En changeant 8 mots sur la première page de ce texte de Bernie, je vous démontre :
- le coté passe-partout de son "argumentaire"
- et une relative proximité avec un ancien candidat à la Présidentielle qui aimait trop l'argent...
Comme dirait l'autre : "Vous imaginez le Général de Gaulle passer un contrat de communication avec Mohed"...
Chers amis,
A 10 jours d’une échéance capitale pour notre Pays, une campagne coordonnée de déstabilisation s’abat sur la droite française. C’est une véritable tentative de putsch dont la motivation des auteurs ne fait aucun doute. Tout ceci participe d’une véritable stratégie électoraliste assez nauséabonde.
À l’heure où je vous écris, je serai auditionné ce mardi 22 septembre dans le cadre d’une enquête préliminaire de ce que d’aucuns ont qualifié d’« affaire Pénélope ». C’est une étape logique et normale, issue d’une procédure qui fût entamée, il y a près de 3 mois et pour laquelle j’ai hâte de m’exprimer.
Je souhaite vous préciser que c’est une enquête préliminaire et qu’à ce titre, qu’il n’y avait objectivement plus aucun caractère d’urgence à m’entendre avant l’élection. Devant les risques d’interférence sur le processus électoral et sur la sincérité du scrutin, nous avions demandé un report de quelques jours au Procureur du PNF en charge de cette enquête. Cela nous a été refusé à plusieurs reprises avec comme seule explication, celle de difficultés d’organisation calendaire.
Dans cette conjonction des calendriers, je ne puis y voir qu’un dessein. La campagne de presse autour de cette convocation va être savamment orchestrée pour faire un mauvais buzz dans les médias. C’est écrit. Ce tribunal médiatique a un seul objectif : me présenter à vos yeux comme coupable sans possibilité de me défendre et en faisant fi de la présomption d’innocence, droit fondamental nous protégeant toutes et tous. Je ne suis d’ailleurs pas mis en cause par la justice et j’ignore encore à ce jour tout de ses investigations. Dans le cadre d’une enquête préliminaire, personne n’a accès au dossier.
Je suis très respectueux du travail de la justice et je réclame depuis des mois que ce dossier soit mené à terme au plus vite. Mais la méthode est révoltante. Les nombreux refus du Procureur concernant le report de cette audition sont indignes de la justice d’un pays comme la France. Lorsque la justice se mêle à la politique, les deux se fragilisent.
Je vais affronter cette épreuve avec force et sérénité. Je n’ai dans ce dossier dont j’ignore tout du contenu, aucune responsabilité. Je n’ai rien à me reprocher. Au contraire j’ai tout mis en œuvre pour faire gagner la France que nous aimons. La Droite qui était restée le parent-pauvre des plusieurs décennies de léthargie d’un gouvernement qui ne réformait plus, trop occupée à capitaliser pour bâtir une fonction publique pharaonique et ruineuse.
Je dérange car j’ai réussi, avec vous à la primaire….