Joueur de TOP 14
Posté 30 octobre 2018 - 18:13
Attention,il n'est pas encore titulaire!!!
si c'est pour qu'il fasse banquette pendant qu'on ira à Grenoble,puis qu'on recevra Lyon,je vois pas l'intérêt.
bref,ne nous réjouissons pas trop vite
si on applique une certaine logique ... il viens apres Gomes Sa et Bamba dans l'esprit de Brunel ... donc pas titulaire ...
Mais on est plus à une contradiction près en EdF ...
Joueur de TOP 14
Posté 31 octobre 2018 - 07:20
Le forfait d'Atonio permet à Rabah Slimani, convoqué en urgence, de revenir dans le groupe France sans avoir fait la preuve qu'il avait bien entendu le message sous-jacent à son absence de la liste initiale. « Il y a des objectifs qu'il doit atteindre et je pense qu'il va se lancer dans ce défi, avait justifié le sélectionneuir Jacques Brunel il y a deux semaines, dans un entretien à l'AFP. Il ne sort pas de notre groupe mais il faut qu'il fasse plus, il le sait. » Tout portait à croire, alors, qu'il avait été demandé au pilier clermontois de régler définitivement ses problèmes de liaison en mêlée, qui en font une cible des arbitres au niveau international.
«C'est parfois bon d'être un peu titillé afin de hausser son niveau» - Franck Azéma, manager à l'ASM
Mais les reproches de Brunel allaient bien au-delà de ce problème. Tourné vers un jeu ambitieux, dans lequel le replacement des joueurs du cinq de devant est essentiel, le sélectionneur et son staff attendent de Slimani qu'il fasse des efforts dans sa préparation pour être plus mobile et dynamique. Tout cela lui a été formulé en tête à tête lors d'une visite à Clermont. « Rabah sait qu'il y a des choses qu'il n'a pas réussies à remplir pendant la tournée de juin (une seule feuille de match, comme remplaçant), indiquait la semaine passée Franck Azéma, son manager à l'ASM. On a ciblé ces difficultés et fixé des axes de travail afin d'être performant en club et rapidement à nouveau postuler en équipe de France. C'est parfois bon d'être un peu titillé afin de hausser son niveau et d'aller chercher des ressources un peu plus profondes. Sur ce qu'il montre depuis le début de la saison, il est sur la bonne voie. »
Slimani devrait avoir du temps de jeu, lors de cette tournée, pour faire ses preuves. Car s'il n'était que le quatrième pilier droit dans la hiérarchie du groupe France, derrière Atonio, Cedate Gomes Sa et Demba Bamba, il pourrait devenir le deuxième choix sur la feuille de match contre l'Afrique du Sud. Difficile, en effet, d'imaginer Jacques Brunel mettre sur le banc le jeune et inexpérimenté Bamba (20 ans, 0 sélection), dont il disait lundi en conférence de presse qu'il était surtout là pour « découvrir la préparation des matches de ce niveau » et « connaître les autres joueurs ».
Champion du Monde
Posté 31 octobre 2018 - 08:54
Il lui manque beaucoup d'activité dans le jeu par rapport aux tops mondiaux (de plus il me semble qu'il ne soulève pas en touche, taille moyenne, petits bras)
A prioiri, la piqure de "titillage" n'a pas forcément fonctionné contre Castres : 2 ballons touchés, 2 passes, aucune course avec ballon, 3 plaquages seulement pour 100 côté ASM
Salut Fred
Posté 31 octobre 2018 - 09:11
Champion du Monde
Posté 31 octobre 2018 - 23:36
Il lui manque beaucoup d'activité dans le jeu par rapport aux tops mondiaux (de plus il me semble qu'il ne soulève pas en touche, taille moyenne, petits bras)
A prioiri, la piqure de "titillage" n'a pas forcément fonctionné contre Castres : 2 ballons touchés, 2 passes, aucune course avec ballon, 3 plaquages seulement pour 100 côté ASM
Champion du Monde
Posté 01 novembre 2018 - 06:52
Je lui souhaite d'arriver à progresser dans ces domaines pour en faire un top mondial. J'ai la curieuse sensation qu'il se sent tellement costaud en mêlée qu'il pense qu'il n'a pas d'efforts à faire par ailleurs. Encore que face au CO on l'a vu mettre un beau timbre à un moment. Esperons que cet episode de mise à l'index le pique positivement. Parce que le potentiel, il l'a plus que tout autre !
