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Commotion cérébrale


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#3526 RCV06

RCV06

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Posté 30 juin 2025 - 16:26

Quoi, l UBB aurait fait une Cudmore et personne ne dit rien. Je suppose qu il fera une action en justice une fois qu il aura fini sa carrière  B) 


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#3527 Schell

Schell

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Posté 27 août 2025 - 15:59

Carnet noir – L’ancien troisième ligne Shane Christie est décédé, un suicide à cause des commotions suspecté - rugbyrama.fr



#3528 el landeno

el landeno

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Posté 15 septembre 2025 - 20:35

« Ce n'était pas intelligent de prendre le risque de jouer une ou deux saisons de plus » : Paul Willemse revient sur les raisons de sa retraite Après plusieurs mois à espérer un rétablissement à la suite d'une dernière commotion subie il y a un an, Paul Willemse s'est résolu à arrêter sa carrière, à 32 ans. Il a officialisé la nouvelle ce lundi et nous explique les raisons de ce choix fait à contrecoeur.
 
 

Quelques heures après l'officialisation de sa retraite, Paul Willemse a accepté de revenir par téléphone sur ce choix. Qu'il a visiblement eu beaucoup de mal à prendre, lui qui n'a plus joué depuis le 5 octobre dernier après une énième commotion. Il raconte les mois de symptômes - dont certains persistent aujourd'hui - et de doutes. À 32 ans, Willemse, arrivé d'Afrique du Sud en 2014, a construit sa carrière en France, à Grenoble (2014-2015) puis à Montpellier (2015-2025), où il a été champion de France en 2022. Avec les Bleus, il a cumulé 32 sélections et fait partie des tauliers du Grand Chelem en 2022. « Si on m'avait dit tout ça quand je suis parti en France, j'aurais dit au mec en face qu'il était fou », en rigole-t-il.

 
 

« Comment vous sentez-vous après avoir pris cette décision ?
Ça fait un moment, depuis mon dernier match (le 5 octobre 2024 face au Stade Français), que j'y pense, mais c'était très dur pour moi de l'accepter. J'ai tout essayé pour revenir sur le terrain, au moins avoir cette possibilité, mais au final ce n'était pas possible. Prendre la décision m'a pris du temps, je ne voulais pas l'accepter. Aujourd'hui, il y a un peu de soulagement aussi.

Pourquoi annoncez-vous ça maintenant ?
J'ai regardé plusieurs possibilités pour rejouer. Et j'avais surtout l'espoir que les symptômes passent pour pouvoir rejouer. Mais ça n'est pas passé et le spécialiste qui me suit (le Dr Brauge à Toulouse) n'était pas du tout ouvert. On faisait un point tous les trois mois, et même si ça allait mieux, je n'ai jamais eu le feu vert pour rejouer. Donc la décision est devenue claire.

C'est la décision la plus raisonnable...
Oui. Il y avait beaucoup de questions dans ma tête, toujours l'envie de jouer, je me sentais toujours fort, toujours capable et il a fallu accepter que ce ne soit plus le cas. La famille a pris le dessus, les responsabilités, l'avenir et ce n'était pas intelligent de prendre le risque de jouer une ou deux saisons de plus. Je ne voulais pas non plus prendre le risque d'avoir des problèmes toute ma vie.

 
 

« J'ai encore des maux de tête quand je fais la bagarre avec les enfants »

 
 
 

Avez-vous encore des symptômes aujourd'hui ?
J'ai encore des soucis avec mes yeux. Si je fais des mouvements excessifs sur le côté, ça me donne la nausée, j'aurais un problème d'équilibre dans ma vue, mais c'était en train d'être réglé avec de la kiné vestibulaire. Et j'ai encore des maux de tête quand je fais la bagarre avec les enfants par exemple... Des petits signes qui me font comprendre aujourd'hui que je ne peux pas être sur un terrain de rugby. J'avais beaucoup plus de symptômes avant et même si ça va mieux, ça n'est pas assez... Je ne peux pas produire un effort comme le rugby le demande

Qu'est que ça vous fait de vous dire que vous n'allez plus jouer au rugby ?
C'est dur. Je vois encore passer des retours vidéos dans certains groupes WhatsApp et ça me fait mal au coeur de me dire que pour moi, tout ça, c'est fini.

C'est fini, fini ? Même le rugby pour s'amuser avec des copains ?
Pour moi, le rugby plaisir, ça n'existe pas (rires). Je n'ai pas envie de faire mal à un ami qui croit qu'on joue pour s'amuser. Après, je vais encore voir des articles pour dire que j'ai pris un carton même en jouant pour le plaisir (rires).

