Bon 2 WE sans être obligés de devoir supporter Bayle et sa bande, chouette !
Oyo/Saracens je sens que ça va être le massacre.
Multiplex Champions Cup - Saison 2015/2016 : 3ème journée
Débuté par
TiNTiN
, déc. 06 2015 10:18
301 réponses à ce sujet
#17
l'idiot
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Joueur de Fédérale 2
Posté 09 décembre 2015 - 22:09
Oyo/Saracens je sens que ça va être le massacre.
Et tu sens quoi pour Exeter/ASM??
#18
obewan
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Equipe de France
Posté 09 décembre 2015 - 22:39
un massacre.......
#19
Ptolémée
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Champion du Monde
Posté 09 décembre 2015 - 22:44
ça va etre trés trés dur de faire un résultat chez les Chiefs ...
#20
julien
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Champion du Monde
Posté 10 décembre 2015 - 10:06
Impasse de l'UBB ( mise au repos d'Avei, Guitoune, Talebula, pas d'Ashley-Cooper etc) aux Ospreys, voilà qui ne va pas nous arranger... et l'on va très vite regretter les 2 pts offerts aux Gallois...
#21
RCV06
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Champion du Monde
Posté 10 décembre 2015 - 10:10
ça va etre trés trés dur de faire un résultat chez les Chiefs ...
Impasse de l'UBB ( mise au repos d'Avei, Guitoune, Talebula, pas d'Ashley-Cooper etc) aux Ospreys, voilà qui ne va pas nous arranger... et l'on va très vite regretter les 2 pts offerts aux Gallois...
Bon les gars faites un peu gaffe, vous avez encore oublié de prendre vos lexomils ce matin 
#22
diomedea
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Equipe de France
Posté 10 décembre 2015 - 10:31
Impasse de l'UBB ( mise au repos d'Avei, Guitoune, Talebula, pas d'Ashley-Cooper etc) aux Ospreys, voilà qui ne va pas nous arranger... et l'on va très vite regretter les 2 pts offerts aux Gallois...
On gagne là bas et du coup on s'en tape totalement du nombre de points qu'ils ont.... la vie est pourtant simple non ?
#23
Parigot_Paris
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Parisien Névrotique
Posté 10 décembre 2015 - 11:02
Comment on dessine une bite, en italien ? 
#24
TOULOKOI
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Joueur de Fédérale 3
Posté 10 décembre 2015 - 17:58
Comment on dessine une bite, en italien ?
La tronche a Parisse 
#25
Rémy63
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Champion du Monde
Posté 10 décembre 2015 - 18:14
La tronche a Parisse
Voilààààààà. Je plussoie, s'il est nécessaire de l'ajouter !
#26
Parigot_Paris
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Parisien Névrotique
Posté 10 décembre 2015 - 19:08
Ça, je n'en attendais pas moins d'un super connard !
Voilààààààà. Je plussoie, s'il est nécessaire de l'ajouter !
#27
Fanchic
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Champion d'Europe
Posté 11 décembre 2015 - 03:02
Impasse de l'UBB ( mise au repos d'Avei, Guitoune, Talebula, pas d'Ashley-Cooper etc) aux Ospreys, voilà qui ne va pas nous arranger... et l'on va très vite regretter les 2 pts offerts aux Gallois...
Ils feront pareil avec nous...
#28
miro padre
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Joueur d'honneur
Posté 11 décembre 2015 - 07:13
L'équipe du jour :
[attachment=12194:image.png]
RUGBY
MAIS QUE VAUT LA COUPE D'EUROPE ?
ALEXANDRE BARDOT (AVEC P. P.)
LA COMPÉTITION CONTINENTALE REPREND CE WEEK-END, AVEC TOUJOURS LE MÊME DÉBAT SUR SON INTÉRÊT ET SON NIVEAU PAR RAPPORT AU TOP 14. ÉLÉMENTS DE RÉPONSE.
