J'aime bien l'interview de 2Kro dans sport auvergne avec cette petite piqure de rappel contre le Racing 
Quel est le sentiment qui prédomine après cette défaite en finale ?
« C'est un double sentiment. Le premier c'est évidemment une grande déception. on ne peut pas sortir de là avec le sourire. Mais il y aussi une grande fierté. Je pense que les gars ont absolument tout donné, ils ont fait un très grand match. On est tombés sur plus forts que nous, voilà tout. Les Saracens avaient un petit plus, notamment devant, plus de densité, une meilleure conquête. On s'est battus avec nos armes et cela n'a pas suffi. Il aurait fallu un petit fait de jeu vers la 65e-70e minute et je crois que si on passait devant à ce moment-là, après c'était réglé. Bon, cela aurait été un hold-up. Je reste très fier de l'équipe. Je pense qu'on peut capitaliser là-dessus pour faire encore une très belle fin de saison. »
Y avait-il quelque chose à faire face à une équipe des Saracens à ce niveau ?
« On peut toujours espérer un ballon qui s'échappe, un rebond qui sourit, une interception, un coup de dé. Mais franchement, si on analyse la performance, les Saracens méritent de gagner le match, même si on était dans la capacité de le faire nous aussi en fin de rencontre. A la 72e minute, nous ne sommes menés que d'un point. Après, le match a été d'une performance rare. Je suis fier que notre club participe à ce genre d'image du rugby sur l'ensemble du continent et probablement sur le monde. C'était exceptionnel et il faut reconnaître que les Saracens était un poil supérieur. Il y a donc de la déception mais pas de regrets. On ne peut pas en avoir après un match comme ça. Je le répète, je suis extremememnt fier de ce que les joueurs ont fait, du spectacle donné, de la nature du combat, de la volonté, de la persévérance, de leur courage. »
« Sur le coup, les joueurs étaient choqués forcément »
Comment avez-vous trouvé les joueurs après le match ?
« Sur le coup, ils étaient choqués forcément. Il faut les réconforter. C'est ce qu'a fait Franck (Azéma) en leur disant qu'ils avaient fait un grand match. C'est le sport de haut niveau. Il y a des finales qui laissent des regrets mais pas celles-là. »
Maintenant, il va falloir se remobiliser pour le Top 14...
« Heureusement qu'on a 15 jours devant nous avant la demi-finale. J'espère que les blessés pourront se remettre rapidement. Mais rassurez-vous, on sera sur le cheval dans 15 jours. »
L'exemple à suivre c'est le Racing*, non ?
« Oui, c'est encore possible. D'autant que face aux Saracens, on s'en est mieux sortis que le Racing l'année dernière, il n'y a pas photo. Après, pour revenir au Top 14, je ne sais pas si on sera autant aidé en demi-finale que le Racing l'avait été. Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, bien sûr ! (sourire) »
Un mot sur les supporters ?
« Ils ont été une fois de plus merveilleux. La plus grosse partie de la déception qui nous habite, elle est pour eux. Ils nous soutiennent comme des lions. Franchement, j'aimerais leur apporter un titre. Ça va venir, il faut croquer un peu dans la médaille. »
Ne seront-ils pas en colère en cas de nouvelle année infructueuse ?
« Sans doute et je peux comprendre leur frustation mais la saison n'est pas finie. Je sais qu'ils seront toujours derrière nous. Je ne sais plus qui, mais quelque'un a dit que les supporters de Clermont souffraient 15 jours par an, les autres 350. Il y a du vrai mais cela ne sous empêchera pas de continuer à tout faire pour que nos supporters puissent se régaler 365 jours par an. »