient, c'est le demi demi d'ouverture (oui: 10:2 = 5) qui chie un renvoi au 22 qui aboutit à la pénalité victorieuse adverse. Hines semble subir la pression dans les matches couperets, CQFD. Le match le plus bête de l'ère Cotter, le dernier CAB/ASM à jamais hors concours.
2013: au Michelin contre Montpellier: on s'en fout, c'était la tournée sans pression de Sivivatu
2013 à Montpellier: l'ASM se fait sa spéciale Coucou fais moi peur, mais gagne.
2013 à Dublin: Brock et Roro en démonstration. Je sais, 65 minutes seulement. Il y a tant de paramètres autour de ce match qu'en attribuer la lose à Brock... S'il n'avait pas été bon, on n'en parlerait vraiment plus. On aurait juste ignoré qu'on a laissé glisser la Coupe en voulant la brandir. Erreur de recrutement? Le meilleur 10 était assurément en face. Non, pas Jonny, Alain.
2013 Nantes, 2014 Londres, 2014 au Michelin: Brock ou pas, autant l'impression est pénible (et malgré tout, plus pour les joueurs que pour les supporters), ça n'a pas et n'aurait pas changé grand chose.
2015: on s'en fout, on a le temps de saliver ou pas. Brock ou pas.