C'est une compétition européenne, mais elle a de furieux airs de Championnat de France. Depuis trois ans, le trophée de la Coupe d'Europe ne quitte plus Toulon, et deux finales ont opposé le RCT à un autre club du Top 14, Clermont. On dirait la France, donc, et pourtant c'est l'Europe. Un autre jeu. Un autre enjeu. Un autre niveau. C'est en tout cas ce que disent invariablement les acteurs de cette compétition, dans une rengaine qui paraît de plus en plus louche à mesure que les clubs français imposent leur domination. Hier encore, Raphaël Ibañez, manager de BordeauxBègles dont les joueurs ont découvert la Coupe d'Europe le mois dernier à Exeter (défaite 34-19), assurait que ses exigences étaient supérieures, à celles du Top 14. « Ce premier match nous a permis de renouer avec l'esprit d'initiative sur le côté offensif, qui avait été plus difficile à révéler sur d'autres rencontres (en Top 14), soulignait l'ancien talonneur des Wasps, vainqueur de la compétition en 2007. Il y a aussi eu ces deux premières séquences défensives, de deux fois trois minutes, qui ont donné le ton à nos joueurs sur le niveau requis pour jouer en Coupe d'Europe. Beaucoup ont pris conscience de ce que pouvait exiger cette compétition. Puis il faut faire avec la façon de diriger le jeu au niveau du corps arbitral, qui favorise les intentions offensives... » Pour le troisième-ligne castrais Alexandre Bias, 29 matches européens au compteur avec Bourgoin, Castres et Montpellier : «C'est le niveau au dessus, clairement. On affronte des équipes, galloises par exemple, qui ne se préparent que pour ça et qui concentrent de nombreux internationaux.Les joueurs sont prêts physiquement et se connaissent par coeur.»
La Coupe d'Europe serait donc l'échelon intermédiaire entre les deux, une sorte de palier. Faut-il y croire ? Entraîneur, joueur ou préparateur physique, ceux que nous avons interrogés à la veille de la troisième journée ont le même regard. Et les statistiques générales d'Opta concernant les dernières éditions du Tournoi des Six Nations, de la Coupe d'Europe et du Top 14 le confirment d'une manière étonnante.
_________________________________________________________________________
Julien PIERRE, ancien deuxièmeligne international de Clermont, explique pourquoi la Coupe d'Europe requiert une concentration de tous les instants.
«Chaque minute est plus intense»
A. BA.
« Selon les statistiques d'Opta, on a joué en moyenne 1'20 de plus en Coupe d'Europe qu'en Top 14 la saison passée. Cela compte vraiment quand on est joueur ?
Ce n'est pas ça qui pèse lourd. Mais chaque action va être plus longue, plus intense, plus dangereuse. Exemple : si tu joues contre les Saracens, il y a 35' de temps de jeu. Sur ces 35', ils auront le ballon environ la moitié du temps. Et pendant la plus grande partie de cette période, tu sais qu'ils pourront te mettre un essai. C'est peut-être un raccourci, mais deux plaquages loupés sur la même action, et c'est fini. En fait, chaque minute est plus intense, et peut coûter très cher.
Cette intensité supérieure vient-elle du fait que la Coupe d'Europe casse la routine du Top 14, mettant les joueurs plus en éveil ?
Je vais vous répondre en prenant une image. Quand j'étais à Clermont, on courait un marathon, le Top 14, pendant des mois. Et par périodes, il y avait des sprints : les matches de Coupe d'Europe. En Top 14, vu le nombre de matches, tu sais que tu peux rattraper une défaite. Pas au niveau européen.
Ça se ressent dans la semaine précédant une rencontre européenne ?
Pas que dans la semaine. À Clermont, on y pensait déjà un peu avant.
Les stats placent la Coupe d'Europe à mi-chemin entre le Top 14 et le niveau international.
Ouais, c'est étonnant qu'elles démontrent autant que c'est le niveau intermédiaire. Je n'aime pas dire que c'est le meilleur Championnat du monde, mais en tout cas, le Top 14 est un Championnat vraiment dur, où tout se joue à l'arraché. Quand tu passes à la Coupe d'Europe, tu sais d'avance qu'avoir une super défense ne suffira plus, il faudra jouer. C'est ça qui fait que cette compétition est entre les deux niveaux.