« Il y avait une fragilité qui n'était pas normale »

 
 
 

Revenons au 5 octobre et votre dernière commotion au tout début d'un match contre le Stade Français, alors que vous revenez déjà d'une commotion...
Je n'avais pas joué depuis quatre mois et quand je reprends, pour moi, c'est un peu la dernière chance. Le spécialiste m'avait déjà expliqué que j'étais un cas orange, que si je prenais une autre commotion, il faudrait arrêter. Je me sentais bien, je reprends plein d'envie et sur le premier contact, je prends un petit coup dans la mâchoire (sur un contact avec JJ Van der Mescht) et ça m'a assommé tout de suite. Je n'étais pas capable de passer le protocole commotion et dès ce moment-là, j'ai compris que... (il souffle) Qu'il y avait un problème et que c'était probablement la fin. C'était un contact comme j'en ai pris beaucoup dans ma carrière et là, ça m'a tout de suite assommé. Là, en termes de confiance, c'était dur...

Et le spécialiste vous arrête à nouveau trois mois...
Oui, il me demande de prendre du temps, de voir comment les choses évoluent, car on était au sixième K.-O. en moins de deux ans. Je prenais les K.-O. de plus en plus facilement, il y avait une fragilité qui n'était pas normale. Dès le début, le spécialiste était clair sur le fait d'arrêter. J'ai attendu et espéré mais j'ai fini par l'accepter. Ça m'a pris du temps, car je ne voulais pas arrêter le rugby et, surtout, je ne savais pas ce que j'allais faire de ma vie.

Vous disiez que les symptômes étaient violents après votre commotion du 5 octobre ?
Ah oui... Si je descendais un escalier qui tournait, ça me donnait la nausée. Les lumières, les bruits, c'était insupportable.

« Une vie normale, neutre, calme, sans l'adrénaline des matches et de la compétition, ce n'était pas normal pour moi »

 
 
 

Votre femme et vos quatre enfants vous ont-ils convaincu d'arrêter ?
Bien sûr. Ma femme vivait avec moi et voyait les différences dans mon comportement. Les symptômes mais aussi le stress, les nuits sans sommeil par rapport à la fin de carrière. Je me posais tellement de questions, je me mettais une pression terrible. Je devais rester à la maison, en faire le moins possible pour respecter le protocole de guérison, et ça, c'était le pire. Je ne sais pas si j'ai fait une dépression mais j'ai beaucoup cogité, j'ai eu beaucoup de doutes. Mentalement, j'étais dans un trou, c'était dur pour moi et pour les gens autour de moi. Une vie normale, neutre, calme, sans l'adrénaline des matches et de la compétition, ce n'était pas normal pour moi. Puis après quelques mois, j'ai vu le positif, ces douze ans de carrière, tout ce que j'ai vécu. Et je me suis dit que ça ne valait pas la peine d'insister.

Vous subissez aussi une violente commotion le 7 avril 2024 contre l'Ulster. Était-ce déjà celle de trop ?
Pas celle-là. C'était surtout l'accumulation de beaucoup de K.-O. en peu de temps. Six en moins de deux ans... Je pense que je n'ai pas assez récupéré, pas assez pris mon temps. On a pourtant respecté toutes les règles et procédures. Je sais que mon cas a fait parler mais je n'en veux à personne, à aucun staff, aucun médecin car tout a été carré, professionnel. Après trois ou quatre commotions, j'aurais dû prendre un an de repos mais je ne le voulais pas. Je pense aussi que tous les petits chocs pris pendant douze ans ont fait que mon corps a aussi dit stop.

Avez-vous peur pour votre santé à l'avenir ?
On entend beaucoup d'histoires et parfois, quand j'ai certaines réactions à la maison, je me demande tout de suite s'il y a un souci avec ma tête. Sur l'irritabilité, l'agacement... J'y réfléchis beaucoup, ça rajoute du stress. Donc j'ai toujours un peu peur pour l'avenir mais les médecins qui me suivent sont plutôt confiants sur la disparition définitive des symptômes. Le Dr Brauge pense qu'on a arrêté au bon moment. Aujourd'hui, je suis moins stressé là-dessus.

Comment imaginez-vous la suite ?
Je me suis éloigné du rugby au début, car j'en avais marre après deux années compliquées. Puis je me suis retrouvé tout seul, je me suis senti inutile. Puis Nîmes (Nationale 2) m'a contacté, je connais le vice-président, pour venir accompagner l'équipe comme consultant sur certains entraînements. Je me suis dit que ça me ferait du bien de sortir de la maison. Je fais ça depuis deux mois, et j'y prends du plaisir, ça m'a aidé mentalement. Je ne sais pas si je veux continuer dans le coaching car c'est la même vie, il faut travailler beaucoup plus et oublier ses week-ends (rires). J'ai aussi lancé ma marque de complément alimentaire, c'est le côté business. J'ai d'autres idées, on verra bien si ça marche ou pas et ce qui me plaît ou non. Je saute un peu dans l'inconnu en dehors du rugby.