Joueur de TOP 14
Posté 06 novembre 2018 - 07:15
Son absence de la première liste de Jacques Brunel l'avait « vexé », mais pas surpris. « J'avais des indices en vous lisant », en sourit Rabah Slimani, assis sur l'estrade de l'auditorium de Marcoussis, hier matin. Il avait également reçu, lors d'une visite à Clermont, un message clair du staff des Bleus, résumé ainsi par le sélectionneur Jacques Brunel lundi dernier pour la rentrée des classes à Marcoussis : « Il y a des objectifs clairs qu'il doit atteindre [...] Il ne sort pas de notre groupe mais il faut qu'il fasse plus, il le sait. »
Le lendemain, le pilier droit de Clermont était finalement rappelé après le forfait d'Uini Atonio, touché à un genou. Il devrait même être sur la feuille de match samedi soir face à l'Afrique du Sud, dans la rotation avec Cedate Gomes Sa, le jeune Demba Bamba (20 ans) semblant encore être un pari trop risqué pour défier les Springboks. « J'ai envie de montrer que je suis là et que le staff peut compter sur moi », assure Slimani, pas revanchard mais déterminé.
Numéro 1 dans la hiérarchie de Guy Novès il y a un an, le Clermontois avait donc dérapé hors du top 3 national à son poste. La première explication qui vient concerne sa fameuse liaison en mêlée, présumée être dans le viseur des arbitres internationaux. En clair, une main droite, qui ne saisit pas le gaucher adverse au dos ou au flanc comme l'impose le réglement mais au bras gauche. Une posture sanctionnable. Avec deux tests qui reviennent en (mauvais) exemple. La Nouvelle-Zélande l'automne dernier (18-38) : trois pénalités concédées en mêlée et un carton jaune. L'Angleterre lors du dernier Tournoi : même tarif, sans le carton jaune. Le week-end suivant, il sera remplaçant au pays de Galles, avant de se contenter d'une sortie de banc en Nouvelle-Zélande en juin lors du premier test.
«Il faut que je me relève plus vite, que je sois plus rapidement disponible»
« On me juge uniquement sur ces deux matches. Évidemment que je les ai mal vécus, que j'ai pu dire à chaud que j'en avais marre, que je ne comprenais pas, se rappelle-t-il. Mais on ne parle pas des matches où les arbitres ne m'ont jamais cassé la tête par rapport à mes liaisons. Vous évoquez des Anglo-Saxons qui me ciblent en mêlée mais je n'en connais pas tant que ça... J'ai essayé de comprendre à la vidéo, je sais ce qu'on a pu me reprocher sur ces matches-là, et je travaille pour rectifier ça. »
Rectifier et non tout changer, comme il tient à le souligner. Le boulot a commencé cet été avec Didier Bès, le responsable des avants clermontois. Il évoque une nouvelle posture pour envoyer un bon signal lors de l'entrée en mêlée. Travail qui semble payer en Top 14 pour le moment, mais qui ne suffira pas à le réinstaller pour de bon à droite de la première ligne française.
Car la mêlée n'est qu'une partie des devoirs donnés par l'encadrement de l'équipe de France à un pilier étiqueté « à l'ancienne », solide sur les phases statiques mais trop peu dynamique dans le jeu courant. « On m'a demandé de gagner en mobilité, d'être plus actif sur le terrain, confirme Slimani. Il faut que je me relève plus vite, que je sois plus rapidement disponible, ce sont des points faibles que j'essaie de gommer. » Sa préparation physique estivale à Clermont, établie en concertation avec l'état-major de Marcoussis, a été adaptée à ces besoins.
« Sur ce qu'il montre depuis le début de la saison, il est sur la bonne voie », estimait récemment son manager à l'ASM Franck Azéma. Les choses sont allées plus vite que prévu avec la blessure d'Atonio. Une nouvelle chance en bleu qui clôt les rumeurs d'une carrière internationale bouchée. Du moins pour les trois prochaines semaines.
Champion du Monde
Posté 06 novembre 2018 - 10:37
Bleus - Rabah Slimani se cherche une posture
Publié le mardi 6 novembre 2018 à 00:05 par Romain Bergogne dans l'EquipeLe pilier clermontois, qui n'est plus le numéro 1 à droite chez les Bleus, est conscient des progrès qu'il doit accomplir pour perdurer au niveau international.Son absence de la première liste de Jacques Brunel l'avait « vexé », mais pas surpris. « J'avais des indices en vous lisant », en sourit Rabah Slimani, assis sur l'estrade de l'auditorium de Marcoussis, hier matin. Il avait également reçu, lors d'une visite à Clermont, un message clair du staff des Bleus, résumé ainsi par le sélectionneur Jacques Brunel lundi dernier pour la rentrée des classes à Marcoussis : « Il y a des objectifs clairs qu'il doit atteindre [...] Il ne sort pas de notre groupe mais il faut qu'il fasse plus, il le sait. »
Le lendemain, le pilier droit de Clermont était finalement rappelé après le forfait d'Uini Atonio, touché à un genou. Il devrait même être sur la feuille de match samedi soir face à l'Afrique du Sud, dans la rotation avec Cedate Gomes Sa, le jeune Demba Bamba (20 ans) semblant encore être un pari trop risqué pour défier les Springboks. « J'ai envie de montrer que je suis là et que le staff peut compter sur moi », assure Slimani, pas revanchard mais déterminé.