Pourquoi faut-il jouer en Coupe d'Europe ?
Parce que les équipes anglaises sont plus concentrées sur le jeu que celles du Top 14. Et parce que les autres équipes britanniques et irlandaises ne préparent quasiment que cette compétition, et qu'elles se préparent pour jouer.
Le niveau international, c'est encore autre chose ?
C'est difficile à quantifier. Ce sont des matches particuliers. Tu joues pour ton pays, il y a un aspect émotionnel qui rend les choses très très différentes.
Pour un joueur, vaut-il mieux avoir disputé la Coupe d'Europe avant de connaître le niveau international ?
Ouais, je pense, au moins un peu. Tous les matches de Top 14 ne ressemblent pas à des matches internationaux (sourire).
_______________________________________________________________________
«Attention, il faut être plus précis, plus efficaces»
A. BO.
Franck AZEMA,l'entraîneur de Clermont, estime que le degré d'exigence est plus élevé en Coupe d'Europe qu'en Top 14 en raison du format resserré de la compétition.
«Le temps de jeu tend à augmenter en Coupe d'Europe mais j'ai aussi la sensation qu'à la suite à la Coupe du monde, il y a cette volonté de l'hémisphère Nord de proposer quelque chose davantage tourné vers le jeu, le volume. J'imagine que ça va avoir un impact sur le Top 14. À mon avis, le temps de jeu en Championnat va monter, je pense même que ça a déjà dû commencer par rapport à la saison précédente et ça va être intéressant de voir l'évolution sur les deux prochains mois. Ça va se rapprocher de la Coupe d'Europe. On va retrouver ça aussi au niveau de l'arbitrage, comme nous la semaine dernière (à Brive) avec M. Garcès, qui ne s'est pas enfermé sur les mêlées : il a laissé l'avantage, il a laissé disputer longuement les rucks. Avant, il y avait une différence sur l'abitrage de la zone de rucks avec la Coupe d'Europe.
Sur la scène européenne, les équipes ont aussi la volonté de tenir davantage le ballon. Les Saracens sont différents parce qu'ils utilisent beaucoup le jeu au pied, mais tu vois Exeter, Bath, les Harlequins ou les Wasps capables d'imposer de longues séquences. C'est différent du Top 14 où, après quatre ou cinq phases, on met du jeu au pied, il y a de l'occupation. Il y a aussi une approche culturelle différente. Les Britanniques, qu'ils reçoivent ou qu'ils se déplacent, ont toujours la même façon de jouer. Pour eux, pas de domicile ou d'extérieur. Bon, ça vient en France maintenant, mais chez eux, c'est une philosophie.
Vous me dites que 44 % des essais en Coupe d'Europe ont été marqués sur des premiers temps de jeu ? Je pense que c'est dû à l'aspect surprise. En Top 14, tu te joues deux fois par an et tu te connais par coeur. Tu as le temps de plus observer. En Coupe d'Europe, t'as moins de matière et de vécu contre ces équipes-là. Aussi, vu l'exigence de cette compétition très courte, les équipes sont plus concentrées.On se dit : "Attention, il faut être plus précis, plus dans le détail, plus efficaces sur les lancements ou la distribution." C'est six matches, si t'en perds un, c'est fini ! Alors que le Top 14, c'est un marathon qui démarre le 15 août et finit le 15 juin ! »
[attachment=12195:image.png]
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« Ça courait dans tous les sens»
Ludovic LOUSTAU,le préparateur physique de Bordeaux, confirme que les rencontres européennes sont plus intenses que celles du Top 14.
HAMID IMAKHOUKHENE
«La Coupe d'Europe est-elle vraiment différente du Top 14 en termes de rythme ?