Allez-vous rester en France ?
Oui, sans hésiter. Ma vie est là, mes enfants sont plus français que moi (rires), ma femme adore la vie ici donc on ne se pose même pas la question. Je rentrerai en Afrique du Sud en décembre pour profiter de l'été et des fêtes de fin d'année avec la famille. »

 
 

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#3529 Alligator427

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Posté 16 septembre 2025 - 10:21

Flippant.

#3530 Arverne03

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Posté 16 septembre 2025 - 20:29

Il fait le bon choix !  B) 


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#3531 el landeno

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Posté 18 septembre 2025 - 13:59

Prisée par les joueurs de footy, la coupe mulet cartonne en Australie
 
Le mulet fait fureur en Australie grâce aux joueurs de l'Australian Football League et de rugby à XIII. À tel point que dans certaines écoles, on a dû réglementer la coupe de cheveux des élèves.

À se balader dans les rues de Sydney, Melbourne ou Brisbane, impossible d'y échapper. La « coupe mulet », dite « nuque longue », selon une célèbre encyclopédie en ligne, fait un retour en force tonitruant, en Australie. « The mullet » a été popularisé dans les années 1970, et surtout 1980, par les « larrikins », terme d'argot australien - le fameux slang - qui désigne un individu un peu voyou, hors la loi, peu cultivé mais doté d'un grand coeur.

 
 

D'après Ailsa Weaver, enseignante et chercheuse à la Faculté de design et d'architecture de l'University of Technology Sydney (UTS), citée par la BBC, cette coupe de cheveux était à l'origine un signe d'identification et de protestation, notamment dans la classe ouvrière. Un manifeste, comme une fierté de ne pas être dans les bonnes cases et de le revendiquer visuellement. « Business in the front, party in the back » (« e derrière »), disait-on dans les eighties, pour prouver qu'on pouvait être sérieux sans être pour autant conventionnel.

 
19 % des joueurs de l'Australian Football League portent un mulet

Depuis la crise du Covid, le mulet opère un retour, avec un parallèle historique : jadis, on se coupait les cheveux seuls quand les coiffeurs restaient porte close. Exactement comme pendant le confinement. Pour mémoire, les habitants de Melbourne ont connu de mars 2020 à octobre 2021 six confinements pour 260 jours d'enfermement. De quoi avoir envie de passer le sabot de 4 mm. Mais le mulet version 2025 n'est pas celui de 1985. Au Mulletfest, un festival en Nouvelle-Galles du Sud, les aficionados sont formels : la différence se fait et se voit sur les côtés du crâne.

515e6.jpg
 
(Maxime Mouysset)
 
 

Si le phénomène a pris de l'ampleur, c'est aussi parce qu'il a trouvé de très bons clients : les joueurs de footy, le foot australien, sport phare sur l'île-continent. En 2024, ABC, le service public audiovisuel, a mené une grande enquête sur le mulet au sein de l'Australian Football League (AFL). Tout y passe : la couleur des cheveux, leur longueur ou si arborer cette coiffure améliore les performances sportives... Sans gâcher le suspense, aucune base scientifique ne le prouve. Ni ne l'infirme, d'ailleurs. Il en ressort tout de même un chiffre intéressant : 19 % des 788 joueurs de l'AFL portaient un « mulet » en 2024. Avec une mention spéciale pour les Western Bulldogs, de la banlieue ouest de Melbourne, avec un total de quatorze joueurs !

« Le mulet est une coupe, le mulet australien est un mode de vie »

Dicton australien

 
 
 

Si, en Europe, les enfants et ados idolâtrent les footballeurs, rugbymen ou basketteurs, en Australie, les vraies vedettes sont les joueurs de l'AFL et de Rugby League (à XIII), également très enclins à porter le mulet. Le phénomène a donc fait tache d'huile parmi la jeunesse ravie d'afficher sa rebelle attitude, à tel point que certaines écoles - plutôt du genre élitiste - ont imposé, à l'instar de l'uniforme, des règles strictes sur la longueur et la coupe de cheveux.

En tout cas, chez les Aussies, on ne rigole pas sur le sujet. Des barbiers, gardiens de l'orthodoxie capillaire, vont jusqu'à s'écharper sur la définition d'un « vrai » mulet. Et si toutes les modes sont cycliques, cette coiffure n'a jamais disparu du paysage en Australie. Comme on dit : « Le mulet est une coupe, le mulet australien est un mode de vie. »


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#3532 Buckaroo

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Posté 18 septembre 2025 - 14:28

J'aime que tu aies partagé ça dans le sujet "commotion cérébrale". Je trouve ça assez approprié.


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#3533 RCV06

RCV06

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Posté 18 septembre 2025 - 16:31

Le mulet est chez nous la chasse gardée des départements Nord et Pars de Calais et c'est très bien comme ça, car en dehors de juillet aout ils sont loin de moi.



#3534 Ptolémée

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Posté 01 octobre 2025 - 11:44

un début de commencement de prise en compte ?

 

Rugby : santé des joueurs, nombre limité de matches, semaines sans contact... Les directives fortes mises en place par World Rugby






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