Numéro 1 dans la hiérarchie de Guy Novès il y a un an, le Clermontois avait donc dérapé hors du top 3 national à son poste. La première explication qui vient concerne sa fameuse liaison en mêlée, présumée être dans le viseur des arbitres internationaux. En clair, une main droite, qui ne saisit pas le gaucher adverse au dos ou au flanc comme l'impose le réglement mais au bras gauche. Une posture sanctionnable. Avec deux tests qui reviennent en (mauvais) exemple. La Nouvelle-Zélande l'automne dernier (18-38) : trois pénalités concédées en mêlée et un carton jaune. L'Angleterre lors du dernier Tournoi : même tarif, sans le carton jaune. Le week-end suivant, il sera remplaçant au pays de Galles, avant de se contenter d'une sortie de banc en Nouvelle-Zélande en juin lors du premier test.
«Il faut que je me relève plus vite, que je sois plus rapidement disponible»
« On me juge uniquement sur ces deux matches. Évidemment que je les ai mal vécus, que j'ai pu dire à chaud que j'en avais marre, que je ne comprenais pas, se rappelle-t-il. Mais on ne parle pas des matches où les arbitres ne m'ont jamais cassé la tête par rapport à mes liaisons. Vous évoquez des Anglo-Saxons qui me ciblent en mêlée mais je n'en connais pas tant que ça... J'ai essayé de comprendre à la vidéo, je sais ce qu'on a pu me reprocher sur ces matches-là, et je travaille pour rectifier ça. »
Rectifier et non tout changer, comme il tient à le souligner. Le boulot a commencé cet été avec Didier Bès, le responsable des avants clermontois. Il évoque une nouvelle posture pour envoyer un bon signal lors de l'entrée en mêlée. Travail qui semble payer en Top 14 pour le moment, mais qui ne suffira pas à le réinstaller pour de bon à droite de la première ligne française.
Car la mêlée n'est qu'une partie des devoirs donnés par l'encadrement de l'équipe de France à un pilier étiqueté « à l'ancienne », solide sur les phases statiques mais trop peu dynamique dans le jeu courant. « On m'a demandé de gagner en mobilité, d'être plus actif sur le terrain, confirme Slimani. Il faut que je me relève plus vite, que je sois plus rapidement disponible, ce sont des points faibles que j'essaie de gommer. » Sa préparation physique estivale à Clermont, établie en concertation avec l'état-major de Marcoussis, a été adaptée à ces besoins.
« Sur ce qu'il montre depuis le début de la saison, il est sur la bonne voie », estimait récemment son manager à l'ASM Franck Azéma. Les choses sont allées plus vite que prévu avec la blessure d'Atonio. Une nouvelle chance en bleu qui clôt les rumeurs d'une carrière internationale bouchée. Du moins pour les trois prochaines semaines.
On joue, comme depuis des années, sur le court terme. Il suffit qu'il plie le gaucher Sudaf sur trois mêlées, et ce sera devenu un incontournable de l'équipe de France et une référence mondiale. Match suivant il sera pénalisé deux fois, on le renverra à Clermont pour travailler... Aujourd'hui on a globalement 4 piliers droits en EDF, mais aucun n'a la vraie confiance du staff.. A un moment, on installe quelqu'un (lui ou un autre), on lui fait confiance, et quand il se plante sur un match, on lui garde sa confiance et on le fait travailler sur ses points faibles (et surtout ses points forts). S'il est bon en club, nickel et bénéf' pour tout le monde. S'il est pas bon (temporairement) en club, l'EDF lui sortira la tête de l'eau (grâce aux habitudes, à la confiance du staff, à la stabilité d'un groupe, d'un pack dans son cas). Aujourd'hui c'est le contraire, les joueurs vont rechercher la confiance dans le club après chaque échec de l'EDF..
Equipe de France
Posté 06 novembre 2018 - 10:46
On joue, comme depuis des années, sur le court terme. Il suffit qu'il plie le gaucher Sudaf sur trois mêlées, et ce sera devenu un incontournable de l'équipe de France et une référence mondiale. Match suivant il sera pénalisé deux fois, on le renverra à Clermont pour travailler... Aujourd'hui on a globalement 4 piliers droits en EDF, mais aucun n'a la vraie confiance du staff.. A un moment, on installe quelqu'un (lui ou un autre), on lui fait confiance, et quand il se plante sur un match, on lui garde sa confiance et on le fait travailler sur ses points faibles (et surtout ses points forts). S'il est bon en club, nickel et bénéf' pour tout le monde. S'il est pas bon (temporairement) en club, l'EDF lui sortira la tête de l'eau (grâce aux habitudes, à la confiance du staff, à la stabilité d'un groupe, d'un pack dans son cas). Aujourd'hui c'est le contraire, les joueurs vont rechercher la confiance dans le club après chaque échec de l'EDF..