Oui, si j'en crois le seul match européen joué par l'UBB, à Exeter, le 21 novembre (défaite 34-19). Nous découvrions ce niveau de compétition et nous avons pu enregistrer des différences notables avec l'apport des GPS.
Dans quels domaines ?
Le pourcentage de temps "marché" était plus bas qu'en Championnat. Il y a eu un volume et des distances de courses, toutes intensités confondues, qui étaient plus élevés. Et ce qui est intéressant aussi, c'est qu'une semaine plus tard, après le match de Top 14 face à Pau (46-10), les joueurs étaient davantage marqués physiquement.
Parce qu'il y avait eu plus de chocs ?
Oui. Plus que lors du match à Exeter. Encore une fois, nous n'avons qu'un match européen auquel nous référer. Mais il y a eu moins de défi physique frontal ce soir-là, en Angleterre, qu'une semaine plus tard à Chaban, en Championnat de France.
Le format court de la Coupe d'Europe, la nécessité de marquer des essais, de jouer pour gagner, changent-ils la donne ?
On a la sensation que ce n'est pas la même approche, que les clubs se lancent dans un jeu plus complet. En Top 14, on peut parfois constater un jeu plus restrictif, qui peut être efficace, par ailleurs. Mais, à Exeter, les Chiefs ont joué tous les ballons de turnover, ont essayé de déplacer le ballon et les hommes sur la largeur. Or, pour assister à un match où ça joue, il faut que les deux équipes en aient la volonté. Et on sait que c'est le style de l'UBB aussi. On a tout de suite vu ce soir-là que ça courait dans tous les sens...»
[attachment=12194:image.png]
RUGBY
MAIS QUE VAUT LA COUPE D'EUROPE ?
ALEXANDRE BARDOT (AVEC P. P.)
LA COMPÉTITION CONTINENTALE REPREND CE WEEK-END, AVEC TOUJOURS LE MÊME DÉBAT SUR SON INTÉRÊT ET SON NIVEAU PAR RAPPORT AU TOP 14. ÉLÉMENTS DE RÉPONSE.
C'est une compétition européenne, mais elle a de furieux airs de Championnat de France. Depuis trois ans, le trophée de la Coupe d'Europe ne quitte plus Toulon, et deux finales ont opposé le RCT à un autre club du Top 14, Clermont. On dirait la France, donc, et pourtant c'est l'Europe. Un autre jeu. Un autre enjeu. Un autre niveau. C'est en tout cas ce que disent invariablement les acteurs de cette compétition, dans une rengaine qui paraît de plus en plus louche à mesure que les clubs français imposent leur domination. Hier encore, Raphaël Ibañez, manager de BordeauxBègles dont les joueurs ont découvert la Coupe d'Europe le mois dernier à Exeter (défaite 34-19), assurait que ses exigences étaient supérieures, à celles du Top 14. « Ce premier match nous a permis de renouer avec l'esprit d'initiative sur le côté offensif, qui avait été plus difficile à révéler sur d'autres rencontres (en Top 14), soulignait l'ancien talonneur des Wasps, vainqueur de la compétition en 2007. Il y a aussi eu ces deux premières séquences défensives, de deux fois trois minutes, qui ont donné le ton à nos joueurs sur le niveau requis pour jouer en Coupe d'Europe. Beaucoup ont pris conscience de ce que pouvait exiger cette compétition. Puis il faut faire avec la façon de diriger le jeu au niveau du corps arbitral, qui favorise les intentions offensives... » Pour le troisième-ligne castrais Alexandre Bias, 29 matches européens au compteur avec Bourgoin, Castres et Montpellier : «C'est le niveau au dessus, clairement. On affronte des équipes, galloises par exemple, qui ne se préparent que pour ça et qui concentrent de nombreux internationaux.Les joueurs sont prêts physiquement et se connaissent par coeur.»
La Coupe d'Europe serait donc l'échelon intermédiaire entre les deux, une sorte de palier. Faut-il y croire ? Entraîneur, joueur ou préparateur physique, ceux que nous avons interrogés à la veille de la troisième journée ont le même regard. Et les statistiques générales d'Opta concernant les dernières éditions du Tournoi des Six Nations, de la Coupe d'Europe et du Top 14 le confirment d'une manière étonnante.
