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[ Staff ] Xavier Sadourny


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#976 Vynce

Vynce

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Posté 06 novembre 2024 - 18:56

Il sera promu entraîneur principal de castres la saison prochaine.


Ça devrait lui convenir, vu le jeu d'arrière qu'il a mis en place à l'ASM

#977 el landeno

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Posté 11 avril 2025 - 19:28

« J'ai eu beaucoup d'appréhension avant la première causerie » : à Castres, Xavier Sadourny découvre enfin le rôle de manager À 48 ans, Xavier Sadourny, l'éternel adjoint, se retrouve sur le devant de la scène avant le quart de finale de Coupe des champions samedi à Northampton (18h30). Pour l'instant, le costume de manager de Castres lui sied à merveille.

 
 

Xavier Sadourny marche enfin seul. Il aurait dû commencer la saison prochaine. Mais le 4 janvier, après le succès sur Pau (24-19), Jeremy Davidson, le manager de Castres à l'époque, annonçait aux joueurs et aux dirigeants son souhait de prendre du recul et de laisser à Sadourny, qui s'occupait des lignes arrières, la direction des opérations.

 

Deux mois plus tôt, L'Équipe avait révélé que l'adjoint de 48 ans avait été choisi par Pierre-Yves Revol, le président, et Matthias Rolland, le directeur général, pour remplacer Davidson... L'adjoint promu, c'est beau, mais délicat à accepter et à digérer pour le numéro 1 qui rêvait d'une prolongation.

« J'ai senti une période bizarre de trois semaines, je parle de notre relation avec Jeremy, reconnaît Sadourny. Je pense qu'il ne se sentait pas à l'aise avec les joueurs, même si on essayait de rester le plus professionnel possible. Il a été classe, il sentait peut-être que son message pouvait avoir moins d'impact. Je ne le ressentais pas comme ça. Quand le Castres Olympique a décidé de ne pas le renouveler, il a pris un petit coup, et après, quand quelques semaines plus tard le club a décidé de me nommer, il a pris un deuxième coup. »

Exposé à la lumière plus rapidement que prévu, Sadourny, qui avait entraîné le LOU (2012-2013) quelques mois après sa carrière de joueur avant de devenir adjoint une dizaine d'années à Clermont (2013-2023), réalise presque un sans-faute. Depuis qu'il est aux commandes, son équipe a disputé neuf rencontres, gagné six fois, dont deux à l'extérieur, concédé deux matches nuls et perdu un match, à Montpellier (21-17, le 1er mars). Et puis évidemment cette qualification pour les quarts de finale de la Coupe des champions.

 

« J'ai eu un peu de réussite. Il y a deux ou trois parties qu'on aurait pu perdre »

Xavier Sadourny, au sujet de ses débuts comme manager de Castres

 
 
 

Vainqueur de Trévise (39-37), samedi dernier, Castres avait déjà marqué les esprits, en janvier, sur la pelouse des Saracens (24-32)... Sadourny avait alors choisi d'aligner un quinze expérimental. Coup de génie ? Coup de chance ? Ce succès a le goût de l'acte fondateur. « J'ai eu un peu de réussite, avoue le nouveau numéro 1. Il y a deux ou trois parties qu'on aurait pu perdre. Ça a lancé le truc. Mais je suis conscient que tous les équilibres restent fragiles. »

Au début, il a été envahi par le trac. Il sait entraîner, il fait ça depuis une éternité, mais diriger, manager et s'adresser à un groupe, avec le costume du patron, c'est une autre histoire. « J'ai eu beaucoup d'appréhension avant la première causerie, le regard du staff, des joueurs. Mais il faut basculer. La première, je ne l'ai pas vraiment préparée... J'ai essayé d'être naturel. C'est la même peur sur les premières séances d'entraînement parce que tu te dis qu'il faut changer quelque chose alors que ce n'était pas une nécessité. »

Vern Cotter et Franck Azéma comme modèles

Ancien demi d'ouverture de Clermont, de Castres, de Brive et du LOU, il a rencontré de très nombreux techniciens, mais quand on lui a demandé quels entraîneurs l'inspiraient, il a répondu qu'il avait surtout été marqué par Vern Cotter et Franck Azéma. Deux managers dont il fut l'adjoint, à Clermont. « Ils m'inspirent, ils m'ont fait réfléchir, ils ont renforcé ce que je pensais... »

Sur ce qui se passe sur le terrain, ou la manière de manager ? « Les deux. Vern était surprenant, détonant, un grand technicien, avec beaucoup de charisme. Un côté un peu barjot avec cette capacité à ressentir les choses. Vern était dur. Il en jouait. Tout le monde était constamment sur le qui-vive. Et puis il a construit sur la durée. Franck prend la suite, et tout le monde se dit qu'il ne pourra faire que moins bien, et à la sortie... Un management avec beaucoup d'empathie. Il sait s'adapter, avec une grosse capacité de travail. Capable de passer des heures à parler aux joueurs, tous les jours. Il est très ouvert. »

« Choisir, je n'aime pas ça. Il ne faut pas être dans l'affect. Je m'en passerais bien »

Xavier Sadourny, manager de Castres

 
 
 

Et lui ? Laisse-t-il ouvert la porte de son bureau ? « Il y a dix ans, non, je n'étais pas capable, j'avais peut-être peur de l'échange. Je voulais imposer mon point de vue. Aujourd'hui, je n'ai aucun souci à entendre un joueur me dire que tel lancement ne fonctionnera pas. C'est lui qui est sur le terrain. Je n'ai pas envie qu'un joueur aille dans mon sens pour me faire plaisir, alors qu'il n'y croit pas. »

Sa méthode fait pour l'instant l'unanimité, son discours passe bien, et ses séances plaisent. Et il y a aussi ce ton, une douceur dans la voix, de l'empathie quand il explique un choix, ou dirige un exercice. On l'a vu faire, il y a une dizaine de jours, dans le vent, au camp d'entraînement du Lévézou. Au milieu de ses joueurs, un casque-micro sur les oreilles, deux ballons dans les mains, il conseille, replace, mais sans hurler, ou pourrir celui qui rate un geste ou en ose un inapproprié.

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Xavier Sardouny et son casque-micro lors du match nul de Castres à Perpignan (20-20), le 15 février. (M. Clementz/L'Indépendant/MaxPPP)

Il y a un secteur, pour l'instant, qu'il n'affectionne pas : la composition d'équipe : « C'est la partie la plus embêtante, c'était complexe au début, et ça l'est encore. Beaucoup de joueurs ont joué et ont été performants. On a fait jouer 40 joueurs, c'est bien. Mais choisir, je n'aime pas ça. Il ne faut pas être dans l'affect. Je m'en passerais bien. » Pour Trévise, il avait par exemple décidé de mettre sur la touche Geoffrey Palis qui ne le méritait pas pourtant, et qui n'avait jamais disputé un match de phase finale... Samedi, il sera titulaire contre Northampton.

 
 

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