100% d'accord. On fonctionne à l'envers avec cette politique court termiste et inefficace de l'homme en forme. Impossible d'avoir des automatismes collectifs pour les joueurs et d'avoir un peu de capital confiance pour jouer libéré. De plus, on sélectionne des joueurs qui flambent sur 6 mois voir une saison mais dont on se rend compte qu'ils n'ont pas le talent pour maintenir ce niveau d'exigence et qu'ils sont simplement de bons joueurs de club (Doumayrou).
Les grandes nations du rugby fonctionnent pourtant comme ça. Le meilleur exemple c'est Ford il y a 1 an et demi qui avait la tête complètement à l'envers, mettait pas un pied devant l'autre mais qui a gardé la confiance de Eddie Jones et le n°10 de l'Angleterre.
Champion du Monde
Posté 06 novembre 2018 - 10:56
On joue, comme depuis des années, sur le court terme. Il suffit qu'il plie le gaucher Sudaf sur trois mêlées, et ce sera devenu un incontournable de l'équipe de France et une référence mondiale. Match suivant il sera pénalisé deux fois, on le renverra à Clermont pour travailler... Aujourd'hui on a globalement 4 piliers droits en EDF, mais aucun n'a la vraie confiance du staff.. A un moment, on installe quelqu'un (lui ou un autre), on lui fait confiance, et quand il se plante sur un match, on lui garde sa confiance et on le fait travailler sur ses points faibles (et surtout ses points forts). S'il est bon en club, nickel et bénéf' pour tout le monde. S'il est pas bon (temporairement) en club, l'EDF lui sortira la tête de l'eau (grâce aux habitudes, à la confiance du staff, à la stabilité d'un groupe, d'un pack dans son cas). Aujourd'hui c'est le contraire, les joueurs vont rechercher la confiance dans le club après chaque échec de l'EDF..
je suis pas sur pour les plus aguerris qu'ils recherche la sélection nationale,il faut créer un club France ....
Champion d'Europe
Champion du Monde
Posté 06 novembre 2018 - 12:02
je suis pas sur pour les plus aguerris qu'ils recherche la sélection nationale,il faut créer un club France ....
La voilà la solution ! Mais en fait, c'est pas ça, justement une vraie équipe nationale : des buts communs et des perspectives à moyen-long termes (tournois, coupe du monde), une stratégie annuelle qui intègre ces buts plus ou moins lointains en objectifs annuels, un groupe cohérent et en qui en place une confiance (presque) aveugle, un staff qui y croit et qui sait, lui aussi, qu'il ne va pas sauter à la première saute d'humeur du Président ou de ses hommes de main. On voit quand même que dans la plupart des clubs, on fait jouer ou on continue à garder la confiance à des gars pas au top (Noa chez nous), simplement parce que le staff connaît leur valeur, et parce que c'est toujours mieux de donner la main à un type au bord du trou plutôt que quand il est au fond. Dans un club, ça relève aussi d'une bonne gestion des actifs (au sens d'une entreprise). Mais en EDF, ça devrait être pareil : le talent ça se voit, ça se détecte (avec l'aide des clubs), ensuite on parie sur ces talents, on les garde, on les couve, on leur maintient une confiance presque inconditionnelle. Je regarde pas assez les autres clubs, mais si on parie aujourd'hui sur des jeunes (ou aptes sans souci dans 5 ans) comme Raka, Penaud, Bamba, Couilloud/Dupond, N'Tamack, Fickou, Retière, Ezeala (suivant ses choix de nationalité/équipe nationale), Babillot, Cancoriet, etc (liste à compléter) pour 2023, qu'on arrive à jouer cette carte EDF intelligente, pas sûr qu'on soit si ridicule qu'on risque de l'être l'année prochaine.
Si yen a qu'ça les dérange... Et ben on va vous en debarrass
Posté 01 décembre 2018 - 17:10
Champion du Monde
Posté 01 décembre 2018 - 17:14
Très élégant ballon en main.
on le voit pas souvent, mais il a quand même une belle pointe de vitesse, l'animal !
Champion du Monde
Posté 01 décembre 2018 - 17:33
on le voit pas souvent, mais il a quand même une belle pointe de vitesse, l'animal !
J'ai cru a une accélération de Pantani dans le mont Ventoux
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