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Julien PIERRE, ancien deuxièmeligne international de Clermont, explique pourquoi la Coupe d'Europe requiert une concentration de tous les instants.
«Chaque minute est plus intense»
A. BA.
« Selon les statistiques d'Opta, on a joué en moyenne 1'20 de plus en Coupe d'Europe qu'en Top 14 la saison passée. Cela compte vraiment quand on est joueur ?
Ce n'est pas ça qui pèse lourd. Mais chaque action va être plus longue, plus intense, plus dangereuse. Exemple : si tu joues contre les Saracens, il y a 35' de temps de jeu. Sur ces 35', ils auront le ballon environ la moitié du temps. Et pendant la plus grande partie de cette période, tu sais qu'ils pourront te mettre un essai. C'est peut-être un raccourci, mais deux plaquages loupés sur la même action, et c'est fini. En fait, chaque minute est plus intense, et peut coûter très cher.
Cette intensité supérieure vient-elle du fait que la Coupe d'Europe casse la routine du Top 14, mettant les joueurs plus en éveil ?
Je vais vous répondre en prenant une image. Quand j'étais à Clermont, on courait un marathon, le Top 14, pendant des mois. Et par périodes, il y avait des sprints : les matches de Coupe d'Europe. En Top 14, vu le nombre de matches, tu sais que tu peux rattraper une défaite. Pas au niveau européen.
Ça se ressent dans la semaine précédant une rencontre européenne ?
Pas que dans la semaine. À Clermont, on y pensait déjà un peu avant.
Les stats placent la Coupe d'Europe à mi-chemin entre le Top 14 et le niveau international.
Ouais, c'est étonnant qu'elles démontrent autant que c'est le niveau intermédiaire. Je n'aime pas dire que c'est le meilleur Championnat du monde, mais en tout cas, le Top 14 est un Championnat vraiment dur, où tout se joue à l'arraché. Quand tu passes à la Coupe d'Europe, tu sais d'avance qu'avoir une super défense ne suffira plus, il faudra jouer. C'est ça qui fait que cette compétition est entre les deux niveaux.
Pourquoi faut-il jouer en Coupe d'Europe ?
Parce que les équipes anglaises sont plus concentrées sur le jeu que celles du Top 14. Et parce que les autres équipes britanniques et irlandaises ne préparent quasiment que cette compétition, et qu'elles se préparent pour jouer.
Le niveau international, c'est encore autre chose ?
C'est difficile à quantifier. Ce sont des matches particuliers. Tu joues pour ton pays, il y a un aspect émotionnel qui rend les choses très très différentes.
Pour un joueur, vaut-il mieux avoir disputé la Coupe d'Europe avant de connaître le niveau international ?
Ouais, je pense, au moins un peu. Tous les matches de Top 14 ne ressemblent pas à des matches internationaux (sourire).
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«Attention, il faut être plus précis, plus efficaces»
A. BO.
Franck AZEMA,l'entraîneur de Clermont, estime que le degré d'exigence est plus élevé en Coupe d'Europe qu'en Top 14 en raison du format resserré de la compétition.
«Le temps de jeu tend à augmenter en Coupe d'Europe mais j'ai aussi la sensation qu'à la suite à la Coupe du monde, il y a cette volonté de l'hémisphère Nord de proposer quelque chose davantage tourné vers le jeu, le volume. J'imagine que ça va avoir un impact sur le Top 14. À mon avis, le temps de jeu en Championnat va monter, je pense même que ça a déjà dû commencer par rapport à la saison précédente et ça va être intéressant de voir l'évolution sur les deux prochains mois. Ça va se rapprocher de la Coupe d'Europe. On va retrouver ça aussi au niveau de l'arbitrage, comme nous la semaine dernière (à Brive) avec M. Garcès, qui ne s'est pas enfermé sur les mêlées : il a laissé l'avantage, il a laissé disputer longuement les rucks. Avant, il y avait une différence sur l'abitrage de la zone de rucks avec la Coupe d'Europe.
Sur la scène européenne, les équipes ont aussi la volonté de tenir davantage le ballon. Les Saracens sont différents parce qu'ils utilisent beaucoup le jeu au pied, mais tu vois Exeter, Bath, les Harlequins ou les Wasps capables d'imposer de longues séquences. C'est différent du Top 14 où, après quatre ou cinq phases, on met du jeu au pied, il y a de l'occupation. Il y a aussi une approche culturelle différente. Les Britanniques, qu'ils reçoivent ou qu'ils se déplacent, ont toujours la même façon de jouer. Pour eux, pas de domicile ou d'extérieur. Bon, ça vient en France maintenant, mais chez eux, c'est une philosophie.
Vous me dites que 44 % des essais en Coupe d'Europe ont été marqués sur des premiers temps de jeu ? Je pense que c'est dû à l'aspect surprise. En Top 14, tu te joues deux fois par an et tu te connais par coeur. Tu as le temps de plus observer. En Coupe d'Europe, t'as moins de matière et de vécu contre ces équipes-là. Aussi, vu l'exigence de cette compétition très courte, les équipes sont plus concentrées.On se dit : "Attention, il faut être plus précis, plus dans le détail, plus efficaces sur les lancements ou la distribution." C'est six matches, si t'en perds un, c'est fini ! Alors que le Top 14, c'est un marathon qui démarre le 15 août et finit le 15 juin ! »
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« Ça courait dans tous les sens»
Ludovic LOUSTAU,le préparateur physique de Bordeaux, confirme que les rencontres européennes sont plus intenses que celles du Top 14.
HAMID IMAKHOUKHENE
«La Coupe d'Europe est-elle vraiment différente du Top 14 en termes de rythme ?
Oui, si j'en crois le seul match européen joué par l'UBB, à Exeter, le 21 novembre (défaite 34-19). Nous découvrions ce niveau de compétition et nous avons pu enregistrer des différences notables avec l'apport des GPS.
Dans quels domaines ?
Le pourcentage de temps "marché" était plus bas qu'en Championnat. Il y a eu un volume et des distances de courses, toutes intensités confondues, qui étaient plus élevés. Et ce qui est intéressant aussi, c'est qu'une semaine plus tard, après le match de Top 14 face à Pau (46-10), les joueurs étaient davantage marqués physiquement.
Parce qu'il y avait eu plus de chocs ?
Oui. Plus que lors du match à Exeter. Encore une fois, nous n'avons qu'un match européen auquel nous référer. Mais il y a eu moins de défi physique frontal ce soir-là, en Angleterre, qu'une semaine plus tard à Chaban, en Championnat de France.
Le format court de la Coupe d'Europe, la nécessité de marquer des essais, de jouer pour gagner, changent-ils la donne ?
On a la sensation que ce n'est pas la même approche, que les clubs se lancent dans un jeu plus complet. En Top 14, on peut parfois constater un jeu plus restrictif, qui peut être efficace, par ailleurs. Mais, à Exeter, les Chiefs ont joué tous les ballons de turnover, ont essayé de déplacer le ballon et les hommes sur la largeur. Or, pour assister à un match où ça joue, il faut que les deux équipes en aient la volonté. Et on sait que c'est le style de l'UBB aussi. On a tout de suite vu ce soir-là que ça courait dans tous les sens...»
#29
julien
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Champion du Monde
Posté 11 décembre 2015 - 14:00
et pendant ce temps là les Ospreys vont prendre tranquillement 5 points contre l'équipe B' de l'UBB... 
#30
Yosky
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Joueur de Fédérale 1
Posté 11 décembre 2015 - 15:17
Bah, tout cela pondéré par le fait qu'ils seront déjà éliminés lorsqu'on ira chez eux.et pendant ce temps là les Ospreys vont prendre tranquillement 5 points contre l'équipe B' de l'UBB...
